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L?IMPORTANCE D?UN SYSTEME DE RATING POUR

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par VALERY TARDY KOUASSIBLE
UNIVERSITE DE COCODY (COTE D'IVOIRE) - DESS EN INGENIERIE FINANCIERE 2004
  

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3- LA SOCIETE DE GESTION ET D'INTERMEDIATION (SGI)

Le Conseil Régional fait obligation à l'émetteur d'un emprunt obligataire, de designer une Société de Gestion et d'Intermédiation, chef de file, qui sera chargée de l'exécution de l'opération.

Il lui revient en substance de :

- réaliser le montage financier de l'opération d'emprunt,

- d'assurer le service financier de l'émission,

- de rechercher une garantie ou un pool de garantie devant couvrir le capital et les intérêts,

- et de constituer un syndicat de placement avec d'autres SGI.

Par ailleurs, il est nécessaire pour la SGI, chef de file, de procéder à un pré-placement. En effet, le pré-placement consiste à identifier les éventuels personnes morales et physiques qui sont favorables à l'émission obligataire future. Il contribue en fait, à la réussite d'une émission car il s'agit de percevoir la profondeur du marché. Précisons que dans le cas d'un emprunt par placement privé, le Conseil Régional exige une liste nominative des personnes morales susceptibles de participer à l'opération.

II. MONTAGE D'UN EMPRUNT OBLIGATAIRE

1- LES DIFFERENTES FORMULES D'EMPRUNT

Nous distinguons quatre différents supports pouvant être utilisés sur notre marché obligataire. Ce sont les obligations à taux fixes, les obligations à taux variables, les obligations convertibles et les

obligations indexées. Précisons que seules les obligations à taux fixe ont fait l'objet d'émissions sur notre marché obligataire, bien que toutes ces formules soient admises.

1.1-Les obligations à taux fixes

Elles sont définies comme des titres de créances qui ne comportent pas de risque de taux. Le montant des coupons étant connu à la souscription, l'investisseur est donc protégé.

i Les variantes

Il existe une grande variété d'obligations à taux fixes. Nous distinguons ainsi :

- Les obligations à bon de souscription : ce sont des obligations auxquelles sont attachés des bons donnant le droit et non l'obligation de souscrire durant une période et à un prix convenu à l'avance, à une autre obligation de même caractéristique.

- Les obligations à coupon zéro : ce type d'obligation ne reçoit pas de coupon durant la durée d'emprunt. La différence entre le prix d'émission et le prix de remboursement à l'échéance représente la rémunération de l'opération.

- les obligations à bon d'échange : elles permettent d'échanger pendant une période fixée à l'avance des obligations à taux fixes de l'emprunt initial contre des obligations à taux variables à émettre au cours de l'exercice.

- les obligations ordinaires appelées encore obligations classiques. i Les avantages

Ceux-ci se résument par le rendement connu à l'avance et par le remboursement du capital qui se fait selon un calendrier précis. Cela permet à l'investisseur de mieux faire ses prévisions dans le temps, par exemple, envisager un réinvestissement des coupons perçus.

i Les risques

Il n'existe pas de risque de taux d'intérêt dans ce cas. Mais comme toutes obligations, elles ne sont pas dépourvues des risques que sont:

- le risque de la liquidité

- le risque lié à la défaillance de l'émetteur

1.2- Les obligations à taux variables

i Les caractéristiques

Les obligations à taux variables se distinguent des autres par un taux d'intérêt incertain pendant la durée de l'emprunt. Il existe deux principales variantes. Il s'agit des obligations à taux variable ou flottant et des obligations à taux moyen.

Les obligations à taux variable se caractérisent par un coupon qui dépend de l'évolution d'un taux choisi comme référence. Le taux de référence est celui fourni par le marché financier. Nous avons par exemple le TME (Taux Moyen des Emprunts)

i Les avantages et risques

- Les risques : ils sont identiques à ceux rencontrés dans le cas des obligations à taux fixe. Mais ici, le risque de taux d'intérêt est mis en j eu.

- Les avantages : Nous allons distinguer les avantages pour les émetteurs de ceux des investisseurs.

Pour les émetteurs : Elles permettent à l'entreprise de s'endetter à long terme en profitant des baisses de taux éventuelles. En effet, elle autorise une non-utilisation temporaire des capitaux empruntés sans surcoût car les fonds peuvent être replacés sur le marché monétaire à un taux proche de celui payé par l'entreprise.

Pour les épargnants : Lorsque la tendance sur les taux est haussière et que les taux sont bas, les obligations à taux variables permettent d'éviter la baisse boursière du capital et le manque à gagner sur les coupons qui affecteront le détenteur d'obligations à taux fixes.

1.3- Les obligations convertibles

i Définition

Les obligations convertibles sont nées au 19ème siècle, mais ont été massivement émis en 1980 en Europe et aux USA, suite à une forte volatilité des taux d'intérêt qui exigeaient une adaptation.

Il en existe deux sortes que sont :

- les obligations convertibles en actions qui donnent le droit et non l'obligation d'obtenir par conversion en actions de la société émettrice.

- les obligations remboursables en actions qui n'offrent pas la possibilité d'être remboursé en espèces.

i Les avantages et inconvénients

- Pour l'émetteur, les obligations convertibles constituent un moyen de réduire le coût de l'emprunt car elles sont généralement émises à un taux d'intérêt plus bas que ceux servis dans le cas d'une obligation ordinaire. En outre, elles offrent une fiscalité meilleure si on les compare à des actions car les intérêts que verse l'émetteur sont des charges financières déductibles, ce qui n'est pas le cas pour les dividendes. L'inconvénient majeur qu'on peut constater dans ce cas, est le fait que la conversion de l'obligation en action puisse provoquer un effet de dilution du capital aux conséquences parfois lourdes. En effet, la dilution est définie comme une diminution de la part du capital social d'une société subite par les actionnaires à l'occasion d'une augmentation de capital par émission d'actions nouvelles. Ainsi, l'actionnaire ancien peut voir son influence se réduire et par conséquent, voir son pouvoir se diluer. Au-delà d'un certain seuil, on peut avoir une perte de contrôle de l'entreprise au profit des nouveaux actionnaires (anciens obligataires dont les obligations ont été converties).

Par ailleurs, il peut avoir une dilution du bénéfice par action ou du dividende, ce qui fera chuter le taux de rentabilité de l'action de l'entreprise émettrice.

- Pour l'investisseur, Il bénéficie de la sécurité liée aux placements obligataires. Car au terme de l'opération, si détenir une action de l'entreprise n'est pas avantageux, il demandera à être remboursé. Dans le cas contraire, l'option de conversion sera retenue.

1.4- Les obligations indexées

Ce type d'emprunt figure parmis les nouveaux produits des innovations financières. On appelle obligations indexées, des obligations dont l'intérêt ou le capital ou encore les deux éléments à la fois, varient suivant un indice déterminé. Il existe des clauses d'indexation qui réglementent le prix. Elles comportent un certain nombre de sauvegarde afin d'éviter aux emprunteurs des charges excessives d'une part, et d'autre part, de rassurer les obligataires sur les clauses d'indexation. En effet, l'indexation ne doit pas porter sur les indicateurs qui ne sont pas en rapport avec l'activité de l'émetteur, mais plutôt sur les grandeurs significatives tels le chiffre d'affaires brute, le résultat net etc.

Cette précision indique en fait, la différence entre les obligations indexées et les obligations à taux variables. S'agissant des mesures de sauvegarde, nous avons les notions de plancher et de plafond. En effet, l'indice retenu doit être en deçà d'un niveau de rémunération exigé par le marché. Cette mesure vise à protéger les investisseurs. A l'inverse, afin de protéger l'émetteur contre une rémunération élevée (charges excessives), un plafonnement de la partie variable de la rémunération des capitaux est nécessaire.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote