WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le green business comme moteur du développement en afrique

( Télécharger le fichier original )
par Mathieu Studer
Solvay Brussels School of Economics and Management - Master en gestion 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.3 L'indépendance (le financement par la dette)

Les anciennes métropoles ont toujours voulu garder un droit de regard politique et un contrôle stratégique sur les anciennes colonies qu'il est possible d'obtenir en contrôlant seulement l'économie et la finance des pays.

Entre 1960 et 1970, les anciennes métropoles deviennent donc les créanciers des anciennes colonies et continuent donc à avoir la main mise sur les différents pays. Trois types de prêteurs différents existaient : les pays riches, les banques occidentales et les institutions internationales.

1 La volonté de créer un troisième monde est à l'origine de la dénomination actuelle de pays du Tiers-Monde

Les prêts accordés par les pays du Nord sont accordés dans la devise du pays créancier. Les taux variables, indexés sur les taux pratiqués aux Etats-Unis, étaient très faible souvent même en dessous du taux d'inflation, il était dès lors très tentant de contracter des prêts.

L'argent de ces prêts a été essentiellement utilisé à mauvais escient et de trois manières différentes :

Premièrement, la corruption importante des dirigeants régnait en Afrique avec l'aval des prêteurs. On oublie bien souvent que pour que la corruption existe, il faut d'une part un corrompu et corrupteur. Le corrupteur dans ce cas-ci était les prêteurs eux-mêmes. Cette corruption leur permettait de garder leurs hommes de main au pouvoir des différents pays et donc de continuer à exploiter les richesses de ces pays.

Le meilleur exemple reste sans aucun doute le président du Zaïre. Dans le rapport établi par Erwin Blumenthal en 1979, représentant du FMI placé à la Banque centrale du Zaïre, il y dénonce la corruption du régime, la nature des corrupteurs et même les noms de certaines firmes étrangères en avertissant la communauté financière internationale. Malgré cela, les prêts ont continué à être consentis à cet état sans la moindre sanction et approuvant ainsi la politique mise en place dans le pays.

Deuxièmement, les prêts ont généralement financés des mégas-projets énergétiques ou d'infrastructures (barrages, centrales, lignes à haute tension, oléoducs,...). Ces projets, surnommés les « éléphants blancs » étaient souvent inadaptés au besoin de la population locale, ils ont en réalité servi à faciliter l'extraction et le transport des richesses naturelles.

Troisièmement, les prêts accordés par les pays riches servaient essentiellement à l'achat de matériel provenant exclusivement du pays prêteur. Les états ne pouvaient ni gérer le portefeuille, ni acheter aux autres pays proposant les produits à meilleur prix : l'argent ne faisait que transiter. Il s'agissait en fait, d'une aide à la production locale du pays riche afin de stimuler leur propre économie.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore