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Filière de Production Exportation des Fruits et Légumes du Maroc

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par Rachid Lakhouidam
 -  2003
  

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Conclusion

En matière d'exportation, les agrumes, les primeurs, les conserves végétales et les fleurs totalisent plus de 70% des produits agricoles exportés par le Maroc. En ce qui concerne l'emploi, du fait de l'intensification des cultures et des professions para agricoles. L'horticulture est un domaine et porteuse. Le Maroc réunit des conditions favorables qui lui confèrent une vocation de production d'une large gamme de fruits, de légumes et de fleurs. Le climat et la topographie ont façonné le paysage agricole lui permettant une production très diversifiée avec une maturation assez précoce des fruits, des légumes et de fleurs, ce qui est un atout commercial très appréciable par rapport aux pays de la rive Nord de la Méditerranée. L'horticulture, secteur très dynamique de la production agricole, contribue dans une large mesure au développement économique et social du pays. Au niveau des productions végétales, les cultures fruitières et maraîchères contribuent respectivement à hauteur de25, 5% et 22%.

Les chiffres clés du secteur fruits et légumes enregistres en 2002-2003, 224 unités de stations de conditionnement agrumes et produits maraîchers. Il emplois directement 600.000 personnes en faisant une recettes annuelles de 6 milliards de DH.

Par contre, avec des contraintes d'ordre technique, La maîtrise des techniques de production nécessite une amélioration dans une stratégie globale de développement du secteur. Le transfert de technologie est très faiblement structuré. L'encadrement et la vulgarisation sont défaillants.

Aussi, beaucoup d'efforts restent à faire en matière d'économie d'eau. Les 10.000 m3 que consomme chaque hectare actuellement irrigué par gravitaire (81% des superficies) peuvent être réduit pratiquement de moitié grâce à l'utilisation de systèmes d'irrigation localisés. Ceci nécessite certes des investissements (20.000 à 25.000 Dh/ha) mais l'enjeu vaut la peine. Les ressources hydriques sont de plus en plus rares et deviendront de plus en plus coûteuses pour les producteurs, en particulier si l'Etat décide un jour d'appliquer la réalité des prix sur l'eau des barrages destinée à l'agriculture.

En effet, La présence marocaine sur les marchés les plus exigeants en termes de conditions d'accès grâce a une coordination concertée et une veille internationale. Il faut dire que le prix de revient de la production marocaine est beaucoup plus inférieur à celui de la France et les pays comparés. Les pays du sud sont en meilleure position pour produire certaines choses à certaines époques et au meilleur coût; ils demandent donc de pouvoir exporter librement leurs produits " qu'ils savent le mieux produire à un coût raisonnable pour le consommateur". Ainsi L'OMC encourage en principe les producteurs qui produisent au meilleur coût. Conscients de ces facteurs le Maroc et l'UE et depuis leur premières transactions ont élaborés un ensemble un dossier de dialogue afin de négocier l'avenir des fruits et légumes entre les deux opérateurs.

Evolution des exportations par compagne

On dépit du déséquilibre entre les deux partis, les résultats des négociations Maroc -UE sur le volet agricole d'exportation, ont aboutis un accord.

L'Accord d'association, conclu entre le Maroc et l'union européenne en 1995 et mis en application en mars 2000, a prévu l'établissement progressif d'une zone de libre échange pendant une période de transition de douze années à compter de la date d'entrée en vigueur dudit accord. Concernant les produits agricoles, l'article 16 de l'accord stipule que la communauté et le Maroc mettent en oeuvre, de manière progressive une plus grande libération de leurs échanges réciproques.

A cette fin, une clause de rendez-vous était prévue pour le réexamen de l'accord lequel dispose dans son article 18 : ``A partir du janvier 2000 la communauté et le Maroc examineront la situation en vue de fixer les mesures de libéralisation à appliquer par la communauté et le Maroc à partir du 1er janvier 2001 conformément à l'objectif inscrit à l'article 16.''

Seulement, le rendez vous prévu pour janvier 2000 a été reporté en raison du retard de la mise en application de l'accord, qui n'est intervenue qu'en mars 2000, en raison de la procédure de ratification par les parlements nationaux européennes.

Le lancement des négociations agricoles a eu lieu finalement le 23 janvier 2002 à bruxelles. Après cette rencontre, les deux parties ont procédé à l'échange de leurs demandes réciproques.

La demande marocaine, transmise aux autorités européennes en mars 2002, a été élaborée, conjointement avec les professionnels de chaque secteur, dans le cadre du groupe agriculture, issu de la commission Négociation 2000. les travaux dudit groupe agriculture ont été présidés et abrités par l' E.A.C.C.E.

Après neuf rounds officiels et de nombreuses rencontre informelles, elles ont abouti à la conclusion de deux nouveaux protocoles : l'un régissant les exportations marocaines sur l'UE et l'autre protocole concernant les exportations communautaires vers le maroc. Ces deux textes ont été publiés au journal officiel des communautés européennes le 31 décembre 2003.

Les dispositions du protocole relatif aux exportations marocaines s'appliquent rétroactivement aux exportations marocaines de tomates à compter du 1er octobre 2003, alors que la date de mise en vigueur des nouvelles concessions pour les autres fruits et légumes frais est le 1er janvier 2004.

Le règlement (C.E 37/2004), portant ouverture des nouveaux contingents en faveur du Maroc, a été publié au journal officiel des communautés européennes du 10/01/2004.

Dan le présent dossier, nous donnons la synthèse du cadre réglementaire issu des textes précités et ce, pour les principaux produits agricoles d'exportation. Il est entendu que les produits qui n'ont pas fait l'objet d'amélioration des concessions, gardent le statut dont ils bénéficiaient au titre de l'accord d'association.

Reste à signaler, qu'en vue d'améliorer la qualité et le service il aura lieu la mise en place d'un système de traçabilité obligatoire dès janvier 2005. donc dépendant d'un accord passé entre le fournisseur et son client, la traçabilité des produits alimentaire que l'union européenne impose à tous les producteurs, exportant vers ses marchés entrera dans les normes européennes. Concrètement, il s'agit pour les opérateurs dans le secteur de retracer le cheminement d'une denrée alimentaire, à travers toutes les étapes, de la production jusqu'à la distribution. Selon la fédération des industries des conserves des produits agricoles du Maroc (FICOPAM), -c'est la grande distribution européenne qui a, au cours des dernière années, fait adopter à ses fournisseurs ces contraintes-. Ce qui signifie que tous produit destiner aux consommateurs européenne, se doit de fournir aux clients de ces marchés toutes les informations relatives au parcours du produit.

L'E.A.C.C.E contrôlera la mise en place du dispositif L'article 18 du règlement 178/2002, entrant en vigueur le 1er janvier 2005, stipule que : « la traçabilité des denrées alimentaires et de toute autre substance ou denrée destinée à être incorporée dans ces denrée alimentaires est établie à toutes les étapes de la production,transformation et de la distribution. Les exploitants du secteur alimentaire doivent être en mesure d'identifier toute personne leur ayant fourni une denrée ou une substance destinée à y être incorporée ».

Plusieurs associations professionnelles indiquent que leurs membres prennent les mesures nécessaires, notamment en matière d'étiquetage et ou d'identification (date, numéros, de lots...) et de formation. « la traçabilité est facile et peut être maîtrisée lorsque l'opérateur fait ses achats directement. Mais dans certains secteurs où interviennent des intermédiaires, la tâche est plus difficile.

Au niveau de l'administration, l'E.A.C.C.E mobilise, dans toutes ses antennes à travers le pays, les moyens humains et matériels nécessaires pour contrôler la mise en place du dispositif minimal exigé. Le dossier sera également suivi par le service de la répression des fraudes du ministère de l'agriculture37(*)...

Glossaire

Aâda : coutume.

Chergui : vent d'est, chaud et sec.

Chtouka : région de production dans la province d'El jadida.

Dh : devise marocain un euro = 10 dirhams.

E.A.C.C.E : L'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations.

Douar : bourg, agglomération rurale, petit village.

Gharbi : vent d'ouest froid et humide.

Guich ou terre guich : terres agricoles exploitées jadis par les soldats du sultan (roi)

Ha : hectare.

Hamri : sol rouge, argileux

J'mâa :: assemblée, collectivité. Bled jmâa : terre collective.

MADRPM :

Mazouzi : cultures tardives de printemps.

Mtill : sol gris et sableux.

Oued : cours d'eau (fleuve ou rivière).

Pc : plein champ.

Pro : production en tonnes.

P.d.T : pomme de terre.

Rmel : sable.

Ss : sous serre.

SMAG : (salaire minimum agricole garanti dans le secteur agricole) 7.25 DH/heure

SMIG : 1640 DH/mois

: tonnes.

Terres collectives (Ards Jemouêe) : Biens collectifs inaliénables appartenant des collectivités ethniques.

Terres melks : terres de propriétés privées.

Tirs : vertisols plus ou moins hydromorphes à texture lourde à argile gonflante prépondérante (type montmorillonite) nécessitant un drainage superficiel et souterrain ;

Toug : sol noir argilo-sableux.

sup: superficie en hectare.

Site Internet :

Ministère de l'agriculture et du développement rural

www.madrpm.gov.ma

Compagnie marocaine de commercialisation des produits agricoles

Complexe horticole d'Agadir

Conseil général du développement agricole

Institut agronomique et vétérinaire Hassan II

L'association des producteurs exportateurs des fruits et légumes

L'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations

Office régional de mise en valeur agricole des Doukkala

Office régional de mise en valeur agricole de Gharb

Office régional de mise en valeur agricole du Haouz

Office régional de mise en valeur agricole du souss massa

Table de matières

CHAPITRE INTRODUCTIF...............................................5

Section I- Présentation de l' établissement........................7

I- Le groupe POMONA  Historique......................................................7

* 37 -La vie économique le 26 Mai 2004

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire