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Les contes et les mythes en pidgin : facteur d'éducation de l'enfant dans la société africaine traditionnelle dans la région du sud- ouest (BUEA)

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par Anne OBONO ESSOMBA
Université de Yaoundé I - Doctorat en littérature orale et linguistique 2014
  

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Chapitre IV : ANALYSE CRITIQUE DES MYTHES DE NOTRE CORPUS

L'analyse mytho-critique est une approche qui fait de l'oeuvre un objet en relation avec le mythe. La question que l'on pourrait cependant se poser est celle de savoir qu'est-ce qu'un mythe ? A quoi sert- il, quel est son apport dans l'éducation de l'enfant ? Dans cette partie de notre travail, nous allons dans une première phase donner les différentes acceptions de la notion du mythe, nous procéderons ensuite à l'analyse de nos mythes en nous appuyant sur l'approche mytho-critique. Nous évoquerons également tour à tour dans nos sous- parties ce que nous entendons par environnement mythique, ce qui nous conduira à soulever le volet qui parle de la typologie des contes et des mythes éducatifs.

IV.1. CONCEPTION GENERALE DU MYTHE

Dès que l'intelligence humaine s'interroge sur son propre devenir, sa raison d'être, le sens ou le non-sens de la vie et du destin, de l'univers, le problème essentiel dont procéderont toutes les données de base, toutes les convictions, ou tous les grands édifices de la pensée religieuse, métaphysique, ou dialectique,de la connaissance,le sujet devient immédiatement tabou.

De même, dès que l'intelligence pose la question sur l'explication du formidable processus cosmique initial, du phénomène premier, de l'étincelle divine ou mécanique, intentionnelle ouFortuite, Verbe sacré ou accident nucléaire ayant amorcé l'oeuvre de création, suscitant dans le néant ou le chaos des origines l'apparition du temps, de l'espace, de la causalité, provoquant le passage du non-manifesté au manifesté, produisant une chaîne ininterrompue de réactions chimiques, de la plus simple vibration et de la plus grossière molécule jusqu'aux formes les plus subtiles et sophistiquées de la réalité consciente, n'aller pas chercher trop loin, il faut toujours s'attendre que l'on parle de la notion du mythe.

De manière générale, le mythe apparaît comme l'élément fondamental de la littérature sacrée, ésotérique et profonde. Il joue le même rôle, dans la civilisation orale, que le dogme des religions liées à l'écriture. Cette manière de penser, loin d'exclure la raison, se contente seulement de la dépasser, ou plutôt d'en éprouver l'insuffisance, car le mythe se fait connaissance existentielle ; « celle de la participation de l'homme et de son groupe au cosmos, de l'envahissement des gens dans les choses, les végétaux, les animaux ; des sujets par des objets, celle du sentiment de l'identité entre le vivant et le monde » R. BASTIDE.

Cependant, nous avons constaté durant nos enquêtes sur le terrain que, les mythes ne sont pas restés à l'état statique. Le mythe, comme tout phénomène social, vit, évolue tout en se transformant, disparaît et réapparaît à des moments précis de l'histoire d'une communauté donnée. De nos jours, les mythes anciens ont perdu leur signification originelle pour épouser les nouvelles réalités socio-économiques de la société.

Alors, la question qui nous vient à l'esprit est celle de savoir comment la notion de mythe est-elle perçue et vécue aujourd'hui dans les nouvelles sociétés post-coloniales africaines en général et dans la société camerounaise en particulier?

J. Girard, dans son ouvrage intitulé Dynamique de la société ouobé: loi des masqueset coutume apporte un début de réponse à cette interrogation. Il explique que, pour la grande majorité de la population Ouobé-guéré actuelle, la vie journalière se calque étroitement sur l'événement mythique primordial situé non pas dans la nuit des temps, mais dans un passé si proche qu'il imprègne le présent et le conditionne.

Ainsi donc, si le mythe demeure et continue d'être perçu comme tel, sa forme se modifie. Les événements nouveaux sont repensés, réinterprétés de façon à s'insérer dans l'explication cosmogonique traditionnelle.

À l'usage, différentes versions du même événement apparaissent, coexistent et sont simultanément considérées comme exactes. Peu à peu, le modèle archaïque tombe dans l'oubli car, il ne coïncide plus avec les connaissances présentes. Retrouver le mythe à l'état pur, nous paraît impossible. Il en va ainsi chez les ouobé.

J. Girard voudrait tout simplement souligner dans son analyse que les mythes peuvent se vider de leur contenu spirituel avec les multiples transformations de la société. Cela est d'autant plus vrai que la plupart des sociétés africaines ont connu l'influence de la culture occidentale à travers la colonisation. Par exemple, l'avènement du christianisme et de l'islam en Afrique s'est matérialisé par le bouleversement des croyances animistes qui constituaient les ressorts de l'organisation sociale de cette partie du monde. La «Grande Royale» rend compte de ce choc culturel entre l'Occident et l'Afrique dans l'aventure ambigüe de Check Hamidou Kane. Maintenant, regardons les différentes acceptions du vocable mythe.

Ø La définition du terme mythe selon l'homme de la rue

L'homme de la rue considère le mythe comme une « fiction », une « invention », une « fable », mieux encore une « illusion ». On constate alors que le vocable « mythe » a donc été progressivement vidé de sa valeur sémantique, cette valeur qui est à la fois religieuse et métaphysique. Il dénote aujourd'hui tout ce dont on doute l'existence, ou alors tout ce qui ne peut réellement exister. C'est pour cette raison qu'il est généralement opposé à la « réalité ». A titre d'exemple : « le contrôle exécutif au Cameroun : mythe ou réalité ?».

De nos jours, le mythe est pris dans le sens du symbole : Thomas Sankara à titre d'exemple est considéré comme un mythe parce qu'il incarnait les aspirations des peuples africains. Cette nouvelle valeur sémantique attribuée au concept « mythe » rend son emploi dans le langage courant assez équivoque. Il importe donc de restituer au vocable « mythe » son sens profond et originel. Comme nous pouvons le constater, chacun a sur le mot mythe des opinions et chacun tire des conclusions. A l'évidence, il faut admettre qu'il ya bien un faussé entre la définition traditionnelle du mythe et celle que nous avons aujourd'hui.Nous allons dans un premier temps dégager les differentes difinitions des uns et des autres sur le concept de mythe.

Ø La définition du mythe de manière générale

Dans un sens général, le mythe peut se définir comme un récit dont le genre littéraire fait dans le registre de l'imaginaire et donc l'origine est sociale et humaine ; son auteur n'est généralement pas connu, ayant été dilué par la conscience populaire qui en a fait un objet de croyance et de mystification. Le mythe dans ce sens fonctionnerait donc comme une religion.

Ø La définition du mythe selon les linguistes

En ce qui concerne Rolland Barthes dans sa définition du mythe, à la question: «Qu'est-ce qu'un mythe aujourd'hui?», Barthes donne la réponse suivante: «Le mythe est une parole» (1957 :215). Mais, il s'empresse de donner la connotation qu'il entend par le mot parole:

« On entendra désormais, par langage, discours, parole, etc., toute unité ou toute synthèse significative, qu'elle soit verbale ou visuelle: par exemple, une photographie sera pour nous parole au même titre qu'un article de journal: les objets eux-mêmes pourront devenir parole, s'ils signifient quelque chose» ( Rolland Barthes,1970 :166).

En d'autres termes, pour Roland Barthes .(1970 :26), le langage des mythes invite toujours à la démystification puisqu'il s'interprète comme «une synthèse significative», c'est-à-dire un ensemble de signes qui traduisent un message et qui signifient quelque chose. C'est pourquoi, Roland Barthes affirme que, le mythe est une forme de discours parce qu'il est d'abord et avant tout une manière de dire et pour ce fait, il est porteur de sens. C'est sans doute pour cette raison qu'il soutient dans son ouvrage Mythologies que «le mythe ne se définit pas par l'objet de son message, mais par la façon dont il le profère».

Pour Barthes donc, le message du mythe constitue un ensemble d'énonciations, de phrases qu'il faut décoder. Autrement dit, le mythe fonctionne comme un signe ; c'est-à-dire qu'il ne crée pas le langage, il le détourne. Son message qui fait référence au réel peut recevoir différentes connotations. C'est la raison pour laquelle, Barthes distingue dans tout discours mythologique trois termes différents: le signifiant, le signifié, et le signe, qui de son point de vue, est le total associatif des deux premiers termes.

Il lève cependant l'équivoque et fait par ailleurs remarquer que le rapport qui existe entre signifiant et signifié n'est pas un rapport d'égalité, mais plutôt un rapport d'équivalence dans la mesure où le signifiant exprime le signifié. Ce qui veut dire que le mythe est à déchiffrer puisque les matières de sa parole à savoir «langue proprement dite, photographie, peinture, affiche, rite, objet, etc» se ramènent tous à une pure fonction signifiante. Ainsi décrite, pour Barthes (1957 :217), la signification de la parole du mythe peut se résumer en ces termes:

Le mythe est une parole volée et rendue. Seulement, la parole que l'on rapporte n'est plus tout à fait celle que l'on a dérobée: en la rapportant, on ne l'a pas exactement remise à sa place. La signification mythique, elle n'est jamais complètement arbitraire, elle est toujours en partie motivée. La motivation est nécessaire à la duplicité même du mythe: le mythe joue sur l'analogie du sens et de la forme: pas de mythe sans forme motivée..

En affirmant que le mythe est «une parole volée et rendue», Roland Barthes a la même conception du mythe que Bohui Dali, qui dans son poème Maïéto pour Zékia fait remarquer que l'oeuvre qu'il a produite n'est pas sortie ex-nihilo, mais qu'elle tire sa source dans «la parole d'un peuple qui ne l'a jamais remise».

Ø La définition du mythe selon les anthropologues

Mircea Eliade lui pense que le mythe est difficile à cerner parce qu'il est considéré tantôt comme une «histoire vraie», tantôt comme un «récit purement imaginaire». Dans son livre intitulé Aspects du mythe, Eliade(1963 :16-17), définit le mythe en ces termes: «Le mythe raconte une histoire sacrée; il relate un événement qui a lieu dans le temps primordial, le temps fabuleux des commencements (...). On rapporte comment quelque chose a été produite, a commencé à être. Le mythe ne parle que de ce qui est arrivé réellement, de ce qui s'est pleinement manifesté».

Au total, l'importance du mythe chez Mircea Eliade s'explique par le fait qu'il est une tentative d'explication du monde, un effort de connaissance des faits sociaux. C'est ainsi que l'on se trouvera en train de se poser des questions telles que : Quel est le secret de la création? Comment les hommes et les femmes ont-ils été créés?

Sans toutefois vouloir donner notre point de vue, nous dirons que selon Eliade, le mythe peut être considéré comme le creuset de l'expérience d'un groupe social donné puisqu'il traduit ses « faits et gestes » à une période précise de son histoire. Grâce aux mythes, les hommes apprennent non seulement comment tel fait social est venu à l'existence, mais aussi et surtout, ils font la connaissance de l'origine du monde et de sa création. Le caractère sacré du mythe s'explique par le fait qu'il renferme des connaissances considérées comme «ésotériques» et qui ne se dévoilent en principe aux néophytes qu'au cours des cérémonies d'initiation. Dans certains pays de l'Afrique de l'Ouest comme la Côte d'Ivoire par exemple, tout le monde n'a pas accès aux mythes. Le mythe qui englobe les pensées religieuses, sociales et politiques de la société qui l'a généré est perçu dans maints endroits du monde comme l'expression du sacré. Mieux, il constitue le message de l'âme collective d'un peuple. C'est sans doute dans cette optique que Roger Caillois (1938 :217) fait observer :

Le mythe, au contraire, appartient par définition au collectif, justifie, soutient et inspire l'existence et l'action d'une communauté, d'un peuple, d'un corps de métier ou d'une société secrète. .

Au sortir de cette explication d'Eliade sur ce qu'est le mythe, nous pourrons dire sans risque de nous tromper que les mythes, se posent comme le réceptacle des désirs et de la vision du monde et des peuples. Ils jouent dans certaines sociétés un rôle important dans l'organisation sociale. Ils nourrissent la conscience collective en tissant dans l'imaginaire des assurances pour suppléer au vide des angoisses existentielles. Enfin, ils permettent à l'individu d'intégrer son existence à la connaissance de l'univers en lui fournissant des modes de pensée pour l'aider à mieux appréhender les phénomènes de la vie et de la nature. Si tel est la définition d'Eliade sur le mythe, Isidore Okpehwo dans son article «  Rethinking myths »(1983 :65) ne semble pas être de cet avis.

Ø La conception africaine du mythe

Isidore Okpehwo s'insurge contre la définition générale donnée par les critiques européens et propose une définition qui tienne compte des réalités africaines. Il considère que le mythe n'est pas vraiment une forme particulière du récit, ce n'est ni la contre partie parlée d'un rituel antérieur, ni un récit déterminé exclusivement par un schéma binaire d'idées abstraites, et non plus un ordre de succession d'éléments. C'est simplement cette qualité de l'imagination qui colore les pouvoirs créateurs ou configurateurs de l'esprit humain selon les variés d'intensités. Le mythe est la littérature et à ce titre ressort d'abord de l'expérience esthétique et de l'imagination.

E. Matatayou dans son livre intitulé An Anthology of Myths, Legends and Folk tales from Cameroon (1997:23) n'est pas très loin de la définition de son prédécesseur. Selon lui, le mythe pourrait signifier  des récits, des croyances, des opinions sans fondements, issus de l'imagination des hommes. Il peut également signifier un ensemble de croyances ou d'idées directrices qui constituent la projection sublimée de l'image qu'un individu ou une société se fait de lui-même.  L'auteur pousse sa pensée plus loin et explique que dans la plupart des histoires mythique, il n y a pas de frontière entre l'autre monde qu'il nomme ici « the other  world », c'est-à-dire le monde de l'invisible et celui que nous vivons. Ici, beaucoup de personnages agissent exactement comme des êtres humains. Toutefois, les mythes diffèrent d'une région à une autre d'où l'existence de plusieurs mythes.

Eu égard à toutes ces définitions, nous constatons que les notions de religion, de sacré, de création, font surface. De même,force est de constater que ces récits représentent un véritable effort de réflexion sur le monde environnant et apparaissent comme des tentatives d'explication de la nature, et de la façon dont elle s'est organisée.

Autrement dit, tout récit mythologique (puisque nous sommes dans le domaine du sacré) peut être lu et compris selon deux modes foncièrement différents. La Bible nous en offre un exemple flagrant. Pour cela, on peut s'en tenir à une interprétation strictement littérale de l'histoire d'Adam et d'Eve dont la désobéissance entraîne l'humanité dans la chute et le péché, la souffrance et la mort d'une part et d'autre part ,dans une toute autre compréhension, Adam et Eve, en goûtant le fruit de l'Arbre de la connaissance du Bien et du Mal, s'exilent eux-mêmes de l'Unité divine, et basculent dans le monde de la dualité.Ce monde est celui des contraires : noir-blanc, bonheur-malheur, vie-mort, etc. Ils mettent ainsi en marche le mouvement universel impliquant les antagonismes, les violences, le caractère inéluctablement conflictuel inhérent à tout processus dualiste.

En résumé, le pouvoir spécifique du mythe consiste précisément à jeter un pont entre le temps et l'éternité, ou plutôt entre l'historique et l'atemporel, entre l'extérieur et l'intérieur, le centre et la périphérie. A cet égard, si certains textes sont plus transparents et démontrent une vocation symbolique plus évidente, plus difficile à verrouiller dans les limites et dans les normes d'un récit « objectif », tous les mythes participent de cette double nature qui leur donne une richesse et une complexité inépuisables, en leur permettant de se renouveler sans cesse, de s'adapter à toutes les époques et à tous les contextes culturels. Lieu géométrique de l'inconscient individuel et de l'inconscient collectif, le mythe concerne chacun dans sa relation à la totalité, tout comme il figure ou mime une certaine manière, pour la totalité, d'être contenue en chacun.

En d'autres termes, le mythe apparaît comme l'élément fondamental de la littérature sacrée, ésotérique et profonde. Il joue le même rôle, dans la civilisation orale que le dogme des religions liées à l'écriture. Cette manière de penser, loin d'exclure la raison, se contente seulement de la dépasser, ou plutôt d'en éprouver l'insuffisance, car le mythe se fait connaissance existentielle ; « celle de la participation de l'homme et de son groupe au cosmos, de l'envahissement des gens dans les choses, les végétaux, les animaux ; des sujets par des objets, celle du sentiment de l'identité entre le vivant et le monde » (R. BASTIDE, 1966 :1031)7(*).

De tout ce qui ressort, on peut conclure que le mythe constitue la plate-forme, le socle de toutes les sociétés qu'elles soient africaines ou occidentales, car c'est lui qui établit les règles et les lois et indique pour ce fait, la conduite à suivre pour la bonne marche d'une société. Ainsi donc, une emphase est faite sur les facultés qui se présentent comme le seul et l'unique moyen pour parvenir à réaliser un voeu les plus secrètement enfouis.

Ils permettent aussi de se soustraire de tous les pièges existentiels facilement observables dès lors que l'on est comme chaque homme, empêtré dans les vicissitudes de l'existence et dans la lutte déclarée contre la mort et la destinée incapable qui, n'offre pas toujours à l'homme les moyens de se soustraire des multiples difficultés qui l'assaillent.

C'est dans cette optique que les professionnels de la littérature orale essayent tant bien que mal d'éduquer aux valeurs, de persuader aux normes à faire prévaloir, de consolider sur l'effort que devrait avoir chacun dans l'oeuvre collective d'instauration de la paix et de l'harmonie des groupes. Ceci devraitse faire en stricte conformité avec les normes traditionnelles de vie prescrites et fondées par des siècles d'ancêtres. Le mythe étant ainsi défini, nous allons maintenant passer à l'analyse proprement dite des textes de notre corpus.

* 7R. BASTIDE, op. cit. 1966, 1031. C'est un thème semblable que développe B. HOLAS, Mythologie des

origines en Afrique noire, Doigène 48, 1964, pp. 102-118. « De toute manière, l'un des principaux buts du

mythe (sous sa forme originelle, effective) est d'accorder l'humanité avec les rythmes du cosmos en lui

enseignant les modes d'utilisation des forces que celui-ci produit, en lui ouvrant les portes du sacré et en

lui imposant un éternel mouvement cyclique selon une chronologie qui ne relève pas de ce monde ».

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand