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La politique monetaire de la banque centrale du congo pour soutenir la monnaie nationale

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par Shaloom Kalombo Tuebana
Université Technologique Bel campus  - Graduat 2009
  

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I.1.3. L'avènement de la « Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi 1951-1960 »

Bien avant que n'expire la convention signée entre le Gouvernement et la Banque du Congo Belge, il est apparu qu'une réforme bancaire s'imposait dans le pays au regard de l'accroissement des établissements de banque. Il y avait déjà, à côté de la Banque du Congo Belge, six autres banques commerciales disposant d'une multitude d'agences et de succursales.

Le système bancaire naissant avait ainsi besoin d'être coordonné par une véritable Banque Centrale, qui aurait également pour mission d'émettre la monnaie et de gérer les réserves de change du pays. Les fonctions de Banque Centrale ne pouvaient donc rester concentrées entre les mains d'une banque privée, de surcroît, concurrente des autres banques qu'elle aurait dû superviser.

En outre, la politique monétaire faisant partie de la politique économique, il convenait de la placer sous le contrôle direct de l'autorité publique. C'est dans ce contexte que le décret royal du 30 juillet 1951 créa la "Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi", une association de droit public, appelée à reprendre les charges de l'émission monétaire au lendemain de l'expiration du privilège accordé à la Banque du Congo Belge.

I.1.4. Les transformations de l'Institut d'Emission à partir de 1960


A sa création formelle le 30 juillet 1951, l'Institut d'Emission s'appelait Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi (BCCBRU). Fin août 1960, soit deux mois après la proclamation de l'indépendance du Congo, une convention discutée à Genève admettait le principe de la liquidation de la BCCBRU et de la création d'Instituts d'Emission distincts pour le Congo et pour le Ruanda-Urundi.

Le 3 octobre 1960, un décret-loi institua le Conseil Monétaire de la République du Congo dont la mission était de concevoir et de soumettre au gouvernement les propositions relatives à la création d'une Banque Centrale et à l'organisation d'un système bancaire approprié au nouveau contexte.

Le 16 février 1961 furent échangées à Brazzaville les instruments de ratification de la Convention belgo-congolaise relative à la liquidation de la BCCBRU, signé à New York trois mois auparavant. Une semaine plus tard, soit le 23 février 1961, fut promulgué le décret-loi relatif à la création et aux statuts de la Banque Nationale du Congo (BNC). Toutefois, le Conseil Monétaire se substitua à la BNC et exerça temporairement ses attributions jusqu'au 22 juin 1964, date d'entrée en fonction de cette dernière.

En raison du changement intervenu le 27 octobre 1971 dans la dénomination du pays, la BNC fut rebaptisée Banque Nationale du Zaïre (BNZ), aux termes de l'ordre de service n°218 du 4 novembre 1971. Une rectification apportée par l'ordre de service n°219 du 25 novembre 1971 transforma cette nouvelle dénomination en Banque du Zaïre (BZ).

Le changement de régime politique survenu le 17 mai 1997 entraîna en même temps le changement du nom du pays de la République du Zaïre en République Démocratique du Congo, ainsi que la transformation de la Banque du Zaïre en Banque Nationale du Congo (BNC) puis en Banque Centrale du Congo (BCC). Tout au long de ces modifications, l'unité monétaire elle-même a revêtu différentes appellations allant d'abord de « franc congolais » hérité de l'époque coloniale, ensuite au « Zaïre » en 1967, puis au « nouveau zaïre » en 1993 et enfin à nouveau au « franc congolais » à partir de 1998.

I.2. MISSIONS DÉVOLUES À LA BCC

Aux termes de la loi n°005/2002 du 07 mai 2002 portant constitution, organisation et fonctionnement de la BCC, il est dévolu à cette dernière les missions suivantes :

- Mettre en oeuvre la politique monétaire du pays dont l'objectif principal est d'assurer la stabilité du niveau général des prix donc, assurer la stabilité interne et externe de la monnaie nationale ;

- Détenir et gérer les réserves officielles de la République ;

- Editer les normes et règlements concernant les opérations sur les devises étrangères ;

- Participer à la négociation de tout accord international comportant des modalités de paiement et en assurer l'exécution ;

- Elaborer la réglementation et contrôler les établissements de crédit, les institutions de micro-finance et les autres intermédiaires financiers ;

- Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de compensations et de paiement ;

- Promouvoir le développement des marchés monétaires et des capitaux.

1.3. NIVEAU DU CAPITAL SOCIAL

Le capital social de la Banque Centrale, fixé à NZ 6.000.000, soit l'équivalent de 2.348.336,59 USD (1 USD = 2,555 NZ), par l'ordonnance-loi n°93/002 du 28/09/1993, n'a jamais été modifié.

A ce jour, il se chiffre à CDF 60, soit moins de vingt cents américains. Il y a donc une nécessité de recapitalisation. Celle-ci devra tenir compte de l'effectivité des avoirs (espèces, or, immobiliers et mobiliers) et de l'ampleur des engagements (dettes, lignes de crédit et emprunts).

1.4. ORGANISATION ACTUELLE

Suivant les statuts de la BCC, celle-ci comprend les organes statutaires ci-après :

- Le conseil ;

- Le gouverneur ;

- Le collège des commissaires aux comptes.

A ce jour, tous les organes ont été mis en place. La BCC est dirigé par un gouverneur assisté d'un vice-gouverneur.

Le gouverneur dispose de tous les pouvoirs nécessaires pour assurer la gestion courante de la Banque. Pour réaliser cette mission, il a mis en place un organigramme qui en charge toutes les missions de la Banque centrale du Congo (Cfr. Annexe 1) celui-ci comprend aujourd'hui au siège 12 directions et 3 organes :

- Direction des Comptes Courants en Monnaie Nationale et Fonds Publics ;

- Direction de la Trésorerie ;

- Direction du Crédit et des Marchés Financiers ;

- Direction de la Supervision des Intermédiaires Financières ;

- Direction de la Comptabilité et du Contrôle Budgétaire ;

- Direction des Ressources Humaines ;

- Direction de l'Informatique ;

- Direction des Analyses économiques ;

- Direction de l'Administration Générale ;

- Direction des Services Etrangers ;

- Audi Interne ;

- Direction de l'Hôtel des Monnaies ;

- Secrétariat d'Appui à la Coordination Provinciale ;

- Sous-direction de la Sécurité ;

- Centre Hospitalier.

En province, la BCC à 10 Directions provinciales et 6 agents autonomes. Quant à l'étranger, elle dispose d'un bureau de représentation à Bruxelles.

I.5. RÉSEAU DE 46 PONTS D'EXPLOITATION

Le réseau d'exploitation de la BCC compte 22 agences mandataires, choisies parmi les banques commerciales, 2 guichets autonomes et 4 autres en création.

Les entités autonomes sont la conséquence de la restructuration du système bancaire, ayant conduit au désengagement de certains établissements de crédit en provinces. Elles assurent non seulement les opérations de caissier de l'Etat mais également la supervision bancaire dans leurs entités.

Il sied de relever que l'ouverture de ces agences répond essentiellement au besoin des opérations financières de l'Etat.

I.6. EFFECTIF DU PERSONNEL

L'effectif de la BCC est passé de 3031 agents en 1997 à 2048 au 30 juin 2004. Cette baisse découle des départs à la retraite, des décès, des démissions volontaires et d'offre ainsi que de licenciements.

Au 31 décembre 2003, la population total ç charge de la banque centrale était de 20.823 personnes dont 1.443 retraités et 13.401 enfants.

I.7. POLITIQUE MONÉTAIRE ET DE CHANGE

I.7.1. POLITIQUE MONÉTAIRE

En l'absence des marchés financiers, le déficit éventuel de l'Etat est financé presque exclusivement par les avances de la Banque Centrale. Il en découle une surliquidité de l'économie renforcée par la faiblesse de réemploi des dépôts en crédits. D'où la politique monétaire restrictive sur le ciblage monétaire.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote