WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La problématique de la communication dans la gouvernance locale au Bénin: le cas de la commune de Savè

( Télécharger le fichier original )
par Moukaïla AMADOU
Université d'Abomey-Calavi (UAC) Bénin INJEPS, Département des Sciences et Techniques de l'Action Sociale et Culturelle - Master en Développement Communautaire 2008
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ANNEXES

ANNEXE 1

GUIDE D'ENTRETIEN ET QUESTIONAIRE

Guide d'entretien à l'endroit des autorités locales

Ce questionnaire élaboré dans le cadre d'un mémoire pour l'obtention d'une maîtrise en Sciences Techniques des Activités sociales et Educatives, option : Développement Communautaire à l'Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport, vise à étudier la gouvernance locale en rapport avec l'information et la communication dans la commune de Savè (département des Collines).

Nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions ci-dessous le plus sincèrement possible. Les données recueillies sont confidentielles, et utilisées uniquement à des fins de recherches

1) Que pouvez-vous nous dire de la gouvernance locale ?

2) Quel est le rôle de la population dans la gouvernance locale ? Les populations se sont-elles appropriées la décentralisation dans votre commune ?

3) Quels types de relations entretenez-vous avec les citoyens dans votre commune ?

4) Les populations participent-elles à vos activités ? Quelles sont vos difficultés relationnelles ?

5) Quels sont, selon vous, les obstacles à la participation des citoyens à la gestion de la commune ?

6) Les objectifs de votre PDC sont-ils atteints ? Etes-vous satisfaits de vos réalisations ?

7) Par quels moyens motivez-vous les populations pour leur participation ?

8) La commune dispose- t-elle d'un plan de communication ? Les citoyens sont-ils régulièrement informés de vos activités ? Comment ?

9) Votre administration est-elle dotée d'une cellule chargée de l'information et de la communication avec les populations ?

10) Quels sont les canaux de communication que vous utilisez ?

11) Les moyens utilisés pour la communication avec la population sont-ils adaptés au contexte socio-culturel de la commune ?

12) Avez-vous l'habitude d'organiser des séances à l'intention des populations ?

13) Avez-vous l'habitude d'ouvrir les séances de votre conseil au public ?

14) Les populations payent-elles régulièrement leurs impôts et taxes ?

15) Faites- vous des sondages d'opinions avant la prise de décisions importantes ?

16) Les citoyens ont-ils une idée du budget de la commune et de votre compte administratif ?

17) Quelle est la part accordée à la communication dans votre budget ?

18) Que pensez-vous faire pour améliorer la participation citoyenne aux affaires de la commune ?

Questionnaire à l'endroit des populations, des têtes couronnées, des autorités religieuses et des chefs de villages et de quartiers de ville

Ce questionnaire élaboré dans le cadre d'un mémoire pour l'obtention d'une maîtrise en Sciences et Techniques des Activités Sociales et Educatives l'Action, option : Développement Communautaire à l'Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport, vise à étudier la gouvernance locale en rapport avec l'information et la communication dans la commune de Savè (département des Collines).

Nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions ci-dessous le plus sincèrement possible. Les données recueillies sont confidentielles, et utilisées uniquement à des fins de recherches.

Consignes : Les petites cases ont été prévues pour votre réponse, mettez une croix au niveau de celle qui correspond à votre choix.

Merci de votre compréhension

1) Avez-vous un rôle à jouer dans la gestion de la commune ?

Oui Non

2) La mairie vous implique t-elle dans la gestion de la commune ?

Oui Non

3) Participez-vous aux réunions ou aux décisions concernant votre commune ?

Oui Non

4) Etes- vous impliqué dans l'élaboration et l'adoption du Plan de Développement de la commune ?

Oui Non

5) Avez - vous une idée du budget et du compte administratif de la commune ?

Oui Non

6) Est-ce que la mairie organise des séances d'informations à votre intention ?

Oui Non

7) Le conseil communal vous rend t-elle compte de ses délibérations ?

Oui Non

8) Avez- vous l'habitude de consulter à la mairie les procès verbaux, comptes rendus des délibérations du conseil communal ?

Oui Non

9) Quels sont parmi les canaux suivants celui ou ceux que vous préférez pour vous informer ? Radio Journaux Crieur public Réunion

Pourquoi ?-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

10) Etes-vous satisfait de la gestion de la commune par les autorités locales ?

Oui Non

Pourquoi ? Sinon que proposeriez- vous ?

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

RENSEIGNEMENTS GENERAUX

11) Nom et Prénoms (Facultatif) :--------------------------------------------

12) Masculin Féminin

13) Quel est votre niveau profil ?

Primaire Secondaire Universitaire

Alphabétisé Je ne suis jamais allé(e) à l'école

Une fois encore, recevez nos sincères remerciements pour votre disponibilité et l'effort requis par vos réponses à ce questionnaire.

ANNEXES 2

RESULTAS D'ENTRETIEN

Entretien avec Madame YACOUBOU Fatouma, Chef d'Arrondissement de Boni de la commune de Savè

Moukaïla AMADOU : Bonjour Madame. Vous êtes le Chef d'Arrondissement de Boni. Que pouvez-vous nous dire de la gouvernance locale ?

Fatouma YACOUBOU : Merci Moukaïla. On m'appelle madame Fatouma YACOUBOU AYEDOUN, CA de Boni.

S'il faut parler de la gouvernance, je vais dire que cela revêt plusieurs significations et utilisé dans la politique, dans l'administration, l'économie, dans les relations internationales, en tout cas en quelque sorte.

Ici par rapport à la gouvernance locale, je peux dire que c'est une forme de réponse pour réconcilier, que ça soit dans la politique. C'est pourquoi je disais que le thème revêt plusieurs aspects. Donc qui dit gouvernance, dit effort pour dégager un consensus.

M.A : Et que dire de la gouvernance locale dans la commune de Savè ?

FY : Bon, la gouvernance, c'est plus ou moins acceptable. Ce n'est pas encore ce qu'on dit, ce qu'on veut en tant que telle. Donc, ça reste beaucoup.

MA : Selon vous, est-ce que les populations se sont approprié la décentralisation ?

FY : C'est pourquoi je dis que ça reste beaucoup. Si la population ne sait pas encore ce que c'est que la gouvernance ou bien la décentralisation parce que s'il faut parler de la gouvernance, il faut parler aussi du positionnement des femmes. Ça fait parti de la bonne gouvernance parce que seuls les hommes ne peuvent pas faire le développement. C'est ensemble hommes et femmes, on peut faire l'affaire. Il y a des femmes qui veulent et qui ne sont pas bien positionnées. Il y a des femmes qui sont positionnées par le président de leur parti mais qui sont menacées par certains. Donc tout ça là, ça veut dire que les gens ne comprennent pas ce qu'on appelle décentralisation ou bonne gouvernance.

MA : Quels types de relations entretenez-vous avec les citoyens ?

YF : C'est pas mal. Si ce n'est pas bon, je ne pourrais pas être réélue, par rapport à mon arrondissement, je n'ai pas de problème. C'est parce que on ne peut pas faire quelque chose sans difficulté. Dans tout ce que tu fais dans la vie, tu dois rencontrer des difficultés, sinon ça va.

AM : Est- ce que les populations participent à vos activités ?

FY : Bien sûr ils participent, je prends un exemple. Avant ce n'était pas ça. Quand vous expliquez, vous sensibilisez s'il y a des choses à réaliser, des projets qui demandent de contre partie, je convoque, je les invite, je les fais toucher du doigt l'intérêt. Si ça nous échappe, où est-ce que nous allons trouver des millions de tels projets ? Alors que si on trouve 10% ça peut nous aider beaucoup. Si c'est un projet de 5 millions, de 10 millions, on vous demande 10% ou 5% et ça vous échappe, où est-ce qu'on va trouver la totalité ? Et parfois, les gens cotisent, les bonnes volontés cotisent. Si ça ne suffit pas, on fait clin d'oeil à nos frères qui sont à Cotonou. Voilà, c'est tout cela on appelle gouvernance, décentralisation.

AM : Quelles sont vos difficultés avec la population ?

FY : Les difficultés, c'est par rapport à la mal compréhension ou bien de la `'tête'' même. S'il y a des difficultés, c'est par rapport à la mairie même, le président du conseil même, parce que nous on est là, on n'a pas d'autonomie financière. Il y a des choses qui nécessitent l'intervention du président du conseil et qui laisse tout le monde, il néglige.

AM : Quelles sont les difficultés à la participation des citoyens à la gestion de la commune ?

FY : Quand on ne t'invite pas ou on ne t'informe pas, ça la, ça concerne surtout le président du conseil qui est le maire. C'est lui qui doit faire les premiers pas. Donc s'il a déjà fait les premiers pas, il a sensibilisé bien la population, il cause bien, il échange bien, il est bien avec la population, le tout serait facile à notre niveau. Dans tous les cas, tous les domaines, il faut une franche collaboration, il faut une concertation. Quand il n'y a pas de franche collaboration, il y a toujours de difficultés. Il n'y a pas de franche collaboration entre la mairie et les populations de Savè. C'est ça qui fait les difficultés.

AM : Est-ce que les objectifs de votre PDC sont atteints ?

FY : Non, bon ça ne peut pas être atteint en tant que tel. C'est cette année seule qu'on n'a pas encore fait l'évaluation. Mais ce qu'on a fait en 2007, ça n'a pas donné en toute sincérité. Le pourcentage est faible parce ce qu'on avait calculé en son temps, ça fait moins de 20% de réalisation, moins de 20% de réalisation ! Tu vois, ce n'est pas bon. Si ça atteint 30 ou 40%, ça serait acceptable. Donc par rapport à ce qu'on avait établi avec PRODECOM, on a travaillé avec PRODECOM, c'est PRODECOM qui nous a aidés. On a fait ça par quartier selon le désir des populations, mais on n'a pas pu réaliser nous en notre sein. Hum, c'est ça.

AM : Par quel moyen vous motiver les populations à participer aux actions du développement local ?

FY : Bon, parfois par la communication, la radio locale. S'il y a des choses à communiquer, c'est la radio souvent. Mais parfois aussi, il y a des choses qui ne nécessitent pas la radio parce que tout le monde n'a pas de radio. Ça a besoin de se faire face. Qu'on se fasse face et se poser des questions. Sinon, je suis entrain de passer, la radio est entrain de parler, si je veux je peux attendre pour écouter ; si ça ne m'intéresse pas, je continue. Mais c'est différent si c'est un grand meeting ; une séance d'échange donc, c'est encore plus beau. Mais nous ici, notre président n'aime pas faire des réunions avec les populations, il n'aime pas du tout.

AM : Est- ce que votre commune dispose d'une cellule chargée de l'information et de la communication ?

FY : Les informations là, j'ai dit il faut communiquer, il faut informer, il faut sensibiliser. Ça peut être là, mais quand on ne comprend pas et il n'y a pas une sensibilisation bien faite, les gens ne vont pas comprendre. Mais il y a quand même une cellule qui est chargée de ces genres de choses. Mais peu sont informés.

MA : Est-ce que la commune a un plan de communication ?

FY : Bon, je peux dire oui. Comme déjà il y a quelqu'un chargé de la communication, il y a des journaux qui sortent tous les mois. On dit `' Savè info'', tout ce qu'on a fait ça sort dedans et c'est à 200f. On a un contrat avec la radio locale.

MA : Après la radio locale et les journaux, quels sont les autres moyens que vous utilisez pour communiquer ?

FY : Pour communiquer, parfois on dit qu'on a affiché. Il y a des affiches. Il faut aller à la mairie d'abord et les gens ne se déplacent pas pour dire bon je veux aller lire ce qui est là. Souvent c'est des affiches qu'on fait. Mais c'est quand tu as besoin de quelque chose ou bien tu es allé faire un travail à la mairie que tu profite pour jeter un coup d'oeil sur ce qui est affiché. Sinon, les gens ne se lèvent pas d'eux-mêmes pour dire je vais aller voir le programme de la semaine, non ! C'est à des occasions qu'ils profitent pour jeter un coup d'oeil sur ces genres de choses.

MA : Est-ce que ces moyens de communication sont adaptés au contexte socio- culturel de la commune ?

FY : Non, justement, j'ai dit que ça reste à faire. Ça ne convient pas.

MA : Avez-vous l'habitude d'organiser des séances d'information à l'intention des populations ?

FY : Oui, si après des séances, on a fait des réunions qui concernent ma population, après une session, j'invite la population ou bien je peux demander aux chefs quartiers qui sont là, malgré qu'ils ne sont pas reconnus, pour leur rendre compte. Je fais un effort pour travailler avec eux parce que sans eux, ça ne peut pas marcher. Je convoque, je dis j'ai besoin des chefs quartiers, un chef quartier accompagné de 10 sages, de 10 femmes ou bien de 10 jeunes, ça dépend de ce que je veux porter comme information, de ce que je veux dire, ce que je veux faire. A chaque séance de session, je les invite pour leur rendre compte de ce qui concerne la population, voilà, voilà ce qui est arrêté, ce qui concerne le budget, je rends compte, dans le budget on a demandé telle ou telle chose, est-ce que cela est pris en compte, je dois leur rendre compte. On a budgétisé tel projet, on ne sait jamais, on n'a pas budgétisé tel, ce que j'ai négocié au sein du conseil, ça n'a pas pris en compte, je dois leur rendre compte.

AM : Avez-vous l'habitude d'ouvrir vos séances du conseil au public ?

FY : Bon, les gens ne sont pas habitués, il y a manque d'information, manque de sensibilisation, les gens ne maîtrisent pas le sens, parce que moi je suis allée au moins dans trois communes, j'ai vu comment se passent les sessions. Je suis allée un jour à Bohicon, les gens étaient nombreux. Qu'est-ce qui se passe ? On dit qu'il y a session. On ma dit que c'est à des séances comme ça la population vient parce qu'ils disent ça à la radio. Ici, on ne dit pas. A moins que si moi je connais quelqu'un, si je veux, je peux dire on a telle chose aujourd'hui, est-ce que tu es disponible ? C'est se que je fais souvent. Les gens ne s'intéressent pas, ils ne savent pas que c'est leur chose, c'est leur affaire, c'est notre affaire ; il manque assez de sensibilisation pour que les gens comprennent que ça là, c'est notre chose. Même si vous ne pouvez pas parler, parce que on dit que tu ne peux pas intervenir, à la sortie tu peux appeler quelqu'un pour dire j'ai constaté telle chose dans le débat, voilà mon point de vue. J'ai assisté à de telles séances à Parakou, Glazoué, je vois comment ça se passe là-bas.

MA : Est-ce que à Savè, les populations payent régulièrement leurs impôts et taxes ?

FY : Oui bon, ils payent. Le receveur, il travaille bien. Le service des impôts, c'est différent, c'est parallèle. Il continue de faire son travail qu'il avait l'habitude de faire avant même l'avènement de la décentralisation. Maintenant, avec l'appui des conseillers communaux, on les aide aussi à distribuer les avis. Donc, ils font des saisies, ils font bien des saisies. Seulement, dans les périphéries, ça ne prend pas encore. Le peu que les gens donnent ici, si c'est comme ça dans les huit arrondissements, ça aura son sens.

MA : Est-ce que le maire fait des sondages avant de prendre des grandes décisions ?

FY : Il ne faut pas q'on dise tout à la radio. On a déjà tiré, tiré, bon on a constaté que le maire ne veut pas changer, même en notre sein. Au sein du conseil, il y a des décisions qui se prennent en désordre, sans l'avis du conseil communal à plus forte raison avec la population. Nous, en notre sein, il y a des choses qu'on fait sans chercher à consulter. Quand tu tires, tu attaques les adjoints, ils te disent « mais, on est au même niveau d'information, on est là seulement hein, il ne nous a pas informés ». Donc, c'est comme ça on les prend. Si au cours du débat, on veut s'attaquer aux adjoints, ils disent `'non'', le maire même est là demandez lui s'il nous a informés, nous-mêmes, on est pas au courant''. Il y a des choses qui se passent vraiment sans l'avis du conseil.

Je suis arrivée, il y a des affectations en désordre, des changements de postes, des recrutements anarchiques. Vraiment ! Heureusement, on tend vers la fin du mandat. C'est déjà fini sinon, si c'était avant, vous gardez cela et puis vous convoquez une séance et c'est ça vous allez débattre tout le long de la journée ; tout le temps, vous répétez la même chose. Vous pouvez rester là sur le même sujet. Même si unanimement tout le conseil sauf lui seul dit `'ça là on ne veut pas'', il peut rester là à discuter alors que normalement, il n'a aucune force. Si tout le monde, 12 sur 13 disent ''voilà c'est ça on veut'' et toi seul tu tournes en rond, tu dis `'non, ce n'est pas ça'', ça veut dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas. En tout cas, on ne lui fait pas cadeau. Il est naturellement comme ça. On est entrain de finir hein.

MA : Madame la conseillère, est-ce que les populations ont une idée du budget et du compte administratif de la commune ?

FY : Non ! Est-ce que les populations sont informées de ces choses là ? Quand vous demandez, ils disent que c'est déjà affiché, si les gens veulent, ils n'ont qu'à venir. Nous, on nous présente ça, on fait des amendements ; ce qu'on ne comprend pas, parfois ils changent des articles, ce qu'on avait budgétisé, ce qui a été utilisé, s'ils ont besoin de l'argent, ils vont passer article par article pour dire que telle ligne a été reversée dans telle ligne pour faire telle dépense. En tout cas, on tire déjà vers la fin.

MA : Quelle est la part accordée à la communication dans votre budget ?

FY : Il y a quelque chose qui est fait à la dernière minute. Avant, rien n'était fait. Maintenant comme tout est politisé, à la dernière minute, on a pris en charge la communication. Sinon depuis, quand on parle de la communication, il dit non ; on ne sait pas comment il gère ça.

MA : Au vu de tout ceci madame, comment pensez- vous qu'on peut améliorer la participation citoyenne aux affaires de la commune ?

FY : Merci Moukaïla. Je remercie encore mon seigneur d'être réélue. Donc, nous on veut, on a des idées, on jette des idées, on fait des propositions. Mais comme le N°1 n'accepte pas, on souhaite que le futur maire soit quelqu'un qui accepte les propositions, qui collabore avec les membres du conseil communal pour que tout aille bien. Si déjà on collabore et on accepte les propositions de ses prochains, il n'aura pas de problème. Toi tu amènes tes idées, tes propositions, telle autre personne, la même chose. Ensemble, on va travailler. Mais cette dictature là, elle ne peut pas amener loin. Ça ne développe pas. Donc notre souhait, c'est que le prochain maire soit quelqu'un qui communique, qui accepte des propositions, qui ne fait pas la dictature pour le développement local.

MA : Merci madame de votre collaboration.

FY : Merci Moukaïla et du courage.

Entretien avec monsieur Christophe OLAYE, maire de la commune de Savè :

Moukaïla AMADOU : Pouvez-vous vous présenter s'il vous plaît ?

Christophe OLAYE : Je m'appelle OLAYE Christophe. Je suis administrateur civil à la retraite. En 2002, j'ai pris part aux élections communales et j'ai été élu maire de Savè.

MA : Monsieur le maire, vous êtes actuellement la première autorité de la commune de Savè. Que pouvez-vous nous dire de la gouvernance locale ?

CO : Il faut qu'on puisse s'entendre sur cette terminologie qui est tout à fait nouvelle.

La gouvernance, c'est d'abord le fait de gérer des affaires, une administration, et puis les affaires politiques aussi, les affaires de la décentralisation mais là en toute transparence, c'est-à-dire sans rien occulter, sans rien cacher à la population, par rapport à l'économie, par rapport aux finances, surtout aux finances, par rapport aussi aux relations que l'on doit avoir, que les citoyens doivent avoir entre eux. C'est la bonne gouvernance. C'est d'abord ma définition. Pour le contenu, on peut parler de long en large.

MA : Monsieur le maire, quel est le rôle de la population dans la gouvernance locale ?

CO : D'abord, la population élit ses représentants. Le fait de participer aux élections montre que le citoyen exprime et a la possibilité d'exprimer son choix, participe à la désignation de ceux qui doivent gérer la cité. C'est déjà un grand rôle de pouvoir exprimer sa voix. C'est le premier rôle. L'autre rôle, c'est que si les élections étaient allées à terme, les élections par rapport à notre mandat nous autres, n'étaient pas faites au niveau local, il n'y a pas eu les élections des conseillers de villages ou de quartiers de villes, ce qui fait que la décentralisation a perdu quelque chose sur ce plan là.

MA : Quelles sont les relations que vous avez avec les citoyens ?

CO : Pour aller plus vite, il faut dire que, bien que les élections des conseillers de villages et de quartiers de villes n'aient pas eu lieu, la population désigne ses représentants, tout le monde ne peut pas gouverner. Ces représentants, ce sont les conseillers et normalement, les conseillers doivent faire en sorte que les choix de la population soient exprimés dans les budgets, dans les PDC, les populations doivent être informées de la manière dont le budget est géré ; ce qui fait que chaque année lors du vote du budget, il doit y avoir des points d'information de la population. La population doit avoir la possibilité de choisir les actions qui sont amenées à son profit. Il y a toutes les occasions pour que la population s'exprime, d'être au moins un peu au courant. Par exemple, chaque 1er août, le maire fait le bilan et chaque année au moins à Savè, nous faisons le bilan de nos activités à travers un organe que moi-même maire OLAYE j'ai créé, un organe d'information auquel les autres collègues conseillers ne croyaient pas beaucoup, mais que j'ai financé moi-même pour qu'il y ait un peu plus de transparence afin que vraiment, la bonne gouvernance soit de mise à Savè. Le journal, cet organe, c'est `'Savè info''.

MA : Monsieur le maire, est-ce que les populations participent à vos activités ? N'avez-vous pas des difficultés relationnelles ?

CO : Les populations n'ont pas à participer puisque, disons qu'il y a un conseil communal. Si les populations doivent participer, c'est au moins que les populations contribuent au financement, à la collecte des différentes ressources, au financement des différentes actions en payant les impôts, en payant les taxes. Mais par contre, au point de vue de la gestion quotidienne, je ne vois pas comment la population peut beaucoup contribuer. Mais par contre, pour la mise en oeuvre des actions, la population contribue et est étroitement associée. Je peux vous citer le cas des projets communautaires, dans le cadre des actions du PNDCC. Les actions du PNDCC sont de deux ordres. Il y a des actions communales qui sont des actions gérées par le conseil communal, en fait c'est l'exécutif, le maire et les conseillers, et les actions communautaires directement par les communautés elles-mêmes, qu'on appelle les communautés à la base, tout cela évidemment avec l'appui des services techniques de la mairie de la commune.

MA : Quels sont, selon vous les obstacles, les problèmes que les populations ont à participer aux actions du développement communal ?

CO : Il n'y a pas d'obstacles en tant que tels. Ça peut faire désordre que tout le monde veuille gérer. C'est pour ça qu'au niveau national, on a un gouvernement avec des ministres qui doivent gérer et rendre compte. Pour faire le parallèle, on a l'Assemblée Nationale qui contrôle et sanctionne. C'est ainsi qu'au niveau communal, on a l'exécutif composé du maire et ses adjoints et de tous les services de la commune, le conseil communal qui vote le budget et contrôle les actions du maire, l'assistance et le contrôle de la légalité de la tutelle. Mais penser que toute la population veuille s'emparer du conseil pour gérer, ça ferait trop pagaille.

Par contre, si les populations sont bien organisées en associations, ces actions peuvent être d'une grande utilité pour dénoncer les irrégularités.

MA : Les objectifs de votre PDC sont-ils atteints ?

CO : Notre PDC, c'est 2005-2009, on a déjà atteint près de 86% de mise en oeuvre, nous avons dépassé largement les objectifs. C'est ce que je peux dire en un mot.

MA : Par quels moyens motivez-vous la population ?

CO : La plus grande motivation, c'est d'abord de réaliser. Le maire de Savè que je suis n'a jamais cherché à faire campagne pour que les gens voient qu'il réalise. Il préfère mettre en oeuvre pour que les actions soient visibles. Exemple, si nous faisons un hôtel, toit le monde sait qu'il existe, si nous faisons des ponts, tout le monde peut passer, on roule facilement parce que le pont existe. Nous avons le marché central que nous sommes entrain de transformer en centre commercial avec des boutiques flamboyantes. Il n'y a pas de raison que les gens ne voient pas ces actions. Les gens ont moins soif et ils constatent qu'il y a moins de difficultés à aller chercher l'eau et ces actions motivent et permettent aux gens d'accepter de payer les impôts et taxes et je puis vous dire qu'en matière d'impôts et taxes, on est passé, on a multiplié par deux et demi les recettes fiscales. Ça veut dire que les gens sont motivés, ils voient, concrètement que leur argent est investi et non dilapidé.

MA : Monsieur le maire, est-ce que votre commune dispose d'un plan de communication ?

CO : Bien sûr que la commune dispose d'un plan de communication. D'abord, nous avons un responsable de la communication. Ensuite, grâce à un partenaire, c'était PRODECOM, nous avons pu élaborer un plan de communication qui nous permet de faire des émissions de sensibilisation sur des problèmes de santé, d'environnement, de fiscalité et cela est prévu directement au budget, financé par le budget de la commune.

MA : Quels sont vos canaux de communication ?

CO : Pour le moment, c'est d'abord la radio. Il y a aussi le journal `'Savè info'' pour autant que les gens acceptent de lire puisque les gens n'aiment pas payer.

MA : Est-ce que ces moyens de communication sont adaptés au contexte socio-culturel de la commune ?

CO : Je ne peux pas dire si ces moyens conviennent. Mais la radio convient certainement parce que tout le monde écoute la radio. Bon, le journal, ceux qui veulent lire achètent. C'est une question de culture ou plutôt de mentalité. On lit très peu dans notre pays. Le journal est vendu à 200F, douze pages. Mais 200F, ça ne fait pas une petite bière ; pourtant les gens préfèrent boire un casier de bière plutôt que de lire un exemplaire de journal.

MA : Avez-vous l'habitude d'organiser des séances d'information à l'endroit des populations ?

CO : Les conseillers peuvent le faire dans leur village. Les CA le font et rendent compte. Mais des séances d'information puisqu'il y a tout le temps des réunions, on a des floraisons de réunions. Mais ces séances ne peuvent jamais remplacer les émissions à la radio puisque la radio rend compte du budget, des actions de remise de sites ou bien de la mise en oeuvre de projets.

MA : Est-ce que les séances du conseil communal sont ouvertes au public ?

CO : Bien sûr. Parfois, nous informons. Les réunions du conseil sont précédées d'affiches sur la tenue de ces réunions et nous informons la population par la voix de la radio communautaire, mais quand les sujets sont importants, mais pas tout le temps. Tout le monde sait que la loi a prévu que les séances soient ouvertes à la population.

MA : Les populations payent-elles régulièrement leurs impôts et taxes ?

OC : On en a parlé pendant longtemps à Savè ici. C'était la guéguerre entre le maire et les populations puisqu'il y a des gens qui ont toujours cherché la mort du maire, tuer le maire et n'ont arrêté les embuscades qu'en juin 2007, donc tout dernièrement, il n'y a même pas un an. Ça veut dire qu'à peine à quelques mois de la fin du mandat les gens ont arrêté. Il y a ceux que je peux considérer de l'opposition, particulièrement, je peux dire les gens de CAP-SURU, parti non enregistré officiellement, du mouvement CAP-SURU qui ont toujours tout fait pour faire de la désinformation, et pour inciter la population à l'incivisme, particulièrement à l'incivisme fiscal. Mais malgré cela, comme la population a constaté que malgré la chasse au maire, le maire continue de faire ce que personne n'a jamais fait, continue de faire des réalisations concrètes, des actions qui permettent d'avoir de l'eau, qui permettent d'avoir des services marchands, qui permettent de faire des routes, des voies, à les désenclaver, qui permettent de faire des ponts, qui permettent d'avoir des classes, des écoles sans attendre le transfère des compétences, etc. La population s'est mise sincèrement à payer ses impôts et j'ai dit qu'on n'est passé à deux fois et demi, à trois fois de recettes.

MA : Monsieur le maire, faites-vous de sondages d'opinions avant de prendre d'importantes décisions ?

CO : Jamais de sondages d'opinions. Il n'y a pas d'organe de sondages d'opinions. Ce serait du mensonge si quelqu'un dit que cela se fait au Bénin. Il ment. Bon, il y a l'ORTB qui parfois envoie des gens interroger quelques individus, ça ne peut jamais constituer de vrais sondages d'opinions et de toute manière, nous n'avons pas d'organe au Bénin, organe technique, scientifique, de statisticiens pour enfin organiser ce genre de sondage.

MA : Les populations ont-elles une idée du budget communal et de votre compte administratif ?

CO : Probablement, puisqu'à l'occasion de tous les budgets, nous rendons compte, nous faisons largement écho du budget.

MA : Et quelle est la part accordée à la communication dans le budget ?

CO : D'emblée, je n'ai pas les chiffres en têtes. Mais ce que je peux dire, il y a les communiqués, dans la communication, il y a les communiqués, c'est deux millions de francs CFA pour la communication, vous pouvez vous adresser à la radio. Nous les aidons aussi à s'équiper. La preuve, c'est que l'un de leurs matériels, l'émetteur était très faible et c'est grâce à la commune avec une contribution de deux millions et demi l'année dernière que l'émetteur porte un peu plus loin et nous avons prévu 2,5 millions encore cette année pour leur permettre d'avoir un ampli pour que `'Idadu FM'' puisse être entendu à Parakou, peut-être au-delà. Nous faisons des efforts sur ce plan. Et puis nous avons prévu de façon constante environ 750 millions pour la sensibilisation sur l'environnement, sur les maladies.

MA : On le voit de nos jours, monsieur le maire, la participation des gens est très importante pour le développement local. Comment peut- on améliorer la gouvernance locale selon vous ?

CO : Il faut dire que le gouvernement est entrain de corriger les insuffisances au niveau électoral, au niveau légal. La contribution sera beaucoup plus forte puisque la matière à travailler de ces conseillers élus, c'est d'abord les informations sur les actions menées au niveau un peu plus central, au niveau de la mairie. Et l'aide directe sera recherchée de ces conseillers de villages ou de quartiers de villes. Ils n'ont rien d'autres à faire que de sensibiliser, d'informer, de faire faire le travail de salubrité, le travail surtout de lutte contre la délinquance, le banditisme, donc de sécurité et sur ces actions de façon variée, nous attendons une contribution de la population et non une contribution désordonnée où les gens veulent juste prendre part aux réunions pour voir ce qui s'y passe, où les gens se querellent de façon désordonnée sans savoir ce sur quoi ils se querellent. Par contre comme l'Etat a prévu que ces élections s'élargissent, c'est à partir de maintenant qu'on pourrait avoir la contribution de la population de façon réelle parce qu'il faut tout organiser, il ne faut pas faire de l'anarchie, de la pagaille, du désordre. Ce n'est pas dans ce désordre, parce que chacun veut ceci, qu'on tire dans tous les sens en désordre. Si vous sensibilisez les gens, ils comprendront qu'il n'y a pas de raison de pourchasser les maires parce qu'ils ne sont pas ceux qu'ils ont toujours vus à l'oeuvre et qui n'ont jamais rien réalisé. A Savè, ils n'ont jamais rien fait, jamais depuis 1960. Ils se sont même opposés au développement, même pour faire certaines voies. Vous avez vu Savè, une commune d'où sont sortis tellement de cadres qu'on vente, je crois à tort d'ailleurs. Voila, vous avez vu dans quel contexte, vous voyez, il n'y a même pas un mètre de goudron. Moi j'ai essayé hein, j'ai fait 200 mètres de goudron, justement de voie bitumée avec l'aide d'un responsable du ministère des travaux publics. Toute de suite, ceux qui n'ont pas voulu que nous ayons un bilan ont tout fait pour casser ce monsieur pour qu'on ne puisse pas progresser et ça s'est arrêté là. Si Savè n'était pas traversé par une voie inter Etat, on n'aurait pas la voie bitumée que vous avez vue. Voila les problèmes.

MA : Que faire donc au vu de tous ces problèmes pour améliorer la décentralisation, la gestion de la commune de Savè ?

CO : Moi je pense d'abord qu'il faut respecter la République. Que les chefferies traditionnelles, les chefs, les chefs supérieurs, moi je ne les appellerais pas rois, ils n'y a pas de roi au Bénin, il y a des chefs traditionnels qu'ils ne faut pas mépriser non plus, ils ont leur rôle à jouer. Mais que chacun reste, se cantonne à jouer le rôle qui est le sien, mais la République doit demeurer la République. Il faut que les politiciens traditionnels cessent de manipuler les populations à travers les chefs traditionnels, la chefferie traditionnelle qu'ils corrompent à souhait. Il faut aussi cesser de réussir aux élections en corrompant la population ; l'argent doit disparaître. Que les gens fassent la politique un peu comme s'ils s'adonnent à leur religion. Voyez quand vous êtes chrétien, vous êtes fidèle, vous contribuez à l'église tous les jours, vous êtes mobilisé sans demander de l'argent, c'est vous qui donnez de l'argent. Quand vous êtes musulman, c'est pareil. Mais quand vous êtes militant de parti, n'attendez pas qu'on vous donne de l'argent, au contraire, il faut dépenser pour faire passer votre idéal. Vous avez un idéal que vous caressez.

Donc quelque part, il faudrait que les textes réorganisent le fonctionnement, réorganisent la politique, la politique de la politique.

MA : Merci monsieur le maire pour cet entretien.

CO : Merci Moukaïla, mais vous n'avez pas prévu que ce devrait être un entretien sur les questions de ce genre. Je croyais que vous voulez faire un mémoire. En tout cas, merci.

TABLE DES MATIERES

Dédicaces....................................................................................................i

Remerciements..............................................................................................ii Sigles et acronymes..........................................................................................v

Résumé.....................................................................................................vii

Summary...................................................................................................viii

Sommaire...................................................................................................ix

Introduction...............................................................................................1

Chapitre I : Cadre théorique de la recherche.......................................................3

1.1-Revue de littérature......................................................................... . 3

1.2- Clarification et généralités sur les concepts.............................................11

1.2.1-Gouvernance locale.......................................................................11

1.2.1.1- Définition et types de gouvernance locale..........................................11

1.2.12- Indicateurs de bonne gouvernance locale...........................................14

1.2.2- Participation...............................................................................15

1.2.3- Développement local.....................................................................17

1.2.4- Communication...........................................................................17

1.2.4.1- Caractéristiques et niveaux de communication locale...........................19

1.2.4.1.1-Caractéristiques.......................................................................19

1.2.4.1.2- Les différents niveaux de communication locale................................20

1.2.4.1.2.1- La communication interne.......................................................20

1.2.4.1.2.2- La communication externe.......................................................20

1.2.4.2- Types de communication et outils....................................................21

1.2.4.2.1- Communication de masse..........................................................21

1.2.4.2.2- Communication de proximité......................................................22

1.2.4.2.3- Communication traditionnelle.....................................................22

1.2.4.2.4- Communication institutionnelle...................................................23

1.3- Problématique et hypothèse...............................................................23

1.3.1- Problématique............................................................................23

1.3.2- Hypothèse.................................................................................26

1.4- Modèle d'analyse............................................................................26

Chapitre II : Aire géographique de la recherche..................................................29

2.1- Justification du choix de l'aire.............................................................29

2.2- Présentation de l'aire géographique de l'étude...........................................30

2.2.1- Aspects physiques et démographiques.................................................30

2.2.2- Organisation administrative ... ...........................................................31

2.2.3- La vie économique..........................................................................32

Chapitre III : Démarche méthodologique..........................................................34

3.1-Population d'enquête et d'échantillonnage............................................34

3.1.1- Type d'étude- population d'enquête et groupes cibles................................34

3.1.1.1- Type d'étude.............................................................................34

3.1.1.2- Population d'enquête..................................................................34

3.1.1.3- Groupes cibles..........................................................................34

3.1.2- Echantillonnage...........................................................................34

3.1.2.1- Méthode d'échantillonnage............................................................34

3.1.2.1.1- Choix raisonné.......................................................................34

3.1.2.1.2- Choix au hasard.......................................................................35

3.1.2.2- Technique d'échantillonnage.........................................................35

3.1.2.3- Taille d'échantillon.....................................................................35

3.2- Outils et techniques de collecte des données..........................................36

3.2.1- Outils de collecte de données............................................................36

3.2.1.1- Les techniques..........................................................................36

3.2.1.2- La collecte de données................................................................36

3.3- Déroulement des enquêtes...............................................................37

3.4- Gestion des données et difficultés rencontrées.......................................37

3.4.1- Gestion des données.....................................................................37

3.4.2- Difficultés rencontrées..................................................................37

Chapitre IV : Présentation et analyse des résultats...............................................39

4.1- Présentation des résultats...............................................................39

4.1.1- La conscience citoyenne des populations...............................................39

4.1.2- Le niveau d'implication des citoyens.................................................40

4.1.3- Le niveau d'information des citoyens...................................................42

4.1.4-La consultation des affiches de la mairie par les citoyens.....................................................................................................44 4.1.5- Existence et adaptation des moyens locaux de communication...........................................................................................45

4.1.6- Le niveau de satisfaction des populations de la gestion de la commune...................................................................................................46 4.2- Analyse des résultats...............................................................................47

4.2.1- Cadre législatif et réglementaire de la participation citoyenne à l'action communale au Bénin.......................................................................................................47

4.2.1.1- Information du public..........................................................................48

4.2.1.2- L'accès aux documents administratifs.......................................................48

4.2.1.3- L'implication du citoyen dans les affaires locales..........................................49

4.2.2.- La communication, clé de voûte de la participation citoyenne et du développement local.........................................................................................................50

4.2.3- Analyse des résultats..............................................................................52

4.2.3.1- Rapport élus locaux et citoyens ...............................................................52

4.2.3.2- Rapport gouvernance et communication....................................................55

4.3-Perspectives................................................................................................58

4.3.1-Vers la mise en place d'une stratégie de communication locale.................................58

4.3.2- Vers la création d'un cadre de concertation au niveau communal...............................60

.4.3.3-La réalisation d'enquêtes publiques : une nécessité..........................................63

Conclusion et suggestions..............................................................................64

Bibliographie..............................................................................................67

Annexes.....................................................................................................71Table des matières.........................................................................................89

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King