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Prévalence des parasitoses intestinales au C.S. Boyoma/Kisangani

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par Serge NIMO NGBABO
UNIKIS - Graduat 2008
  

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I.2. DIAGNOSTIC DES PARASITOSES

I.2.1. Diagnostic clinique

Les syndromes vermineux comportent une série des manifestations non spécifiques permettant d'orienter le diagnostic : toux, sialorrhée nocturne, constipation, nausée, vomissement, diarrhée associée à des douleurs abdominales.

Des manifestations allergiques allant du prurit à l'oedème de Quincke ont été également signalées. (4)

I.2.2. Diagnostic parasitologique

Ce diagnostic consiste à démontrer objectivement, chez un sujet, la présence du ou des parasites impliqués ou non dans un syndrome pathogène (1). Les résultats de ces méthodes dépendent de plusieurs facteurs :

Ø La pertinence des techniques mise en route : un parasite n'a beaucoup de chance d'être révélé que par une technique appropriée ;

Ø La diligence déployée pour effectuer l'examen de la préparation ;

Ø Du nombre d'examens pratiqués : un seul examen négatif ne permet en aucun cas d'exclure la présence du parasite (9).

I.2.2.1. Examen direct des selles

Les selles émises par le patient doivent être examinées sans délai après l'émission de l'échantillon et 37°C si possible, pour éviter la fragmentation de certains parasites vivant normalement dans la lumière intestinale et qui disparaissent quelques temps après leur émission. Cet examen ne peut se réaliser sans microscope.

Un petit fragment de selles conditionné (par homogénéisation) dans une goutte de solution de NaCl, est monté entre lame porte-objet et lamelle, puis examiné au microscope au grossissement 240 ou 400 X (objectif 40X, oculaire 6 ou 10X).Les selles liquides ne nécessitent aucun conditionnement (5).

Toute fois, ne pas mettre trop des selles, ni trop d'eau car la préparation doit être transparente pour permettre de lire au travers les caractères d'un texte imprimé courant.

I.2.2.2. Examen après coloration

A la solution de NaCl utilisé pour conditionner les selles, peut être substitués les colorants suivants :

Ø Goutte d'éosine : c'est une solution à 1% qui a pour but de colorer uniformément en rose le fond de la préparation ; sur ce fond coloré, les kystes des protozoaires apparaissent comme les éléments non colorés. Cette méthode n'est efficace que si la préparation est mince.

Ø Goutte de Bailenger : a pour but de colorer certaines structures des protozoaires intestinaux, kystes et trophozoites, cytoplasme et bâtonnet cristalloïdes ne se colorent en rouge.

Ø Goutte de Lugol : a pour but de colorer les membranes des kystes ainsi que leurs structures cytoplasmiques et nucléaires. Les caractéristiques morphologiques sont ainsi mieux mises en évidence.

I.2.2.3. Examen après concentration

Cette procédure vise l'augmentation de la sensibilité de l'examen direct afin de permettre la détection des parasites lorsque leur densité dans la préparation des selles est très faible.

Elle est essentiellement basée sur la différence de densité qui existe entre les liquides de dilution, les éléments parasitaires relativement lourds et les particules alimentaires généralement plus légères. Elle permet de traiter une masse importante des selles et donc de retrouver des parasites rares ou ceux dont la préparation dans la masse fécale est irrégulière.

Cette procédure demande un temps assez long et nécessite des nombreuses manipulations. De plus si elle convient à la recherche des oeufs de certains helminthes, elle est inefficace pour la mise en évidence des protozoaires tant sous leur forme kystique que végétative (6).

I.2.2.4. Coproculture (3)

Certains parasites très rares dans les matières fécales peuvent être mis en évidence dans les cultures grâce à leur tropisme. C'est ainsi que les larves d'ankylostomes et d'anguillules quittent volontiers le milieu dans lequel elles évoluent pour s'accumuler dans les points où se trouve un peu d'eau. Les miracidiums de bilharzies mis en liberté par la dilution des selles dans l'eau se réunissent près de la surface et s'accumulent au même endroit, attirées par leur tropisme.

Cette méthode est importante, car d'une part, elle permet d'affirmer l'absence de certains parasites chez les animaux que l'on veut infester et, d'autre part, elle permet de donner des statistiques beaucoup plus exactes que celles qui sont établies par le simple examen microscopique direct.

I.2.2.5. Méthode de KATO

C'est la méthode quantitative par excellence (10). Avec une spatule, un fragment de selles filtrées (50-75 mg) est placé sur une lame de verre ; on la recouvre pendant 24 heures d'une bande de cellophane infiltrée de glycérine.

La préparation placée au dessous est comprimée dans cette position jusqu'à ce que la masse de selles couvre une aire de 25-30 mm de diamètre. La préparation est ensuite incubée pendant une heure à la température de laboratoire (3-6 minutes à 30°C, 20-30 minutes à 35 minutes ou 90 minutes à 24°C) durant laquelle les selles deviennent claires mais les oeufs restent invisibles.

On examine la préparation entière à un grossissement de 35-40X. Le nombre d'oeufs par gramme de selles peut être extrapolé à partir de celui trouvé dans le champ macroscopique.

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