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La démarche marketing des colporteurs au marché de Kalo. Approche analytique de quelques procédés spécifiques

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par Gédéon BATAMBULA MATUNGILA
ISDR Mbeo - Licence 2015
  

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Section 2 : DESCRIPTION DE LA DEMARCHE DES VENDEURS AMBULANTS A KALO

II.1. BREF HISTORIQUE DU COLPORTAGE A KALO

Depuis le déclenchement du processus de démocratisation le 24 Avril 1994, la plupart des activités économiques tournent au ralenti, les émeutes et les pillages de Septembre et Octobre 1991 d'abord et de février 1992 ensuite dans les centres urbains ont renforcé la destruction du tissu économique de notre pays qui se trouve dans un bourbier sans issue. [33(*)]

Cette situation a affecté directement les milieux ruraux Congolais en général et le territoire d'Idiofa en particulier.

Dans toutes les grandes agglomérations du Nord-Idiofa et principalement à Kalo, après le départ des opérateurs économiques expatriés oeuvrant dans la commercialisation des produits manufacturés, les autochtones dont principalement les Mbun (Ba Bunda) ont pris l'initiative de faire l'errance dans les grandes cités et les villages, transportant des marchandises sur de bicyclettes pour vendre dans le cadre de Marchés-Foire organisés dans les villages.

Ce phénomène fut d'une ampleur socio-économique réelle, dans la mesure où ; ces jours furent de grand rendez-vous entre les paysans qui venaient avec des produits agricoles à la rencontre des ambulants ayant eux, les produits manufacturés.

A cette époque, on comptait peu de boutiques dans plusieurs villages et cités ; ou encore si elles existaient, le prix était trop exorbitant ; personne ne pouvait manquer à ces foires.

Les autres tribus (Lori, Ding, Ngoli, Yansi, etc.) restaient encore timides dans ces transactions, ils ont subi la pression Mbun. C'est après avoir compris que cette activité rapportait de l'argent qu'ils ont commencé à s'y investir.

Aujourd'hui, dans plusieurs foires, l'on ne peut compter que quelques Mbun qui persistent dans cette affaire, bien que l'ampleur a diminué. Nombreux sont les petits commerçants Ding, Yansi, Lori, ....

Cela aussi, suite peut être à l'installation de quelques semi-grossistes dans plusieurs grandes agglomérations, (Mangaï, Pio-pio, Kalo, Dibaya-Lubwe, B.A Nsiengwon, ...)

II.2. DES ACQUIS CULTURELS EN MATIERE DE COMMERCE

Dans l'histoire, les Mbun d'Idiofa restent un peuple très économique ; ayant une culture entrepreneuriale extrême. Ceci a été à l'origine de l'ampleur qu'ils ont dans le territoire de façon générale en matière d'entrepreneuriat.

A Idiofa-cité et à l'intérieur du territoire beaucoup des magasins et boutiques qui ont vu le jour furent des initiatives Mbun. Les tribus voisines se sont servies de cette culture pour développer leur propre compétitivité en la matière, à l'instar de Ding, Lori et autres.

* 33 KAMINAR, L., et KITUBA, N., (1998), « le traffic des produits agricoles de Mbeo et ses environs, In Pistes et Recherches, N°13, p 331

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