WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etudes piézométrique et hydrochimique des eaux souterraines du bassin versant de la Bibakala (nord-ouest de Ngaoundéré)

( Télécharger le fichier original )
par Paulin Sainclair KOUASSY KALEDJE
Université de Yaoundé I (Cameroun) - DEA 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Situé au Nord Ouest de la ville de Ngaoundéré, le bassin versant de la Bibakala se localise entre le 7°19, 389' et 7°21, 254' de latitude Nord et 13°34, 472» et 13°35, 367' de longitude Est.

Les caractéristiques environnementales rencontrées dans le bassin sont identiques à celles de la ville de Ngaoundéré à savoir :

- un climat chaud et humide, caractérisé par deux saisons bien marquées (une saison sèche et une saison humide) d'inégale importance ; les températures sont presque constantes néanmoins, l'on note, pour la période de 1991 à 2005, une maximale de 40,2 °C en 2005 et en 1998, une minimale de 38,2 °C pour une amplitude thermique de 2 °C au cours des quinze dernières années. La pluviométrie est assez importante ; l'histogramme de variation des hauteurs de pluies tracée à partir des données recueillies pour la même période à la station météorologique de l'aéroport de Ngaoundéré (ASECNA), montre les maxima de pluies aux mois de juin et août avec une moyenne inter annuelle de 1509 mm ;

- le relief présente des horsts et des grabens parsemés sur un plateau d'altitude moyenne 1100 m ; et des vallées marécageuses. Le réseau hydrographique du bassin versant de la Bibakala est très peu développé et se réduit au cours principal de la rivière de la Bibakala plus son unique affluent qui le rencontre au premier km environ ;

- les formations géologiques composant le socle du bassin versant de la Bibakala sont constituées uniquement de migmatites (granites et gneiss) d'âges panafricain : 550 #177; 50 Ma. Ces formations sont recouvertes par endroits par des sols constitués d' altérites ferrallitiques typiques subdivisés en deux sous groupes (les sols rouges dérivants des roches métamorphiques anciennes et les sols rouges formés sur des basaltes anciens) et des sols hydromorphes. Le couvert végétal assez dégradé est remplacé par les formations issues des activités anthropiques.

L'étude du comportement hydrodynamique des eaux souterraines du bassin de la Bibakala au cours du 12 août au 25 novembre 2005, révèle qu'il est directement lié aux rythmes des fluctuations pluviométriques. De même le comportement de la nappe phréatique durant cette période ne diffère pas selon la position topographique, les courbes de variation du niveau de l'eau dans le sol obtenues ici, sont concordantes et la variation piézométrique est uniforme. Ces éléments nous laissent supposer l'existence d'une seule et unique nappe dans le bassin versant de la Bibakala. De plus l'étude montre la disponibilité d'une ressource facilement exploitable à l'aide des ouvrages de captage souterrains.

L'examen des cartes piézométriques des eaux souterraines du bassin versant fait ressortir que :

- les écoulements souterrains sont de deux types (convergents et divergents).

- les puits situés au SW et au NW de la carte où les courbes sont très lâches, constituent des aires d'alimentation de la nappe tandis que, ceux placés au S ; au Centre et au NW de part et d'autre du cours d'eau se prêtent facilement aux implantations des ouvrages de captage.

L'étude des paramètres physico-chimiques des eaux de douze (12) ouvrages d'approvisionnement (puits) dans le bassin versant a montrée que la contamination de ces eaux est essentiellement d'origine physique. Les eaux du bassin sont acides et très inférieure à la moyenne (5, 82 à 6, 80), les valeurs obtenues sont largement inférieures à celles de Moll (2005) et également à celles recommandées par l'OMS (1993) et l'UE (1998).

Au vu des résultats obtenus, ces eaux sont déconseillées à la boisson pour les humains, sauf après des traitements chimiques. L'apport du NaCl pour élever le pH pourraient les rendre plus douces et donc de bonne qualité pour être consommées par les ménages.

A la fin de ce travail qui avait un double objectif (comprendre le fonctionnement du dynamisme des écoulements dans le bassin de Bibakala ; et d'autre part, évaluer les caractéristiques hydrochimiques des eaux souterraines de ce bassin vis - à - vis de leur usage conformément aux normes prescrites par l'OMS et l'UE après avoir recherché leurs origines), il n'en demeure pas moins que beaucoup reste encore à faire.

En somme, cette étude dans le bassin de la Bibakala, nous montre qu'il existe une seule nappe et que la pollution chimique de cette dernière n'est pas encore une réalité préoccupante dans la ville de Ngaoundéré, mais l'on devrait y penser afin de préserver une eau de meilleure qualité.

L'amélioration de ce travail, pourrait se traduire par :

- la réalisation des simulations hydrodynamiques sur le bassin versant de la Bibakala en particulier et en général dans tous les bassins de la ville de Ngaoundéré afin de permettre une évaluation de la recharge en tout point de la nappe ;

- une étude quantitative des phénomènes de recharge de la nappe par le biais d'une analyse isotopique associée à l'étude piézométrique dans l'ensemble du bassin de la Vina - Nord ;

- une étude biologique et bactériologique des eaux souterraines pour connaître la composition microbienne des eaux souterraines et les origines de ses microbes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire