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Le transport et la commercialisation du sable dans la préfecture du Golfe

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par Yobé WORDJO
Université de Lomé  - Maà®trise es lettres et sciences humaines 2008
  

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4- La réglementation de l'exploitation

L'organe chargé de réglementer l'exploitation est la Direction Générale des Mines et de la Géologie. Il s'agit d'une institution de l'Etat chargée d'octroyer des permis (ou autorisations) d'exploitation, de contrôler l'exploitation et de percevoir les redevances minières. Elle délivre deux types d'autorisation en fonction de la superficie des carrières. Le seuil est de 10 hectares. Ainsi en fonction de la superficie, on distingue l'autorisation d'exploitation artisanale lorsque la future carrière a une superficie inférieure ou égale à 10 hectares et un permis d'exploitation pour les matériaux de construction lorsqu'elle dépasse 10 hectares. Ces autorisations concernent les carrières de la périphérie.

Après les autorisations, la DGMG intervient en percevant des redevances minières sur l'exploitation. Compte tenu de la clandestinité de bon nombre de carrières à la périphérie, ces redevances sont prélevées auprès des chauffeurs au lieu des exploitants dans l'espoir que ceux-ci (chauffeurs) les leur imputeront au moment de l'achat du sable. Les redevances sont perçues par mètre cube de sable vendu et sont fixés à 100 F. En dehors des redevances minières, la DGMG à travers ses représentants, se charge de faire respecter les closes de l'autorisation par les exploitants. A cet effet, aucune carrière n'est autorisée d'exploiter du sable à moins de 20 mètres d'un édifice quel qu'il soit (habitations, routes, installations ferroviaires). La DGMG estime que cette distance est suffisante pour permettre au sol de se stabiliser et de se reconstituer après l'exploitation sans menacer les édifices à travers le phénomène d'érosion.

Pour ce qui est de la carrière du littoral, il s'agit d'une réserve de l'Etat relevant entièrement de la compétence de la DGMG. Faute de moyens pour assurer l'exploitation, la gestion est confiée à l'UTRANSAM. Ce dernier n'a donc pas eu besoin d'autorisation d'exploitation. Elle (UTRANSAM) s'occupe de l'exploitation et veille au bon fonctionnement des activités afin d'éviter le désordre. La DGMG intervient en percevant les

redevances et en veillant à ce que les règles de protection de l'environnement soient respectées, c'est-à-dire que les limites11 fixées ne soient pas dépassées.

Rappelons que cette exploitation est indispensable pour la survie du Port Autonome de Lomé dans la mesure où elle évite l'ensablement du port et épargne du coup au pays des sommes énormes pour les opérations de dragage.

II / Le transport du sable dans la Préfecture du Golfe

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