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Prévalence des parasitoses intestinales au C.S. Boyoma/Kisangani

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par Serge NIMO NGBABO
UNIKIS - Graduat 2008
  

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CHAP IV : DISCUSSION ET COMMENTAIRES

4.1. FREQUENCE DES RESULTATS POSITIFS

Dans l'ensemble des résultats observés, 62% des cas positifs ont été enregistrés ; la fréquence élevée des cas positifs se confirme également dans la revue de la littérature (70%) et par d'autres études analogues effectuées avant celle-ci. A Cotonou, Sadellier et coll., durant 4 ans ont trouvé 64,93% des cas positifs (14). MBUYI et Coll. à Lubumbashi ont trouvé 86% des cas positifs.

A Kisangani, BATINA (11), M'PANDA (9), MWEZE (12), ONOSUMBA (8), ont trouvé respectivement 65,3% ; 68,2% ; 93,13 %; 74,46% des cas positifs.

La malnutrition aggravée par la pollution de l'eau, la médiocrité de l'environnement, les habitudes alimentaires défectueuses expliquent cette fréquence élevée des parasitoses intestinales.

Ces facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer aussi l'état de santé désastreux des pays du tiers monde en général et des pays tropicaux en particulier.

4.2. Prévalence des parasitoses et âge

Dans cette étude, la fréquence d'infestation des adultes est plus élevée que celle des enfants, soit 63% contre 57%.

La basse fréquence observée chez les enfants s'explique par le fait qu'il existe actuellement plusieurs méthodes de déparasitage systématique. Par exemple l'administration de Mebendazole chez les enfants de 0 à 5 ans.

A propos de l'impact de l'âge sur la distribution des parasitoses intestinales, les résultats rapportés, par différents auteurs sont disparates. Cette disparité tient compte des méthodes d'approches : enquête épidémiologique prospective, enquête purement clinique et documentaire, méthode d'examen coprologique etc.

4.3. Prévalence des parasitoses et sexe

Nous avons trouvé dans cette étude qu'il n y a pas de différence d'infestation par rapport au sexe avec 62,84% pour les hommes 62,19% pour les femmes.

Les mêmes conditions dans les quelles sont exposés les deux sexes expliqueraient ces résultats obtenus.

4.4. Prévalence des parasitoses et commune de résidence

Dans notre étude, nous avions remarqué que la commune Lubunga a été plus infestée (70%), suivi des communes Mangobo, Makiso et Kabondo, Tshopo, et Kisangani avec respectivement 68%, 64%, 62%, 58% et 57%.

Les fréquences les plus élevées des communes urbano-rurales de Lubunga et Mangobo sont liées à l'insalubrité et à l'ignorance des règles élémentaires d'hygiène par la majorité de la population.

La faible fréquence observée pour la commune Kisangani s'explique par la distance qui existe entre le C.S Boyoma et la commune Kisangani.

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