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La gestion du biocarburant au sein du secteur aéronautique civil: quels enjeux financiers ?

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par Matthieu Goudineau
EM Léonard de Vinci - Politecnico di Torino - Master 2 2012
  

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I.2 : Synthèse de littérature

I.2.1) La recherche de nouvelles énergies

A) L'apparition des biocarburants au sein du marché aéronautique :

Le secteur aéronautique a repris le modèle du secteur automobile en ce qui concerne l'utilisation des énergies propres. Une infime partie des combustibles fossiles consommés tous les ans sur la planète - 3 à 4% - le sont dans les avions. Ils sont ainsi responsables de 2% des rejets de CO2 dans l'atmosphère. Le trafic aérien ne cesse d'augmenter année après année. On estime que le taux de croissance du trafic atteindra environ 7% par an dans les vingt prochaines années, ce qui entrainera une émission de CO2 d'environ 3% par an. A l'instar du biocarburant routier, les constructeurs aéronautiques ont développé un nouveau concept de combustible : le bio-kérosène1(*).

Semblables à ceux des automobiles, ces nouvelles sources d'énergies possèdent des avantages et des inconvénients. Il existe plusieurs atouts écologiques et énergétiques qui permettent une bonne exploitation des biocombustibles : Ils favorisent le développement durable. Ensuite le rejet de gaz polluant est nettement diminué. Certes il existe toujours, mais à une échelle nettement inférieure à celle des énergies fossiles. Le dioxygène émis est principalement celui contenu dans les végétaux durant leur croissance, grâce au processus de photosynthèse. Mais ce taux reste assez faible. Il existe déjà deux carburants « bio » qui ont déjà été testés, et qui sont un minimum rentables : on peut citer les plantes de Jatropha et les algues de cultures; Le potentiel énergétique des algues est 50 fois plus important que les végétaux utilisés autrement, c'est-à-dire qu'elles vont donner 50 fois plus d'huile que la biomasse2(*) utilisée actuellement.

Néanmoins ils présentent quelques aspects négatifs: il faudrait produire plusieurs tonnes de biocarburant chaque année afin de les exploiter au sein de tout le trafic aérien. Mais il n'existe pas encore de sociétés spécialisées dans ce type de production. L'utilisation à grande ampleur est donc pour l'instant non exploitée.

Par ailleurs, au-delà du coût que cette production représenterait, il y a des règles à respecter, notamment au niveau de l'impact sur l'écosystème. Dévaster des forêts ou des pans de cultures entières pour acquérir quelques grammes de CO2 d'économie, paraissent des moyens bien lourds. Si un jour les biocarburants doivent remplacer le kérosène, il y aura comme conséquences une culture intensive de la terre afin de produire des sources d'huile végétales. Ces cultures pourraient entraîner des dysfonctionnements au sein de l'écosystème, mais également une pollution due aux engrais et pesticides qui pourraient être employés.

* 1 Voir Glossaire page 31

* 2 Voir glossaire page 31

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