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Nécessité de la publicité dans une entreprise pour l'accroissement de son chiffre d'affaires, cas de produit soumamous de la marsavco de 2013 à  2015

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par Eddy Ngiangi Elumnkos
institut supérieur pédagogique de la gombe - Graduat 2012
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

De nos jours, les entreprises sont préoccupées par le souci d'écouler une grande quantité de leurs produits ou services sur le marché, cet écoulement des produits et services leur permet de gagner la clientèle, d'accroître leur chiffre d'affaires et d'augmenter tant soit peu leur rentabilité.

Malheureusement cela ne se fait pas aussi facilement car la concurrence qui caractérise certains marchés actuels, obligerait les chefs d'entreprises à utiliser des stratégies marketings efficaces en vue de gagner d'une part la clientèle et d'augmenter d'autre part leur chiffre d'affaires.

Or parmi les stratégies marketing qu'une entreprise peut utiliser, la publicité demeure la meilleure dans la mesure où elle est la première variable qui met en contact le consommateur et le produit.

Eu égard à cela, nous nous préoccupons d'étudier la contribution des dépenses publicitaires de produit SOUMAMOUS sur le chiffre d'affaires de la société Marsavco.

D'où notre sujet «  nécessité de la publicité dans une entreprise pour l'accroissement de son chiffre d'affaires, cas de produit SOUMAMOUS de la Marsavco de 2013 à 2015».

1. PROBLEMATIQUE

La problématique est définie comme étant l'ensemble de questions que le chercheur se pose au sujet d'un phénomène pour lequel il va tenter d'apporter des solutions1(*).

En effet, tenant compte de la concurrence et d'une multitude de produits lancés sur le marché, l'objet de notre étude est d'analyser l'impact de la publicité de produit SOUMAMOUS dans le chiffre d'affaires de la Marsavco.

Eu égard à cela, quelques questions méritent d'être posées, à savoir :

Ø Comment organiser la publicité dans une entreprise commerciale et industrielle ?

Ø Quelles sont les actions publicitaires menées par la Marsavco pour commercialiser son produit SOUMAMOUS ?

Ø Quel est l'impact de la publicité de SOUMAMOUS sur le chiffre d'affaires de la Marsavco ?

Ø Peut-on dire aux gestionnaires de la Marsavco d'accroitre le budget de la publicité de produit SOUMAMOUS ?

Toutes ces questions trouveront réponse à la fin de nos enquêtes. Toute fois envisageons une piste de réponses anticipatives.

2. HYPOTHESE

Il s'agit d'une ou des réponses provisoires que nous allons formuler, lesquelles réponses seront acceptées ou rejetées à la fin du travail2(*).

Pour réaliser cette étude, nous partons de l'hypothèse selon laquelle, la publicité organisée par la Marsavco à travers le produit SOUMAMOUS aurait un impact significatif et contribuerait fortement au chiffre d'affaires de la Marsavco. Cette dernière utiliserait des formes de publicité telles que sur les médias, sur les panneaux, les affichages,...

Puisque la publicité de produit SOUMAMOUS aurait une influence positive sur le chiffre d'affaires de la société, nous ne pourrons que conseiller au dirigeant marketing de cette société d'augmenter le budget de la publicité de ce produit.

3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Le professeur Bongo-Bongo a défini la méthode comme étant une philosophie d'accompagnement des idées alors que la technique désigne le moyen entrepris pour collecter , analyser puis interpréter les informations reçues3(*).

Ainsi pour mener à bien cette recherche, nous avons recouru aux méthodes et techniques ci-après :

- La méthode statistique nous a permis de collecter, de traiter et d'organiser les données que nous avons obtenues grâce à la notion de corrélation.

- La technique documentaire nous a permis de consulter les ouvrages ainsi que tous les documents qui traitent le sujet en rapport avec notre étude.

- La technique d'interview nous a permis de collecter certaines informations grâce aux questions réponses réalisées avec les autorités de la Marsavco en rapport avec le sujet de notre travail.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Il est toujours conseillé de choisir un sujet de travail qui cadre avec votre domaine d'étude. Nous ne sommes pas allés à l'encontre de cette hypothèse en abordant ce sujet d'étude. Car la publicité est une notion marketing laquelle fait partie de notre formation en Sciences Commerciales et Administratives. Tel est le choix de ce sujet.

Comme intérêt, Cette étude va permettre aux gestionnaires de la MARSAVCO, à partir de certains indicateurs, notamment le coefficient de corrélation, de mesurer l'impact que la publicité de SOUMAMOUS a eu sur les ventes en vue de prendre des décisions de gestion publicitaire adéquate. 

En outre, l'intérêt que nous manifestons est celui de nous permettre de concilier les théories apprises aux pratiques sur terrain. 

5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

Notre étude est délimitée dans le temps et dans l'espace. En effet, dans l'espace, nous avons retenu la Société Marsavco en raison de son caractère industriel et du fait qu'elle a une longue expérience dans le domaine marketing.

Dans le temps, une période allant de 2013 à 2015 a retenu notre attention, car nous avons estimé que c'est une période non seulement récente mais aussi caractérisée par une forte concurrence qu'ont connu les entreprises industrielles.

6. CANEVAS DU TRAVAIL 

En dehors de l'introduction et de la conclusion, cette étude comporte trois chapitres répartis comme suit : 

- Le chapitre premier va parler des généralités sur les concepts de base notamment la publicité et l'entreprise ;

- Le deuxième chapitre quant à lui présentera la société Marsavco ;

- Le troisième chapitre enfin se consacrera à la publicité de produit SOUMAMOUS et son impact dans les ventes de la Marsavco.

CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE

SECTION 1. NOTION SUR LA PUBLICITE

1.1.1. Origine de la publicité

Si la publicité a existé tout le temps. Son développement est un phénomène récent. Il est contemporain dans la naissance de la civilisation industrielle.

C'est en 1945 qu'EMILLE DU GRDIN introduit la publicité des journaux. Il fallait apparaître une commercialisation des produit et services. Le même terme, il contribuait au développement de moyens d'information en créant la presse à bon marché.

La première agence de publicité (J.WALTER THOMSON) apparue en 1864. Ce n'est qu'après la première guerre mondiale que se développèrent les agences publicitaires. Mais c'est à partir de la 2ème guerre mondiale que la publicité prend l'ampleur.

En outre, les conditions changements du marché, l'apparition des produits nouveaux, les attaques des concurrents, les modifications du valoir et du pouvoir d'achat du consommateur effectuent sans cesse et équilibrent toujours de façon précaire et révisable. La publicité prend place dans cet enseignement. Elle y représente la principale force de promotion et le moyen le plus économique, le plus pratique et le plus efficace pour établir un contact avec l'ensemble des consommateurs.

1.1.2. Définition de la publicité

La publicité est définie comme toute forme de communication non interactive utilisant un support payant, mise en place pour la comptabilité d'un émetteur identifié en tant que tel4(*).

Elle est aussi, une communication payante impersonnelle (communication de masse) et unilatérale par l'intermédiaire des médias et des supports émanant d'une entreprise ou d'une organisation en faveur d'un produit, d'une marque ou d'une firme identifiée dans le message.

De tout ce qui précède, nous pouvons retenir que la publicité est l'ensemble des moyens mis en oeuvre par les agents économiques destinés à attirer les consommateurs des produits ou services.

1.1.3. Rôle de la publicité

A partir de ses définitions, la publicité apparaît comme l'élément dynamique de toute entité commerciale ou industrielle organisée et bien agencée. Elle a pour but de captiver le consommateur et de transformer sa conviction en acte d'achat 

La publicité a pour rôle d'informer une masse globalement bien qu'elle soit souvent composé d'éléments divers par leurs contenus car la publicité déforme, embellit et domine la marque5(*).

Elle est actuellement devenue comme étant une force économique que personne ne peut nier. La publicité se taille une meilleure place dans l'économie et dans les sociétés commerciales et industrielles bref, la publicité se taille une part du lion dans la société actuelle suite à la mondialisation.

1.1.4. Fonctions de la publicité

La publicité a pour fonction :

- Informer le consommateur (fonction d'informer) c'est - à - dire faire accroître la connaissance du nom, d'une marque de produit. De ses caractéristiques, de ses qualités, de son prix et de faire connaître en outre l'endroit où la manière d'acquérir ce produit. La publicité consiste à faire connaître le produit de l'entreprise et est la première fonction surtout sur le lancement.

- Créer le besoin ou inciter le consommateur, la publicité incite l'utilisateur final à acheter un bien. Elle insistera sur la nouveauté du produit ses images, son bien fait. Elle joue sur les sentiments et motivations de consommations, mais également effective, c'est -à- dire qui touche le sentiment des clients, de satisfaction possible de fierté possible, de prestige, d'imitation de vedettes.

- Inspirer la confiance, elle insiste sur la qualité des soins qu'on a apportés de la production sur l'ancienneté de la firme, les garanties données par l'appréciation reçue et sur l'importance du chiffre d'affaires de l'achat du produit. Elle va pousser les consommateurs à acheter les produits et à rester fidèle.


1.1.5. Sortes de publicité

Il existe deux sortes de publicité, chacune de ces sortes de publicités à ses supports qui permettent de faire la distinction de forme, ainsi nous avons la publicité directe et indirecte6(*).


1.1.5.1. La publicité directe

On entend par la publicité directe, celle qui s'adresse aux consommateurs et qui recourt à l'image, son et à la parole pour frapper directement et sans aucun effort de réflexion de mémoire pour savoir ce qu'on est en train de faire valoir.


1.1.5.2. La publicité indirecte

Une publicité indirecte, est celle qui s'adresse aux consommateurs au moyen des désirs et qui facilite la communication en un temps record. A titre d'exemple, nous citons : T-shirts, pagne, chapeau, képis, sachet, calendriers, parasol, etc....


1.1.6. Objectifs de la publicité

Très souvent, les objectifs sont confondus à la forme de publicité. Les objectifs d'une manière générale s'inscrivent dans le cadre du politique marketing qui décrit la cible, le positionnement et mix. D'une façon générale, une action publicitaire a pour objet d'informer, de persuader, de rappeler ou de rassurer7(*).

- La publicité persuasive : elle consiste à donner des rapports qui persuadent les consommateurs afin de décider à l'achat du produit. Elle est dominante dans l'univers concurrentiel.

- La publicité informative : elle a pour but d'informer le public du nouveau produit lancé sur le marché. Elle a réussi pour rôle de renseigner les anciens consommateurs des nouvelles caractéristiques du produit.

- La publicité de rappel : elle consiste à transmettre le message tendant à rappeler le client que le produit existe toujours par conséquent, il doit continuer à s'y intéresser. Elle se pratique souvent en pleine de maturité lorsqu'il s'agit d'entretenir la demande.

- La publicité d'après-vente : elle vise à rassurer les récents acheteurs sur la patience de leur choix.


1.1.7. Conditions d'une bonne publicité


Une bonne publicité doit comporter les aspects ci-après8(*) :

- Elle doit insister sur les quatre points qui constituent le mécanisme de base de l'achat à savoir la connaissance du produit, le besoin du produit, la confiance dans le produit et l'habitude de l'état du produit ;

- Le produit doit être de bonne qualité et adapté aux coûts du jour la meilleure publicité n'assure jamais la vente de mauvais produit ;

- La publicité ne peut être mensongère, un client trompé est un client perdu ;

- Elle doit être originale pour pouvoir retenir l'attention ;

- Elle doit être suffisante et continuelle (goutte d'eau sur le roc) ;

- Elle doit respecter les normes de la déontologie. Elle ne peut pas nommer (que telle bière est mauvaise ou les autres savons usent les vêtements etc..) ;

- En outre les affiches, banderoles, doivent en principe embellir nos arteurs et avenues.

1.1.8. Création publicitaire


1.1.8.1. Définition et notion

L'expression création publicitaire est l'acte de créer ou de faire exister ce qui n'a pas existé jusque-là. On dit qu'il est le produit de l'imagination, mais aussi de science, activités publicitaires combinées à la fois à l'art et les stratégies qui se forcent à s'appuyer sur les données à caractère scientifique.

Ainsi, la création publicitaire consiste à élaborer et à concevoir le message, à véhiculer aux consommateurs de divers biens et services, le message publicitaire est fait sous forme de slogan, d'image, de représentation.

Pour ce faire, la création publicitaire doit s'appuyer sur un certain nombre de paramètres dont les plus importants sont l'environnement et tout ce qui inclut y compris le marché. C'est ainsi qu'on dit que la création publicitaire est la synthèse de toutes les ambiances, socioculturelles de l'environnement (instruit, raison, réflexion, concurrence, marché, etc).

L'imagination du marketing sera canalisée pour les éléments essentiels ci-après :

· Quel est le problème à résoudre

· L'objectif de la publicité.

· Et la stratégie créative qui va se baser sur la connaissance de la cible, de la concurrence, de la promesse du support, des instructions et contraintes.

Le principe de la publicité étant admis, l'entreprise doit se fixer le contenu, l'orientation et choisir combiner les moyens. Par la publicité, on peut faire prévaloir la présentation d'un produit ou inciter sur la supériorité technique d'une entreprise, c'est-à-dire confirmer et renforcer la qualité de l'image de marque.

Le choix qui doit être claire, bref et convaincant, souvent flatteuses quelques fois étrangères mystérieuses ou déconcertant, rédigé de telle sorte que la mémoire puisse le conserver sans difficulté.

1.1.8.2. Stratégie de la création

La stratégie de la création définit l'orientation des messages ce que l'on veut qu'ils expriment l'impression qu'on veut donner emprunt à la technologie de la linguistique. On peut dire qu'elle fournit la « signifiées », le créateur ayant pour mission de la traduire en « signifiant »9(*).

Elle est l'application au domaine de la création des grandes décisions prises lors de l'établissement de stratégie générale de la publicité qui elle-même, traduit et ordonne le choix fait au niveau su positionnement.

Elle est souvent l'expression la plus évidente et ce dernier, et c'est probablement avec une décision publicitaire. Suffisamment générale elle commande non seulement, tous les messages transmis par les médias d'une campagne mais aussi tous les messages promotionnels.

Le modèle que nous proposons et assez exhaustif pour rappel de l'objectif général (ou des objectifs généraux) rappel circonstancié de la cible, rappel du positionnement, incitation à l'achat et la tonalité.

1. Rappel de l'objectif général

Il s'agit d'une réalité pure et simple, destinée à permettre une utilisation indépendante du document « stratégie de création ».La pratique montre en effet, que les créateurs n'aiment pas en règle générale, s'encombrer des dossiers « marketing » trop volumineux.

2. Rappel de la cible

Les consommateurs, distributeurs, prescripteurs à qui vont s'adresser les messages peuvent être, à ce stade sommairement identifiés en termes quantitatifs et sociaux, démographiques, leur description psychologique, en revanche sera aussi précise que possible en annexe, on citera les extraits particulièrement riches des entreprises à une éventuelle enquête de motivation, lorsqu'il s'exprime librement à propos d'un produit non seulement les interview, fournissent à l'analyse, un matériel permettant de dégager leurs tendances profondes, mais encore ils livrent une partie de leur « code » à propos du produit, c'est -à-dire des langages, vocabulaires et stéréotypes du moyen des quels, il appréhende verbalement et dans lequel, on pourra puiser les signes à mettre en oeuvre dans les messages avec une bonne assurance de faire passer ce qu'on veut leurs signaler.

3. Rappel du positionnement

C'est surtout la composante « concurrence » de la définition du positionnement qu'il est utile de rappeler ici en décidant entre deux parties possibles une approche générique ou une approche compétitive.

- L'approche générique consiste à mettre l'accent sur la catégorie de produits. Elle pourra être choisie. Par exemple en vue de l'introduire d'un vrai nouveau produit, ou bien pour attaquer un marché en expansion ou la concurrence est atomisé à un grand nombre des petites marques.

- L'approche compétitive consiste à mettre l'accent sur la supériorité de la marque par rapport aux marques concurrentes étant généralement implicite.

4. Incitation à l'achat

Qu'on appelle parfois « promesse » est à l'évidence ce point le plus important dans la stratégie de création. Les problèmes que soulève souvent l'exécution de ce point proviennent de ce que les incitations à l'achat ne sont pas clairement définies et que les liens entre celle-ci et information complète et précise obscure une définition correcte et précise du positionnement évitera les erreurs et tergiversations.

L'incitation à l'achat doit être une relation directe avec l'avantage principal du produit défini en même temps comme principe de différenciation. Le projet d'une campagne de publicité ne fréquente pas les médias avec le dessein principal de l'exposer aux messages publicitaires. L'incitation à l'achat doit être claire pour avoir une chance d'être perçue et comprise alors qu'elle n'est généralement pas sollicitée.

5. Tonalité

Les incitations de la tonalité concernant le style à donner aux messages, l'éclairage sous lequel sont placés les produits. On dira par exemple que le ton doit être agressif, dynamique, ou saine ou sophistique ou encore humoristique.

Il est claire que ce point final de la stratégie de la création doit être traité avec une particularité attention lorsque l'image de marque est en jeu, soit qu'elle présente des problèmes, soit qu'elle constitue l'objectif principal de la campagne.

En bref, la stratégie de création est un document écrit, traduisant les grandes décisions marketing dans tous les domaines de la création, elle peut se présenter en cinq points sur le modèle qui vient d'être écrit, elle doit toujours être précise et circonstanciées, mais aussi courte que possible. Chaque mot ayant été soigneusement posé, son style reste abstrait. Elle ne comporte jamais des suggestions concernant l'exploitation inspirant toutes les créations qui s'inscrivent dans le cadre d'une campagne. Elle est garantie de l'unité de cette campagne.

1.1.9. Etapes d'un message publicitaire

En général, les éléments suivants caractérisent un message publicitaire10(*) :

- La promesse de base qui motive le consommateur à acheter un produit plutôt qu'un autre ;

- Les caractéristiques du produit qui suscitent telle promesse ;

- Le ton, la couleur, l'image ;

- Produire les effets être compris immédiatement ;

- Etre précis et non conflue.

Une fois, les caractéristiques ci-dessus sont identifiées, les étapes à respecter sont les suivantes : Etapes de la formation de l'objectif, il s'agit de définir les objectifs poursuivis qui décrivent la cible et les contraintes.

- Elaboration du message publicitaire, elle constitue à choisir les contenues et la présentation du message.

- Choix des messages, c'est la concrétisation d'amorcer les deux étapes précédente il s'agit de rédiger un texte, de concevoir une illustration, d'élaborer un scénario. Exemple : le lait pour la santé.

- Choix de canaux ou la stratégie médiatique, consiste à choisir tous les canaux de transmission de message. Ce plan médias se mesurera en termes de couverture et d'impact.

- Lancement, c'est l'exécution pratique des décisions prises au niveau de chaque étape précédente, il correspond à la réalisation des spots publicitaires à la radio et la télévision, affiche, allocation des espaces, surveillance des opérations.

1.1.10. Méthodes de création publicitaire

La création publicitaire procède de deux méthodes, à savoir : la méthode inductive et la méthode déductive.

- Méthode inductive : elle permet au responsable de procéder aux études auprès des consommateurs, des distributeurs, des experts des concurrents pour découvrir des nouvelles idées et identifiés des motifs des mécontentements éventuels vis-à-vis des produits existants.

- Méthode déductive : elle comprend les étapes suivantes :

a) La mise au pied d'une charte de création définissant la cible des besoins, les désirs l'attitude de motivation, l'aspiration, la personnalité du produit, le positionnement du produit et les autres contraintes.

b) La création du concept de vocation qui consiste à faire vivre la satisfaction du consommateur par des images visuelles, verbales ou sonores.

1.1.11. La pratique de la publicité

La publicité exerce sa pratique sur l'entreprise, sur la distribution et le consommateur. Elle entraîne la vente immédiate de la production et informe le consommateur de l'existence du produit ou de la marque. Elle se fait dans des supports publicitaires de genre direct tel que les médias (la presse, la radio, la télévision), les pancartes publicitaires, les affiches, etc. c'est grâce aux supports publicitaires que le public découvre les produits qu'il ignorait11(*).

Nous venons de comprendre que la publicité est un mode, une expression, un style de communication qui a pour but d'inciter, et de faciliter la vente d'un produit au moyen de l'information, de la persuasion, rappel ou l'après-vente.

A présent, passons à la deuxième section de ce chapitre, laquelle porte sur la notion de l'entreprise.

SECTION 2. L'ENTREPRISE

1.2.1. Définition

Plusieurs définitions ont été proposées pour le concept « entreprise ». Dans le cadre de notre travail, nous avons retenu trois définitions en raison de leur pertinence.

D'après CORHAY, A. et MAPAPA dans leur ouvrage intitulé « fondements de la gestion financière», l'entreprise est une unité économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit des biens ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des objectifs multiples12(*)

En République Démocratique du Congo, seul le Droit du travail donne une définition qu'il puise dans l'article 7 de la loi n°015/2002 du 16 octobre 2002, portant code du travail qui considère l'entreprise comme « toute organisation économique, sociale, culturelle, communautaire philanthropique de forme juridique déterminée, propriété individuelle ou collective, poursuivant ou non un but lucratif, pouvant comprendre un ou plusieurs établissements».13(*)

D'après notre entendement, une entreprise est une entité ou un organisme financier indépendant, produisant pour le marché des biens et service.

Nous soulignons deux aspects essentiels dans cette définition. Celle de production des biens et services d'une part et d'autre part, celle de leur exposition au marché.

1.2.2. Le rôle de l'entreprise

L'entreprise joue plusieurs rôles, à savoir :

- le rôle social : par sa production des biens et de services rendus aux consommateurs pour satisfaire tant soit peu les besoins sociaux des consommateurs.

- le rôle économique : une fois que l'entreprise met ses produits sur le marché, alors son rôle devient économique car à ce moment interviendra la loi de l'offre et de la demande ;

- le rôle financier : par son autonomie financière.

1.2.3. Fonctions dans l'entreprise

1.2.3.1. La fonction administrative

Elle remplit la fonction du cerveau de l'entreprise. C'est elle qui doit diriger et coordonner le cinq autres fonctions. La fonction Administrative revient aux chefs. La fonction administrative a été définie par Fayol de la manière suivante : « administrer, c'est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler».

1.2.3.2. La fonction financière

Elle comprend l'ensemble des taches de la direction visant à pourvoir à l'entreprise des moyens financiers nécessaires en assurant leur gestion ainsi que leur sécurité.

1.2.3.3. La fonction comptable

C'est un système d'informations économiques financières qui permet à l'entreprise d'enregistrer ses informations économiques dans les différents tableaux chronologiquement pour donner une image fidèle de qu'elle possède. C'est un outil d'aide à la prise de décisions par les dirigeants dans la gestion quotidienne de l'entreprise.

1.2.3.4. La fonction commerciale

L'une des finalités de toute entreprise est sans aucun doute la réalisation du profit. Cette recherche du lucre n'est rien d'autre que la conséquence de la distribution économique des biens et services produit par l'entreprise.

Pour cette raison l'entreprise doit organiser en son sein des activités visant à commercialiser ces biens et services lesquelles des activités entrent dans les attributions de la fonction commerciale. Ces attributions sont concrètement :

- la gestion des approvisionnements ;

- la gestion des ventes.

1.2.3.5. La fonction technique

La main d'oeuvre, le matériel et l'organisation du travail sont les facteurs que l'entreprise doit perfectionner. Cette tâche du perfectionnement est dévolue à la fonction technique.

1.2.3.6. La fonction sécurité

Nous pouvons définir la sécurité comme l'ensemble de dispositions mises en place en vue de mettre les personnes et leurs biens à l'abri de tout danger. Etant donné que l'entreprise regorge en son sein des hommes et de biens, il est tout à fait évident que les conditions de sécurité y soient réunies.

1.2.3.7. La fonction de production

Elle s'occupe de la transformation des matières premières en produits finis répondant aux normes du marché( prix, qualité, quantité,...) on y trouvera aussi la fonction d'approvisionnement qui doit veiller à doter l'entreprise en matières et d'autres intrant en qualité et en quantité requise dans les délais exigés par le planning de production.

Il y a lieu de noter, déjà à ce niveau la relation étroite qui doit exister entre les approvisionnements, la production et la commercialisation (vente).

1.2.4. Classification des entreprises

Nous classifions les types d'entreprises d'après leurs secteurs d'activités, d'après leurs tailles ou dimension, d'après leur nature juridique et enfin d'après leur position dans le circuit économique.

1.2.4.1. D'après leurs secteurs d'activité

Nous distinguons :

a) Les entreprises commerciales 

Leur objet principal est la revente des marchandises « en l'état» ; tel est le cas de l'épicier, du grand magasin qui revend les marchandises dans l'état même où ils ont acheté sans leur apporter une modification.

b) Les entreprises industrielles 

Elles produisent au sens courant du terme, c'est-à-dire fabriquent des articles et des marchandises à partir des matières premières et fournitures achetées. Elles transforment donc ces matières en produits finis. Tel est cas de l'industrie chimique, des aciéries, d'une usine mécanique,

c) Les entreprises des services 

Elles sont purement administratives ou qui produisent des services au sens courant du terme. Tel est le cas de l'administration publique, des banques, des cabinets médicaux et d'avocats, de l'agence du tourisme, etc....

1.2.4.2. D'après leurs dimensions

Nous distinguons :

a) Les grandes entreprises 

Elles jouent un rôle capital dans la vie des affaires et leur influence sur le marché est déterminante ; leur puissance appelle quelques vigilances de la part des pouvoirs publics à l'occasion des certaines opérations qui risquent d'étouffer la libre concurrence et de perturber la loi du marché : concentration anarchique de la puissance économique, des entités illicites entre entreprises, abus de position dominante.

b) Les petites et moyennes entreprises (PME) 

Elles occupent aussi une position stratégique. Elles interviennent dans toutes les étapes de la vie économique (production, distribution et consommation) et exercent des activités dans une multitude de secteurs : agriculture, industrie, construction, transport, etc.... Le code des investissements dispose en son article 22 : «Par PME ou industrie, il faut entendre les entités économiques constituées sous forme d'entreprises industrielles ou coopératives dont le propriétaires est obligé d'assurer lui-même directement les fonctions essentielles de gestion financière et administrative».

c) Les multinationales 

Les entreprises multinationales se définissent comme des entreprises dont le siège se trouve dans un pays déterminé et exerçant leurs activités dans un ou plusieurs autres pays, par l'intermédiaire des succursales ou des filiales dont la stratégie et la gestion sont conçues au niveau d'un centre des décisions uniques.14(*)

1.2.4.3. D'après leur nature

Nous distinguons :

a) Les entreprises privées et entreprises publique 

Ø Les entreprises privées 

Elles sont constituées des capitaux privés et sont régit par le droit privé. Lorsque l'origine des capitaux est mixte, l'entreprise qui associe aussi les personnes du secteur public et du secteur privé, reçoit la qualification «Entreprise d'économie mixte».

Sur le plan juridique, pareille entreprise demeure sous l'orbite du droit privé, mais bénéficie parfois d'aménagement particulier, eu égard à l'intervention d'une personne publique.

Concrètement, le droit civil s'applique aux entreprise individuelle ou sociétaire à objet social (entreprise agricole, société civile). Quant au droit des affaires, il régit les entreprises individuelles à objet commercial ainsi que les sociétés ayant l'une de cinq formes de société.

Ø Les entreprises publiques 

Elles sont constituées des personnes morales de droit public. Elles représentent l'instrument par lequel les pouvoirs publics interviennent sur le marché et qui font de l'état l'entrepreneur.

Exemples : la SONAS, la REGIDESO, la SNEL...

b) Entreprise individuelle et entreprise sociétaire 

Ø Entreprise individuelle 

C'est celle qu'exploite une personne physique. L'entrepreneur qui oeuvre à titre individuel bénéficie souvent du concours de sa famille, ce qui donne à l'entreprise une dimension familiale qui se prolonge parfois de génération en génération (entreprise « père en fils », ou « hasson & frère »).

En cas d'entreprise commerciale, l'exploitant doit avoir la qualité de commerçant et se conformer au droit des affaires.

Ses proches qui se contentent de l'aide entant que salarié où collaborateurs ne deviennent pas ipso facto commerçants.

Ø Entreprise sociétaire 

C'est celle qu'exploite une société. Elle relève du droit des affaires lorsqu'elle a pour objet une activité commerciale ou surtout lorsqu'elle revêt l'une de cinq formes des sociétés commerciales prévues par le décret du 27 février 1887.

1.2.4.4. D'après leur position dans le circuit économique

Nous distinguons : 

a) Entreprise de production.

Elle a pour activité, la création ou la transformation des biens. Les entreprises de transformation sont commerciales mais celles qui s'emploient à extraire les produits du sol ne le sont pas en principe.

Le domaine des entreprises de production est relativement vaste et englobe des activités suivantes parmi celles qu'énumère l'article 2, du décret du 02 août 1913 ; achat de denrées et marchandises pour les revendre après les avoir travaillées et mises en oeuvre ; l'entreprise de manufacture ou d'usine, entreprise de travaux publics ou privés.

b) Entreprises de distribution 

Elles ont pour activité la circulation des biens. Ce sont des entreprises commerciales. Elles accomplissent avec l'intention de réaliser un profit les activités ci-après (article 2 du 02 aout 1919) achat des denrées et marchandises pour revendre en nature. Par denrées et marchandises, il faut entendre les biens meubles corporels et incorporels ; entreprise de fourniture et établissement de vente aux enchères (ex : bien meuble incorporel : droit de propriété sur une voiture, droit de créance sur chèque, lettre de change, droit d'auteur).

c) Entreprise de service 

Elles ont pour but (objet) de procurer à leur clientèle l'usage d'un certain matériel ou l'exécution de certaine prestation parfois de deux ensembles. Elles sont commerciales lorsqu'elles accomplissent des activités de nature commerciale. Il en est aussi pour le transport, la location des meubles et les spectacles publics. De même en est-il les activités financiers (banques, change, assurance à prime) ou d'intermédiaire (commission, courtage, agences, bureau d'affaires).

A présent, passons au deuxième chapitre de notre travail, lequel aborde la présentation de notre champ d'étude, à savoir la MARSAVCO.

CHAPITRE 2. PRESENTATION DE LA MARSAVCO

SECTION 1. HISTORIQUE ET SIEGE SOCIAL

2.1.1 Historique

En 1891, le britannique William HESKETH LEVER créa au Congo, une société de droit belge dénommée « Huilerie du Congo », ancêtre de la plantation Lever au Congo (PLC).

La convention signée avec le gouvernement belge lui reconnaît le droit exclusif d'exploiter les palmiers dans certaines provinces du Congo ; c'est donc plus tard, en 1922, convaincu de l'intérêt d'utiliser l'huile locale pour la fabrication des produits destinés au marché intérieur que le groupe créa la Savonnerie du Congo, SAVCO en sigle, pour développer les ressources agricoles.

Ainsi, l'administration belge proposa à Monsieur William HESKETH LEVER la création d'une filiale de la société LEVER BROTHER au Congo.

Il faut signaler que la société de Margarineries, savonneries et cosmétiques, en sigle MARSAVCO est une société par action à responsabilité limitée (SARL), fondée le 16 Janvier 1922.

La société, à sa création, avait pour but la fabrication du savon à partir des huiles locales produites par les huileries du Congo-Belge. En 1953, suite à l'implantation de la fabrication des margarines, la société changea de dénomination en MARSAVCO qui, à l'époque, signifiait Margarine et savon du Congo.

En 1956, la société commença à commercialiser les huiles alimentaires fabriquées par la « COCHVILLE » connue actuellement sous la dénomination de la NECO.

En 1963, la société bénéficia d'une part, des installations de l'usine des huileries du Congo-Belge (HCB) à Ndolo pour l'amélioration de la production de Margarine et d'autre part, d'une expansion technique avec l'installation d'une chaîne de fabrication des pâtes dentifrices et de la poudre à récupérer.

En 1971, suite au changement du Congo en Zaïre par le conseil exécutif, le « CO » qui signifiait Congo devint cosmétique et l'appellation de la société demeure Marsavco à laquelle on associa désormais « Zaïre », soit MARSAVCO-ZAIRE.

En 1972, pour diversifier ses activités, la société procéda à l'installation d'une usine moderne des détergents synthétiques, ainsi qu'à l'extension des installations Margarines, savonnerie et glycérinerie. Suite aux mesures de zaïrianisation datée du 15 mars 1975, la société fut radicalisée et le 17 septembre 1976, la Marsavco fut rétrocédée au groupe UNILEVER.

En 1991, entre Marsavco et plantation Lever au Congo (PLC), il y a eu un rapprochement de point de vue de l'administration du personnel étant toutes deux du groupe UNILEVER. Elles ont une même gestion, mais une comptabilité autonome.

C'est donc plus tard vers l'an 2000 que l'ancien Marsavco du groupe UNILEVER a déclaré faillite, car l'entreprise n'était plus rentable. Elle réalisait plus de pertes dues à plusieurs facteurs tels que les matières premières n'arrivaient plus à Kinshasa compte tenu de la guerre que le pays a traversé pendant cette période.

Suite à ces pertes, la société a fini par vendre ses actions le 16 février 2002 à un groupe preneur appelé BELTEXCO qui a également racheté la raison sociale et les marque des produits de la société Marsavco.

Pour n'est tombé dans la même erreur que l'ancienne, Marsavco a connu pendant la guerre de rébellion, la nouvelle société ne s'approvisionne que dans les provinces du Bandundu et du Bas Congo pour qu'elle ne soit plus à la merci de ses activités.

Enfin, cette dernière a gardé toujours la même dénomination et la même forme juridique qui est une SARL.

2.1.2. Siège social

Le siège social de la Marsavco est situé au n°1 de l'avenue Kalemie dans la commune de la Gombe, où l'entreprise possède aussi une usine.

SECTION 2. OBJET SOCIAL

La Marsavco est une société par action à responsabilité limité (S.A.R.L) à caractère industriel et commercial ; elle a été créée pour l'intérêt d'utiliser l'huile locale à la fabrication des produits destinés au marché et à développer les ressources agricoles du pays.

Elle a pour objet toute fabrication industrielle des produits alimentaires, détergents et cosmétiques ainsi que leur commercialisation à travers toutes les provinces.

SECTION 3. FORME JURIDIQUE ET DU CAPITAL SOCIAL

A la création de la société, il y avait un capital de 40.000 FC ; le capital était modifié par la suite et porté à 1.400.000 FC par l'incorporation des réserves.

Cette majoration était décidée par les actionnaires en date du 02 février 1970 et approuvée par l'ordonnance présidentielle n°71-056 de mars 1971.

SECTION 4. ACTIVITES DE LA SOCIETE

La Marsavco produit dans ses installations plus de 45.000 tonnes de produits diversifiés :

- Les savons de ménage : le coq, brillant, éléphant, diamant, familia, et ;

- Les savons de toilette : monganga, belivoir ; harmony, etc ;

- Les détergents : omo bleu, vim, horizon, titan, soumamous, etc ;

- Les margarines : les margarines et les graisses de boulangerie ou patisserie : bona spécial, biscuits, bona crème, blue band, axa, bona aliment, bona peint, bona huile, livio, simba, palme brute, etc ;

- Les dentifrices : pepsodent, close up, etc ;

- Les produits de beauté : harmony pommade, vaseline, lotus, succes, impulse, etc ;

- Les thés : moto, libota, mbilika, lipton, yellow label.

La Marsavco a un vaste réseau de distribution qui lui permet de commercialiser tous ses produits dans de multiples points de vente même les plus reculés. Elle les commercialise à travers le pays et à l'extérieur du pays.

SECTION 5. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE

2.5.1. Structures organiques

La Marsavco a des organes suivants :

1. Conseil d'administration ;

2. Direction générale ;

3. Direction financière et informatique ;

4. Direction technique ;

5. Direction des ressources humaines ;

6. Direction des plantations et d'exploitation ;

7. Direction commerciale et marketing.

2.5.2. Structures fonctionnelles

1. Conseil d'administration

La Marsavco est dirigée par un conseil d'administration et un comité de gestion. Ledit conseil est composé d'un administrateur délégué général (ADG) et de cinq administrateurs qui sont des directeurs responsables des différentes directions. L'administrateur délégué général dirige toute l'administration de l'entreprise et coordonne les activités de la société en collaboration avec les directeurs.

2. Direction Générale

Elle est prise en charge par le secrétaire général qui a pour mission de garder outres les documents techniques qui peuvent freiner le bon déroulement du travail au niveau de l'exploitation et de la production. Il est aidé dans sa tâche par des départements de production, de fabrication et de contrôle de qualité des produits.

3. Direction financière et informatique

Cette direction est dirigée par un directeur et a des attributions suivantes :

- Elle est chargée de suivre l'évolution des crédits documentaires et de tous les autres dossiers concernant les fournisseurs ;

- Elle communique à la hiérarchie le volume du chiffre d'affaires de chaque produit et de chaque distributeur pour en calculer la commission en vue de ceux qui en sont bénéficiaires ;

- Elle effectue des inventaires réguliers dans les magasins pour s'assurer que le stock détenu correspondant au solde dans ses livres ;

- Elle travaille en étroite collaboration avec le service des achats et ventes pour ce qui est de l'authenticité et de la conformité des factures ;

- Elle établit les bons de commande, le bon des marchandises reçus et en fait un suivi régulier en vérifiant le solde de chaque fournisseur avant la négociation des comptes ;

- Elle est chargée des encaissements des gros clients ou distributeurs et contrôle des recettes par le moyen des listes récapitulatives des ventes auxquelles se trouvent annexées les copies des factures correspondantes.

4. Direction technique

Cette direction est coordonnée par un directeur et a des attributions suivantes :

- Elle dispose d'un bureau chargé de gérer les stocks des matières premières et les autres produits importés ; ce directeur est donc chargé de classer les produits et d'établir régulièrement la situation sur les entrées et les sorties du magasin ;

- Elle s'occupe des achats des équipements, machines et autres matériels techniques dont la société a besoin pour son fonctionnement ; cette direction est dotée d'un bureau chargé de gérer ces biens, leur classification et la tenue des fichiers des entrées et des sorties ;

- Elle s'occupe en outre de la gestion quotidienne des stocks des matières premières locales et les autres produits achetés localement.

5. Direction des ressources humaines

Elle gère les ressources humaines de la société ; sa mission principale est d'assurer le bien-être social matériel et intellectuel du personnel de la société. En outre, elle est chargée d'élaboration de certaines instructions de service par des notes circulaires, études des dossiers des candidats, interviews des agents et préparation des contrats de travail.

6. Direction des plantations et d'exploitations

Cette direction est coordonnée par un directeur et s'occupe des plantations de la société situées dans les provinces du Bandundu, Bas Congo et Equateur, des semences, récoltes et ramassages des matières premières ainsi que les achats des engrais pour rendre les terres plus fertiles.

Pour ces exploitations, la direction a besoin des grues et des élévateurs qui nécessitent souvent des opérations et des entretiens. Pour remplir cette mission, le directeur a sous ses ordres, les spécialistes.

7. Direction commerciale et marketing

Cette direction a les attributions suivantes :

- Elaborer et veiller à la politique de vente mise en place par la hiérarchie ;

- Elle procède quotidiennement aux ventes des différents produits de la société et contrôle des différents points de vente ;

- Faire connaître auprès des consommateurs les différents produits fabriqués par la société ;

- Veiller à atteindre les consommateurs potentiels et amener les produits concurrents ou de substitution vers la consommation de la société ;

- Suivre régulièrement les comportements des consommateurs de ses produits ;

- Enregistrer et élucider leurs critiques afin de permettre à la direction technique de modifier ou d'améliorer le système de production mis en place ;

- Rechercher les causes de revente en proposant des solutions à la hiérarchie, soit par la modification d'emballage, soit par l'amélioration de la qualité du produit ou soit celle de la vision du prix ainsi que de la politique des distributeurs.

En outre, elle a sous ses ordres, des délégués commerciaux qui jouent le rôle de stimuler les ventes en négociant les remises sur les prix ou quantités et pratiquent toutes les techniques susceptibles de pouvoir attirer les acheteurs vers la société.

SECTION 6. ORGANIGRAMME DE LA MARSAVCO

Conseil d'administration

Direction générale

Direction technique

Direction des finances et informatiques

Direction des ressources humaines

Direction des plantations et d'exploitation

Direction commerciale et marketing

Service de comptabilité

Plantation BOTEKA

Service ingénieur

Service personnel

Service ingénieur

Plantation LUKUTU

Service alimentaire

Service médical

Service alimentaire aire

Service de trésorerie

Service d'approvisi.

Plantation BGWAKA

Service protocole

Service détergent

Plantation YALIGIMBA

Service équipement

Service social

Service de transfert

Service informatique

Plantation LUKIMETE

Service formation

Service labo controle

Source : Service des ressources humaines/Marsavco, Avril 2016

CHAPITRE 3. LA PUBLICITE DE PRODUIT SOUMAMOUS ET SON IMPACT DANS LES VENTES DE LA MARSAVCO

SECTION 1. LA FONCTION MARKETING À LA MARSAVCO

3.1.1. Rôle de la fonction marketing au sein de la Marsavco

Le marketing est une fonction dynamique qui requiert, en plus des connaissances professionnelles proprement dites, des qualités personnelles de contact, de parfaite maîtrise de la communication, de l'intuition pour résoudre des problèmes imprévus.

La fonction marketing joue un rôle très important dans la commercialisation des produits. Il se met à l'écoute du marché, analyse ses besoins, offre des qualités en nombre suffisant, aux moments et en droits appropriés de sorte à le vendre avec une marge acceptable.

Il incombe aux responsables de cette fonction de concevoir, planifier, piloter et contrôler la bonne exécution des opérations visant à atteindre ce résultat.

Le marketing sert donc à offrir un produit répondant aux besoins et désirs des consommateurs.

3.1.2. Organisation du département marketing à la Marsavco

Le département marketing et commercial à la Marsavco se subdivise en trois sections :

Ø La section des produits détergents ;

Ø La section foods de PP ;

Ø La section étude de marché.

a) La section des produits détergents

Dirigée par un chef de produit détergent qui s'occupe de la gestion des produits détergents fabriqués par la société elle-même. Elle suit le comportement et l'évolution des détergents de la Marsavco par rapport à ceux des concurrents en relation avec le mix marketing.

b) Section étude de marché

Sur base des informations recueillies sur les produits Marsavco et ceux des concurrents, cette section a pour tâche majeure, de surveiller les produits sur le marché. Elle effectue des analyses et études adéquates qui lui permettent de formuler des nouvelles propositions sur lesquelles est fondée la prise de décision en marketing. D'où, son qualificatif du « cerveau moteur, l'oeil et l'oreille du marketing ».

c) Section Produits Food

Elle a pour tâche de veiller à la production de chaque produit. Elle s'occupe aussi de la préparation et du passage de spot ainsi que le placement des panneaux publicitaires.

3.1.3. Le marketing mix à la Marsavco

Quand on parle de marketing mix, on pense à l'ensemble des principes directeurs de l'action commerciale en accord avec les autres politiques de l'entreprise. Pour motiver les consommateurs, le département du marketing de la Marsavco met à leur disposition des techniques du marketing mix ci-après :

Ø Le produit ;

Ø Le prix ;

Ø La place ;

Ø La promotion ;

3.1.3.1. La politique des produits

La politique des produits est une variable de base de marketing ; car sans produit, on ne peut pas vendre sur le marché et, toutes les autres variables du marketing (prix, place, promotion) ne sont justifiés que par lui. La politique des produits détermine le bien ou service que l'entreprise apporte aux attentes identifiées sur le marché.

Le produit est une variable qui entre dans la détermination de marketing mix dont l'importance tient à trois raisons principales :

Ø On ne peut faire du bon marketing avec un mauvais produit, car un client trompé par l'action marketing est un client perdu.

Ø On ne change pas non plus facilement un produit, car le choix et les caractéristiques d'un produit font l'objet d'un investissement important ;

Ø La détermination des autres composants du marketing mix dépend des caractéristiques du produit que l'on vend. Ainsi, la définition d'une bonne politique du produit précède celle des autres composantes (prix, place,...).

La Marsavco déploie des efforts de fournir aux consommateurs un produit qui répond à son besoin ou désir.

3.1.3.2. La politique de prix

Toute entreprise quelle que soit sa nature, détermine un prix de vente pour son produit et service. La politique de prix consiste à fixer un mix qui tient compte de la population cible. Le prix de vente des produits est étroitement lié aux frais engagés lors de leur fabrication et de leur commercialisation. Les éléments ci-après ont un impact sur le prix de vente à savoir :

Ø Coût de matières premières ;

Ø Coût des matières consommables ;

Ø Les salaires ;

Ø Les amortissements des machines ;

Ø Les frais de distribution ;

Ø Autres frais d'exploitation.

En outre, le prix de vente est aussi soumis à la pression, soit de la concurrence ou encore de la législation.

3.1.3.3. La politique de la place

Pour qu'une entreprise fixe ses prix, elle doit savoir si elle distribuera par les intermédiaires des revendeurs exclusifs ou bien de la grande distribution. Elle doit intégrer sa politique publicitaire avec la collaboration éventuelle des distributeurs. Bref, il doit tenir compte de ses circuits de distribution ci-après :

Ø Circuit direct ;

Ø Circuit court ;

Ø Circuit long.

3.1.3.4. La politique de la promotion

La promotion sert à faciliter la diffusion du produit, et de ce fait à le rendre rapidement disponible au niveau des consommateurs. Celle-ci consiste à amener le produit vers le consommateur. La promotion à la Marsavco emploie deux techniques qui sont :

Ø La réduction des prix ou la remise des cadeaux ;

Ø La publicité par les médias traditionnels.

SECTION 2. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES

3.2.1. Evolution des coûts publicitaires de produit SOUMAMOUS et du chiffre d'affaires de la MARSAVCO


3.2.1.1. Evolution des dépenses publicitaires de produit SOUMAMOUS

Le tableau ci-dessous présente l'évolution des dépenses publicitaires engagées par la MARSAVCO pour la commercialisation de son produit SOUMAMOUS pendant la période de notre étude, de 2013 à 2015.


Tableau n°1 : Dépenses Publicitaires de produit SOUMAMOUS (en $)

Années

Les dépenses publicitaires

Pourcentage

2013

2014

2015

5.230.144

7.563.240

8.674.180

24

35

41

TOTAL

21.467.564

100 %

Source : Direction marketing de la MARSAVCO

Commentaire :

De l'analyse du tableau ci-haut, nous remarquons que la MARSAVCO a engagé une dépense publicitaire de 21.467.564$ sur toute la période de notre étude.

Ainsi, donc, en 2013, elle a engagé une dépense de 5.230.144 $ soit 24% des dépenses totales, 7.563.240 $ soit 35% à l'an 2014 et 8.674.180 $ soit 41% à l'an 2015.

Il sied de constater qu'il y a une augmentation des dépenses publicitaires de produit SOUMAMOUS durant les trois années couvrant la période de notre étude.

3.2.1.2. Evolution du chiffre d'affaires de la MARSAVCO

Par chiffre d'affaires, nous entendons à ce niveau, l'ensemble des commandes exécutées par une entreprise et leur valeur correspondante. L'analyse du chiffre d'affaires de la MARSAVCO est très indispensable dans la mesure où elle concoure à l'appréciation du dynamisme de la société à travers sa part du marché.

Ce chiffre d'affaires a évolué de la manière suivante :


Tableau n°2 : Evolution du chiffre d'affaires de MARSAVCO (en milliers de dollars américains)

Années

Evolution des ventes

Pourcentage

2013

2014

2015

192.307.692

215.602.300

217.840.500

30

34

36

TOTAL

625.750.492

100 %

Source : Direction marketing de la MARSAVCO


Commentaire :

Sur toute la période observée, le chiffre d'affaires total enregistré par la MARSAVCO est de 625.750.492 $ dont 192.307.692 $ soit 30% ont été obtenus en 2013, 215.602.300 $ soit 34% l'an 2014 et 217.840.500 $ soit 36% ont été obtenus en 2015.

3.2.2. Etude de corrélation entre les coûts publicitaires et le chiffre d'affaires de la MARSAVCO

L'impact de la publicité de SOUMAMOUS sur l'évolution du chiffre d'affaires de la MARSAVCO s'effectuera par l'étude de la corrélation entre les dépenses publicitaires de produit SOUMAMOUS, considérée comme la variable indépendante X et le chiffre d'affaires de l'entreprise, considérée comme la variable dépendante Y.

La corrélation est une notion utilisée en économie, en statistique, et ou en économétrie, en vue de mesurer le degré d'influence d'une variable indépendante (X) sur une autre dépendante (Y). Cette mesure est appréciée sur base du coefficient de corrélation r calculé de la manière suivante15(*) :

r=

Avec covxy = covariance de X et Y

= écart-type de x

Et écart-type de y

NB : le principe d'appréciation stipule que la corrélation existerait entre deux variables, lorsque le coefficient « r » trouvé serait supérieur à 60 %.

Au vue des grandes sommes que représentent ces deux variables (publicités de SOUMAMOUS et les chiffre d'affaires de la MARSAVCO), nous les arrondissons par millions en vue de bien mener nos enquêtes.

Tableau n°3 : Calcul du coefficient de corrélation

Année

Y

X

(x- )

(x- )2

(y- )

(y- )2

(x- ) (y- )

2013

2014

2015

19,23

21,56

21,78

5,23

7,56

8 ,67

-1,92

0,06

1,52

3,84

0,12

2,31

-1,62

0,71

0,93

3,24

1,42

0,86

3,11

0,04

1,41

TOTAL

62,57

21,46

 

6,27

 

5,52

4,56

Source : élaboré par nous-mêmes sur base des données réussies.

1. Calcul de la corrélation :

Ø = = = 7,15 et áx= = = 1,44

Ø ?= = 20,85 áy= = = 1, 35

Ø Covxy = = = 1,23

Ø r= = = =0,63

En fin, le coefficient de corrélation trouvé entre les dépenses publicitaires effectuées sur le produit SOUMAMOUS et le chiffre d'affaires de la MARSAVCO pendant la période d'étude, donne une valeur de  « 0,63» soit 63%.

Ainsi, le comparer au critère proposé, cette valeur est supérieure à « 0,6 » ou 60%. Par conséquent, nous disons qu'il y a corrélation entre les dépenses publicitaires et le chiffre d'affaires.

En d'autres termes, les dépenses publicitaires réalisées sur le produit SOUMAMOUS influencent à 63%, les chiffres d'affaires de la société. En conséquence, ces dépenses ont un impact positif sur la rentabilité de la société.

2. La régression simple :

Cette étude accompagne la notion de corrélation simple, c'est-à-dire entre deux variables dont l'une est indépendante et l'autre dépendante. Mais, à la seule différence que celle-ci s'occupe plus des prévisions de la variable Y en supposant les variations de la variable X pour une période ultérieure.

Ainsi, comme nous ne maitrisons pas les mouvements de la variable publicité (x) et étant donné qu'elle influence positivement le chiffre d'affaires de la société, essayons de prévoir sa valeur pour l'année 2016 et analysons les conséquences qui pourront en découler afin de conseiller les dirigeants marketing de la MARSAVCO si oui ou non ils peuvent continuer à lancer les actions publicitaires de produit SOUMAMOUS.

Y= ax+b

Pour le faire, nous devons calculer l'équation de régression simple qui se présente sous la formule suivante :

Avec a= = =0,72

Et b= ?-a = 20,85 - (0,72)(7,15)

b=15,45

Ainsi, la droite de régression simple pour la société MARSAVCO entre les dépenses publicitaires et le chiffre d'affaires se présente comme suit :

Y=0,72x + 15,45

Sur base de cette équation, nous pouvons projeter le chiffre d'affaires de la MARSAVCO en supposant les variations de coût de la publicité.

Ainsi supposons, que la société décidait d'augmenter ses dépenses publicitaires de 8.674.180,000 $ à 10.000,000 $ quel sera le montant du chiffre d'affaires à réaliser ?

Ceci revient à remplacer tout simplement le montant supposé dans l'équation de régression puis de calculer la valeur estimée.

Nous aurons donc : y=0,72(10) +15,45=7,2+15,45=22,65

En bref, si le responsable marketing de la MARSAVCO décidait d'augmenter les dépenses publicitaires, le chiffre d'affaires de la société augmenterait de 21,78 à 22,65 soit 0,87 millions de plus qu'en 2015. Ce qui représente à peu près 4% d'augmentation de chiffre d'affaires sur la période 2014.


CONCLUSION

Nous voici arrivés au terme de notre étude intitulé « nécessité de la publicité dans une entreprise pour l'accroissement de son chiffre d'affaires, cas de produit SOUMAMOUS de la Marsavco de 2013 à 2015 ».

L'objet de notre étude a été d'analyser les conséquences ou l'incidence des actions publicitaires dans une entreprise qui a le souci de maximiser ses ventes. Vu qu'à l'heure actuelle, on ne peut prétendre augmenter ses ventes sans faire allusion à la publicité.

Rappelons que la problématique de notre travail était formulée sur base des questions suivantes :

Ø Comment organiser la publicité dans une entreprise commerciale et industrielle ?

Ø Quelles sont les actions publicitaires menées par la Marsavco pour commercialiser son produit SOUMAMOUS ?

Ø Quel est l'impact de la publicité de SOUMAMOUS sur le chiffre d'affaires de la Marsavco ?

Ø Peut-on dire aux gestionnaires de la Marsavco d'accroitre le budget de la publicité de produit SOUMAMOUS ?

Pour bien mener nos enquêtes, nous avons utilisé la méthode statistique, laquelle nous a permis de tirer l'échantillon de notre étude à l'occurrence la MARSAVCO puis de calculer le coefficient de corrélation entre le chiffre d'affaires et les dépenses publicitaires. La technique documentaire nous est venue en aide lorsqu'il fallait lire des ouvrages ayant traités le sujet de notre étude et en fin l'interview qui a consisté à recueillir les points de vue des responsables marketing de la MARSAVCO sur le produit SOUMAMOUS.

Après, différentes analyses menées sur le thème de recherche, nous sommes arrivés aux résultats suivants :

Ø Dans une entreprise commerciale ou industrielle, la publicité se fait dans des supports publicitaires de genre direct tel que les médias (la presse, la radio, la télévision), ou indirect à travers les pancartes publicitaires, les affiches, etc. c'est grâce aux supports publicitaires que le public découvre les produits qu'il ignorait.

Ø Les actions publicitaires menées par la MARSAVCO pour commercialiser ses produits sont :

ü Télévision : télé-promotion et émission sponsorisées.

ü Radio : communication et publi-reportages.

ü Affiche : panneaux routiers, décoration diverses.

ü Articles publicitaires : autocollants, de capsulaire, chemises, casquettes, porte-clés, les t-shirt, etc....

Ø Les dépenses publicitaires réalisées sur SOUMAMOUS ont eu un impact positif sur les ventes de la société dans la mesure où le coefficient de corrélation trouvé (0,63%) est supérieur à la valeur tabulée (0,60%). Cette réponse vient donc affirmer l'hypothèse de notre travail selon laquelle la publicité organisée par la MARSAVCO à travers le produit SOUMAMOUS aurait un impact significatif et contribuerait à l'augmentation du chiffre d'affaires de la société.

Ø Par conséquent, nous conseillons au responsable marketing de la MARSAVCO, de continuer à effectuer les dépenses publicitaires sur le produit SOUMAMOUS dans la mesure où elle influence positivement la croissance de chiffre d'affaires quand bien même le coefficient trouvé n'est pas largement écarté du seuil retenu (0,63% par rapport à 0,60%).

Cela étant, nous pouvons recommander ce qui suit au directeur marketing de la MARSAVCO :

Bien que les dépenses publicitaires aient influencés positivement le chiffre d'affaires de la société, cette dernière devrait utiliser d'autres types des stratégies marketing pour accroitre sa production. Par exemple : la distribution et la promotion de vente, en vue d'augmenter non seulement l'effectif de ses consommateurs potentiels et de les fidéliser mais aussi de persuader des nouveaux consommateurs car il se fait que la consommation de produit SOUMAMOUS ait diminuée au fil des années d'étude. Plusieurs raisons sont avancées par les consommateurs dont notamment le manque des installations carrelées sur lesquelles le savon détergent peut être utilisé, le prix élevé et l'indisponibilité du produit dans certains coins de la ville.

De tout ce qui précède, la stratégie marketing appliquée par la MARSAVCO sur la publicité a obtenu un succès qu'a permis à ladite entreprise d'augmenter son chiffre d'affaires. Il ressort que la MARSAVCO lance sur le marché des produits selon le désir de ses clients. Elle demeure aujourd'hui l'une des grandes sociétés de fabrication de savon détergent et sa clientèle aurait augmenté grâce à son budget publicitaire.

Toute fois nous osons croire que si la société MARSAVCO pourrait tenir compte des remarques et suggestions formulées à l'issue de cette enquête, son chiffre d'affaires connaitra une croissance sensible et remarquable loin de ce qu'elle réalisait avant.

Enfin, nous ne prétendons pas avoir réalisé un travail complet et sans erreur. C'est ainsi que nous le soumettons aux remarques et critiques pertinents de nos lecteurs pouvant enrichir notre étude.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. AUDY R., Stratégie Publicitaire Et Marketing, Paris, éd. Dunod, 1971.

2. BRONCHARD B et LENDREVIE J., La Publicité. Paris, éd. Dalloz, 1983.

3. BRUNO G., Quelques Aspects de la Publicité dans le Développement, Paris, éd. Dunod, 1984.

4. DAYAR A et autres, Marketing, Paris, éd. Presses universitaires, 1983.

5. GODMAN C., Organisation Direction et Contrôles, Paris, éd. HRN, 1974.

6. KOTLER PH et DUBOIS B., Marketing et Management, Paris, 9è éd. Public-Union, 1997.

7. KOTLER PH et DUBOIS B., Vente et Publicité, Paris, éd. Public, Union, 1997.

8. LALOIRE M., Vente et Publicité, Paris, Bruxelles, éd. De Boeck, 1983.

9. LENDREVIE S et LINDON L., Mercator, Théorie et Pratique, Marketing, Paris 3ème éd Dalloz 1983.

10. VERHULST A.P., Economie de l'entreprise, Kinshasa éd. CRP, 1984.


II. NOTES DE COURS

1. MBAYO, Notes de cours de marketing, inédits, G3 SCA, ISP-GOMBE, Kinshasa, 2015.

2. Bongo-Bongo, Notes de cours de méthodes de recherches scientifiques, inédites, L1 SCA, ISP-GOME, Kinshasa, 2015.


TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE................................................................................................................................................I

DEDICACE................................................................................................................................................................................II

REMERCIEMENT....................................................................................................................................................................III

INTRODUCTION Erreur ! Signet non défini.

1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESE 2

3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE 2

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 3

6 . CANEVAS DU TRAVAIL 3

CHAPITRE 1. GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE 5

SECTION 1. NOTION SUR LA PUBLICITE 5

1.1.1. Origine de la publicité 5

1.1.2. Définition de la publicité 5

1.1.3. Rôle de la publicité 6

1.1.4. Fonctions de la publicité 6

1.1.5. Sortes de publicité 7

1.1.5.1. La publicité directe 7

1.1.5.2. La publicité indirecte 7

1.1.6. Objectifs de la publicité 7

1.1.7. Conditions d'une bonne publicité 8

1.1.8. Création publicitaire 8

1.1.8.1. Définition et notion 8

1.1.8.2. Stratégie de la création 9

1.1.9. Etapes d'un message publicitaire 12

1.1.10. Méthodes de création publicitaire 12

1.1.11. La pratique de la publicité 13

SECTION 2. L'ENTREPRISE 13

1.2.1. Définition 13

1.2.2. Le rôle de l'entreprise 14

1.2.3. Fonctions dans l'entreprise 14

1.2.3.1. La fonction administrative 14

1.2.3.2.La fonction financière 15

1.2.3.3.La fonction comptable 15

1.2.3.4.La fonction commerciale 15

1.2.3.5.La fonction technique 15

1.2.3.6.La fonction sécurité 15

1.2.3.7.La fonction de production 16

1.2.4.Classification des entreprises 16

1.2.4.1.D'après leurs secteurs d'activité 16

1.2.4.2.D'après leurs dimensions 17

1.2.4.3.D'après leur nature 18

1.2.4.4.D'après leur position dans le circuit économique 19

CHAPITRE 2. PRESENTATION DE LA MARSAVCO 21

SECTION 1. HISTORIQUE ET SIEGE SOCIAL 21

2.1.1 Historique 21

2.1.2. Siège social 22

SECTION 2. OBJET SOCIAL 23

SECTION 3. FORME JURIDIQUE ET DU CAPITAL SOCIAL 23

SECTION 4. ACTIVITES DE LA SOCIETE 23

SECTION 5. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE 24

2.5.1. Structures organiques 24

2.5.2. Structures fonctionnelles 24

SECTION 6. ORGANIGRAMME DE LA MARSAVCO 27

CHAPITRE 3. LA PUBLICITE DE PRODUIT SOUMAMOUS ET SON IMPACT DANS LES VENTES DE LA MARSAVCO 28

SECTION 1. LA FONCTION MARKETING À LA MARSAVCO 28

3.1.1. Rôle de la fonction marketing au sein de la Marsavco 28

3.1.2. Organisation du département marketing à la Marsavco 28

3.1.3. Le marketing mix à la Marsavco 29

3.1.3.1. La politique des produits 29

3.1.3.2. La politique de prix 30

3.1.3.3. La politique de la place 30

3.1.3.4. La politique de la promotion 31

SECTION 2. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES 31

3.2.1. Evolution des coûts publicitaires de produit SOUMAMOUS et du chiffre d'affaires de la MARSAVCO 31

3.2.1.1. Evolution des dépenses publicitaires de produit SOUMAMOUS 31

3.2.1.2. Evolution du chiffre d'affaires de la MARSAVCO 32

CONCLUSION 36

BIBLIOGRAPHIE 39

TABLE DES MATIERES 40

* 1 Bongo-Bongo, Cours de méthodes de recherches scientifiques, inédit L1 SCA, ISP-GOME, P.14

* 2PINTO et GRAWITZ, initiation à la recherche scientifique, éd. DALLIZ, Paris, 1996.P.9

* 3 Bongo-Bongo, Op.cit,L1 SCA,ISP-GOMBE,p.18

* 4 VERHULST A.P., Economie de l'entreprise, Kinshasa éd. CRP, 1984, P.24

* 5 AUDY R., Stratégie Publicitaire Et Marketing, Paris éd Dunod 1971, p.16

* 6 BRONCHARD B et LENDREVIE J., La Publicité. Paris éd Dalloz, 1983, P.21

* 7 MBAYO TAMBWE, Notes de cours de marketing, inédits, G3 SCA, ISP-GOMBE, Kinshasa, 2015, P.56

* 8 BRUNO G., Quelques Aspects de la Publicité dans le Développement, Paris éd DUNOD 1984, p.32

* 9 DAYAR A et autres, Marketing, Paris éd Presses universitaires. 1983, P.45

* 10KOTLER PH et DUBOIS B., Marketing et Management, Paris 9ème éd. public-union 1997, p.50

* 11 LALOIRE M., Vente et Publicité, Paris Bruxelles, éd De Boeck 1983, P.53

* 12CORHAY A. et MAPAPA, fondement de gestion financière. Ed. Université de liège, Bruxelles 2007 ; P 9

* 13 EBOMA ADZUKNA B. note de cours de droit des affaires, inédits G3 SCA/ISP/Gombe, Kinshasa 2010.

* 14 Onésime KUKATULA FALASH, Entreprise Multinationales : Enjeux du développement socio-économique etde la réduction de la pauvreté en RDC, Edition, Universitaire Africaine, Kinshasa 2013. P. 22-23.

* 15 KABANGA MUSAU, notes de cours de statistique descriptive, ISP-GOMBE, g1 SCA, inédites, 2015, p.25






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard