WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude et conception d'un système de régulation automatique de la fréquence et de la tension de sortie d'une hydrolienne en fonction de la vitesse de la roue (cas du projet d'électrification décentralisée de la ferme Benjin Agriculture).

( Télécharger le fichier original )
par Eric KABANSHI
Université de Lubumbashi - Ingénieur Civil Electromecanicien 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

c) alimentation utilisant un redresseur et un onduleur contrôlé par MLI

Pour cette structure, le redresseur à diode est remplacé par un convertisseur à IGBT contrôlé par MLI fonctionnant à fréquence variable. La vitesse de la génératrice est alors parfaitement contrôlable, une meilleure capture de la puissance est obtenue par rapport à la structure précédente (fig.V.2). Un deuxième convertisseur, à MLI connecté au réseau est nécessaire pour générer des grandeurs à 50 Hz sur le réseau électrique isolé de distribution.

Fig.V.3 Alimentation avec deux redresseurs MLI

V .1.1 GÉNÉRATRICE ASYNCHRONE

Il s'agit en fait d'une une machine à induction asynchrone triphasée qui transforme de l'énergie mécanique en énergie électrique. Pour réaliser cette transformation elle doit pour cela être entraînée au-delà de la vitesse de synchronisme (variable suivant la charge). Son rotor est généralement à cage d'écureuil ; elle bénéficie donc de la robuste simplicité du moteur à cage et des mêmes moyens de fabrication. La puissance nécessaire à sa magnétisation est fournie par le réseau lorsqu'elle est couplée en parallèle ou par une batterie de condensateurs dans le cas d'une utilisation isolée comme c'est le cas pour notre travail.

Ø Principe de fonctionnement d'une génératrice asynchrone [25]

 
Une génératrice synchrone (alternateur) est entraînée en fonctionnement normal à sa vitesse de synchronisme (par exemple 1500 tr.min-1 pour 4 pôles). La génératrice asynchrone elle, doit être entraînée au-delà de sa vitesse de synchronisme pour fournir de l'énergie électrique. Cependant, ces machines asynchrones ne possèdent pas comme les alternateurs un circuit d'excitation. II faut néanmoins fournir la puissance de magnétisation aussi bien en génératrice qu'en moteur; il ne s'agit pas d'une puissance utilisable, appelée puissance active, mais d'une puissance fictive, puissance réactive, correspondant à une composante du courant à facteur de puissance nul. Ce courant peut être emprunté au réseau mais peut aussi bien être obtenu de façon statique en branchant en parallèle à la machine une batterie de condensateurs. En outre, en ajustant ces condensateurs de façon précise, il est possible, dans certaines conditions, d'utiliser une génératrice asynchrone en dehors d'un réseau, fonctionnement autonome pour alimenter une charge isolée qui dans notre cas est le réseau de distribution de la Ferme Bejin. Le stator aura 3 enroulements couplés en étoile ou en triangle qui seront alimentés par le système triphasé de tensions. Il en résultera alors une création d'un champ magnétisant glissant dans l'entrefer de la machine (Théorème de FERRARIS). La vitesse de glissement de ce champ par rapport au stator est : (V.1)

où ùS désigne la pulsation du réseau du réseau d'alimentation triphasé statorique et p est le nombre de bobines de chaque bobinage et également le nombre de paires de pôles du champ magnétique apparaissant au stator. Le rotor de la machine supporte un bobinage triphasé avec un même nombre de pôles que celui du stator. Le rotor de la machine supporte un bobinage triphasé avec un même nombre de pôles que celui du stator couplé en étoile. Ce type de rotor est dit bobiné on peut envisager un rotor plus sommaire constitué de barres conductrices court-circuitées par un anneau conducteur à chaque extrémité. Ce second type de machines est appelé machine asynchrone à cage. Le rotor tourne par rapport au stator à la vitesse (V.2) ,

étant l'angle entre le repère statorique et le repère rotorique.

Fig.V.4.Position des axes des phases statoriques et rotoriques

La fig.V.4 rappelle la position des axes des phases statoriques et rotoriques dans l'espace électrique (angle électrique est égal à l'angle réel multiplié par le nombre p de paire de pôles par phase.

Le sens des enroulements de phase est conventionnellement repéré par un point(.) ;un courant positif i entrant par ce point crée un flux compté positivement selon l'orientation de l'axe de l'enroulement.

Fig.V.5 Représentation de la machine asynchrone dans l'espace électrique[28]

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon