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Diffusion des TIC et performance des entreprises Camerounaises : Cas des EMF de la ville de Yaoundé

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par Guy Justin MOUMBE
Université de Yaoundé II SOA - DEA 2005
  

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II Les approches de la performance

Ce paragraphe consistera à présenter tout d'abord l'aspect multidimensionnel ensuite l'aspect quantitatif et enfin l'aspect qualitatif de la performance.

II 1 Le concept multidimensionnel de la performance

La performance demeure un sujet controversé. Chaque individu qui s'y intéresse l'aborde selon l'angle d'attaque qui lui est propre justifiant ainsi le nombre important de modèles conceptuels proposés dans la littérature et les nombreuses acceptions élaborées autour de ce concept. Comme l'affirme (MARMUSE 1997), «la» performance n'existe pas. Il s'agit d'une notion contingente et multidimensionnelle mais nécessaire pour évaluer toute décision prise.

Le concept de performance est indifféremment assimilé à l'efficacité, la capacité la compétitivité, l'efficience, au rendement à la productivité. Cette difficulté d'évaluation de la performance, si elle est vraie dans toute organisation, l'est encore plus pour les PME où l'accès à l'information est difficile et où le dirigeant est fortement impliqué dans la marche opérationnelle (JULIEN et MARCHESNAY, 1988) et dans la fixation des objectifs. Aussi, (POLGE 1996) affirme que la recherche de l'amélioration de la performance ne se fait pas systématiquement sur les mêmes critères d'appréciations en petites et moyennes entreprises qu'en grandes organisations.

Si l'on s'accorde aujourd'hui à reconnaître que la performance est un construit (LENZ, 1981), ce consensus « s'effrite » dès qu'il s'agit de choisir les indicateurs permettant de la mesurer. Il existe, en effet, peu de consensus sur les dimensions de ce concept.

Ainsi, (MILLER et TOULOUSE 1986) intègrent la stratégie, la structure, le style de décision et la personnalité des dirigeants dans l'évaluation de la performance. Ils définissent ces indicateurs de la manière suivante : la stratégie correspond aux différentes manoeuvres génériques au sens de Porter (1981) ; la structure plus ou moins rigide, permet de répondre aux objectifs de l'entreprise ; le style de direction au sens de (MINTZBERG 1973) et (ANSOFF 1968) ; et les caractéristiques personnelles des dirigeants telles que son profil psychologique.

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Dans le même ordre d'idées, (VENKATRAMAN et RAMANUJAM 1986) proposent de représenter la performance en strates (performances financières, opérationnelles et organisationnelles) sans préciser à quelles conceptions ou mesures de la performance ces trois strates renvoient exactement, ni ce qui les relient. Ils ne tiennent pas compte non plus du rôle du stade de développement de l'entreprise sur le choix des mesures de performance. Cependant, on trouve dans cette proposition l'idée de mesure intermédiaire de performance et de différenciation des mesures utilisées en fonction des objectifs poursuivis.

(BOULIANE, GUINDON, MORIN 1996), retiennent quatre critères de mesure de la performance, organisationnelle. Il s'agit de la pérennité représentée par la qualité du produit / service, rentabilité financière et compétitivité ; l'efficience économique mesurée par l'économie des ressources et la productivité ; la valeur des ressources humaines, avec comme indicateur la mobilisation, le développement personnel, le rendement et le climat social; et enfin la légitimité de l'organisation auprès des groupes externes qui se matérialise par la satisfaction des bailleurs de fonds, de la clientèle, des organismes régulateurs et de la communauté.

Aussi, (MARMUSE 1997), distingue quatre dimensions de la performance :

· La performance stratégique ; Ici la performance stratégique correspond aux approches par l'excellence de (Peters et Waterman 1983), ou bien d'intention stratégique de Hamel et Prahalad (1989);

· La performance concurrentielle ; Elle regroupe les contributions de (Hax et Majlouf 1983) en termes d'analyse des systèmes concurrentiels; le modèle de (Porter 1981) avec les cinq forces concurrentielles; ou encore de (Ansoff 1968) à travers l'idée d'écart stratégique ;

· La performance socio-économique ; Elle est surtout basée sur l'idée de performance organisationnelle (Kalika, 1995), et la notion des coûts cachés (Savall, 1997) ;

· La performance économique et financière ; Généralement évaluée à partir des documents comptables, elle est perçue comme l'aspect quantitatif de la performance.

Enfin, et dans la même perspective, citons les travaux de (BUGHIN-MAINDIAUX ET FINET 1999), qui appuient leur réflexion sur un système de mesures non financières. Ce modèle prend en compte quatre dimensions en connexion avec la stratégie : la dimension clients, la dimension financière, processus internes, apprentissage et croissance.

L'ensemble de ces développements témoigne de la réalité polymorphe du concept de la performance. Toute appréciation ne peut qu'être contingente. Elle est relative à l'orientation choisie par le chercheur et à l'angle sur lequel celui-ci décide de répandre son éclairage.

Au-delà du caractère multidimensionnel de la performance, deux approches fondamentales permettent d'appréhender la notion de performance. D'une part une approche quantitative et d'autre part une approche qualitative.

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