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Le suivi psychologique des jeunes athlètes en sports individuels en Tunisie

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par Khaled Bouaziz
ISSEP Ksar Said - Maitrise entrainement sportif 2011
  

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Discussion

L'entrainement mental est une composante vitale du programme d'entrainement de l'athlète d'élite. L'athlète armé d'aptitudes psychologiques précieuses est bien préparé physiquement et peut atteindre une performance optimale dans des épreuves majeures en évaluant et en développant des plans spécifiques d'amélioration du comportement par une approche collaborative pour le perfectionnement de sa performance.

En effet, le sportif, au cours de sa trajectoire sportive, doit subir un nombre d'adaptation très important du point de vue psychologique. Mieux comprendre et faciliter ce processus aiderait également le développement des doués. Donc, la trajectoire sportive de l'athlète de haut niveau se caractérise par des transitions qui demandent un processus d'adaptation psychologique essentiel pour continuer à ce niveau ou accéder au niveau supérieur.

J.Letessier (1980), on trouve d'un autre côté différents éléments souvent inhérents à la pratique compétitive, comme les récompenses, les résultats négatifs, les pressions de l'entourage et les échéances. L'influence de ces facteurs est expliquée par trois besoins psychologiques fondamentaux : la compétence, l'affiliation et surtout l'autonomie.

Le bien-être psychologique est primordial pour le sportif élite, c'est-à-dire que le travail consiste à se qu'il se dégage de ses soucis quotidiens et personnels pour être le plus libre possible dans sa tête pendant les compétitions. Ici on insiste sur l'équilibre psychologique du sportif, encore plus dans le cas où le sportif est jeune. Donc le travail repose sur de nombreuses discussions où l'on aide le sportif à se connaître, à comprendre ses réactions, à le situer dans son environnement familial et social, et à lui permettre de donner un sens à sa pratique et son désir d'atteindre le haut niveau.

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Discussion
et
conclusion

Il y a évidemment des problématiques récurrentes mais le travail est très individualisé aux besoins de chaque sportif. Ensuite, cela consiste à apporter également des outils ou techniques (relaxation, imagerie mentale, fixation d'objectifs ...) qui permettent aux sportifs de devenir autonomes dans leur préparation mentale. Quand par exemple, on essaye d'instaurer un rituel à utiliser à chaque compétition, on l'aide aussi à prendre conscience que son état mental vient d'abord de lui-même et non de la situation et l'on essaye de travailler sur les états mentaux qui sont contreproductifs pour la performance.

Dans ce présent mémoire de fin d'étude, l'aspect psychologique a été exploré à travers l'évaluation des paramètres de la performance psychologiques selon l'inventaire de la performance psychologique de Loeher (1983), qui englobe les variables de la force mentale nécessaires à la réalisation de la performance psychologique.

En fait, ces variables qui sont à la base de toute performance se définissent comme moteur de toute action. Aucun athlète ne peut prétendre s'en passé.

Thill (1988), montre que la réussite sportive, l'engagement délibéré dans une activité intensive, motivé par le but d'améliorer sans cesse le niveau actuel de performance, suppose que l'athlète trouve les ressources mentales nécessaires pour faire face aux exigences de la compétition.

Vu leur importance dans l'optimisation de la performance, nous nous sommes intéressés dans notre présente recherche à faire un constat en évaluant la confiance en soi, l'énergie négative, le contrôle de l'attention, le contrôle de la vision, le niveau de motivation, l'énergie positive et le contrôle de l'attitude afin d'apprécier le mental de nos athlètes ciblés et non ciblés.

L'analyse récapitulative de l'ensemble des résultats nous révèle que:

L'objectif de notre première hypothèse est de faire un constat qui révèle la distinction de l'état psychologique entre les athlètes ciblés et ceux non ciblés d'où les résultats sont clairement au profit des athlètes ciblés au niveau des paramètres confiance ; niveau de motivation et l'énergie positive. Ceci nous permet de dire que

les résultats auraient pu être meilleurs si ces aspects auraient être pris en charge convenablement dans un processus de suivi et d'accompagnement.

C'est pourquoi avons-nous tendance à considérer la réussite sportive comme une conjonction entre le développement des capacités physiologique et l'acquisition d'habiletés psychologiques très spécifiques.

Nous pouvons ajouter, en nous référant au modèle d'Aldermen qui est le modèle le plus proche de notre étude que, la performance finale exige un ensemble bien déterminé d'éléments de personnalité, de la on observe une interaction et une complémentarité entre les traits de personnalité et les quatre facteurs à savoir : les capacités motrices, les habiletés techniques, les caractéristiques physiques et les éléments psychologiques et comportementaux , pour réaliser une performance optimale.

Il est aussi important de souligner l'importance de l'apprentissage des techniques de la préparation mentale à un âge précoce pour qu'ils puissent se renforcer mentalement et s'améliorer au niveau de tous les paramètres.

C.Davey (1972) pense, qu'à côté de l'aptitude physique, le facteur psychologique est en effet la variable la plus importante du rendement de la conduite.

Notre deuxième hypothèse qui a pour but de savoir si la préparation mentale contribue à l'amélioration des performances psychologiques nous permet de dire à ce niveau de notre étude que cette préparation a bien manqué à nos athlètes ciblés d'où les moyennes présentent des scores entre 20 à 25 relativement faible vu que les scores sont inférieurs à 25 et d'après Loher le score est entre 20 - 25 ; ceci nécessite un motif d'amélioration.

On peut déduire donc que la préparation mentale est fondamentale pour aboutir au haut niveau. Nos résultats sont en concordance avec les études dans le domaine, un athlète qui a de faibles valeurs au niveau des paramètres psychologiques n'arriverait jamais à réaliser des performances de haut niveau.

Orlick et Partington, (1988), ont montré qu'un certain nombre d'enquêtes et d'études récentes en psychologie du sport invitent en effet à reconsidérer le rôle du «mental » dans l'explication de la performance. A partir d'une enquête réalisée sur

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235 athlètes canadiens ayant participé aux jeux olympique de Los Angeles et de Sarajevo en 1984 par exemple, il a été montré que les sportifs « médaillés » (75 d'entre eux) avaient été capables d'identifier de façon précise les facteurs psychologiques ayant conditionné leurs performances.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote