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Diffusion des TIC et performance des entreprises Camerounaises : Cas des EMF de la ville de Yaoundé

( Télécharger le fichier original )
par Guy Justin MOUMBE
Université de Yaoundé II SOA - DEA 2005
  

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INTRO dUCTION GENERALE

2

Contexte et problématique

La décennie 1980 est caractérisée par l'avènement d'un phénomène qui bouleverse et transforme de façon étonnante le monde entier : les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), (HEBRARD, 2000). Lancées à partir du milieu des années soixante dix1, les TIC ont connu un essor mondial particulièrement rapide (JANOD, 2004). Leur fulgurante propagation s'est accompagnée dans son ensemble par la transformation des processus de production et de l'économie d'une telle ampleur qu'elles sont parfois jugées annonciatrices d'une troisième révolution industrielle (CARON, 1997)2.

Selon le Conseil supérieur de l'éducation (2000), on entend par TIC la numérisation des contenus (texte, son, image et animation) et du branchement en réseau (Internet3 et Intranet4) qui permet la circulation de l'information, la communication et la collaboration en temps réel ou en temps différé par voie électronique. D'autre part, sur le site Internet de Performa (Université de Sherbrooke), (GREGOIRE, BRACEWELL et LAFERRIERE 1996), précisent que ces technologies permettent non seulement d'accéder à de grandes quantités d'informations mais concourent également à la transmission de ces dernières sous diverses formes. Cette capacité de transmission favorise l'accroissement des échanges humains (migrations internationales), l'accroissement des échanges de biens et services (commerce mondial), l'accroissement des investissements directs étrangers (mondialisation de la production industrielle) et l'accroissement des échanges financiers (globalisation financière) (TOUNA, 1999).

Pour mieux appréhender ce phénomène il serait intéressant de retracer l'historique depuis l'invention des moyens de transport à roues jusqu'au lancement des premiers ordinateurs en 1975. En effet il faut rappeler que « les technologies de l'information sont passées par plusieurs étapes, et notamment par l'invention des moyens de transports à roue puis à moteur, l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1492, la première dépêche du câble sous-marine transatlantique en 1866, l'invention du téléphone en 1876 par Graham Bell, la mise au point du téléscripteur en 1880 toutes inventions qui seront considérablement améliorées et leurs applications démultipliées par le génie électronique. Après la conception de la première

1 L'Altair, premier micro-ordinateur, est commercialisé en 1974 tandis que le premier ordinateur convivial est mis en vente par Apple en 1976.

2 (CARON, 1997) cité par JANOD 2004 dans L'impact des innovations technologiques et organisationnelles sur les performances des entreprises : une évaluation non paramétrique.

3 Réseau international de communication entre ordinateurs, le mode privilégié d'accès étant le web ou www ou w3 (World Wide Web).

4 Réseau interne à une entreprise ou organisation qui fonctionne sur le modèle technologique d'internet.

4

machine à calculer (1823-1840), les années 1900 seront particulièrement fécondes de ce point de vue : premier ordinateur électronique à grande vitesse en 1946, invention du transistor en 1947, du circuit intégré en 1959, de la mémoire à disque en 1966 et du microscope en 1971. Les premiers ordinateurs seront lancés en 1975 et à partir de ce moment, on assistera aux prodigieux vertiges d'une innovation en continu, qui évolue de façon quasi militaire au rythme de deux lois »1 :

> La loi de Moore d'une part, selon laquelle la puissance de calcul d'un ordinateur double tous les 18 à 24 mois, sous l'effet du progrès effréné de la technologie et de ses microprocesseurs2,

> La loi de Gilbert d'autre part, qui prédit le doublement des capacités de communications tous les dix mois (soit une véritable explosion de la bande passante) grâce aux avancées des technologies de réseaux à fibre optiques (GILBERT, 2000).

Cette mutation technologique favorise le phénomène de mondialisation qui se traduit par un accroissement de la concurrence sur de nombreux marchés, mais également un accroissement des moyens dont disposent les entreprises pour réorganiser leur chaîne de valeur, abaisser leurs coûts ou augmenter leurs capacités d'innovation (SACHWALD, 2004). Le rythme accéléré des innovations, la fragmentation et la diversification croissantes des marchés, la complexité des variables politiques et sociales représente pour les entreprises autant d'aspirations de menaces que d'opportunités (MOUFIDA, 2002). Dans cet environnement de plus en plus concurrentiel, la pérennité des entreprises n'est déterminée que par leurs performances.

A juste titre (BRYNJOLFSSON et YANG, 1996), présentent une synthèse de publications antérieures sur les TIC, la productivité et la performance des entreprises. Ils mettent en évidence l'absence d'incidence, ou une incidence négative, des TIC sur la productivité. Rappelons cependant que la plupart de ces études étaient beaucoup plus centrées sur la productivité du travail et les conséquences de l'utilisation de l'informatique, et non sur la Productivité multifactorielle (PMF)3 ou sur d'autres incidences des TIC sur la performance.

1 (PNUD, 2001 ; Fame Ndongo, 2000 ; Fame Ndongo et al., 2000) cité par Roger A. Tsafack Nanfosso (2002)

2 En 1965, Gordon Moore, qui devrait plus tard fonder la firme Intel avec Bob Noyce, a examiné le rapport prix/performance des puces au cours des trois années précédentes et, en extrapolant, il a prédit que la capacité des puces doublerait en moyenne tous les deux ans. Depuis lors ce pronostic est connu sous le de « loi de Moore ». Voir Gates, (1995, p.50).

3 Productivité Multifactorielle : elle traduit une productivité qui résulte de la prise en compte de tous les facteurs susceptibles d'apporter un plus à la performance de l'entreprise.

Se développant d'abord dans les pays industrialisés à cause d'un contexte propice qui favorise l'applicabilité directe de ces techniques, les TIC s'imposent aujourd'hui à tous et pénètrent de plus en plus tous les secteurs d'activité. De moins de 15 % au début des années 80, la part de l'investissement consacré aux TIC a atteint une valeur de 30 % en 2001 dans les pays de l'OCDE. Les sommets étant atteint aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède, aux Pays- Bas, au Canada et en Australie OCDE1 (2003). Ce développement fulgurant est lié au fait que les pressions concurrentielles entraînent une contraction des prix allant de 15 à 30 % par an, ce qui stimule l'investissement dans les technologies pour les entreprises. Aussi (COLECCHIA et SCHREYER 2001) et (VAN ARK. 2002a) relèvent que les TIC ont constitué un champ d'investissement très dynamique en raison de la forte chute de leurs prix, qui a encouragé l'investissement dans celles-ci en le détournant d'autres actifs. Ainsi, plus de 90 % des entreprises de plus de dix salariés au Danemark, au Japon, en Finlande et en Suède disposaient d'un accès à Internet en 2001, six ans seulement après l'introduction de la Toile (OCDE, 2002a). La diffusion massive des technologies de l'information et de la communication, et particulièrement celle de l'Internet, dans les entreprises, est présentée dans de nombreux travaux scientifiques ou à caractère plus généraliste, comme une condition forte de la croissance (OCDE 2003). A ce titre, la contribution des TIC à la performance des entreprises constitue une problématique qui intéresse les sciences sociales et vient spécifiquement s'inscrire au coeur des sciences de gestion2.

L'émergence de ces techniques s'est le plus observée dans les pays industrialisés (Etats Unis, Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas, Canada et Australie). Selon le rapport de l'OCDE (2003), l'investissement dans les TIC a représenté entre 0.3 et 0.8 % de la croissance du PIB par habitant pendant la période 1995-2001 dans les pays de l'OCDE, traduisant ainsi l'impact des TIC sur la croissance économique de ces derniers. Ce même rapport conclut que les entreprises utilisatrices de TIC aux États-Unis et en Australie avaient enregistré une forte accélération de la croissance de leur productivité dans la seconde moitié des années 90. Ce constat est également fait en France où (GREENAN et MAIRESSE 1996), comparent les données sur les entreprises avec les données tirées d'enquêtes auprès des employés sur l'utilisation de l'informatique. Ils mettent en évidence des effets très significatifs et positifs liant l'utilisation de l'ordinateur et la performance des entreprises.

1 Organisation de Coopération et de Développement Economiques

2 « Diffusion et appropriation des TIC par les PME »: une contribution à l'analyse de la performance. Une analyse empirique auprès de PME du Grand Ouest français (Thèse de doctorat en Sciences de Gestion. Directeur Alain d'Iribarne, DR au LEST/CNRS) trouvé sur le site Internet http : // www.univ-aix.fr/lest.

Comme une traînée de poudre, les TIC se sont répandus dans les pays en voie de développement (PVD). Notons qu'avant ce phénomène l'Afrique était restée en marge comme l'indique le tableau ci-dessous qui montre la situation des TIC dans certains pays africains entre 1995 et 2002.

Tableau 1 : Sélection de quelques pays face aux TIC

Pays

Les lignes téléphoniques principales
pour 100 habitants

Nombre de PC1
pour 1000
habitants

Nombre
d'utilisateurs
d'Internet pour
1000 habitants

Nombre total d'utilisateurs
d'Internet en 2000

1995

1997

1995

1995

Total

% de la pop

Algérie

4,21

4,75

3,00

0,00

20 000

0,60

Djibouti

1,33

1,33

ND

0,20

1 000

ND

Egypte

4,70

5,57

ND

0 ,30

440 000

0,65

Libye

5,88

6,79

ND

ND

7 500

0,15

Mauritanie

0,42

0,55

ND

ND

2 000

0,07

Maroc

4,30

5,00

1,70

0,10

120 000

0,40

Somalie

0,17

1,15

ND

ND

200

ND

Soudan

0,30

0,54

ND

ND

10 000

0,03

Tunisie

5,82

7,02

6,70

0,10

110 000

1,16

Source : MOWLAMA (2001, pp. 148-149). ND= Non Disponible

Une vue synoptique de ce tableau laisse apparaître un déficit notoire en terme d'infrastructure de télécommunication, du nombre d'ordinateur pour 100 habitants et de connexion Internet. Un pays comme le Djibouti qui en 1995 et 1997 ne disposait que 1,33 lignes téléphoniques principales pour 100 habitants, 0,2 utilisateurs d'Internet sur 1000 habitants. Ces statistiques sont similaires pour la majorité des pays énumérés dans ce tableau.

Dès lors on note une absorption importante des TIC par le continent africain. Depuis 1997 le nombre de serveur Internet a connu une croissance de 22% par an. Au Sénégal par exemple, le nombre d'ordinateurs connectés progresse de 500% et de 2 103% en Egypte entre 1996 et 1997 (TSAFACK, 2002).

1 Personal computer (Ordinateur personnel)

6

Tableau 2 : Illustration de l'évolution de la téléphonie mobile et fixe dans les pays de

L 'OCDE, PVD et Afrique.

 

Mobile phones (pour 1000
habitants)

Telephone mainlines
(pour 1000 habitants)

1995 2002

1995 2002

OCDE

86,61

650,2

528,0

590,1

PVD

0,19

62,3

44,4

99,8

Afrique

0,68

59,23

20,29

34,01

Source : Banque Mondiale

En dépit de la faible intégration des TIC dans le continent Africain dans les années 1995, on assiste à une croissance appréciable de ces dernières en particulier la téléphonie mobile et fixe. Ainsi si la diffusion de la téléphonie fixe était 25 fois plus élevée dans les pays de l'OCDE qu'en Afrique en 1995, elle n'est plus que 16 fois plus élevée en 2002. Des évolutions plus spectaculaires s'observent sur le segment de la téléphonie mobile. Son taux de diffusion a été multiplié par 88 entre 1995 et 2002 en Afrique, alors que celui des pays de l'OCDE n'était multiplié que par 8.

Le Cameroun comme la plus part des pays du continent n'échappe pas à cette mouvance. En 2000, on assiste à un boom de la téléphonie mobile marqué par deux opérateurs (Mobilis1 et MTN2). Neuf mois après son lancement le réseau Mobilis couvre onze villes camerounaises et enregistre 62 803 abonnés. En octobre 2003 le nombre d'abonnés est passé à 550 000, donc une progression de 775,8 %. Son concurrent MTN, opérateur sud-africain, totalisait 26 sites d'exploitation dans 3 villes du Cameroun (Douala, Yaoundé, Bafoussam) et 9 127 abonnés actifs déclarés en octobre 2000. Trois années plus tard, il regroupe près de 500 000 abonnés soit une progression 5378,2%. Ces deux opérateurs combinés à l'opérateur national CAMTEL totalisent en Juin 2003 près de 1 250 000 abonnés (EWANGUE, 2004).

En ce qui concerne la diffusion de l'Internet, Une des toutes premières études sur l'appropriation sociale de l'Internet au Cameroun menée en 1998 avait permis de recenser trois fournisseurs d'accès à Internet (CAMTEL, CENADI et ICCNet) et 4 cybercafés à Yaoundé. Près de 2 000 personnes et institutions utilisaient alors de façon permanente ou occasionnelle Internet. Le taux de fréquentation des points Internet était d'environ 100 personnes par jour (EWANGUE, 2004). Le Cameroun compte aujourd'hui environ 40000 utilisateurs de l'Internet avec une connexion directe et 60 000 utilisateurs reliés à un point

1 Filiale de France Télécom devenue Orange Cameroun.

2 Mobil telephone network.

d'accès public. A côté de cette diffusion, il faut noter une participation active du gouvernement camerounais.

L'importance da la diffusion des TIC est perçue au plus haut niveau de l'Etat. Ainsi pour davantage faciliter l'intégration et la vulgarisation de l'outil informatique le Gouvernement camerounais avait jusqu'à la récente loi de finance exonéré le matériel informatique de tout droit de douane. La réforme Universitaire intervenue en 1993 s'est accompagnée d'une reforme de programme. Ainsi, de nouvelles filières sont crées telle que la filière informatique ouverte à l'Université de Yaoundé I, de nouvelles matières telle que l'informatique de gestion visant à préparer les jeunes étudiants (futurs cadres) aux outils modernes de gestion.

Par opposition à l'affirmation de (DO SOTO 1996), selon laquelle le secteur informel était « l'autre sentier » de développement, (TSAFACK 2002), pense que les NTIC sont les agents contemporains de propulsion de développement étant donné que le développement de toute nation passe par le développement des entreprises. Se fondant sur cette acception, on peut s'interroger sur l'impact des TIC sur la performance des entreprises camerounaises quand nous savons qu'en 2002 GRETTON mis en évidence des incidences positives de l'utilisation des TIC sur la croissance de la PMF dans plusieurs secteurs de services, que ce soit dans les analyses sectorielles ou dans les analyses au niveau des entreprises. On peut donc se poser la question de savoir en quoi la diffusion des TIC influence t-elle la performance des établissements de micro finance de la ville de Yaoundé. Où plus précisément quelle relation existe-t-il entre leur niveau d'adoption des TIC et leur performance?

Objectifs

L'objectif principal de la présente étude est d'évaluer l'impact de la diffusion des TIC sur la performance des entreprises de micro finance de la ville de Yaoundé. Spécifiquement il s'agira:

> D'apprécier le niveau d'adoption des TIC par les établissements de micro finance de la ville de Yaoundé ;

> D'évaluer leur performance consécutive à l'adoption des TIC.

8

Hypothèses

Cette étude repose sur les deux hypothèses suivantes :

H1 : Plus les établissements de micro finance de la ville de Yaoundé s'informatisent plus, ils sont performants en terme de réduction de temps de travail.

H2 : Plus les établissements de micro finance de la ville de Yaoundé s'informatisent plus, ils sont performants en terme d'augmentation de la clientèle.

Intérêts de l'étude

L'intérêt de cette étude peut être appréhendé d'une part sur le plan pratique et d'autre part sur le plan théorique.

Etant donné que les pays en voie de développement (PVD) et particulièrement le Cameroun sont entrain d'intégrer progressivement les TIC, ce travail sur le plan pratique permettra aux dirigeants d'entreprises de revoir leur système de gestion, de mieux comprendre quel peut être l'apport des TIC dans l'accroissement de la productivité de leur entreprise et aussi qu'est ce qui doit accompagner cette adoption.

Sur le plan théorique, ce travail vient enrichir la littérature dans le domaine des technologies de l'information et de la communication qui, reste encore un champ à labourer dans les PVD et au Cameroun en particulier.

Méthodologie

Pour atteindre cet objectif, nous adopterons une démarche hypothético-déductive.

Nous étudions le degré de réussite des entreprises selon le niveau d'utilisation des technologies. Nous allons le faire au moyen d'une analyse comparant différentes mesures de la performance aux niveaux d'utilisation des technologies.

Comme hypothèse de travail, nous allons définir plusieurs niveaux d'adoption de TIC à savoir : Niveau faible, niveau moyen et niveau élevé comme l'indique le tableau 3 ci-dessous.

Tableau 3 : Niveau d'adoption des TIC

 
 

Adoption faible

 

Adoption moyenne

 

Adoption considérable

 
 
 
 
 


·

Téléphones

 


·

 


·

Téléphones


·

Ordinateurs

Contenu des TIC adoptés

 

Téléphones


·

Ordinateurs


·

Réseau local

 


·

Ordinateurs


·

Réseau local


·

Internet

 
 
 
 
 


·

Logiciels de gestion

Source : L'auteur

Echantillon :

Notre échantillon est constitué de 35 (PME) entreprises de micro finance de la ville de Yaoundé obtenu par sondage aléatoire.

Variables :

Nous voulons rendre compte de la performance des établissements de micro finance par l'adoption des TIC.

Variable à expliquer ou endogène ou dépendante est la performance appréciée par les indicateurs suivants : Réduction du de temps travail ; Efficience de prise de décision ; Disponibilité de l'information ; Augmentation de la clientèle ;

Variable explicative ou exogène ou indépendante est la diffusion des TIC appréciée par : L'utilisation de l'ordinateur, L'utilisation du téléphone fixe et portable, L'existence d'un site l'Internet, L'existence d'une connexion Internet, L'existence d'un réseau local, L'existence d'un Intranet, Utilisation des logiciels de gestion.

Données :

Les données à utiliser sont essentiellement primaire et issues d'une enquête par questionnaire menée auprès de 35 établissements de micro finance de la ville de Yaoundé.

10

Plan de travail

Notre travail est structuré en deux parties chacune subdivisée en deux chapitres.

La première partie traite les technologies de l'information et leur impact sur la performance des entreprises. Le chapitre premier développe des technologies de l'information et leur diffusion dans les entreprises. Dans le chapitre deuxième il est question de mettre en exergue le lien entre les technologies de l'information et la performance des entreprises à travers la littérature.

La deuxième partie traite de l'impact des technologies de l'information sur la performance des établissements de micro finance de la ville de Yaoundé. Nous abordons la micro finance dans le chapitre troisième et l'influence du niveau d'adoption des TIC sur leur performance dans le chapitre quatrième.

Première partie

Approche théorique des TIC et leur impact sur la
performance des entreprises

12

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) intègrent de plus en plus toutes les sociétés. Face à cette intégration massive, organismes et chercheurs à l'instar de l'OCDE (2003), (MARIGNIER 1990) (BEN FADHEL 2005) et bien d'autres se sont interrogés sur bon nombre de questions notamment sur qu'est ce que les TIC ? Quel pourrait être leur impact sur la performance des entreprises ?.

L'OCDE dans son rapport de 2002 souligne que les TIC peuvent accroître la performance des entreprises à condition qu'elles soient accompagnées d'un changement organisationnel. (BEN FADHEL 2005), après avoir analysé l'impact organisationnel et social des NTIC, arrive à la conclusion selon laquelle entre le triangle que forme le changement technologie, le changement organisationnel et le changement au niveau des compétences, il existe plutôt une relation de co-évolution que de causalité.

Dans cette première partie subdivisée en deux chapitres, nous nous sommes interrogé aux questions suivantes : Qu'est ce que les TIC et leur diffusion ? (Chapitre premier) et quel est leur impact sur la performance des entreprises ? (Chapitre deuxième).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand