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L'impact des variations pluviométriques sur la production agricole dans la région naturelle de la Casamance de 1968 à  1997

( Télécharger le fichier original )
par Martin DIATTA
U.C.A.D. F.A.S.T.E.F - C.A.E-C.E.M Lettres/Histo-géo 2009
  

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Conclusion

Le sujet que nous venons de traiter est très intéressant plus d'un titre. Il nous a permis d'analyser et d'interpréter les impacts des variations pluviométriques sur la production agricole dans la région naturelle de la Casamance.

Nous avons l'habitude de croire qu'une bonne pluviométrie rime avec une bonne production. Après notre étude cette croyance n'est pas toujours vraie. Nous pouvons avoir une année pluviométrie marquée par une baisse du rendement et une année déficitaire où le rendement connaît une hausse.

Bien vrai que la pluviométrie constitue un facteur déterminant dans le but d'avoir de bons rendements agricoles ; cependant il n'en est pas le seul. D'autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte comme l'engouement des agriculteurs, l'apport des fertilisants, l'entretien des champs et l'absence de maladies phytosanitaires.

Il est important avec l'irrégularité de la pluviométrie que l'Etat opte une politique des barrages et il mette les moyens financiers et humains pour aménager les terres cultivables.

Ainsi, elle permettra de pallier au manque d'eau, qui est très fréquent dans la zone tropicale.

LISTE DES ABBREVIATIONS

A.SEC.N.A : Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique

O.R.S.T.O.M : Office de Recherches Scientifiques des Territoires d'Outre Mer

I.R.D : Institut de Recherches pour le Développement

O.N.C.A.D : Office Nationale de Coopération Agricole pour le Développement

SO.DE.FI.TEX : Société de veloppement des Fibres Textiles

P.RI.MO.CA : Projet Rizicole de la Moyenne Casamance

SO.MI.VA.C : Société pour la Mise en Valeur du fleuve Casamance

SO.D.AGRI : Société de Développement Agricole

Sup.( ha ) : Superficies exprimées en hectares

Rdt.( kg/ha ) : rendement exprimé en kg par hectare

Prod.( T.) : Production exprimée en tonnes

DEUXIEME PARTIE PEDAGOGIQUE

Ecole : C.S.C Leçon : géographie

Classe : 6 A Durée : 01 heure

Nom du professeur : Martin DIATTA

Thème : un milieu humide : la Casamance

Leçon 5 : Les activités traditionnelles et aménagements modernes : cueillette, riziculture, pêche, culture de rente, tourisme

Documentation : Atlas Jeune Afrique

2007- 1re édition Les Editions J.A. aux Editions du Jaguar

: Fascicule de géographie classe de sixième

Gabriel BOISSY

:internet www.google. Fr

Matériel : tableau, fiche,cahiers, carte, craies

Pré requis : l'agriculture du Sénégal en classe de C.M.II

: Les activités des hommes préhistoriques

Objectifs généraux

Objectifs spécifiques

Stratégies

Contenu

Supports

Evaluation

O.G.1 : connaître

Les activités tra-

ditionnelles

O.G.2 : analyser les causes des aménagements modernes

O.S1 : énumérer les différentes activités

O.S.2 : citer les principales cultures 

O.S.3 : identifier les causes des aménagements modernes

O.S.4 : trouver les conséquen-ces de la baisse de la pluvio-métrie

Comment vivaient les hommes préhis-toriques ?

Quand on parle présentement de cueillette en Casamance, il s'agit de quoi ?

Quels sont les différents produits de la cueillette ?

Où peut-on cultiver le riz ?

Quelles sont les cultures vivrières ?

Quelles sont les cultures de rente ?

En observant le document 1, ces jeunes agriculteurs que tiennent-ils entre leurs mains?

Cet outil est-il est employé dans le bassin arachidier ?

Ce pêcheur artisanal, il se trouve dans quel milieu ?

Est-ce que, c'est la seule zone, qu'on peut pêcher ?

Quelles sont les différentes zones touristiques du pays ?

Qu'est ce qui attire les touristes en Casamance ?

A partir du tableau, quelles sont les années sèches et les années humides ?

Quelles sont les causes de ces aménagements modernes ?

Introduction

L'abondance des précipitations fait de la Casamance une région principalement rurale. Grâce à une bonne pluviométrie, les activités traditionnelles sont très développées.

I / Les activités tradition-nelles

A- L'agriculture

La Casamance est une région à prédominance agricole. Nous avons différents types de culture qui sont :

-la riziculture qui est très développée. On y cultive le riz paddy dans les bas-fonds et le riz de montagne sur les terres de plateau. Le kadiandou est le principal outil de labeur.

-La céréaliculture : elle est dominée par la culture du mil, du maïs et du fonio.

-Les cultures de rente : nous avons l'arachide dont la Moyenne et la Haute Casamance sont les zones les productrices. Le coton est cultivé en Haute Casamance.

La cueillette : c'est une activité traditionnelle. La coupe de bois de rônier et de palmier sert à la confection de charpente des maisons et celle des racines des palétuviers pour cueillir des huîtres. En outre, nous avons la cueillette des fruits sauvages (pains de singe, didyname, ...)

B- L'élevage

C'est une activité toujours associée à l'agriculture. Nous avons un élevage sédentaire à raison d'une pluviométrie assez abondante.

C'est la race ndama qui prédomine parce qu'elle supporte les piqûres de la mouche tsé-tsé.

Les ovins, les caprins et les porcins sont aussi élevés dans cette région.

C- La pêche

La Casamance présente de réelles potentialités en matière de pêche avec une façade maritime, longue de 85 km et d'un réseau hydrographique composé d'un fleuve de 300 km. Les ressources sont composées d'espèces pélagiques côtiers, d'espèces lagunaires dans les bolongs, auxquels s'ajoutent les huîtres des palétuviers.

II / Le tourisme

Nous avons deux types de tourisme :

A-le tourisme intégré qui valorise les réalités du milieu social. Il s'est développé au niveau de certains villages. Les différents campements sont construits avec du banco et la toiture est faite de paille sous forme d'impluvium.

Les plus connus sont celui d'Enampore, de Seleki, de Baïla et d'Affiniam.

B- Le tourisme balnéaire

Il est présent au Cap-Skiring avec des hôtels comme le Club Méditerranéen et à Ziguinchor (hôtels Kadian-doumagne, Aubert et Néma- Kadior...)

III / Les aménagements modernes

L'irrégularité de la pluvio-étrie a poussé les autorités étatiques à envisager la construction des infrastruc-tures hydrauliques pour pallier le manque d'eau.

Parmi ces dernières, nous avons les barrages de Guidel, d'Affi-niam et de l'Anambé.

Conclusion

Les activités traditionnelles étaient développées en Casamance.

L'irrégularité de la pluvio-métrie a obligé l'Etat à mettre en place une politique d'amé-nagement des terres .

 

Document 1 : le kadiandou

Document 2 : un pêcheur artisanal

Document 3 : tableau des données pluviométriques des stations de Ziguinchor et kolda

Evaluation1 :dessiner la carte de la Casa-mance et colorier en vert les zones rizicoles et en jaune les zones coton-nières

Evaluation 2 : matérialiser les différents barrages sur la carte

Document1 : un outil de labeur (le kadiandou)

Source : www.google.fr

Document 2 : un pêcheur artisanal

Source : www.google.fr

ANNEES

ZIGUINCHOR

KOLDA

Moyenne

Ecart % Normale Ziguinchor

Ecart % Normale Kolda

Ecarts moyens

1968

882,5

759,6

821,05

-296,2

-213,88

-255,04

1969

1460,7

1409,8

1435,25

282

436,32

359,16

1970

1398,3

1046,2

1222,25

219,6

72,72

146,16

1971

1098,6

1382,8

1240,7

-80,1

409,32

164,61

1972

951,8

872,7

912,25

-226,9

-100,78

-163,84

1973

1289,4

1172,2

1230,8

110,7

198,72

154,71

1974

1240,4

1019

1129,7

61,7

45,52

53,61

1975

1417,2

1187,8

1302,5

238,5

214,32

226,41

1976

1296,5

920,4

1108,45

117,8

-53,08

32,36

1977

790,3

648,4

719,35

-388,4

-325,08

-356,74

1978

1513,4

991,9

1252,65

334,7

18,42

176,56

1979

1049,1

823,2

936,15

-129,6

-150,28

-139,94

1980

699,4

565,9

632,65

-479,3

-407,58

-443,44

1981

1220,7

996,5

1108,6

42

23,02

32,51

1982

899,3

836,9

868,1

-279,4

-136,58

-207,99

1983

818,5

726,6

772,55

-360,2

-246,88

-303,54

1984

1237,1

840

1038,55

58,4

-133,48

-37,54

1985

1382,3

794

1088,15

203,6

-179,48

12,06

1986

976

1110,3

1043,15

-202,7

136,82

-32,94

1987

1042,6

1075,9

1059,25

-136,1

102,42

-16,84

1988

1683,6

1017,7

1350,65

504,9

44,22

274,56

1989

1165,2

1102,2

1133,7

-13,5

128,72

57,61

1990

1110,4

786,7

948,55

-68,3

-186,78

-127,54

1991

1550,2

655,8

1103

371,5

-317,68

26,91

1992

968,8

1324,6

1146,7

-209,9

351,12

70,61

1993

1481,7

1195,9

1338,8

303

222,42

262,71

1994

1203,5

1174,6

1189,05

24,8

201,12

112,96

1995

1095,4

955,9

1025,65

-83,3

-17,58

-50,44

1996

1156,7

389,4

773,05

-22

-584,08

-303,04

1997

1281,5

1421,6

1351,55

102,8

448,12

275,46

Document 3 : Evolution de la pluviométrie à Ziguinchor et à Kolda

(Sources : ASECNA, ORSTOM)

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery