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Application de la logique de floue

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par Otmane EL ALAOUI JAMAL
EMSI - Ingénieur en Automatismes et Informatique Indudtrielle 2010
  

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CHAPITRE IV :

APPLICATION DE LA LOGIQUE FLOU DANS LA REGULATION DE VITESSE D'UN MOTEUR A COURANT CONTINU

Cahier des charges :

Il s'agit d'un moteur LEROY SOMER MS1 classe F801 L06 de puissance nominale 0,44kw, de vitesse nominale 1500tr/min (soit 157rad /s).

Le constructeur donne les inductions suivante : La=30mH ; J=0,003kg .m² (moteur seul) Un=170V ; couple nominal 3 N.m ; classe F ; If = 0,38A

Ian=3A ; rendement nominale hors excitation : 0,74 ; R mesuré est : 5 ?

Le calcul montre que K= (170-5x3) /157= 0,987 wb, La mesuré est 0,0243H

La constant de temps électrique vaut donc ôe=La /Ra=4,86 ms

La méthode du ralentissement a donné J= 0,004Kg .m², car le moteur est accouplé à une charge mécanique .La constant de temps électromécanique est donc ôem= RJ/K² =20,5ms

On néglige les autres pertes

Le couple nominal résistant est de 3,25 N.m.

Le hacheur se comporte comme un amplificateur de gain A=100.

La constant de dynamo tachymétrique est a =0,01146.

Notre travail dans ce chapitre consiste a faire une étude comparative entre un régulateur classique PID et un régulateur a logique flou dans la régulation de la vitesse d'un moteur a courant continu

Démarche a suivre

· Appliquer un couple résistant Cr= 3.25 au démarrage dans les 2 système (avec PID, avec RLF)

· Régler le RLF pour le mener a l'état idéal

· S'assurer que le RLF marche bien quelque soit le couple appliqué

· Appliquer le même couple résistant retardé de 0.3s

· Régler le RLF pour le mener a l'état idéal

· S'assurer que le RLF marche bien quelque soit le couple appliqué

Partie I : comparaissant entre un PID et RLF avec un couple résistant au démarrage

Figure 4.1.1: schéma blocs du système avec un PID et avec un RLF sans gains

On appliquant un Cr=3.25 au démarrage avec les échelles suivants :

Entrée erreur [-10 12]

Sortie commande [-10 12]

On obtient les résultats suivants :

· Un régulateur PID performant, la mesure suit la consigne avec une rapidité remarquable et sans dépassement ainsi qu'une erreur nulle

· Un RLF qui est ni rapide ni précis mais il est stable

Figure 4.1.2: Réponses des systèmes avec un PID et avec un RLF

On va introduire un gain à l'entrée du RLF et un autre gain à la sortie de ce dernier

On remarque qu'à chaque fois on intervient sur le gain d'entrée de notre RLF on agit sur la rapidité du système et à chaque fois qu'on intervient sur le gain de la sortie du système on agit sur la précision.

Après plusieurs réglages effectués, notre système deviens performant (plus rapide et plus précis) avec les valeurs suivantes :

Gain à l'entrée (erreur) égal à 1

Gain à la sortie (commande) égal à 1.09

Voir la réponse du système dans la figure 1.4

Figure 4.1.3: schéma blocs du système avec un PID et avec un RLF avec gains

Figure 4.1.4: Réponses des systèmes avec un PID et avec un RLF

Pour rendre notre RLF autonome (éliminer les gains) on va introduire nos gain à l'intérieur de notre RLF et plus précisément en agissant sur les échelles ;

La méthode consiste à deviser l'échelle de l'entrée (erreur) sur le gain à l'entrée du RLF, et à multiplier l'échelle de la sortie (commande) par le gain à la sortie du RLF :

Gain à l'entrée (erreur) égal à 1

[-10 12] / 1 => [-10 12]

Gain à la sortie (commande) égal à 1.09

[-10 12] * 1.09 => [10.9 13.08]

Figure 4.1.5: Introduction de la nouvelle échelle dans le bloc de sortie du RLF

Partie II : comparaissant entre un PID et RLF avec un couple résistant en régime permanent

On va appliquer le même couple résistant qui est de 3.25 mais cette fois ci retardé de 0.3s pour pouvoir détecter la réponse du système au milieu du régime permanant

Figure 4.1.6: schéma blocs du système avec un PID et avec un RLF avec gains

La simulation nous donne le graphe ci-dessous

La courbe jaune représente la réponse du système avec un PID

La courbe mauve représente la réponse du système avec un RLF

Figure 4.1.7: Réponses des systèmes avec un Cr à 0.3s

On constate que la réponse du système avec un RLF perde encor une fois sa précision au démarrage

On v procéder au réglage des échelles on utilisant la même méthode utilisé au paravent commençant par introduire un gin a l'entrée de notre fameux RLF et un autre gain à la sortie de ce dernier, et en agissant sur le 1ère gain le system change de stabilité, et en agissant sur le 2ème le système change de précision.

Apres plusieurs essais on relève les valeurs idéales qui correspondent à un RLF puissant et performant qui répond au cahier des charges, ces valeurs sont les suivants.

Gain de l'entrée (erreur) est 400

Gain de sortie (commande) est 1 « prenant en considération qu'un gain de 1.09 est déjà appliqué» 

Pour pourvoir donner a notre RLF son autonomie on procède par l'élimination de ces gain en les intégrants a l'intérieur du RLF et plus précisément dans les échelles d'entrée et sortie

Gain à l'entrée (erreur) égal à 400

[-10 12] / 400 => [-0.025 0.03]

Gain à la sortie (commande) égal à 1

[10.9 13.08]* 1 => [10.9 13.08]

Figure 4.1.8: Introductions de la nouvelle échelle dans le bloc d'entrée du RLF

En agit sur l'échelle de l'entrée seul comme la montre cette fenêtre en dessus, en enregistre les modifications et on les charges dans le bloc Fuzzy sur simulink

Apres avoir éliminer les 2 gains et changer les échelles en simule et on obtient la réponse ci-dessous

La courbe en jaune représente la réponse avec un PID

La courbe en mauve représente la réponse avec un RLF

Figure 4.1.9: Réponses des systèmes avec un Cr à 0.3s

Une réponse très puissante qui répond a notre cahier des charges, dès le moment de la perturbation le système réagit rapidement (plus rapide que le PID) pour corriger l'erreur et remettre la mesure a l'état de consigne.

Pour s'assurer des réglages effectués on a changé le couple résistant, et le système répond parfaitement son aucun déréglage, cela implique que notre RLF correctement paramétré

En propose une vus zoom de la réponse autour de la perturbation pour pouvoir détecter l'allure de des courbes

Figure 4.1.10: Vue zoom de la réponse système autour de la perturbation

Ces graphes illustres des résultats obtenus très satisfaisants, un régulateur à logique flou musclé et très performant par rapport au régulateurs classique.

La logique floue (Fuzzy logic) est de grande actualité. Le but visé dans cette étude été de présenter d'un part le principe de cette nouvelle méthode de réglage et établir d'autre part une comparaison entre les méthodes conventionnelles et cette dernière, ceci pour mieux éclaircir les différences, de familiariser avec la nouvelle méthode puis connaître ces avantages dans le réglage automatique.

LES AVANTAGES ET LES DESAVANTAGES DU REGLAGE PAR LOGIQUE DE FLOUE

 

Evidemment, le réglage par la logique floue réunit un certain nombre d'avantages et de désavantages. Les avantages essentiels sont :

· La non nécessité modélisation (cependant il peut être utile d'un modèle convenable);

· la possibilité d'implémenter des connaissances (linguistiques) de l'opérateur du processus;

· la maîtrise des systèmes à régler avec un comportement complexe (fortement non linéaire et difficile à modéliser);

· L'obtention fréquente de meilleures prestations dynastiques (régulateur non linéaire):

· L'emploi possible aussi pour des processus rapides (grâce à des processeurs dédicacés);

· la disponibilité des systèmes de développement efficaces, soit pour microprocesseurs ou PC (solution logicielle). soit pour circuits intégrés (processeurs dédicacée, Fuzzy processor, solution matérielle).

 

 

Par contre, les désavantages sont :

· Le manque de directives précises pour la conception d'un réglage (choix des grandeurs à mesurer, détermination de la Fuzzification, des inférences et de Défuzzification);

· L'approche artisanale et non systématique (implémentation des connaissances de l'opérateur souvent difficile);

· L'impossibilité de la démonstration de la stabilité du circuit de réglage en toute généralité(en l'absence d'un modèle valable);

· La possibilité d'apparition de cycles limites à cause du fonctionnement non linéaire;

· la précision du réglage souvent peu élevée;

· la cohérence des inférences non garantie a priori (apparition de règles d'inférence contradictoires possible).

 

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo