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Application de la logique de floue

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par Otmane EL ALAOUI JAMAL
EMSI - Ingénieur en Automatismes et Informatique Indudtrielle 2010
  

Disponible en mode multipage

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier dans un premier temps notre encadrant M.ESSADKI, pour l'aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu'il nous a apporté lors des différents suivis.
Je remercie également toute l'équipe pédagogique de l'EMSI et les intervenants professionnels responsables de la formation pour le soutien qu'ils nous ont apporté durant ses années de formation.

Je tien a remercier l'équipe de MOHAMED MESSIKI et MAHMOUD CHIFA pour leurs esprit de collaboration durant toutes les phases d'études et de conception pour faire sortir ce travail collectif.


DEDICACES

A nos parents, en signe d'amour et de gratitude pour votre soutien, encouragement et réconfort.

A tous nos amis et professeurs de l'Ecole Marocaine des Sciences de l'Ingénieur.

A tous ceux qui s'investissent pour que la science soit développée.

INTRODUCTION GENERALE

Les méthodes classiques de l'automatique ont été largement appliquées dans de nombreux problèmes de régulation industrielle. Cependant, la plupart des systèmes physiques présentent des non linéarités et leurs paramètres sont souvent mal connus et/ou variables dans le temps. Pour la commande de telles classes de systèmes les méthodes conventionnelles de l'automatique ont montré leurs limites en termes de stabilisation et performances.

Avec le développement des calculateurs numériques, les automaticiens commencent à s'intéresser aux nouvelles approches de commande telles que la commande adaptative, la commande prédictive, la commande robuste, ainsi que les techniques basées sur l'intelligence artificielle.

Parmi ces dernières ; la commande par logique floue. Cette commande est à l'heure actuelle une des préoccupation des chercheurs dans le monde [Zhao et al., 03], [Li et al., 03], [Onat et al., 04], [Yang et al., 04], [Baturone et al., 04], [Flores et al., 05], [Jordan et al., 05], [Bai et al., 05].

Durant ces dernières décennies, l'utilisation de la théorie des ensembles flous dans

la modélisation et la commande des systèmes complexes a connue une évolution considérable.

En effet, le principe de la commande floue a été expérimenté pour la première fois en 1974 par l'équipe du professeur E.H. Mamdani [Mamdani, 74]. Les résultats obtenus, ont été repris et développés par plusieurs équipes en Europe de l'Ouest [Willaeys & Malvache, 78]. Puis ensuite par l'Institut de Technologie de Tokyo [Sugeno, 85] et dans quelques autres universités japonaises [Bellon et al., 89]. Depuis 1987, date à laquelle la première application `' grand public'' a vue le jour. Utilisant la logique floue, le métro de Sendai, a été mis sur le marché [Miyamoto et al., 87]. Depuis cette époque, l'utilisation des techniques de commande floue n'a cessé d'évoluer. Aujourd'hui, les différents travaux et publications récentes dans ce domaine semblent indiquer que les deux domaines d'application de la logique floue les plus importants sont :


· La conception de régulateurs pour des processus difficilement modélisables,


· La conception de régulateurs linéaires pour des processus modélisables

.

La commande floue se différencie d'une commande classique par le fait que l'approche par logique floue synthétise une loi de commande à partir de l'expertise de l'opérateur humain. Dans le premier cas, la commande est synthétisée en évitant la phase modélisation. Par contre dans le second cas, la structure non linéaire du régulateur flou permet d'améliorer les performances en termes de précision et de robustesse du système non linéaire vis-à-vis des incertitudes structurées et non structurées.

Les avancées récentes en informatique et en électronique de puissance permettent

la fabrication des systèmes prototypes, qui jouent le rôle de simulateurs réels miniatures. Ces derniers permettent de tester de nouvelles techniques de commande. Les systèmes comme le simple et le double pendule [Messner, 97], [Passino & Yurkovich, 98], [Mudry, 01], [Shi & Singh, 92], ainsi que le simulateur de vol d'hélicoptère (Twin Rotor Mimo system) [F, Instruments Ltd,IV,97], sont de très bons exemples de ces prototypes réels. Ces derniers, sont caractérisé par des comportements physiques non-linéaires difficilement modélisables. Cette Caractéristique a motivé les chercheurs pour les utiliser afin de valider et tester les lois de Commande développées théoriquement. Le travail présenté dans ce mémoire, s'intègre dans cet objectif

Historique

Lotfi Zadeh


C'est à l'université de Berkeley Californie, USA en 1963, qu'est née la logique floue ou "Fuzzy logic". Son père créateur c'est Monsieur Lotfi A. Zadeh, né en ex-URSS de parents iraniens, professeur d'informatique au département ingénierie électrique et informatique de l'université. Mr Zadeh fait une comparaison entre les ordinateurs de l'époque et le raisonnement humain (comparaison toujours valable d'ailleurs) :
si l'ordinateur calcule beaucoup plus vite de façon rigoureuse, ses capacités de réflexion et d'apprentissage sont limitées. De plus sa rigidité en tant que machine et son fonctionnement binaire, rend l'ordinateur peu adapté à certaines tâches, qui pour un humain semble si simple. Mr Zadeh prend l'exemple du créneau réalisé par un automobiliste pour garer sa voiture ; si le conducteur réalise cette opération en une minute environ, la simulation de la même action sur un ordinateur demandait à l'époque plusieurs heures de calculs complexes. Le pire dans l'histoire, c'est que l'humain fait tout ceci de façon approximative que ce soit pour la conduite dans le cas présent, comme bon nombres d'actions de la vie quotidienne? Cela marche donc avec l'approximation et une expérience des fonctions à réaliser. Naissance de la logique floue, dont le concept sera complètement ignoré aux USA, comme en Europe. Il faut attendre 25 ans pour voir apparaître les premières applications au Japon ; à noter que l'exemple de la voiture à garer de Mr Zadeh est repris, et mis en application avec une voiture truffée de capteurs, d'un calculateur flou et qui parvient à se garer toute seule.

CHAPITRE I :

APPLICATION DE LA LOGIQUE FLOU

Notions d'ensemble flou, appartenance

Les compréhensions de l'univers dans lequel nous évoluons sont généralement imparfaites dans la mesure où elles peuvent être entachées d'incertitudes et/ou d'imprécisions, ne serait-ce qu'à travers la perception que nous en avons. Or, nous pouvons constater que l'homme intègre naturellement ces imperfections dans la vie de tous les jours, en particulier au niveau du raisonnement et de la décision. L'idée du professeur Lotfi Zadeh à travers le nouveau concept ensembliste d'appartenance graduelle d'un élément à un ensemble, a été de définir une logique multi évaluée permettant de modéliser ces imperfections c'est prendre en compte les états intermédiaires entre le tout et le rien. L'utilité de cette approche peut être illustrée de la manière suivante :

Une température de 10°C, pour un humain, est généralement considérée comme froide; une autre de 40°C est qualifiée de chaude. Si chacune de ces valeurs appartient à une

Catégorie (ensemble) bien définie, qu'en est-il pour des valeurs intermédiaires? Une réponse intuitive consiste à affirmer qu'elles appartiennent à une ou deux des catégories précédentes avec des niveaux ou des degrés (normalisés) différents. On évite ainsi des transitions brusques entre différentes catégories, comme cela est le cas en logique binaire (figureI.1).

Il semble en effet surprenant de considérer qu'une température de 40°C est chaude, alors qu'une température de 39,9°C ne l'est pas.

Figure I.1 : Exemple de définition d'ensembles sur un univers de discours en logique

Binaire et en logique floue

Cet exemple permet d'illustrer le fait qu'une logique binaire classique soit, dans certains cas, trop limitative. Donc il est nécessaire de faire appel à une autre logique multi évaluée qui sera vue comme une extension de la précédente, c'est bien la logique floue.

En ce qui concerne la commande d'un processus quelconque, la logique floue permet une approche fondatrice par rapport à l'automatique classique. En automatique, en général, on s'attache à modéliser le processus à travers un certain nombre d'équations différentielles. Cette modélisation est rendue difficile et par fois impossible à mesurer que la complexité des processus à contrôler augmentent. D'une manière radicalement opposée, un contrôleur va décrire non pas le processus mais la façon de le contrôler, tout comme le ferait un expert humain à travers des règles intégrant naturellement imprécisions et incertitudes.

Quelques domaines d'application  

 La commande Floue :

Parmi les nombreuses applications de la logique floue, la commande floue s'avère être le champ d'application le plus actif à travers le monde.

Exemples :

· Commande de tubes broyeurs pour la fabrication du ciment (première réalisation en 1979 au Danemark).

· Commande de métros avec un fonctionnement plus confortable et économique et une précision d'arrêt augmentée (1987 à Sendai, Japon).

·   production du fer et de l'acier, purification, de l'eau, chaînes et robots de fabrication,

· opérateurs, unités arithmétique, micro-ordinateurs, ...

  

Classification et reconnaissance de formes :

Classifier consiste à regrouper des objets en catégories les plus homogènes possibles (contenant des objets similaires) :

Classifier est une activité qui intervient dans des nombreux domaines d'applications tels que :

· la reconnaissance vocale.

· L'analyse d'images (médical, radar, télédétection).

· La reconnaissance de cibles (domaine militaire).

· consultation, investissement et développement, horaires de train, ...

· base de données, recherche d'information, modélisation de systèmes

Conception d'un régulateur à logique flou

Un contrôleur standard (PID ou autres) demande toujours un modèle le plus précis possible (équations différentielles).

Un contrôleur flou ne demande pas de modèle du système à régler. Les algorithmes de réglage se basent sur des règles linguistiques de la forme Si ... Alors ...

En fait, ces règles peuvent être exprimées en utilisant le langage de tous les jours et la connaissance intuitive d'un opérateur humain.

Ce qui conduit à deux avantages :


· Conclusion :

Pour les systèmes mal connus ou complexes (non-linéaires), un contrôleur flou s'avère très intéressant.

Structure du régulateur

- Fuzzification : transforme les entrées en grandeurs floues.

- Inférence (avec la base de règles) : prend les décisions

- Défuzzification : transforme les grandeurs floues en valeurs déterminées

Fuzzification

- Définition des fonctions d'appartenance de toutes les variables d'entrée.

- Passage : grandeurs physiques => variables linguistiques

En général, on utilise des formes triangulaires ou trapézoïdales pour les fonctions d'appartenance, bien qu'il n'existe pas de règles précises sur ce choix.

Exemple : Soit une grandeur x définie par 5 sous-ensembles flous.

Donc à chaque variable linguistique d'entrée (x), on fait correspondre une valeur linguistique (Négatif Grand, Négatif Moyen, ...) avec un degré d'appartenance.

Inférence ou Base de règles

Donne la relation qu'il existe entre les variables d'entrées (exprimées comme variables linguistiques) et la variable de sortie (également exprimée comme variable linguistique).

Exemple : Soit deux entrées x1 et x2 et une sortie xR, toutes définies par les 5 sous-ensembles de l'exemple précédent.

Description de la base de règles :

Si (x1 NG ET x2 EZ), Alors xR PG ou

Si (x1 NG ET x2 PM), Alors xR PM ou

Si (x1 NM ET x2 EZ), Alors xR PM ou

Si (x1 NM ET x2 PM), Alors xR EZ ou

Si (x1 NM ET x2 PG), Alors xR NM ou

Si (x1 PG ET x2 EZ), Alors xR NG.

Sous forme de tableau ou matrice :

On n'est pas obligé de compléter toute la table. Les règles sont élaborées par un expert et sa connaissance du problème ...

Différentes méthodes d'inférence.

Supposons que l'on ait deux entrées x1 et x2 et une sortie xR, toutes définies par les sous-ensembles suivants :

Supposons que x1 = 0.44, x2 = - 0.67 et que l'inférence est composée des deux règles suivantes :

Si (x1 PG ET x2 EZ), Alors xR EZ ou

Si (x1 NG OU x2 PM), Alors xR PM

Il faut maintenant « traduire » les opérateurs ET, OU et l'implication par une des fonctions vues dans la première partie de l'exposé

(Minimum, Maximum, Produit, ...).

Méthode MAX-MIN :

Au niveau de la condition : ET => Min OU => Max

Au niveau de la conclusion : ou => Max Alors => Min

(D'où la désignation)

Résultat : une fonction de transfère résultante donnée par la surface hachurée (qui sera traitée lors de la Défuzzification).

Méthode MAX-PROD :

Au niveau de la condition : ET => Min OU => Max

Au niveau de la conclusion : ou => Max Alors => Prod

(D'où la désignation)

Résultat : une fonction de transfère résultante donnée par la surface hachurée (qui sera traitée lors de la Défuzzification).

Méthode SOMME-PROD :

Il ne s'agit pas de la Somme « normale » mais de la valeur moyenne :

Au niveau de la condition : ET => Prod OU => Somme

Au niveau de la conclusion : ou => Somme Alors => Prod

(D'où la désignation)

Résultat : une fonction de transfère résultante donnée par la surface hachurée (qui sera traitée lors de la Défuzzification).

Défuzzification

Les méthodes d'inférence fournissent une fonction d'appartenance résultante pour la variable de sortie. Il s'agit donc d'une information floue qu'il faut transformer en grandeur physique.

On distingue 4 méthodes de Défuzzification :

Méthode du maximum :

La sortie correspond à l'abscisse du maximum de la fonction d'appartenance résultante.

Trois cas peuvent se produire :

Conclusion : méthode simple, rapide et facile mais elle introduit des ambiguïtés et une discontinuité de la sortie.

Méthode de la moyenne des maxima :

Dans le cas où plusieurs sous-ensembles auraient la même hauteur maximale, on réalise leur moyenne une des ambiguïtés de la méthode du maximum est enlevée.

Méthode du centroïde :

La sortie correspond à l'abscisse du centre de gravité de la surface de la fonction d'appartenance résultante.

Il existe deux méthodes :

- On prend l'union des sous-ensembles flous de sortie et on en tire le centroïde global (calculs très lourds).

- On prend chaque sous-ensemble séparément et on calcul son centroïde, puis on réalise la moyenne de tous les centroïdes.

Conclusion : on n'a plus de discontinuités et d'ambiguïtés, mais cette méthode est plus complexe et demande des calculs plus importants.

Méthode de la somme pondérée :

Compromis entre les deux méthodes précédentes.

On calcule individuellement les sorties relatives à chaque règle selon le principe de la moyenne des maxima, puis on réalise leur moyenne pondérée.

CHAPITRE II :

MODELISATION DE LA CHAINE D'ASSERVISSEMENT D'UN MOTEUR CC

Modélisation du MCC

Lorsque l'on veut la faire travailler, en appliquant un couple résistant sur son axe, cela la freine donc E diminue.
Comme U reste constante, le produit Ri.Ii augmente donc Ii augmente, donc le couple T augmente lui aussi et lutte contre la diminution de vitesse : c'est un couple moteur.
Plus on le freine, plus le courant augmente pour lutter contre la diminution de vitesse. C'est pourquoi les moteurs à courant continu peuvent « griller » lorsque le rotor est bloqué, si le courant de la source n'est pas limité à une valeur correcte.

1. Modélisation par la fonction de transfert

a-Equations électriques

La tension d'induit (en convention récepteur) : (1)

La f.é.m : : e(t) = Ke.Ù(t) (2)

Avec

R: résistance d'induit

L: inductance d'induit en henry

e(t): f.é.m induite

K: Constante tenant compte du flux constant

a. Equations mécaniques

Le principe fondamental de la dynamique (PFD) nous permet d'écrire :

(3)

On a aussi : Cm= Kc.I (4)

On suppose que le moment du couple résistant est de la forme :

Cr = f .Ù (5)

Avec

J: moment d'inertie de l'axe du rotor en Kg.m2

f: coefficient de frottement visqueux.

Transformation de Laplace de toutes équations électromécanique est traduite dans ce tableau en dessous :

a. Equations électromécaniques dans le domaine de Laplace

La transformée de Laplace de l'équation (1) est : U(P) = R.I(P) + L.p.I(P) + E(P)

La transformée de Laplace de l'équation (2) est : E(P) = Ke.Ù(P) (2'), on peut alors écrire :

U(P) = (R.+ L.P)I(P) + Ke.Ù(P) (1')

La transformée de Laplace de l'équation (3) est : J.P.Ù(P)= Kc.I(P) - Cr (3')

Et en tenant compte de l'équation (4) et (5) on peut écrire :

J.P.Ù(P)= Kc.I(P) - f.Ù(P) (J.P +f) .Ù(P)= Kc.I(P) (4')

Equations électromécaniques

Transformée de Laplace

 

(1)

U(P) = R.I(P) + L.p.I(P) + E(P)

e(t) = Ke.Ù(t)

(2)

E(P) = Ke.Ù(P)

 

(3)

J.P.Ù(P)= Cm - Cr

J.P.Ù(P)= Kc.I(P) - f.Ù(p

Cm= Kc.I

(4)

Cm=Kc.I(P)

Cr = f .Ù

(5)

Cr=f.Ù(P)

Ce qui donne :

Et en remplaçant cette nouvelle expression de I(p) dans l'équation (1') on obtient

Le modèle de MCC comme suivant :

Fig. 1: Schema Bloc d'un MCC

On peut maintenant exprimer la fonction de transfert en boucle fermée :

Qu'on peut écrire aussi sous la forme canonique d'une fonction de transfert de second ordre :

2. Modélisation par Variables d'état

Fig.2 : Modèle équivalent de l'induit en régime dynamique

On a :

La représentation d'état :

Modélisation du hacheur

Le hacheur est composé d'un transistor en série avec une diode tête bêche. Si le rapport cyclique est la commande du transistor, on obtient la relation entre tension d'entrée et de sortie suivante Umoy=.E.

Le hacheur est donc un simple amplificateur de Fonction de Transfert : C(p)=E avec E la tension d'alimentation du Hacheur.

á

Umoy=á.E

Pour que la modélisation soit réaliste, il faut limiter la valeur de entre 0 et 1, puisque dans la réalité, le rapport cyclique de la commande du transistor reste compris entre 0 et

Modélisation du capteur de vitesse :

Le signal provenant du capteur de vitesse attaquera le comparateur à base d'amplificateur opérationnel

On suppose que l'amplificateur opérationnel est idéal

Résistance d'entrée très grande

Courant i=0

On en déduit que : U=E, or E = K.Ö.n

On met : K.Ö = KG = Constante de la dynamo tachymétrique

Donc U=E= KG n

D'où la fonction de transfert :

est donnée par le constructeur, dans notre simulation le constructeur nous donne la valeur 0.01146

CHAPITRE III :

APPLICATION DE LA LOGIQUE FLOUE À LA RÉGULATION DE LA TEMPÉRATURE

Cahier des charges

On présente le cas de réglage de la température d'un four. Dans ce but on mesure la température avec un capteur qui fournit la valeur de la grandeur à régler. On suppose que le système a une fonction de transfère H(s)=1/(s+2) avec un retard égale à un second.

C'est un système de contrôle de température avec un élément de chauffage et de ventilation.

La température désirer est de 20°c.

La température extérieure est de 10°c et son effet intervient au niveau de l'intégrateur.

Etapes a suivre :

1- modélise le système avec SIMULINK.

Sur la régulation d'un système pareille, on propose 3 solutions :

2-Premier cas : régulation PID

3-Deuxième cas : régulateur flou à une seule entrée

4-Troisième cas : régulateur flou à deux entrées

PARTIE I : REULATEUR PID

On introduit le système dans une boucle de régulation avec correction proportionnel intégrale dérivée PID, et ce avec les paramètres suivants :

Step=20°v; step1=-1.5°c; integrator: CI=10; Lower saturation limit=10; transport delay=1; PID (1; 0; 1).

Fig3: Schéma bloc d'un system de régulation de température par un PID

On retire les courbes de l'oscilloscope, la courbe jaune représente la réponse du système en termes de température,

La courbe en couleur mauve représente la commande du système, sortie PID

Figure 4 : la réponse et la commande du système

On constate que notre système lui manque la précision puisque la sortie n'atteint pas la consigne qui est 20°C, avec un légère retard

En appliquant une perturbation sur ce system après un délai de 60 second pour étudier la réponse en régime permanent et en réagissent sur la performance I (0.2) on s'aperçoit que le system devient plus rapide et que le PID a bien corriger la mesure et la remettre a la consigne qui est 20°C (voir figure 5)

Figure 5 : la réponse et la commande appliquant une perturbation a 60s

PARTIE II : REULATEUR A LOGIQUE FLOU A UNE SEULE ENTREE

Nous allons changer notre régulateur classique PID par le régulateur a logique flou avec une seule entrée, on commence tout d'abord par définir les entrées et les sorties, et par la suite on va essayer de lier les fonctions d'appartenances d'une façon logique afin de réponde au cahier des charges.

Figure 3.2.1 : création d'entrée et sortie

Ensuite on définira les plages de variations (les ensembles flous) et les fonctions d'appartenances pour l'entrée et la sortie (figures 3.2.4, 3.2.5, 3.2.6), et on appellera chaque partie de la fonction d'appartenance par un nom significatif. On aura alors : lorsque l'erreur est négative (la température de sortie est supérieure à la consigne), la fonction d'appartenance est nommée chaud.

Lorsqu'elle est positive la fonction d'appartenance est nommée froid, et la partie du milieu sera nommée rien.

La fonction d'appartenance d'erreur comporte trois parties :

· Se réchauffe

· constant

· refroidit.

Figures 3.2.2 : fonction d'appartenance de l'erreur.

Figures 3.2.3 : fonction d'appartenance de la commande

Après avoir définit les fonctions d'appartenance, on va implémenter les règles d'inférences, de telle façon à réaliser un cahier des charges, par exemple si le système devient chaux le régulateur va automatiquement abaisser la température pour garder la consigne voulus cela va être traduit par la commande suivante :

If (erreur is chaud) then (commande is refroidir)

Figures 3.2.4: Implémentation des règles d'inférence

Simulation du système par MATLAB SIMULINK :

Modélisation du système sera défini sous forme de ce schéma bloc introduit a simulink

Figure 3.2.5 : Régulation du système de température par un régulateur flou à une seule entrée

Une fois le régulateur est chargé dans le bloc Fuzzy du simulink, on simule le système et on obtient la réponse suivante, la courbe jaune représente la réponse du système, et la courbe mauve représente la commande issue du régulateur RLF

Figure 3.2.6 : la commande et la réponse indicielle du système simulé

C'est une réponse qui atteint la consigne (20 °C). En effet en variant les plages d'inférences on a augmenté l'efficacité du régulateur autour de cette consigne. On pourrait également modifier les règles d'inférences ou les formes des fonctions d'appartenances utilisées, mais ceci suppose une maîtrise du système à réguler.

PARTIE III : REULATEUR A LOGIQUE FLOU A DEUX ENTREES

Dans cette partie on va ajouter une deuxième entrée a notre RLF c'est la dérivée de l'erreur (variation de l'erreur) on lui donne le nom derreur sa fonction d'appartenance comporte trois parties:

· se réchauffe

· constant

· se refroidit.

La fonction d'appartenance de la sortie sera divisée en 5 parties :

· Refroidir beaucoup : RB

· Refroidir : R

· OK

· Réchauffer : C

· Réchauffer beaucoup : CB

Figure 3.3.1 : Identification des entrées et des sorties de l'RLF à deux entrées

Figure 3.3.2 : fonction d'appartenance de l'erreur

Figure 3.3.4 : fonction d'appartenance de la dérivée de l'erreur

Figure 3.3.5 : fonction d'appartenance de la commande

Apres avoir compléter le paramétrage des blocs d'entrées et de sortie, on procède par l'élaboration des règles logique qui répond au cahier des charges, et on les implémente dans le bloc inférence

Figure 3.3.6 :Implémentation des règles d'inférence

On finit par enregistrer le fichier (.fis) pour le charger par la suite dans le workspace et le récupérer dans le bloc Fuzzy dans simulink par le même nom du fichier enregistré.

Figure 3.3.7 : Schéma blocs du système de régulation de température par un RLF a 2 entrées

Une fois le régulateur est configuré, on simule et on obtient la réponse suivante:

Figure 3.3.8: la commande et la réponse indicielle du système simulé

Une réponse très forte en terme de rapidité, stabilité et précision qui dépasse un régulateur a logique flou utilisant une seule entrée

Cette réponse est  obtenue également après modification des plages de variations:

[-10 14] : l'erreur
[-15 15] : derreur
[-30 44] : commande

Cette réponse présente Certainement un dépassement mais sa rapidité est meilleure : son temps de réponse est inférieur à celui du deuxième cas.

PARTIE IV : COMPARAISON ENTRE UN REGULATEUR CLASSIQUE PID ET UN REGULATEUR A LOGIQUE FLOU

Notre étude a pour but de distinguer entre les avantages et performances d'un régulateur classique PID et ce nouveau régulateur a logique flou, dans cette partie en va relever les mesures nécessaires pour pouvoir juger entre les 2 technologie pour cela on fixe des intervalles +-5% de la réponse pour mesurer la rapidité

Et 10%, 90% du système pour étudier le temps de la monté du système

Figure 3.3.9: schéma blocs des différents systèmes proposés

On Obtient les courbes suivantes :

Courbe bleu claire représente la réponse du système avec un PID

Courbe rouge représente la réponse du système avec un RLF a une seule entrée

Courbe verte représente la réponse du système avec un RLF a deux entrées

Figure 3.3.10: réponses des 3 systèmes proposé

On obtient les mesures ci-dessous :

Ces mesures nous montre la performance du RLF par rapport au régulateur classique PID, avec un temps de réponse et temps de monté très réduit surtout le RLF a 2 entrées

 

Temps de réponse à 5% (sec)

Temps de montée (sec)

Dépassement %

Erreur (°C)

PID

13,329

11,546

11,10%

0

RLF 1 entrée

6.462

4,713

0%

0

RLF 2 entrées

4,053

2,562

5,21%

0,105

CHAPITRE IV :

APPLICATION DE LA LOGIQUE FLOU DANS LA REGULATION DE VITESSE D'UN MOTEUR A COURANT CONTINU

Cahier des charges :

Il s'agit d'un moteur LEROY SOMER MS1 classe F801 L06 de puissance nominale 0,44kw, de vitesse nominale 1500tr/min (soit 157rad /s).

Le constructeur donne les inductions suivante : La=30mH ; J=0,003kg .m² (moteur seul) Un=170V ; couple nominal 3 N.m ; classe F ; If = 0,38A

Ian=3A ; rendement nominale hors excitation : 0,74 ; R mesuré est : 5 ?

Le calcul montre que K= (170-5x3) /157= 0,987 wb, La mesuré est 0,0243H

La constant de temps électrique vaut donc ôe=La /Ra=4,86 ms

La méthode du ralentissement a donné J= 0,004Kg .m², car le moteur est accouplé à une charge mécanique .La constant de temps électromécanique est donc ôem= RJ/K² =20,5ms

On néglige les autres pertes

Le couple nominal résistant est de 3,25 N.m.

Le hacheur se comporte comme un amplificateur de gain A=100.

La constant de dynamo tachymétrique est a =0,01146.

Notre travail dans ce chapitre consiste a faire une étude comparative entre un régulateur classique PID et un régulateur a logique flou dans la régulation de la vitesse d'un moteur a courant continu

Démarche a suivre

· Appliquer un couple résistant Cr= 3.25 au démarrage dans les 2 système (avec PID, avec RLF)

· Régler le RLF pour le mener a l'état idéal

· S'assurer que le RLF marche bien quelque soit le couple appliqué

· Appliquer le même couple résistant retardé de 0.3s

· Régler le RLF pour le mener a l'état idéal

· S'assurer que le RLF marche bien quelque soit le couple appliqué

Partie I : comparaissant entre un PID et RLF avec un couple résistant au démarrage

Figure 4.1.1: schéma blocs du système avec un PID et avec un RLF sans gains

On appliquant un Cr=3.25 au démarrage avec les échelles suivants :

Entrée erreur [-10 12]

Sortie commande [-10 12]

On obtient les résultats suivants :

· Un régulateur PID performant, la mesure suit la consigne avec une rapidité remarquable et sans dépassement ainsi qu'une erreur nulle

· Un RLF qui est ni rapide ni précis mais il est stable

Figure 4.1.2: Réponses des systèmes avec un PID et avec un RLF

On va introduire un gain à l'entrée du RLF et un autre gain à la sortie de ce dernier

On remarque qu'à chaque fois on intervient sur le gain d'entrée de notre RLF on agit sur la rapidité du système et à chaque fois qu'on intervient sur le gain de la sortie du système on agit sur la précision.

Après plusieurs réglages effectués, notre système deviens performant (plus rapide et plus précis) avec les valeurs suivantes :

Gain à l'entrée (erreur) égal à 1

Gain à la sortie (commande) égal à 1.09

Voir la réponse du système dans la figure 1.4

Figure 4.1.3: schéma blocs du système avec un PID et avec un RLF avec gains

Figure 4.1.4: Réponses des systèmes avec un PID et avec un RLF

Pour rendre notre RLF autonome (éliminer les gains) on va introduire nos gain à l'intérieur de notre RLF et plus précisément en agissant sur les échelles ;

La méthode consiste à deviser l'échelle de l'entrée (erreur) sur le gain à l'entrée du RLF, et à multiplier l'échelle de la sortie (commande) par le gain à la sortie du RLF :

Gain à l'entrée (erreur) égal à 1

[-10 12] / 1 => [-10 12]

Gain à la sortie (commande) égal à 1.09

[-10 12] * 1.09 => [10.9 13.08]

Figure 4.1.5: Introduction de la nouvelle échelle dans le bloc de sortie du RLF

Partie II : comparaissant entre un PID et RLF avec un couple résistant en régime permanent

On va appliquer le même couple résistant qui est de 3.25 mais cette fois ci retardé de 0.3s pour pouvoir détecter la réponse du système au milieu du régime permanant

Figure 4.1.6: schéma blocs du système avec un PID et avec un RLF avec gains

La simulation nous donne le graphe ci-dessous

La courbe jaune représente la réponse du système avec un PID

La courbe mauve représente la réponse du système avec un RLF

Figure 4.1.7: Réponses des systèmes avec un Cr à 0.3s

On constate que la réponse du système avec un RLF perde encor une fois sa précision au démarrage

On v procéder au réglage des échelles on utilisant la même méthode utilisé au paravent commençant par introduire un gin a l'entrée de notre fameux RLF et un autre gain à la sortie de ce dernier, et en agissant sur le 1ère gain le system change de stabilité, et en agissant sur le 2ème le système change de précision.

Apres plusieurs essais on relève les valeurs idéales qui correspondent à un RLF puissant et performant qui répond au cahier des charges, ces valeurs sont les suivants.

Gain de l'entrée (erreur) est 400

Gain de sortie (commande) est 1 « prenant en considération qu'un gain de 1.09 est déjà appliqué» 

Pour pourvoir donner a notre RLF son autonomie on procède par l'élimination de ces gain en les intégrants a l'intérieur du RLF et plus précisément dans les échelles d'entrée et sortie

Gain à l'entrée (erreur) égal à 400

[-10 12] / 400 => [-0.025 0.03]

Gain à la sortie (commande) égal à 1

[10.9 13.08]* 1 => [10.9 13.08]

Figure 4.1.8: Introductions de la nouvelle échelle dans le bloc d'entrée du RLF

En agit sur l'échelle de l'entrée seul comme la montre cette fenêtre en dessus, en enregistre les modifications et on les charges dans le bloc Fuzzy sur simulink

Apres avoir éliminer les 2 gains et changer les échelles en simule et on obtient la réponse ci-dessous

La courbe en jaune représente la réponse avec un PID

La courbe en mauve représente la réponse avec un RLF

Figure 4.1.9: Réponses des systèmes avec un Cr à 0.3s

Une réponse très puissante qui répond a notre cahier des charges, dès le moment de la perturbation le système réagit rapidement (plus rapide que le PID) pour corriger l'erreur et remettre la mesure a l'état de consigne.

Pour s'assurer des réglages effectués on a changé le couple résistant, et le système répond parfaitement son aucun déréglage, cela implique que notre RLF correctement paramétré

En propose une vus zoom de la réponse autour de la perturbation pour pouvoir détecter l'allure de des courbes

Figure 4.1.10: Vue zoom de la réponse système autour de la perturbation

Ces graphes illustres des résultats obtenus très satisfaisants, un régulateur à logique flou musclé et très performant par rapport au régulateurs classique.

La logique floue (Fuzzy logic) est de grande actualité. Le but visé dans cette étude été de présenter d'un part le principe de cette nouvelle méthode de réglage et établir d'autre part une comparaison entre les méthodes conventionnelles et cette dernière, ceci pour mieux éclaircir les différences, de familiariser avec la nouvelle méthode puis connaître ces avantages dans le réglage automatique.

LES AVANTAGES ET LES DESAVANTAGES DU REGLAGE PAR LOGIQUE DE FLOUE

 

Evidemment, le réglage par la logique floue réunit un certain nombre d'avantages et de désavantages. Les avantages essentiels sont :

· La non nécessité modélisation (cependant il peut être utile d'un modèle convenable);

· la possibilité d'implémenter des connaissances (linguistiques) de l'opérateur du processus;

· la maîtrise des systèmes à régler avec un comportement complexe (fortement non linéaire et difficile à modéliser);

· L'obtention fréquente de meilleures prestations dynastiques (régulateur non linéaire):

· L'emploi possible aussi pour des processus rapides (grâce à des processeurs dédicacés);

· la disponibilité des systèmes de développement efficaces, soit pour microprocesseurs ou PC (solution logicielle). soit pour circuits intégrés (processeurs dédicacée, Fuzzy processor, solution matérielle).

 

 

Par contre, les désavantages sont :

· Le manque de directives précises pour la conception d'un réglage (choix des grandeurs à mesurer, détermination de la Fuzzification, des inférences et de Défuzzification);

· L'approche artisanale et non systématique (implémentation des connaissances de l'opérateur souvent difficile);

· L'impossibilité de la démonstration de la stabilité du circuit de réglage en toute généralité(en l'absence d'un modèle valable);

· La possibilité d'apparition de cycles limites à cause du fonctionnement non linéaire;

· la précision du réglage souvent peu élevée;

· la cohérence des inférences non garantie a priori (apparition de règles d'inférence contradictoires possible).

 

CONCLUSION

Les outils fournis par la logique floue permettent une modélisation des phénomènes pouvant en un certain sens s'approcher du raisonnement humain. Le fait de dépasser le tout ou rien des ordinateurs introduit une souplesse faisant la puissance des outils flous dans de nombreux domaines.

Mais même s'ils bénéficièrent d'un effet de mode, les algorithmes flous ne sont pas nécessairement les meilleurs.

Plus le système est complexe, plus les règles qui le régissent sont nombreuses et compliquées. Il s'agit là d'un obstacle majeur au contrôle en temps réel.

Elle apporte des solutions à des problèmes compliqués ou difficilement modélisables et elle n'a pas des méthodes générales de synthèses, alors il est nécessaire de varier à l'entrée et faire des tests jusqu'à atteindre la consigne.






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille