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Economie des systèmes de production intégrant la culture de l'igname en zone cotonnière : une analyse des contraintes par un modèle de programmation linéaire. Etude de cas du village Alawénonsa (commune de Glazoué)

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par Yao Antoine ADIDEHOU
Faculté des Sciences Agronomiques/ Université d'Abomey-Calavi - Ingénieur Agroéconomiste 2004
  

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7.1.5.2.3 - Utilisation du capital propre de l'exploitation

Le capital total utilisé par le modèle (819.160 francs) est proche de celui de la réalité (885.000 francs). On note une différence de 65.0840 francs CFA. Signalons que tout le capital pouvait être utilisé s'il était possible de faire un transfert du capital d'une période à une autre. En effet, il existe plusieurs périodes de pointe d'activité au cours desquelles le capital disponible devient insuffisant pour compenser toutes les dépenses à effectuer. Ces périodes sont mai, juillet, septembre- octobre et novembre - décembre. Les contraintes de disponibilité de capital au cours de ces quatre périodes sont toutes effectives. Le tableau 46 indique le coût d'opportunité du capital durant ces périodes.

Tableau 46 : Coûts d'opportunité du capital

Périodes Coûts d'opportunité du capital

Mai 2,27

Juillet 3,29

Septembre - octobre 0,55

Novembre - décembre 1,28

Source : Enquêtes, 2004

Les données du tableau 46 montrent qu'un investissement supplémentaire pourrait rapporter des bénéfices à l'exploitation. Un apport de capitaux sous forme de crédits serait donc très apprécié. Ces capitaux seront surtout utilisés pour l'achat de semences des variétés d'igname à piler en novembre - décembre et à la location de la main-d'oeuvre salariée en juillet, période charnière de la production entre les deux saisons.

7.1.5.3- Cas des cinq plus petites exploitations productrices d'igname

7.1.5.3.1- Superficies cultivées

Les résultats obtenus à partir du modèle exécuté dont consignés dans le tableau 47. Tableau 47 : Résultats de la modélisation des cinq plus petites exploitations d'igname

Cultures

Résultats observés

Résultats du modèle

Igname à piler

0,21

0,32

Igname ordinaire

0,39

0,40

Maïs 1

1,08

3,21

Arachide 1

0,20

0,13

Niébé 1

0,60

0,35

Sésame

2,10

0,21

Superficie 1

4.62

4,62

Maïs 2

0,40

2,22

Maïs avec engrais

0,40

2,33

Arachide 2

1,12

0,19

Niébé 2

0,60

0,48

Soja

1,00

0,00

Voandzou

0,00

0,40

Coton

2,10

0,00

Superficie 2

5.62

5,62

Source : Enquêtes, 2004

En ce qui concerne les cinq plus petites exploitations agricoles productrices d'igname, il faut retenir qu'il y a quelques différences avec la réalité en ce qui concerne les superficies à emblaver. Ces différences se situent en première saison au niveau du sésame et du maïs. En effet la superficie du sésame passe de 2,10 ha à 0.21ha dans le modèle alors que celle du maïs, passe de 1,08 ha à 3,21ha dans le modèle. Le modèle incite donc à produire plus de maïs en première saison et moins de sésame. En seconde saison, seuls le niébé et le voandzou ne présentent pas de différences majeures avec la réalité. Le coton et le soja ne sont pas retenus par le modèle. Les cultures les plus à produire en seconde saison sont le maïs et le maïs fertilisé.

En ce qui concerne les ignames, les superficies sont peu différentes de celles observées. Les limites à la production des ignames sont surtout liées au capital nécessaire pour l'achat des semences d'ignames.

La terre semble constituer ici une contrainte à la production. En effet les superficies de terre sont effectives, ce qui signifie que les producteurs situés dans ce cas sont capables d'emblaver plus de superficies, même s'il devraient louer la terre. Les coûts d'opportunité de

88 l'unité de terre s'élèvent respectivement à 63.000 et 53.000 francs CFA en première et seconde saison de cultures.

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