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Approvisionnement des légumineuses et niveau du prix a Goma, cas du haricot, 2008-2013 à  Goma RDC

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par Elvis Kubuya Katsana
Université de Goma (UNIGOM) - Sciences économiques 2014
  

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UNIVERSITE DE GOMA

(UNIGOM)

BP : 204 GOMA

APPROVISIONNEMENT DES LEGUMINEUSES ET NIVEAU DU PRIX A GOMA « CAS DU HARICOT » 2008-2013

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

v Par : KUBUYA KATSANA Elvis

Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de Licence en sciences économiques.

Orientation : Économie rurale

Directeur  : CT Paul SENZIRA

Encadreur  : CT Charles OLENGA

Année Académique 2014-2015

Epigraphe

« Le monde n'est pas ce que tu crois, non plus ce que tu penses... »

Elvis Katsana,

DEDICACE

A Toute ma famille élargie ;

A mes parents biologiques ;

A mes amis et connaissances.

REMERCIEMENTS

Une fois la réalisation de ce travail intellectuel, il serait ingrat de notre part de rester bras croisés, sans adresser nos remerciements les plus sincères à notre Seigneur Dieu Tout Puissant de nous avoir accordé la vie, l'intelligence, la bonne santé et la force de réaliser ce présent travail de fin d'études universitaires.

C'est en sens que nous nous adressons directement à nos parents et aussi à toute la famille KATSANA et la famille KAHASHI, en dévoua les remerciements de l'expression de nos sentiments intimes pour nous avoir apporté secours, assistance, aide et soutien pour la réalisation de ce travail scientifique.

Nos remerciements s'adressent aussi sans doute aux autorités académiques de l'Université de Goma (UNIGOM) nous pouvons citer ; le Recteur, le Secrétaire Général Académique, le Doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion, aussi le corps enseignant ; à savoir les professeurs ordinaires, les chefs de travaux, les assistants... et particulièrement au Directeur de ce travail Paul Senzira et Charles Olenga l'encadreur. Où on ne peut pas essayer de ne pas le dire que ce sont eux qui nous donnent la connaissance, les matières et le savoir voir jusqu' à ce stade même de la production de ce présent travail de mémoire pour la fin de nos études universitaires.

Afin, notre remerciement particulier s'adresse à l'égard de tous les agents de l'Etat de la division provinciale de l'économie à Goma pour la coopération qu'ils ont prouvé durant tout le temps de notre travail scientifique à fin d'arriver à ces conclusions que nous avons présentées.

Elvis KATSANA

I. SIGLES ET ABREVIATIONS

: République Démocratique du Congo

: Institut Supérieur de Commerce

: Organisation Non Gouvernementale

: Organisation Non Gouvernementale de Développement

: Travail de Fin de Cycle

: Prix d'Achat

: Prix de Revient

: Bénéfice

: Prix de Vente

: Parc National des Virunga

Fonds de nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

Programme des Nations Unies pour le Développement

Boite Postale

Francs congolais

- RDC 

- ISC

- ONG  

- ONGD  

- TFC : Travail de Fin de Cycle

- PA :

- PR :

- B :

- PV :

- PNVi

-  FAO

- PNUD

- BP

- FC

0. INTRODUCTION

O.1 ETAT DE LA QUESTION

Clairement, l'état de la question est l'étude des travaux antérieurs. Dans ce sens, nous avons retenu quelques études qui ont été réalisées par les anciens étudiants, dont une entre elle, a attiré notre intérêt particulier, notamment le travail de :

- BINYANGI PATAULE ALPHONSE1(*) :

Dans son travail de fin de cycle, intitulé : « Approvisionnement de céréales et le niveau de prix, cas de maïs, 2008-2009». Quelques questions ont guidé sa recherche, à savoir ; quelle a été l'allure des approvisionnements en produit agricole notamment, les maïs à Goma, et en fin quel est l'effet de cette évolution sur le même produit. Sa finalité était de démontrer si les prix et les quantités de maïs approvisionnés à Goma respectaient la loi de l'offre et de la demande. Après traitement des données il s'est avéré que son hypothèse de loi d'offre s'est infirmée parce que les prix et les quantités, tous ont connus des inclinaisons à la croissance, avec une corrélation r=0,51 et le T de student de 4,946 inferieur de T cal dans la distribution, son hypothèse alternative à été rejetée.

Quant à nous, ici présent, il sera question d'étudier partiellement cette même problématique avec un autre produit très différent du maïs, avec d'autres propriétés. Nous cherchons donc de savoir si l'approvisionnement de haricot respecte à son tour la loi de l'offre et de la demande, et comment évoluent à long terme les fluctuations des quantités et prix de ce produit à Goma.

0.2. PROBLEMATIQUE

Dans toutes les économies du monde, pour assurer une bonne gestion des ressources, la plus part des pays passent par l'approvisionnement des biens avant de les consommer d'une manière économique.

C'est aussi la réalité en République Démocratique du Congo et plus précisément dans la ville de Goma. Où une partie et ses périphériques, sont touchées par l'insécurité alimentaire, ce qui se traduit par la nécessité, des céréales, avec une montée exponentielle suite à l'augmentation de la demande qui est exprimée par l'augmentation de la population, occasionne aussi la nécessité d'augmenter la production, en vivres, telles que les légumineuses, voir le haricot, un des aliments de base du pays cultivé par un grand nombre de paysans.

De ce qui précède, vient l'inspiration de faire une étude empirique sur l'évaluation de fluctuation de : « L'approvisionnement de cette légumineuse face au niveau de son prix», durant la période, allant de 2008 à 2013 dans la ville de Goma. Il sied de rappeler qu'en RDC, plus de 60 % de la population vit de l'agriculture. Non seulement pour l'auto consommation, mais aussi pour la commercialisation. Les statistiques de 2005 montrent que l'agriculture2(*) occupait 55% du PIB3(*).

En parlant de l'approvisionnement du haricot à Goma, durant une période d'étude de six ans, nous avons jugé utile de se poser un certain nombre de questions, qui ont mené à faire un travail d'analyse dont :

· Quelle a été la variation des approvisionnements durant toute la période en étude, à Goma ?

· Comment est la relation entre le prix de ce produit et les quantités offertes ?

C'est sur base de cette problématique que nous allons essayer d'élargir notre réflexion, pour vérifier concrètement les réponses.

0.3. HYPOTHESES

A titre de rappel, une hypothèse est une réponse provisoire. Par rapport à notre problématique nous avons proposé les hypothèses suivantes :

Ø Vue la paix évasive dans les milieux ruraux environnant la ville de Goma, la variation d'approvisionnent d'haricot serait fluctuante.

Ø La relation entre le prix et les quantités offertes de ce produit respecterait la loi de l'offre et de la demande, donc les deux variables évolueraient au sens contraire.

C'est sur base de toutes ces réponses que nous allons consacrer notre recherche pour vérifier leur véracité, afin de parvenir à les infirmer ou à les confirmer.

0.4. OBJECTIFS

En exécutant ce travail de recherche sur l'approvisionnement du haricot et niveau de son prix, nous nous fixons comme objectif de connaitre l'impact des quantités sur le prix de cette denrée, mais aussi le lien entre l'offre et la demande.

A l'issue de cette étude nous parviendrons à formuler des politiques agricoles pratiquement efficaces, qui pourront aider à lutter contre l'insécurité alimentaire aigüe et la malnutrition dans notre province du Nord-Kivu, qui est pourtant considérée comme le grenier du pays.  

0.5. INTERET DU SUJET

Notre sujet de recherche possède un crucial intérêt, au cas où le monde académique, commercial, rural, politique et des consommateurs de ce produit dont on parle, arriveraient à comprendre et connaitre l'enjeu du marché et des capitaux qui y circulent. Surtout que la potentialité de la clientèle et des ménages qui pourraient faire des bonnes affaires du point de vue économique via les activités agricoles de spécialisation dans la culture du haricot, conférant une solution qui pourrait être utile dans la stabilisation de la sécurité alimentaire et la lutte contre la mauvaise nutrition vue sa composition nutritionnelle enrichissante (abondant en protéines et autres vitamines).

0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE

A. Technique et méthode utilisée

Comme tout travail scientifique exige une procédure rigoureuse, nous sommes servis des techniques qui nous ont permis d'entrer en profondeur dans les analyses de notre thème de travail.

Techniques

En évoquant le terme technique, nous comprenons par un outil permettant aux chercheurs de récolter et de traiter les informations nécessaires à l'élaboration d'un travail scientifique.

Comme outil de recherche, nous nous sommes servi de :

Ø Technique documentaire ; Elle nous a aidé à fouiller systématiquement les statistiques, ouvrages, rapports, les références électroniques et tout autre document en rapport avec notre sujet.

Ø Technique d'interview non structurée ; Elle nous a servi à récolter les informations complémentaires auprès des vendeurs et acheteurs de ce produit.

En guise de méthodes, nous nous sommes servis de la :

Ø Méthode analytique ; C'est la méthode qu'on avait utilisé dans le cadre de traitement et analyse des données ainsi que les informations nécessaires récoltées.

0.7. Délimitation du sujet

Vue l'immensité de cette thématique, nous avons réduit le champ d'action dans la mesure d'un seul produit. Plus précisément sur l'approvisionnement du haricot dans la ville de Goma entre années 2008 et 2013.

C. Subdivision du travail

Comme tout travail scientifique, cette étude respecte le schéma traditionnel dans l'observation des faits économiques et d'y tirer des conclusions.

Hormis, l'introduction générale et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres principaux :

§ Le premier chapitre, porte sur la présentation du produit d'étude : Le haricot.

§ Le deuxième chapitre est consacré sur la généralité de l'approvisionnement, le commerce, le prix et milieu d'étude.

§ Le troisième chapitre se base sur l'approvisionnement du haricot et niveau de prix à Goma.

CHAPITRE I. PRESENTATION DU PRODUIT

Tout comme autres produits, le haricot provient de l'agriculture4(*), qui est un processus par lequel les  hommes aménagent leurs écosystèmes pour satisfaire les besoins alimentaires en premier et autres, de leurs sociétés. Elle5(*) désigne l'ensemble des  savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des terres, et plus généralement, l'ensemble des travaux sur le  milieu naturel,  permettant de cultiver et prélever des êtres vivants (végétaux, animaux) utiles à l'être humain.

II.0 LE HARICOT

Le Haricot commun est une espèce de plantes annuelles, couramment cultivé comme légume. On en consomme soit le fruit (la gousse), haricot vert ou « mange-tout », soit les graines, riches en protéines. Le terme « haricot » désigne aussi ces parties consommées, les graines (haricots secs) ou les gousses.

Cette plante, originaire d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, joue un rôle important dans l'alimentation humaine comme source d'amidon (féculent), de protéines et dans la fixation biologique de l'azote. Elle fait l'objet de culture vivrière dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique latine, tandis que dans les pays développés, à côté d'une production limitée dans les jardins familiaux, s'est développée une culture en plein champ produisant soit des haricots secs pour la conserverie, soit des haricots verts. Ces derniers, dont la consommation s'est développée depuis le début du XXe siècle, s'intègrent mieux dans la recherche d'une alimentation plus légère. Haricots secs comme haricots verts peuvent soit être nains (et c'est la forme privilégiée en grande culture), soit être à rames donc grimpants avec nécessité de tuteurs.

1) Variétés

Le haricot est une plante herbacée, annuelle, qui peut prendre plusieurs types de port selon les variétés. On distingue deux grands groupes, les haricots grimpants (dits haricots à rames), au port volubile, qui sont proches du type original, et les haricots nains à port érigé et plus ramifié. Le port de la plante est principalement déterminé par son génome, mais les conditions écologiques aux différents stades phrénologiques peuvent l'influencer. Ainsi, une température chaude (30 °C) au stade de la première feuille trifoliolée déclenche toujours le port volubile6(*). On peut également obtenir des plantes à port intermédiaire.

Les principales variétés7(*)

Ils se différencient par la couleur des grains mais aussi en haricots verts et haricots secs nains ou à rames :

Types de haricots secs et demi-secs par la couleur,

- Le haricot rouge est un haricot de taille moyenne, d'une couleur allant du rose au rouge foncé. Il a une texture onctueuse et un goût prononcé. En conserve, il garde sa forme et sa texture. Il est produit notamment en Amérique du Nord, en Chine, en Argentine et à Madagascar. Temps de cuisson, 45 minutes à 1 heure.

- Le haricot pinto, ou rosé, est un haricot apparenté aux haricots rouges car sa peau devient rose en cuisant. Il est veiné et a une texture farineuse. Temps de cuisson, 45 minutes à 1 heure.

- Le haricot noir est un haricot de taille moyenne, de couleur noire, ovale et à la saveur douce. C'est le plus consommé en Amérique du Nord comme en Amérique du Sud. Au Mexique il est utilisé dans les plats, dans les soupes et aussi dans les salades. Temps de cuisson, environ 1 heure.

- Le haricot marbré, ou coco rose, est un haricot veiné de rouge foncé. Il est surtout produit en Italie, Amérique du Nord et en Afrique du Sud. Le haricot romain ou romano, se distingue parce qu'il est maculé de taches rouges et que sa cosse est également tachetée de la même façon. Sa saveur est douce. Temps de cuisson, 40 minutes.

- Le haricot blanc, au goût peu prononcé, est le haricot le plus cultivé en Europe. Il comporte plusieurs espèces. C'est un haricot très populaire en Italie, notamment en Toscane. Temps de cuisson, 40 minutes. Le coco blanc, haricot blanc de forme ovale, est très apprécié en Angleterre sur des toasts avec de la sauce tomate. Temps de cuisson, environ 45 minutes à 1 heure. Le rognon de Pont l'Abbé est une des variétés protégées par des passionnés.

Le Haricot a une racine principale non dominante qui est très rapidement complétée de racines latérales. Les racines peuvent atteindre un mètre de profondeur si le sol s'y prête8(*). Elles sont le siège du phénomène de « nodulation », les nodules étant des excroissances provoquées par l'infestation par des bactéries du genre Rhizobium. Ces bactéries vivent en symbiose avec la plante : elles reçoivent par la sève des hydrates de carbone et lui fournissent de l'ammonium synthétisé à partir de l'azote atmosphérique. Les conditions optimales pour le développement des nodosités sont une température de 25 à 30 °C et un pH de 6 à 7. La quantité d'azote fixée peut atteindre 200 kg à l'hectare9(*).

Les tiges grimpantes sont peu ramifiées et s'enroulent autour de leur support dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (tiges volubiles). Elles peuvent atteindre deux à trois mètres de haut. Les types nains sont plus ramifiés, prenant un port buissonnant ou dressé, de 40 à 60 cm de haut. Ils se prêtent mieux à la mécanisation des cultures. Les feuilles adultes sont pétiolées, alternes et composées trifoliées, de couleur verte ou pourpre. Les folioles ont une forme ovale-acuminée, presque losangée et ont de 6 à 15 cm de long sur 3 à 11 cm de large.

2) Culture et récolte d'haricot

Souvent, présent dans les jardins familiaux, le haricot fait aussi l'objet de spéculation en grande culture. Généralement cultivé en monoculture dans les pays occidentaux, il fait aussi souvent l'objet de cultures associées, semé en mélanges avec d'autres plantes, ou en cultures intercalaires, dans les pays du Tiers monde. En Amérique latine, environ 70 % des cultures de haricots sont associées au maïs. Le haricot se multiplie par semis, sur un terrain labouré durant l'hiver et après un passage de motoculteur au printemps.

Comme toutes les légumineuses, le haricot nécessite peu de fertilisation azotée, grâce à la présence de nodosités symbiotiques dans les racines qui permettent l'assimilation de l'azote de l'air. Cependant en fonction des réserves du sol et des précédents, ainsi que des exportations de la culture, fonction du rendement, une fumure adaptée peut être nécessaire, principalement phospho-potassique. Divers essais ont montré qu'une fumure azotée pouvait dans certaines conditions donner des résultats positifs. Le haricot est en outre sensible aux carences en divers oligo-éléments, notamment cuivre, molybdène, manganèse, zinc, et peu tolérant à la salinité.

C'est une plante très sensible au froid ; le feuillage gèle à partir de - 1 °C. Il faut attendre pour la semer que la température moyenne atteigne 15 °C, soit vers la mi-mai (dans l'hémisphère nord), classiquement après les « saints de glace » en France moyenne, plus tôt (fin avril) sous climat méditerranéen, plus tard (fin mai) sous climat continental. Les semis peuvent s'échelonner jusqu'à fin juin ou fin juillet voire début août, selon les régions et les variétés, de manière à permettre la récolte avant les premières gelées. Les fortes chaleurs, plus de 32 °C sont préjudiciables au haricot, faisant avorter les fleurs et les gousses10(*).

Le haricot préfère les sols neutres (pH optimum égal à 6,5), mais s'accommode de sols plus basiques. Pour une bonne levée, il est nécessaire de ne pas trop enterrer les graines (un proverbe jardinier dit : « le haricot doit voir partir son maître11(*) ») et d'éviter les terre trop battantes, en effet, lors de la germination, les cotylédons sont soulevés hors de terre par la croissance de la radicelle.

En culture de plein champ, pour obtenir une levée régulière, l'emploi de semoirs pneumatiques mono graines est conseillé ; ils permettent en effet de contrôler de manière précise l'espacement des graines et la densité de semis, facteur important du rendement, ainsi que la profondeur d'enfouissement des graines. La grande culture, mécanisée, ne cultive que les variétés naines, car il est nécessaire de ramer les variétés grimpantes.

L'arrosage est souvent nécessaire car le cycle de végétation se déroule pendant les périodes les plus chaudes de l'année. Il est préférable de le faire par écoulement direct sur le sol sans toucher les feuilles et les fleurs pour éviter le développement des maladies. En culture de plein champ, l'irrigation par aspersion est cependant pratiquée, de préférence sur des variétés résistantes à l'anthracnose et aux virus. La récolte se fait, suivant les variétés, deux mois et demi à trois mois après le semis pour la récolte en grains secs, à partir de 40 jours pour la récolte en gousses immatures. Pour la récolte en grains secs, il convient d'attendre que les gousses aient jauni mais ne soient pas complètement sèches, pour éviter leur déhiscence. Le taux d'humidité des graines idéal au moment de la récolte se situe à 15-16 %, alors qu'il s'élève à 50 % à leur maturité physiologique12(*).

Traditionnellement, les plants de haricots grains sont arrachés, liés et mis à sécher suspendus sous un hangar avant d'être écossés. Le battage s'est effectué à la gaule en frêne et au fléau puis au rouleau en pierre. Ce battage était suivi d'un vannage pour éliminer les impuretés. Vers 1950 sont apparues les batteuses mécaniques.

Depuis les années 1970, la récolte en gousse des haricots, a également été mécanisée grâce à la mise au point de « récolteuses de haricots mangetout » tractées (latérales) ou automotrices (frontales). Ces machines se composent d'un peigne rotatif ou d'un tambour cueilleur qui travaille de bas en haut. les parties recueillies sont envoyés dans un système de nettoyage qui sépare les gousses des feuilles et autres déchets13(*). Chez les Amérindiens, il était traditionnellement cultivé en compagnie du maïs et de la courge (on nomme cette association les Trois soeurs, le premier servant du tuteur au haricot et la courge de couvre-sol, tandis que les nodosités des racines du haricot fixent l'azote de l'air, faisant profiter les trois plantes de cette fertilisation). Le haricot est également réputé être répulsif pour le doryphore.

3) Enjeux économiques de la production de haricot dans le monde14(*)

En 2006, la production mondiale de haricots, selon les statistiques publiées par la FAO, s'est élevée à 28,6 millions de tonnes, dont 19,6 de haricots secs (68 %), 6,4 de haricots frais (22 %) et 2,6 de haricots verts (9 %). En 2002, ces chiffres étaient respectivement de 25,7, 18,3, 5,7 et 1,7 million de tonnes. Entre 1961 et 2006, la production totale de haricots a doublé passant de 14,4 à 28,6 millions de tonnes, progressant assez régulièrement au taux de 1,5 % par an.

Ces chiffres ne sont pas exhaustifs car ils n'englobent pas la production des jardins familiaux et de certaines cultures vivrières pour l'autoconsommation, notamment dans les pays en voie de développement, qui n'entrent pas dans les circuits commerciaux et sont inconnues des statistiques officielles. Il existe par ailleurs une certaine confusion, car dans certains pays sont considérés comme haricots également les graines de certaines espèces de Vigna (niébé, haricot mungo, haricot azuki...). Les chiffres concernant les haricots frais peuvent concerner soit les grains écossés, soit les gousses entières vendues comme telles sur les marchés.

Pour les haricots secs, la production mondiale est estimée à 19,6 millions de tonnes en 2006 (source : FAO). La surface totale consacrée à cette production représentait un peu plus de 26 millions d'hectares pour un rendement moyen de 7,4 quintaux par hectare. Les quinze premiers pays représentent plus de 80 % du total mondial. Les trois premiers, Brésil, Inde et Chine représentent 44 % du total et les six premiers (les précédents plus Birmanie, Mexique et États-Unis) près des deux-tiers.

En France (2006), la culture du haricot occupe environ 41 000 hectares pour une production de 413 000 tonnes, soit en moyenne 10 t/ha, due principalement aux haricots verts qui représentent les 3/4 des surfaces et 86 % de la production.

Statistiques de production dans le monde en 200615(*)

Ces graphiques montrent l'évolution des quantités produites en tonne du haricot dans tous les continents du monde.

Comme par ailleurs, c'est le haricot sec qui occupe une grande partie de la production mondiale. Ce qui est aussi le cas chez nous à Goma. La plus part d'approvisionnement du haricot, le sec est préféré.

Tableau 01 : Production mondiale en tonne de haricot sec

Source : www.fao.org

Malheusement dans ce tableau, en 2006 la RDC ne figure pas parmi les grands pays producteurs mondial du haricot. Un problème qui pourrait être expliqué en partie par manque dans cette époque d'un véritable programme national d'investissement agricole, dont l'actuel en vigueur avait été mis en marche en 2013 pour 2020 pour tout notre pays.

CHAPITRE II. GENERALITES SUR L'APPROVISIONNEMENT, LE COMMERCE, LE PRIX ET LA PRESENTATION DU MILIEU

Ce chapitre, étant beaucoup plus axé à l'approvisionnement, commerce et prix, nous nous permettons de bien éclairer les différents concepts susceptibles de faciliter sa compréhension.

II.0.NOTIONS SUR L'APPROVISIONNEMENT16(*)

1o) Définition.

L'approvisionnement a pour but de répondre aux besoins de l'entreprise en matière de produits ou de services nécessaires à son fonctionnement. Il consiste à acheter, au bon moment et au meilleur prix, les quantités nécessaires de produits de qualité à des fournisseurs qui respecteront les délais. Il comporte donc un élément achat et un élément gestion des stocks. Autrement l'approvisionnement est une technique ou méthode permettant de livrer un bien, ou un service, à un tiers.

Cette fonction est d'autant plus importante pour la compétitivité de l'entreprise que le rapport qualité-coût des approvisionnements aura une incidence sur le rapport qualité-coût de la production.

La valeur des achats représente 30 à 85 % du chiffre d'affaires des entreprises selon leur secteur d'activité. Une bonne politique d'achat peut donc permettre à une entreprise de réduire de manière significative ses coûts de production et d'améliorer en conséquence sa marge commerciale. Bien acheter permet à l'entreprise d'accroître sa rentabilité.

2o Les objectifs de l'approvisionnement

L'approvisionnement a deux grands objectifs :

· Des objectifs de coûts : réduire les coûts d'achat et les coûts de stockage. Les moyens utilisés par le service achat sont variés : pression sur les fournisseurs pour obtenir les meilleurs prix et des délais de paiement importants, l'achat en grande quantité mais une gestion très fine des stocks : ne pas avoir trop sans manquer, car une rupture de stock est souvent préjudiciable.

· Des objectifs de qualité : privilégier la qualité de l'approvisionnement, c'est réduire les malfaçons, les déchets et donc améliorer la qualité finale des produits.

3o) L'achat.

Approvisionner une entreprise en matières et produits intermédiaires consiste à répondre à quatre questions :

- Quels produits faut-il commander ? Cela suppose une bonne connaissance des besoins de la production pour une entreprise (besoins en matières premières, matières consommables, fournitures...) et de ses clients pour un distributeur.

- A quel producteur faut-il commander ? Il s'agit de se procurer des informations sur les différents fournisseurs qui peuvent satisfaire les besoins de l'entreprise et d'opérer une sélection en fonction de certains critères.

- A quel prix ? Selon quelles conditions ? Ce sont les conditions de vente que l'acheteur négocie. Le choix des fournisseurs s'effectue selon plusieurs critères parmi lesquels : Le prix, la qualité (respect du cahier des charges fixant les exigences techniques), les délais de livraison et leur respect, le service après-vente (maintenance des biens de production : machines, ordinateurs...), les facilités de paiement, la sécurité (régularité et sûreté des approvisionnements), la garantie, la localisation, la sélection des fournisseurs se fait au moyen. Des appels d'offre effectués par voie de presse ou par circulaire. De la négociation directe : mise en concurrence des fournisseurs habituels et négociation des conditions. Des centrales d'achat qui sont chargées de trouver les fournisseurs et de négocier les conditions de vente pour les entreprises de distribution.

Les réponses des fournisseurs se font souvent en deux temps : par téléphone ou en étant face à face avec l'acheteur pour négocier et mettre en place les accords dans un premier temps, mais il est nécessaire de confirmer par écrit pour que les clauses du contrat soient officialisées. Pour un service, le fournisseur peut notamment établir un devis qui est une description précise des travaux à effectuer accompagnée d'une estimation de prix.

4o) La gestion des stocks.

Le stock est constitué de l'ensemble des biens en attente d'utilisation et qui peuvent donc :

- Soit être vendus en l'état (stock de chaussures d'un distributeur) ;

- Soit être vendus après transformation (planches de bois qui serviront à faire des tables) ;

- Soit consommés au premier usage (charbon, pétrole).

Il permet d'ajuster les flux de livraison aux flux de consommation.

La gestion des stocks consiste à déterminer à la fois les quantités à commander et le moment auquel il convient de passer la commande, avec pour objectif de minimiser les coûts qui leur sont attachés.

Plusieurs systèmes de gestion des stocks existent, parmi lesquelles :

o Le système à quantité fixe et à périodicité variable : lorsque le niveau de stock atteint un plancher, appelé stock d'alerte, on déclenche une commande.

o Le suivi du stock se fait à l'aide d'une fiche de stock sur laquelle sont enregistrées les entrées et les sorties d'un produit ce qui permet, à tout moment d'en connaître les quantités encore disponibles.

o Le système à périodicité fixe et à quantité variable : la commande est passée à date fixe afin de reconstituer le stock à un niveau considéré comme optimal. On y ajoute un stock de sécurité destiné à se prémunir contre les éventuelles ruptures de stock consécutives à des retards de livraison ou à une augmentation de la production.

II.I. NOTIONS SUR LE COMMERCE

Le commerce est défini comme un échange de biens et des services dans le but de satisfaire les besoins d'un marché et de réaliser un bénéfice.

Il est défini comme étant une activité consistant dans l'achat, la vente, l'échange des marchandises, des denrées, des valeurs dans la vente des services de métier de celui qui achète et vend des objets17(*).

D'autres économistes définissent, le commerce comme un échange de produit et de service contre la monnaie en vue de réaliser un bénéfice18(*)

1) Origine et évolution du commerce

Au début l'échange de biens et des services se faisait par remise d'un bien X contre un bien Y ou d'un service contre un bien Z ou contre un autre service B c'était la première forme de commerce connue sous l'appellation du « troc » ou « échange par troc » ou encore « commerce de troc »

Les difficultés pratique du troc ont conduit l'homme à utilisé un bien intermédiaire pour ses échanges appelé « monnaie »

Avec l'apparition de la monnaie, le commerce a connu une évolution très considérable.

La production de l'homme ne lui permet pas de pouvoir satisfaire à tous ses besoins hiérarchisés, car l'homme par sa nature éprouve plusieurs besoins très variés qui nécessairement nécessitent une satisfaction pour survivre.

Au début de la civilisation, tous les échanges se faisaient en nature contre un autre produit qui avait aboutit à un système d'échange connu qu'on appelle « troc » des marchandises ou des produits. Mais cet échange accusait toujours des inconvénients à cette époque à l'occurrence, la difficulté d'accéder à leurs désirs c'est-à-dire si une personne veut échanger son bien A, il aura difficile à trouver une autre personne qui pourra lui donner son bien B qu'il désire.

Pour donner satisfaction à cette situation abstraite, l'homme a été poussé à s'organiser et se mirent d'accord sur l'emploi d'une marchandise tierce qu'on appelle monnaie » comme moyen d'échange intermédiaire. Avec l'apparition de la monnaie, le troc se dissocie en deux échanges distincts : d'où « bien A contre monnaie et monnaie contre bien B » au lieu de vendre produit contre produit comme auparavant. Ce moyen d'échange a facilité les affaires et donc, le commerce au point que certains hommes jugèrent opportun de se spécialiser dans la vente et dans l'achat de biens pour être des vraies commerçants; c'est à ce niveau qu'apparaisse »les commerçants »19(*)

Il faut noter par ailleurs que les premiers commerçants fut les boutiquiers, mais leurs activités ne dépassaient pas les frontières des pays ou limites d'une ville environnantes. C'est ainsi que l'extension et le développement du commerce tributaire des progrès de communication d'où l'usage des téléphones en circulation et des véhicules en marche, car aujourd'hui le commerce en soit est devenu mondial et donc, international et les échanges s'opèrent facilement.

2) La division du commerce

Comme, il y a interdépendance entre les pays en matière du commerce; cette interdépendance a rendu possible la division du commerce à l'occurrence :

A. Du point de vue de l'importance des opérations, on distingue :

- Le commerce de gros : Est le commerce pour le quel l'opération s'effectue entre le producteur et le grossiste, il porte beaucoup sur des grandes quantités des marchandises. C'est quand les marchandises sont achetées au producteur par quantité importante et qui sont revendues à d'autres commerçants c'est-à-dire les demi-grossistes et les détaillants.

- Le commerce de demi-grossiste : c'est Il s'effectue entre le commerçant grossiste qui fournit de marchandises au demi-grossiste. Ce dernier le revend au commerçant détaillant par quantité moins importante20(*). Quand les marchandises sont achetées au commerçant grossiste et revendues au commerçant en quantité moins importante.

- Le commerce de détail : Il s'effectue entre le détaillant et le consommateur au dernier stade. Don centre le détaillant et consommateur final. Il concerne des petites quantités. Il importe de signaler que les intermédiaires qui interviennent dans les rapports entre le producteur et consommateur relèvent de bénéficier vu leur service. Ces bénéfices augmentent le prix de vente final.

Pour sauvegarder le pouvoir d'achat, il est mieux de réduire le nombre d'intermédiaire dans le commerce.

Encore, c'est le commerce qui s'effectue entre le détaillant et le consommateur et donc c'est la vente directe aux consommateurs par petites quantités.

A. Du point de vue géographique; on distingue :

a) le commerce terrestre, commerce maritime et commerce aérien;

- Le commerce terrestre : est celui qui se fait par voies terrestres et fluviales, il se fait ainsi par routes ordinaires etc.

- Le commerce maritime : c'est le commerce qui nécessite le transport par mer. Ce commerce est soumis à des usages propres et donc à des lois spéciaux voir même des règles internationales.

- Le commerce aérien : ce dernier aussi, se pratique par le transport des voies aériennes

b) Le commerce intérieur du commerce extérieur ;

- Le commerce intérieur : Est celui qui s'effectue au pays sans aller au-delà des frontières nationales.

Donc le commerce est intérieur lorsqu'il porte sur des transactions intérieures c'est-à-dire, il se fait à l'intérieur des frontières du pays où le commerçant effectue ses opérations avec les habitants locaux.

- Le commerce extérieur appelé aussi commerce international : le commerce est extérieur ou international lorsqu'il dépasse les frontières du pays du commerçant; et donc ; le commerçant traite avec les pays étrangers.

Ce commerce extérieur se subdivise en 3 types spéciaux :

-Le commerce d'importation : il concerne les marchandises et les services achetés à l'étranger et qui entrent dans le pays pour y être écoulés ou consommés.

On parle de commerce d'importation lorsque les marchandises sont achetées à l'étranger dans le but de les introduire et les vendre dans le pays où le commerçant exerce ses opérations. Et donc, c'est l'entrée des marchandises dans le pays effectif du commerçant.

-Le commerce d'exportation : concerne les marchandises qui sortent du pays vers l'étranger, mais aussi les services prestés à l'étranger par des nationaux.

On parle de ce commerce lorsque les marchandises sont vendues et expédiés à l'étranger, c'est-à-dire, il représente toute sorte des marchandises de l'intérieur d'un pays.

-Le commerce de transit : il concerne le transport à travers le pays où les marchandises originaires des pays étrangers sont expédiées vers un autre pays étranger. On parle aussi de ce commerce lorsque les marchandises étrangères ont la possibilité de traverser un pays sans être soumises au droit de douane; donc transiter par le pays sans aucun dérangement aux frontières.21(*)

3) Fonction du commerce

Les fonctions du commerce sont les suivantes :

v Il sert d'intermédiaire entre les producteurs et les consommateurs ; grâce au commerce, les marchandises quittent le lieu de production vers le lieu de consommation ;

v Il permet le transport de chaque produit à l'endroit prévu où il est plus utile et par conséquent recherché :

v Il favorise les découvertes des marchandises des qualités dans les différents pays développés vers les pays en voie de développement ainsi que la civilisation ;

v travail et active le progrès de l'industrie.

v Il favorise le progrès social par l'augmentation du bien-être et l'établissement d'une solidarité de plus en plus étroite entre les individus.

4) Rôle du commerce

Le commerce a une importance capitale dans l'économie nationale voir internationale par ce que :

· Il crée des richesses (prospérité)

· Il accroît l'utilité du bien en le modifiant ou le transformant selon les besoins soit en les mettant à la disposition du consommateur

· Il permet à la population de s'approvisionner au fur et à mesure que les besoins se présentent

· Il crée des débouchés (marchés) à la production en découlant des nouveaux marchés ou en créant des besoins nouveaux.

II.2. NOTIONS SUR LE PRIX

Selon le lexique d'économie, le prix est défini comme le rapport entre deux quantités de marchandises proposées à l'échange ou ce qui revient à la même quantité d'un bien que l'on doit donner en échange d'une unité d'un autre bien, service ou facteur de production. C'est à la fois la quantité de monnaie que l'on doit donner en échange d'une unité de bien ou d'un service. C'est aussi le résultat de rencontre de l'offre et la demande sur un marché. Il est un indicateur de la rareté d'un bien22(*)

Le prix permet aussi d'effectuer une allocation des ressources efficace et la décentralisation des décisions, mais tout dépend de la manière dont ce prix est établi dans les faits.

Selon Larousse, le prix est la valeur d'une chose exprimée en monnaie23(*).le prix est encore entendu comme l'expression d'un rapport entre un poids de métal et la valeur d'un objet ou la manifestation concrète de la valeur d'un objet24(*)

Quant à nous, le prix est donc la caractéristique essentielle d'un bien que l'on peut donner en échange contre la monnaie. Il est donc l'intermédiaire entre le bien que l'on doit nécessairement donner en échange à celui qui désir acheter (acheteur) et la monnaie que doit recevoir celui qui vient (le vendeur).

Le prix entend que la quantité de monnaie que l'on doit donner en échange contre un bien quelconque ; leur niveau d'ajustement sur le marché dépend d'un grand nombre de paramètres dont :

ü Le nombre et dimension des offreurs et des demandeurs ;

ü La liberté ou hétérogénéité des produits donc marchandises ;

ü Le rôle de l'Etat dans la fixation du prix sur le marché.

1) Sortes des prix

Il existe plusieurs sortes des prix selon les différentes activités :

A. Selon le secteur d'activité, on distingue trois catégories des prix :

-Le prix réglementaire : le prix est dit réglementé lorsqu'il est fixé par les pouvoirs publics pour certains biens de consommation courante.

-Le prix sectoriel : le prix est dit sectoriel lorsqu'il est appliqué à des produits d'un secteur d'activité bien déterminé.

Ex : Le prix de produit des téléphones

B. Selon les stades d'activités ; on distingue également trois catégories des prix dont il s'agit de l'activité approvisionnement, la production et la distribution c'est-à-dire la vente des produits déjà finis) ; d'où il s'agit alors de pensé au :

-Prix d'achat : est appelée prix d'achat, la valeur à laquelle une personne appelée « acheteur » acquéraient un bien ou un service auprès d'une autre personne qu'on nomme »vendeur » ou « fournisseur » hormis tous les frais nécessaire et accessoires occasionnés par cet achat. Ce prix varie en fonction de la qualité, marque et la valeur du produit ou d'un bien et encore suivant la provenance c'est-à-dire pays la fabrication du produit ou bien.

- Le prix de revient : est appelé prix de revient, tout ce qu'à coûté un bien ou un service depuis le lieu de sa production jusqu'au stade final, c'est-à-dire sur le marché par la vente25(*).Ici, il s'agit du prix avant la vente et y compris toute les dépenses nécessaire occasionnées par cette achat.

2) Mécanismes sur la fixation du prix d'un bien

D'après Elie COHEN ; les décisions relatives à la fixation du prix ou à la modification du prix d'un bien ou d'un produit quelconque, comptent d'enjeux particulièrement complexes relevant manifestement de la gestion commerciale.

Il dit encore que ces décisions ont également des implications majeures sur le plan de la production, de l'organisation et de la finance.

Ces décisions relatives à la fixation du prix s'inscrit dans le cadre soit d'une opération nouveau ou soit un produit existant mais qui est introduit sur un nouveau marché26(*).

Par ailleurs, nous pouvons dire en passant que les mécanismes sur la fixation du prix est fixé selon le type de marché ; tels que le marché à régime de monopole et le marché à régime l'hypothèse régime de concurrence imparfait d'où l'hypothèse du de la concurrence pure et parfait e c'est-à-dire du marché à régime de monopole ont été violée , mais l'Etat intervient en seconde lieu dans le maintient de l'ordre d'une part et dans l'exagération du prix , c'est-à-dire le non respect d'équilibre d'autre part .

Ceci nous conduit à parler directement de deux points qui sont :

a) Le prix administré27(*) : on appelle prix administré une pratique soit du prix planché, soit du prix plafond dérogeant du mécanisme de fixation automatique par le marché.

ü Le prix plancher : appelée encore prix minimum, ce prix revient en un soutient des prix en vue d'aider les producteurs ou offreurs dans la fixation du prix de leur résultat de la production. C'est un prix d'essais duquel on ne peut pas opérer des transactions.

ü Le prix de plafond : on l'appelle «également prix maximum, qui est le prix de référence que les agents économiques ne peuvent pas dépasser dans la vente de leur production. C'est une forme d'aide pour les consommateurs.

b) Le prix d'équilibre : on appelle prix d'équilibre, les prix qui assurent une stabilité dans la répartition du travail en ce sens qu'aucun producteur n'a intérêt à changer de branche de production28(*).

On peut dire encore que le prix d'équilibre, est un prix fixe et stable où se rencontre l'offre et la demande.

La quantité de la rencontre entre l'offre et la demande peut être influencée par les facteurs ci-après :

· Les facteurs influant sur l'offre peuvent être soit :

ü le prix d'un bien

ü le prix d'autres biens dans les quelles dérives le prix complément et de substitution ;

ü le prix des facteurs de production.

· Et les facteurs influents sur la demande peuvent être suivants :

ü la population ; car si la population augmente, plus la demande augmente et plus les producteurs en produit beaucoup, et dans ce cas, le prix ont tendance à baisser :

ü les préférences de la part des consommateurs ; c'est-à-dire plus les produits est préférés, plus il est beaucoup demandé ; donc le pouvoir d'achat augmente et les producteurs doivent en produire aussi beaucoup pour la satisfaction de la part des consommateurs.

Et enfin, nous avons l'effectifs des consommateurs, c'est-à-dire, lorsque cet effectif des consommateurs augmente, la quantité consommée des biens augmente aussi.

Bref : nous pouvons dire que le prix d'équilibre est en autre entre l'acheteur et le vendeur qui aboutit au prix d'équilibre.

3) La politique de formation des prix

Nous savons d'abord le prix se forment par « loi de l'offre et de la demande » qui peut être exprimé comme suit : « un bien tend d'autant plus hausser si elle est plus demandée »c'est-à-dire autant qu'un bien est plus demandé, il tend aussi à hausser le prix.

Pour fixer le prix d'un bien, l'entreprise pour suit le plus souvent deux types d'objets ci après29(*) :

-la part du marché : pour maintenir une part de marché bien déterminé, l'entreprise est menée à fixer un prix relativement bas au profit du marché, mais la pratique de ce prix ne constitue pas toujours une solution idéale car l'entreprise peut baisser le prix pour sauvegarder la part du marché tout en produisant des biens de qualité, mais ces acheteurs au preneurs risquent de s'imaginent que ces produits ou biens possèdent un défauts quelconque ou soit ne sont pas neufs.

- la rentabilité : l'entreprise cherchera à assurer la rentabilité des investissements en fixant un prix de vente qui lui permettra d'obtenir un bénéfice valable pour son fonctionnement.

Mais il faut signaler que les entreprises ne sont pas totalement libre de définir leurs prix de vente, sur ce l'Etat doit y intervenir pour éviter des désordres, dans ce cas nous allons parler du rôle de l'Etat dans la part de la fixation du prix.

4) Le rôle de l'Etat dans la fixation des prix

La participation de l'Etat dans la fixation des prix est nécessaire car l'Etat doit intervenir d'une part dans l'économie enfin d'éviter les crises économiques et maintenir le plein emploi , il doit également modifier la libre fixation qui provoque une hausse ou baisse des prix sur certains marchés , d'autre part , l'Etat doit maintenir la stabilité du niveau général des prix pour éviter les conflits entre le marché en matière de prix car le prix est imparfait et pour cela il doit avoir besoin de soutien de l'Etat.

Pour les néo-classiques, ils élargissent les champs de l'intervention de l'Etat à la correction des imperfections du marché c'est-à-dire (la production des biens collectifs, la redistribution des revenus, etc.).Ils soutiennent que toute autre intervention serait néfaste car elle altérait le bon fonctionnement des mécanismes de fixation du prix de marché30(*).

En outre, nous pouvons dire que l'intervention de l'Etat est alors un instrument de lutte contre l'inflation.

Dans ce cas, l'intervention de l'Etat peut être regroupée dans deux catégories :

1. L'intervention directe :

Cette intervention directe de l'Etat sur le prix se pratique par deux règlements ci - après :

-La liberté contractuelle : ce sont les contrats passés entre différentes branches et l'administration, permettant « une  la liberté surveillée » en matière de prix, les marchés et les entreprises doivent s'y soumettre.

-La taxation : elle implique la fixation du prix d'un bien ou d'un service par l'Etat.

Généralement c'est un prix maximal qui est fixé enfin de défendre les consommateurs dans un but social, les biens ainsi taxés sont généralement considérés comme des biens de première nécessité comme par exemple : (pain, viande,...)

-Le blocage des prix : il consiste à interdire toute hausse de prix à partir du niveau ou de la date où la mesure est prise.

2. Intervention indirecte :

Pour l'intervention indirecte de l'Etat sur le prix, l'Etat peut intervenir sur l'offre ou sur la demande :

-Sur l'offre : l'Etat intervient en organisant le stockage du produit de façon à accroître ou restreindre l'offre.

-Sur la demande : l'Etat se portant lui-même acquéreur de certains biens ou en outre en agissant sur la demande globale par la fiscalité31(*).

5) OFFRE ET DEMANDE32(*)

L'offre et la demande sont respectivement la quantité de biens ou de services que les agents économiques sur un  marché sont disposés à vendre ou à acheter en fonction des  prix.

Si la théorie de l'offre et de la demande recouvre pour  Roger Guesnerie une intuition ancienne, sa formalisation débute en 1838 lorsqu' Augustin Cournot introduit la courbe de la demande. Plus tard,  Alfred Marshall introduit une courbe de l'offre représentant l'offre en fonction des  prix. Dans le cadre de la théorie de l' équilibre partiel entre l'offre et la demande, à l'intersection de ces deux courbes se trouvent le prix et la demande d'équilibre. L'intérêt du modèle de l'offre et de la demande est qu'il permet hors du formalisme sophistiqué de l' équilibre général d'appréhender de façon intuitive les mécanismes à l'oeuvre dans la décision d' allocation des ressources en  économie de marché.

Graphique 01 : Gravitation du prix : Offre et demande en fonction du prix

La loi de l'offre et de la demande fait souvent référence à l' équilibre partiel sur un marché. Dans les marchés où l' équilibre partiel s'applique, on constate les effets suivants :

· Lorsque les prix montent

o l'offre a tendance à augmenter: les producteurs sont incités à offrir plus de biens, de nouveaux producteurs sont incités à s'installer, les détenteurs de ce bien sont incités à s'en séparer.

o la demande a tendance à baisser: plus les prix sont élevés, moins les acheteurs sont disposés à acheter.

· Lorsque les prix baissent

o l'offre a tendance à baisser: les producteurs sont moins incités à produire.

o la demande a tendance à augmenter: moins les prix sont élevés, plus les acheteurs sont disposés à acheter.

Présenté autrement, étant donné un marché où pour chaque prix on associe l'offre (la quantité que l'ensemble des vendeurs veulent bien vendre), et la demande (la quantité que l'ensemble des acheteurs veulent bien acheter), il existe un point d'intersection qui maximise le nombre d'échanges. Un prix un peu au-dessus laissera des vendeurs voulant bien vendre sans acheteur. Un prix un peu en dessous laissera des acheteurs voulant bien acheter sans vendeur. Dans les deux cas, le nombre d'échanges sera aussi plus petit qu'au point d'intersection. Il y aura de toute façon des acheteurs et des vendeurs qui ne seront pas satisfaits, mais ce sera à cause du prix et non pas parce qu'ils n'ont trouvé personne en face.

Une courbe d'offre et de demande correspond à un nombre donné d'offreurs et de demandeurs. Une augmentation (ou une diminution) du nombre d'offreurs ou de demandeurs provoque un déplacement vers la droite ou vers la gauche, et donc une modification de l'équilibre.

Ayant constaté que ce principe pouvait s'appliquer à bon nombre de marchés, les économistes ont longtemps cherché quelles étaient les conditions que devaient remplir un marché pour que le point d'équilibre soit atteint.

Graphique 02 : La confrontation de l'offre et de la demande

Le prix P d'un bien est déterminé par l'équilibre entre les deux courbes de demande D et d'offre S. Le graphique montre l'effet d'une augmentation de la courbe de demande de D1 à D2 : le prix P et la quantité totale Q vendue augmente tous les deux.

L'offre est la quantité d'un bien économique que les producteurs souhaitent vendre à un prix donné. Ses principaux déterminants sont le prix du marché et les coûts de production. En fait, les fonctions d'offre sont obtenues à partir des coûts de production de l'entreprise à long terme. Leurs courbes représentatives sont généralement des courbes croissantes et  concaves du fait de la loi des rendements décroissants. Il peut en être différemment.

La demande est la quantité voulue d'un bien, à un prix donné, par les consommateurs ayant les moyens de l'acheter. La courbe représentative de la fonction décrit la quantité (en abscisses) en fonction du prix (en ordonnées). Ses principaux déterminants seront donc le prix du bien, le revenu, les goûts, mais aussi l'offre et la demande des biens de substitutions (ainsi l'évolution des prix du pétrole a un effet sur la demande de gaz par exemple). La courbe représentative de la fonction de demande est généralement décroissante et peut être  concave ou  convexe, selon les cas.

En construisant les deux courbes, ou dans un cas plus simple les deux droites, on obtient la situation du marché. La rencontre de l'offre et de la demande permet de définir le point d'équilibre. Ce point définit le prix pour lequel l'offre égalise la demande, c'est-à-dire le point où se réalise l'échange. On appelle les coordonnées correspondantes prix d'équilibre et quantité d'équilibre. Tant que ce point n'est pas atteint, l'excédent d'offre provoque la baisse du prix ou bien la trop forte demande provoque sa montée. C'est donc par tâtonnement qu'est censé être atteint ce prix dans la réalité. Mathématiquement cela revient à étudier la convergence d'une suite définie par récurrence.

Dans la théorie microéconomique, l'offre et la demande sont fonctions du prix (noté en ordonnées par convention) mais n'interagissent pas l'une sur l'autre.

Evolution de la demande

Lorsque davantage de personnes désirent un bien, la quantité qui en est demandée pour un prix donné tend à augmenter. Cette hausse de la demande peut dériver d'une évolution des goûts, quand les consommateurs accroissent le désir qu'ils ont d'un bien donné. L'évolution de la demande peut-être représentée graphiquement par une translation de la courbe de demande vers la droite. La courbe initiale D1 est alors remplacée par la courbe D2. La conséquence de ce changement est la hausse du prix d'équilibre qui passe de P1 à P2, tandis que s'accroît également la quantité d'équilibre qui passe de Q1 à Q2.

Inversement, lorsque la demande diminue, les phénomènes inverses se produisent. La quantité échangée décroît ainsi que le prix.

Evolution de l'offre

Lorsque les coûts de production de l'offreur sont modifiés, la courbe de l'offre se déplace en conséquence. Si, par exemple, quelqu'un découvre une nouvelle manière de faire pousser le blé, les producteurs tenteront d'accroître les volumes vendus, si bien que la courbe S0 se déplacera vers la droite et deviendra S1. Cet accroissement de l'offre provoque une diminution du prix d'équilibre qui passe de P1 à P2. Quant à la quantité d'équilibre, elle augmente de Q1 à Q2 car la quantité demandée est accrue par la baisse du prix. Cette évolution n'a d'effet que sur l'offre, la courbe de la demande reste elle identique.

II.3 PRESENTATION DU MILIEU

II.3.0 MONOGRAPHIE DE LA VILLE DE GOMA

1) APERCU HISTORIQUE

La ville de Goma n'est pas née par hasard, c'est un milieu dont l'histoire évolue dans le temps et dans l'espace, comme le soutien Léon Moulin « l'histoire d'un milieu comme celle de tous les peuples, s'enrichit au fur et à mesure qu'on lui prête attention et qu'on l'étudie33(*).

D'après la légende, Goma serait la déformation du mot « ngoma »qui signifie tambour, ce mot aurait été référence au bruit assimilable à celui du tambour qui raisonne un bruit qui était provoqué par l'éruption volcanique, ce village a disparu et ses habitants ce sont dispersés pour construire trois nouveau villages : « ngoma », l'actuel Goma, « matcha », l'actuel Saké et « munti » l'actuel Muningi34(*).

En effet, les origines de Goma remontent de l'époque coloniale vers 1912. Son site correspond aux camps de travailleurs d'office de transports coloniaux (OTRACO) recruté pour la construction du port de Goma.

A l'origine OTRACO recrutait la main d'oeuvre pour une période de deux ou trois ans plus tard la population de Goma se multiplie suite à la politique de stabilisation de main d'oeuvre indigène, permettant aux célibataires d'aller se marier au village. Ainsi, les phénomènes et tira les ruraux qui regagnèrent la cité par leur propre volonté et moyen afin d'y offrir leurs services. Le comité national du Kivu (CNK) a contribué à la naissance de Goma.

En 1931, cette société avait pour but de gérer les terres vacantes et valeur mise en a leur ainsi que la circonscription urbaine comprenant le droit de concéder la distribution d'eau et d'électricité.

Le comité national du Kivu a du créer la compagnie immobilière du Nord-Kivu qui fut chargé de vendre les terres aux colons et qui avait son siège à Goma.

En 1948, Goma sera un petit centre capable d'abriter un service de parquet de grande instance, à cette même année qu'OPAKI (office de production agricole de Kivu) fut installé ; sur ce plan éducatif deux écoles pour les blancs fonctionnaient : école royale, l'actuel institut de Goma et école primaire d'application EPAIGO. Celle pour les noirs était « Saint André » l'actuelle E.P Keshero.

Le 14/08/1962, Goma devient le chef lieu de la province du Nord-Kivu, le gouverneur fut BENEZET MOLEY, suite à la contestation du territoire de Goma et Rutshuru, les organes délibérants et exécutifs fonctionnent à Kirotche puis à Sake.

En 1964, Denis Paluku qui assurait l'intérim devient deuxième gouverneur du Nord-Kivu. Après beaucoup de discussions l'arrêt n°21/152 du 08 septembre 1952 fera de Goma un centre extra coutumier le plan fut conçu par CIMNOK pour déterminer :

- La zone d'habitation pour les blancs au bord du lac ;

- La cité pour les indigènes ;

- La zone agricole ;

- Le centre industriel.

Suite à l'indépendance précoce ce plan n'a pas été achevé, seul 1143 maisons étaient déjà construites 180 dans le quartier blanc et 968 dans le quartier MURARA et VIRUNGA.

Avec l'avènement de la deuxième République en 1965 Goma est devenu encore district, il reviendra encore chef lieu de la sous région du Nord-Kivu en faveur du mouvement de reforme et l'administration territoire au Zaïre. Suite à l'ordonnance loi n°88/1976 du 15novembre 1988, Goma devient le chef lieu de la nouvelle province du Nord-Kivu entité politico administrative décentralisée issue du découpage de l'ancienne région du Kivu.

En 1994, la ville de Goma suite à l'hospitalité de l'accueil des refugiés Rwandais, entra dans l'histoire de l'humanité.

En 1996, Goma érige le quartier général de la rébellion lors de la guerre dite de « libération » par l'Alliance des Forces Démocratiques de Libération(AFDL).

En 1998, la deuxième guerre dite de « rectification » déclenche et la ville est de nouveau, le quartier général de la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD).

En 2002, le 17 Janvier, la ville a été enclavée par la lave du volcan Nyiragongo.

2) SITUATION GEOGRAPHIQUE

1. Localisation :

Sa superficie est de 7 572 ha soit 75,72 km², le sol est couvert de lave. Goma est une ville de l'est de la RDC, située environs à 1500m d'altitude dans la vallée Rift à 29° 14' de longitude Est de 01° 41' de latitude sud.35(*)

Elle se trouve au pied de volcan Nyiragongo, elle est limitée :

- Au nord : Par la limite supérieure de la concession Jolis-Bois, groupement de Munigi et le champ de tir de champ Katindo.

- Au sud : par le lac Kivu.

- A l'est : par la République du Rwanda, à travers les frontières congolo-rwandaises, dont avec la borne frontalière I jusqu'au Jolis-Bois en passant par les bornes frontalières V et VI.

- A l'ouest : par le parc national des Virunga (PNVi) dans la zone du territoire de Masisi.

Et elle comprend deux communes à savoir la commune de Goma et la commune de Karisimbi.

3) ASPECT ECONOMIQUE36(*)

1o) Agriculture

La ville de Goma a un sol volcanique réputé favorable à l'agriculture, mais l'espace urbain est envahi par la construction, sur les roches volcaniques. La population s'occupe de culture de haricot et patate douce, la production étant inférieure aux besoins alimentaires. Cette dernière s'approvisionne en territoire de Masisi, Rutshuru, Lubero, Walikale, au Nord Kivu et Idjui, Kalehe au Sud Kivu.

2o) Elevage

Nous rencontrons l'élevage extensif du petit bétail de la race local. Il s'agit de caprins, des ovins, des gallinacés et des porcins. Cet élevage est aussi caractérisé par un rendement faible.

3o) Pêche

La population de Goma consomme des poissons en provenance de Vitshumbi, Nyakakoma et Ouganda. La pêche pratiquée sur le lac Kivu reste artisanale.

L'introduction des alevins du lac Tanganyika a été efficace dans le lac Kivu vers les années 1959 avant l'indépendance de la République Démocratique du Congo.

4o) Chasse

Suite à l'insuffisance de l'espace vert dans la ville de Goma, la chasse n'est exercée nulle part dans la ville touristique de Goma.

5o) Commerce et Industrie

Les différentes transactions commerciales sont effectuées entre la ville de Goma et les autres provinces et voir même les pays limitrophes du Congo.

Le commerce est pratiqué à divers coins de vente notamment dans le marché central de Virunga, Birere, au marché public Alanine/Himbi, sur les axes routiers, dans les boutique et Kiosques.

En outre, parmi les commerçants de Goma, nous trouvons aussi des femmes qui constituent plusieurs types de commerçantes appartenant à des groupes socio-économiques qui sont très différents et exerçant divers types d'activités.

L'activité industrielle n'est pas développées dans la ville de Goma, on y compte quelques petites industries de transformation et manufacturières dont les principales sont : les moulins, machines de sciages, boulangeries, minoteries, etc.

CHAPITRE III. APPROVISIONNEMENT DU HARICOT ET LE NIVEAU DE PRIX A GOMA

Etant donné notre sujet, ce chapitre donne les informations nécessaires par rapports à nos problèmes de recherche.

III.0. PROCEDURE D'ECHANTILLONNAGE

- PRELIMINAIRE

Cette dernière partie du travail, se concentre principalement sur la présentation, le traitement, l'analyse et l'interprétation des données recueillies auprès du service spécialisé de l'Etat, là nous faisons allusion au Bureau urbain de l'économie nationale et commerce à la Mairie de Goma, Chargé de collecter les informations concernant tout produit de première nécessité consommé à Goma par les ménages. Dont parmi plus de 51 produits37(*) enregistrés par le bureau, uniquement c'est le haricot qui nous a intéressé dans cette étude, vue sa consommation populaire et son bon marché.

III.1. METHODOLOGIES

A. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES

a) Echantillonnage et technique d'interview non structurée 

Grace à une interview et une observation libre auprès des ménages de la ville de Goma, il a été constaté autant de fois, plusieurs ménages font le stock du haricot pour s'assurer une sécurité alimentaire, et ceux qui n'ont pas de moyen en achète quotidiennement en détail. Notamment 16 sur 20 ménages de 3 à 6 membres à Goma, affirme qu'un stock du haricot sec est toujours permanent dans la maison soit 80 % des enquêtés.

b) Technique documentaire 

Cette dernière, était importante pour accéder à la documentation produite par le bureau le Bureau urbain de l'économie nationale et commerce en ce qui concerne en particulier les données en rapport avec le haricot, dont principalement les variables prix et quantité font l'angle d'approche principal de ce travail de mémoire.

B. METHODE ANALYTIQUE

c) Traitement statistique des données

Grace à cette méthode, l'étape d'analyse et l'interprétation des données trouvées dans la documentation ici présente, via le biais du logiciel SPSS statistique 17.O  et de l'application Tableur du Microsoft Excel, le traitement ainsi l'interprétation des résultats issues de l'analyse a été facilité dans ce cadre, à savoir le prix et la quantité d'haricot à Goma à l'échéance de 2008-2013.

Par la détermination de :

- Coefficient de corrélation38(*) : Grace à cette méthode, l'étude du lien ou de relation entre la quantité et le prix a été bien comprise. Elle nous a permis d'étudier la liaison que l'on rencontre fréquemment entre ces deux variables. Bien sûr comme dans toutes les sciences humaines ou appliquées. Il sied de rappeler que la corrélation est une notion couramment utilisée dans toutes les applications statistiques. Toutefois, la définition statistique de la corrélation est plus précise que le sens courant du terme : elle ne concerne que des variables statistiques quantitatives, c'est-à-dire dont on peut calculer les moyennes. Ce qui est le cas parfaitement ici présent dans ce travail, voir les tableaux qui expliquent en détail.

-Modèle de régression : Dans cette étude ce modèle nous a éclairés d'avantage sur le niveau de régression en rapport avec notre corrélation entre la quantité et le prix. Pour savoir exactement à l'aide d'un graphique que si notre corrélation est soit : positive, négative, parfaite, forte, moyenne ou nulle.

Le modèle de régression détermine la relation mathématique qui est mieux traduite par une droite. Il est donc question, à partir d'une liaison spécifique de présenter une méthode d'estimation de paramètre inconnu du modèle. Dans l'angle de connaitre alors où tend la quantité et le prix dans la régression.

-Le test d'ANOVA : Nous a été utile pour la comparaison de nos plusieurs moyennes, dans l'analyse des variances. Dans l'objectif de vérifier si les valeurs des moyennes des populations sont vraisemblablement différentes. Enfin de d'examiner la contribution relative de différente source de variation et tester les hypothèses.

-Le Test de T de Student : Il a nous a été utile de savoir si nos moyennes sont logiques dans l'ensemble, dans la mesure de tester leurs conformités de distributions d'échantillonnage utilisées pour effectuer les tests d'hypothèse ou calculer les intervalles de confiance, correspondants aux fluctuations d'échantillonnage de la différence de deux moyennes observées (prix et quantité) voir encore celles correspondant à la différence de deux populations ou pourcentage d'échantillon.

III.2. PRESENTATION DES DONNEES

Nos données sont principalement deux variables ; Y et X, qui concernent le haricot, durant six ans passés, et c'est la quantité approvisionnée à Goma et le prix de haricot. Dont la présentation de ces données se poursuit dans ces figures suivantes :

Tableau 02 : Evolution quantitative d'approvisionnement du haricot à Goma en 2008-2013.

Ce tableau démontre, les quantités déversées à Goma du haricot sec multicolores, provenant principalement des zones agricoles, autour de la ville de Goma qui est le centre de consommation. A savoir : Masisi, Lubero, Rutshuru, Kaina et Sake. Unité de mesure : sac de 100 kg

Mois

2008

2009

2010

2011

2012

2013

Janvier

1459364

2724401

3989439

2192775

208590

1999754

Février

1652319

1027482

402646

2376525

218340

2136428

Mars

1708796

2789237

3869678

2156435

282490

2364538

Avril

1653885

2809042

3964200

2264596

342670

2355721

Mais

1435809

5323475

3887666

2032697

374560

2544639

Juin

1644896

2668742

3692589

1892421

364620

2981703

Juillet

1790423

2909479

4028536

2012819

316370

2462532

Aout

2297502

3311076

4324651

2191148

343750

2592307

Septembre

2471995

3375466

4278938

2156436

387250

2392438

Octobre

2152748

3060761

3968775

2333521

328530

2273783

Novembre

1888273

2938817

3987362

2208935

347860

2346608

Decembre

1623798

2821572

4019346

2085932

298760

2014328

Total

21779808

35759550

44413826

25904240

3813790

28464779

Moyenne

1814984

2979962,5

3701152,17

2158686,67

317815,833

2372064,92

Source : Rapport du bureau urbain de l'économie nationale et commerce & calculs, sur Tableur Excel

Au courant de l'année 2008 les quantités approvisionnées dans la ville variées toujours. Le mois plus élevé est à 2 471 995 sacs de haricot de 100 kg et le moins élevé représente 1 435 809 sacs de haricot. Seul le mois de février, en 2009 avait connu une profonde baisse des quantités de haricot approvisionnées à Goma voir 1 027 482 sacs et deux mois plus tard c'est le mois de mai qui l'emporte avec une élévation au maximum à hauteur de 5 323 475 sacs de haricot.

Le mois de février durant l'année 2010 avait enregistré un taux plus bas en quantités de haricot approvisionnées à Goma. Mais c'est le mois d'août qui avait eu un taux élevé par rapport à tous les mois de l'année à l'échelle de

4 324 651 sacs de haricot multicolores, dont presque partout il y avait eu fluctuation continue en quantité du produit en question. Contrairement aux autres tableaux, juste au début de l'année 2011, dans le deuxième mois, celui du février, où durant toute l'année qu'on avait enregistré l'augmentation des quantités de l'année à hauteur de

2 376 525 sacs de 100 kg de haricot et le mois de juin avec une baisse record de 1 892 421 sacs de haricot.

L'année 2012 se distingue aussi par des fluctuations comme les autres années précédentes, mais avec des quantités les plus basses de la période d'étude. La quantité minimum s'enregistre au mois de janvier avec 208 590 sacs de haricot et septembre bas record de l'année avec 387 250 sacs de haricot de 100 kg.

Pour clore, effectivement fin 2013 il ya eu la relance agricole propulser par l'Etat congolais, grâce au programme nationale d'investissement agricole et vue ce ci les conséquences s'avéraient par l'augmentation des quantités produites, à Goma, en Janvier il y avait eu entrée de 1 999 754 sacs et c'est le minimum de l'année. En Juin avec le maximum élevé avec 2 981 703 sacs de haricot.

Tableau 03 : Variation des prix d'un sac de 100 kg de haricot approvisionné à Goma en 2008-2013.

Dans la figure suivante, nous indiquons l'évolution des prix durant six années écoulées, exprimés en prix unitaire de FC d'un seul sac 100kg de haricot sec multicolores.

A chaque année, s'enregistre toujours la fluctuation des prix, car c'est fixé par le marché, suivant l'offre et la demande. L'Etat n'intervient pas dans la fixation du prix pour ce produit en question. Unité de mesure : francs congolais (FC)

Mois

2008

2009

2010

2011

2012

2013

Janvier

37750

42 000

58500

50200

48000

54350

Février

37750

48000

58500

50200

54000

54350

Mars

27500

51000

47700

50200

54000

48950

Avril

34200

51000

36000

50200

54000

55 000

Mai

34200

51000

36000

50200

54000

52 200

Juin

34200

51000

36000

50200

54000

53 220

Juillet

34800

45000

36000

50200

54000

56 300

Aout

34800

48000

36000

50200

54000

51 400

Septembre

75400

52000

36000

50200

54000

56 300

Octobre

78000

56550

53000

50200

54000

51 000

Novembre

44640

58500

50200

50200

54000

49 000

Decembre

50400

52444

50200

50200

30000

51 600

Moyenne

43636,67

50 541

44508,3333

50200

51000

52805,8333

Source : Rapport du bureau urbain de l'économie nationale et commerce & calculs, sur Tableur Excel

Les prix pour plusieurs mois durant les six années d'étude, ont connu une stabilité malgré l'instabilité des quantités approvisionnées. A savoir dans l'année 2008, les mois de : janvier, février, avril, mai, juin, juillet et août.

En 2009, seulement quatre mois, avaient enregistré une stabilité des prix de hauteur de 51 000 fc le sac de haricot sec, voir le mois de mars, avril, mai et juin.

L'année suivante, en 2010 la même chose s'est produite. La stabilité des prix maintien son équilibre, sauf le mois de mars et d'octobre avec des prix différents par rapport aux autres mois. Vers 2011 la stabilité est totale même en 2012 excepté le mois de janvier.

Pour finir dans les deux premiers mois (janvier et février) de 2013 avaient enregistrés un même prix unitaire d'un sac de haricot de 54350, mais les autres mois restants, tous les prix étaient instables suite aux différents facteurs, dont malheusement on ne saura pas de les étudier en profondeur, car ne font pas partie de l'objet de notre présente étude.

III.3. ANALYSES DES DONNEES 

Comme déjà présentées, nos données sont quantitatives. Les quantités et les prix de haricot à Goma durant 6 ans de 2008 à 2013.

A l'aide du logiciel SPSS 17.0 et du Tableur de calcul Excel 2007 de Windows, l'analyse des données est effective, dans la recherche de la corrélation entre la quantité et le prix de haricot.

Tableau 04 : Analyse de la corrélation des moyennes sur Excel : Quantités et Prix entre 2008-2013

A partir de l'analyse de corrélation dans ce tableau, nous cherchons à savoir la nature de relation statistique et de propriété économique qui existe effectivement entre le prix et quantité du haricot sec approvisionné à Goma durant six ans passés, à travers leurs moyennes provenant des tableaux ci-dessous.

ANNEES

(Y) QTE MOYENNE

(X) PRIX MOYEN

CORR. X et y

Année 2008

1 814 984

43 636,67

 ------------------

Année 2009

2 979 962,50

50 541

 ------------------

Année 2010

3 701 152,17

44 508,33

 ------------------

Année 2011

2 158 686,67

50 200

 ------------------

Année 2012

317 815,83

51 000

 ------------------

Année 2013

2 372 065

52 805,83

 ------------------

COE DE CORR.

  ----------------

----------------------

-0,30559485

Source : Nos calculs Excel

Ce tableau contient toutes les moyennes des prix et quantités de 6 ans passés d'études sur l'approvisionnement du haricot dans la ville de Goma. Après les analyses sur le tableur Excel le coefficient s'élève à -0,30559485, c-à-d la corrélation est négative et parfaite. Si le prix augmente donc il ya baisse de la quantité et vice versa, ce que confirme de la loi de l'offre et de la demande.

Figure 05 : Graphique de fluctuation : Variables (Quantité et prix)

- Quantité : sac 100kg haricot de 2008-2009

Ce graphique démontre l'évolution à long terme de fluctuation des quantités du haricot sec à Goma. Par rapport aux six années passées

Source : graphique Excel, tiré à partir des données de moyennes Y QTE

En observant ce graphique, seule l'année 2010 avait eu une quantité annuelle élevée par rapport aux autres années de notre étude voir plus de 3 000 000 sacs, sur l'approvisionnement en haricot durant la période allant de 2008 à 2013.

- Prix : sac 100kg haricot de 2008-2009

Par la présente figure, ce graphique montre clairement l'évolution du prix d'un sac de haricot sec multicolore, durant la période d'étude, à Goma.

Source : graphique Excel, tiré à partir des données de moyennes X PRIX

Comme on peut le voir par ce graphique démontrant l'évolution annuelle du prix d'un sac de haricot sec à Goma, il ya presque une certaine stabilité mais qui n'est tout à fait parfaite, à cause des petites différences de niveau. Et c'est pendant la dernière année en 2013, que le prix a connu une grande évolution par rapport aux autres années d'étude dans l'approvisionnement du haricot, à plus de 50 000 fc le sac.

Report

XPRI

YQTE

Mean

N

Std. Deviation

% of Total Sum

% of Total N

317815,83

51000,0000

1

.

17,4%

16,7%

00 '1814984,00'

43636,6700

1

.

14,9%

16,7%

2158686,67

50200,0000

1

.

17,2%

16,7%

2372064,92

52805,8300

1

.

18,0%

16,7%

2979962,50

50541,0000

1

.

17,3%

16,7%

3701152,17

44508,3300

1

.

15,2%

16,7%

Total

48781,9717

6

3767,07348

100,0%

100,0%

Source : tableau SPSS

Par ici, les moyennes de prix, selon ce tableau, son évolution n'est pas assez élevée comme la variable quantité. La variation du prix se limite entre la proportion de 14% à 18 % seulement.

Figure 06 : Analyses de corrélation quantité et prix.

Dans l'analyse de corrélation de nos deux variables, on cherche le degré de sensibilité de leur relation du point de vue économique. Avec le logiciel SPSS version 17.O de traitement des données en statistique nous a permis d'avoir ces résultats détaillés dans le cadre de cette étude d'approvisionnement de haricot à Goma.

Correlations

 
 
 

YQTE

XPRI

Kendall's tau_b

YQTE

Correlation Coefficient

1,000

-,067

Sig. (2-tailed)

.

,851

N

6

6

XPRI

Correlation Coefficient

-,067

1,000

Sig. (2-tailed)

,851

.

N

6

6

Spearman's rho

YQTE

Correlation Coefficient

1,000

-,086

Sig. (2-tailed)

.

,872

N

6

6

XPRI

Correlation Coefficient

-,086

1,000

Sig. (2-tailed)

,872

.

N

6

6

Source : Nos calculs SPSS 17.0

Correlations

 
 

YQTE

XPRI

YQTE

Pearson Correlation

1

-,306

Sig. (2-tailed)

 

,556

N

6

6

XPRI

Pearson Correlation

-,306

1

Sig. (2-tailed)

,556

 

N

6

6

Tout comme les tests dans Excel, le résultat de la Corrélation reste le même -0,306, notre variable indépendante est la Quantité (YQTE) et le Prix est la variable dépendante (XPRI). Donc si la corrélation de quantité augmente de 0,306 alors le prix va diminuer de -0,306.

Aussi, le coefficient de corrélation est un nombre qui indique la plus ou moins grande dépendance entre deux séries statistiques. Cette corrélation se résume par la droite de la forme y = a x + b de telle sorte que la somme des écarts positifs à la droite soit égale à la somme des écarts négatifs, comme la figure N°08 l'indique à la page suivante.

Le test secondaire de sensibilité séparée du coefficient de corrélation de Kendall's tau_b l'évalue à 1,000 entre le prix et quantité. Avec ces résultats, entre r(x, y) : le coefficient de corrélation son influence est donc très forte, dans la mesure si

r = 0 : corrélation nulle, si r = -1 : corrélation négative et parfaite, si r = 1 : corrélation positive et parfaite, ce qui est le cas ici présent.

Figure 07 : Analyse de la régression linéaire

La droite de régression est la droite qui ajuste au mieux les points. Au sens des moindres carrés. On considère : Le problème consistant à identifier une droite qui ajuste bien les points. Ici c'est le prix et les quantités qui sont concernés.

Variables Entered/Removedb

Model

Variables Entered

Variables Removed

Method

1

YQTEa

.

Enter

a. All requested variables entered.

b. Dependent Variable: XPRI

Model Summary

Model

R

R Square

Adjusted R Square

Std. Error of the Estimate

1

,306a

,093

-,133

4010,23459

a. Predictors: (Constant), YQTE

Coefficientsa

Model

Unstandardized Coefficients

Standardized Coefficients

t

Sig.

95,0% Confidence Interval for B

Correlations

B

Std. Error

Beta

Lower Bound

Upper Bound

Zero-order

Partial

Part

1

(Constant)

51013,810

3843,105

 

13,274

,000

40343,640

61683,981

 
 
 

YQTE

-,001

,002

-,306

-,642

,556

-,005

,003

-,306

-,306

-,306

a. Dependent Variable: XPRI

Source : Nos calculs SPSS 17.0

On considère Y= aX+b et la droite qui ajuste mieux les points b=My-aMx

Donc dans cette figure l'indicateur `'constant'' t=13,274 correspond à la valeur indépendante `'YQTE'', et le Prix, `'XPRI'' correspond au `'constant'' indiqué de

-6,42. Alors la fonction est comme suit Y=51013,81- 0,001Xi. Elle négative parce que notre corrélation est parfaite et négative. S'il faut augmenter une unité de 0,001Xi de prix, la quantité à vendre va diminuer 51013,81. Beta correspond à la corrélation remplacée = -0,306

Figure 08 : Droite de la régression (Moyennes) 

Source : Graphiques SPSS 17.0

Cette figure confirme l'hypothèse selon la quelle notre corrélation est négative, donc la quantité de haricot approvisionné à Goma est liée négativement de l'évolution du prix. Si le prix augmente la quantité diminue et si le prix diminue la quantité augmente

Tableau 09 : Analyse par le test d'ANOVA

Ce tableau nous permet de faire la comparaison de plusieurs moyennes, plus précisément en ce qui nous concerne ici, sont les moyennes des variables : Quantité et Prix.

Descriptives

XPRI

 

N

Mean

Std. Deviation

Std. Error

95% Confidence Interval for Mean

Minimum

Maximum

 

Lower Bound

Upper Bound

1814984,00

1

43636,6700

.

.

.

.

43636,67

43636,67

2158686,67

1

50200,0000

.

.

.

.

50200,00

50200,00

317815,83

1

51000,0000

.

.

.

.

51000,00

51000,00

2372064,92

1

52805,8300

.

.

.

.

52805,83

52805,83

2979962,50

1

50541,0000

.

.

.

.

50541,00

50541,00

3701152,17

1

44508,3300

.

.

.

.

44508,33

44508,33

Total

6

48781,9717

3767,07348

1537,90131

44828,6705

52735,2728

43636,67

52805,83

Source : Nos calculs SPSS 17.0

Au seuil de 95 %, ces plusieurs moyennes dans ce tableau ci haut, sont analysées pour savoir si elles sont constantes ou pas, afin de savoir la fluctuation de minimum au maximum. Le résultat est que toutes ces années passées les quantités et les prix de haricot à Goma ne faisaient que baisés et montés, donc pas de stabilité, ni de prix, ni de quantité durant toutes ces six années passées (2008-2013).

Graphique fluctuations de moyennes de variables : (Quantité par rapport au prix)

Ces graphiques démontrent à long terme les fluctuations quantitatives du haricot par rapport à l'évolution peu stable du prix de ce produit, à Goma durant les six années d'étude dans son approvisionnement.

Source : Graphiques Excel

Le contant est réel, les quantités du haricot approvisionnées, pour nourrir la ville Goma étaient fluctuantes durant toutes les années, avec une évolution positive jusqu'à 2010 et vers la fin de cette même année, c'est une chute croissante enregistrée des quantités, voir de plus 1 500 000 sacs du haricot vers de moins de 500 000 sacs, c'est qui est une marge importante. Ainsi l'hypothèse de fluctuation continue semble correcte et confirmée dans ce travail.

Tableau 10 : Analyse de T de student

Coefficientsa

Model

Unstandardized Coefficients

Standardized Coefficients

t

Sig.

95,0% Confidence Interval for B

Correlations

B

Std. Error

Beta

Lower Bound

Upper Bound

Zero-order

Partial

Part

1

(Constant)

51013,810

3843,105

 

13,274

,000

40343,640

61683,981

 
 
 

YQTE

-,001

,002

-,306

-,642

,556

-,005

,003

-,306

-,306

-,306

Source : Nos calculs SPSS 17.0

Après avoir analysé les moyennes pour détecter les ressemblances, qui n'existent pas. Le test de student se justifie au seuil de signification ou de probabilité critique qu'à notre variable indépendante `'Quantité (YQTE)'' est égale à 0,556 au seuil de 95 % comme le montre le tableau ci-haut. 0,556 est inferieur 2,446939(*) dans la table de distribution de T student, alors on rejette l'hypothèse nulle Ho. Ca explique que dans nos tests il ya une corrélation entre les deux variables, en d'autres termes la quantité influence le prix positivement oui négativement, et qu'il ya pas une différence entre la moyenne observée dans notre échantillon et la normale (ou moyenne de grand N au niveau général).

III.5. INTERPRETATION ECONOMIQUE DES RESULTATS

Après le traitement et l'analyse des données, l'estimation économique de notre modèle nous montre que la corrélation existe réellement entre les quantités et les prix de haricot à Goma durant les six dernières années écoulées.

Cette corrélation est parfaite et négative de r= - 0,30559485. Le même test s'est confirmé aussi dans le test de Corrélation Pearson à - 0,306. Ce ci signifie que si la quantité augmente, le prix aussi diminue proportionnellement à la variation de coefficient de corrélation. Tout en se référant au tableau N° 06 et la figure N° 08.

La droite de régression est linéaire et négative. Elle va dans la logique de la loi de l'offre et de la demande. Elle confirme cette relation négative entre quantité (variable indépendante) et le prix (variable dépendante). Dans le modèle Y= aX+b, la droite qui ajuste mieux les points b=My-aMx conformément à la négativité de la régression linéaire. Ainsi notre hypothèse au départ de cette étude se confirme : L'impact de quantité sur le prix de ce produit respecterait la loi de l'offre de la demande, (quand la quantité diminue le prix à son tour augmente et vice versa).

Le test de comparaison de plusieurs moyennes, voir l'analyse des variances d'ANOVA a confirmé la fluctuation quantitative continue de haricot approvisionné dans la ville de Goma dans le tableau N° 09. A savoir au seuil de plus de 95 % les prix et quantités de haricot fluctuent. La conséquence est aussi la confirmation de l'autre seconde hypothèse qui affirme que l'évolution quantitative d'approvisionnement du haricot serait fluctuante. Voir dans la mesure que les quantités du haricot étaient fluctuantes durant tous les six ans d'étude, avec une évolution positive jusqu'à 2010 et vers la fin de cette même année, c'est une chute croissante enregistrée, voir de plus 1 500 000 sacs du haricot vers de moins de 500 000 sacs et vers 2012 la tendance augmentait positivement encore.

Dont le test T Student, référence tableau 10, soutient aussi le rejet de l'hypothèse nulle, le test de student se justifie au seuil de signification ou de probabilité critique qu'à notre variable indépendante `'Quantité (YQTE)'' est égale à 0,556 au seuil de 95 % comme démontré, 0,556 est inferieur 2,446940(*) dans la table de distribution, c-à-d nos tests démontrent dans cette étude qu'il ya pas une différence entre la moyenne observée dans notre échantillon et la moyenne générale aussi que la corrélation est excellente entre nos deux variables (quantité et prix). Bref ce n'est pas un fait du hasard mais plutôt de la rationalité économique, à chaque action il ya une réaction positive ou négative.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Nous voici à la fin de ce travail. Il nous parait important de retracer les grandes lignes avant de conclure avec la rédaction de ce travail scientifique, notamment qui a porté sur « l'approvisionnement des légumineuses et niveau de prix à Goma, cas du haricot 2008-2013 ». Cette étude a permis de savoir l'évolution de la fluctuation des prix et quantités de haricot approvisionné à Goma, aussi la vérification empirique de la loi d'offre et de la demande grâce à ce produit.

Le premier chapitre, portait sur la présentation du haricot. Le second était consacré sur la généralité des concepts clés de ce travail, et le troisième portait un regard critique sur le phénomène approvisionnement du haricot et le niveau de prix.

Nous nous sommes posé les questions de savoir : Quel a été la variation des approvisionnements durant toute la période en étude et l'impact des quantités sur le prix de haricot à Goma.

En considération de ces questions, nous avons émis les hypothèses selon les quelles, vue la paix évasive dans les milieux ruraux environnant la ville de Goma, l'évolution d'approvisionnent de haricot serait fluctuante et l'impact des quantités sur le prix de ce produit respecterait la loi de l'offre et de la demande.

Ainsi pour bien cerner le sujet de l'étude, nous avons utilisé les techniques documentaires et d'interview non structurée. Ensuite la méthode analytique de statistique qui nous a facilité le traitement et l'analyse des données.

Après analyse des données, nous avons remarqué que nos deux hypothèses viennent d'être affirmées, étant donné qu'il ya une corrélation parfaite et négative entre quantité et prix du haricot durant ces six années passées. Egalement aussi les quantités dans l'offre du produit étaient toujours en fluctuation continue durant la période d'étude.

Etant conscient des limites de ce travail, nous ne pouvons pas prétendre avoir touché tous les aspects de ce grand thème, d'où il nous semble rationnel de rester ouvert à toute suggestion ou proposition pour améliorer la qualité de notre travail de recherche.

PROPOSITION DES STRATEGIES POUR ASSURER LA SECURITE ALIMENTAIRE A GOMA

Vue la consommation massive du haricot par les habitats de Goma ; c'est le bon produit pour le gouvernement à promouvoir afin de lutter contre la malnutrition. « C'est presque tenir le boeuf par ses cornes ». Alors pour améliorer d'avantage la situation et le quotidien de la population modeste au niveau alimentaire :

· L'Etat doit:

- Sécuriser tous les endroits où ce produit est cultivé

- Faire des subventions aux producteurs

- Améliorer la politique d'accession à la terre et la sécurisation foncière

- Soutenir le prix au consommateur

- Construire les infrastructures de communication et de conservation

- Réguler le prix des produits de première nécessité

- Faciliter l'accès au crédit agricole

- Former ou sensibiliser les agriculteurs

- Protéger les consommateurs

- Promouvoir la recherche, etc.

· Les producteurs :

- D'améliorer les techniques de culture

- De promouvoir les coopératives et associations agricoles

- D'utiliser les semences améliorées et les engrais naturels

- Pratiquer une agriculture extensive et écologique

- Initiation au nouveau mode de production automatisée et mécanisé

- Etc.

Ainsi nous espérons, de la part de l'Etat congolais et des producteurs paysans d'appliquer ces recommandations ; c'est la voie efficace pour assurer à tous un minimum à manger, ainsi on pourra lutter efficacement conte l'insécurité alimentaire en diversifiant la production agricole dans toutes les zones agricoles de la province du Nord-Kivu particulièrement autour de Goma, dont les paysans eux aussi aurons leur compte en réduction de la pauvreté vécue quotidiennement dans les milieux ruraux dans notre pays, la République démocratique du Congo.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

2. Archives de la Mairie de la ville de Goma.

3. BAUDHUIN. F, principe d'économie contemporaine, Ed. Gérard Verviers, Belgique;1966

4. CORINE PASCO et JEAN LUC CHARRON; Économie générale, éd. Nathan, 1996

5. CLAUDE CHAUX et Claude Foury, Productions légumières, tome 3 : légumineuses potagères et légumes fruits, Lavoisier Tec&Doc

6. Dictionnaire Larousse de poche, 2005

7. ELIE COHEN, Dictionnaire de gestion, éd.; la découverte, 9bis, Paris, 1997

8. FERNAND LEQUENNE, Mon ami le jardin, Julliard, 1962, Le mangetout et le flageolet, culture pour la transformation, Jean Le Bohec, coord., CTIFL, 1980

9. JACQUES GOUVERNEUR, les fondements l'économie capitalistes, 3ème éd. Dernière éd.2005

10. Jean-Yves Naudet, Économie politique, Aix-en-Provence, Librairie de l'Université d'Aix-en-Provence,ý 2009, 6e éd

11. Grand Larousse en 5 vol, tome 3 ; Paris codex 1987

12. Les facteurs du milieu, notamment la température, et le port du haricot, Phaseolus vulgaris L., E. DAGBA, Rev Cyto. Bio. végét. -Bot., 1988La culture des haricots et des pois, Jean-Marie Polèse, Artémis

13. Le mangetout et le flageolet, culture pour la transformation, Jean Le Bohec, coord., CTIFL, 1980.

14. MOULIN LEN.S, panorama de l'histoire contemporaine, commission escopole 1983, Page 12

15. Production des haricots secs, ministère de l'Agriculture d'Afrique du Sud

16. Rapport d'autoformation  de chambre de commerce et d'industrie de Paris, Comprendre le monde d'entreprise: notion d'approvisionnement, 2005 P

17. ROBERT SHAKEN : Analyse économique des projets agricoles, édition economica

18. Rapport annuel de la marie de Goma, 2003

19. SILEM et J.M. ALBERTIN Lexique d'économie, 7ème édition DALLOZ, Paris, 2002

20. Glossaire de la gestion intégrée des éléments nutritifs, FAO. Archives web, www.fao.org

21. VERHULST. PA. Organisation et document de commerce intérieur; éd. CRP, Kinshasa, 1985

A. MEMOIRES, TFC ET AUTRES DOCUMENTS

1) BINYANGI PATAULE ALPHONSE : Approvisionnement de céréales et le niveau de prix, cas de maïs à Goma, 2008-2009. TFC inédit, 2008-2009 UNIGOM.

2) Bureau urbain de l'économie nationale et commerce : Rapport d'activité économique de la ville de Goma 2011

3) MUHINDO BAHATI, « Analyse des facteurs déterminants les prix dans le secteur informel », Goma, TFC, CUEG, 2003.

4) USSENI AWAZI, « Facteurs de variation et de fixation de prix de l'habilement masculin et féminin », Goma, TFC, CUEG, 2004

B. COURS

1) BENE KABALA LUTHIA DENIS P.O, la statistique descriptive, cours inédit UNIGOM G1 2008-2009

2) CHARLES OLENGA. Cours de Documentation commerciale, G1 ECO, UNIGOM, 2007-2008, Cours inédit

3) Déo BENGEYA : Technique des opérations commerciales, G1 ECO, UNIGOM 2005-2006, cours inédit

4) Professeur MWANASAKA : Cours comptabilité agricole, 2013 cours inédit L1

5) POLO FUETA Espérant CT : statistique mathématique et différentielle, cours inédit UNIGOM G2 2011-2012

6) TOGOGO. H, Cours, Gestion marketing, G3 économie, UNIGOM, 2010

C. WEBIOGRAPHIE

1) Production mondiale de haricots, Faostat et www.wikipédia.org, et www.fao.org

2) www.wikipedia.org et FAO Statistique, www.fao.org

3) www.wikipedia.org/ville-goma : cordonnées GPS de la ville de Goma

4) www.wikipedia.org

5) www.google.cd

Table des matières

Epigraphe II

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

I. SIGLES ET ABREVIATIONS V

0. INTRODUCTION 1

O.1 ETAT DE LA QUESTION 1

0.2. PROBLEMATIQUE 1

0.3. HYPOTHESES 2

0.4. OBJECTIFS 3

0.5. INTERET DU SUJET 3

0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE 3

A. Technique et méthode utilisée 3

0.7. Délimitation du sujet 4

C. Subdivision du travail 4

CHAPITRE I. PRESENTATION DU PRODUIT 5

II.0 LE HARICOT 5

CHAPITRE II. GENERALITES SUR L'APPROVISIONNEMENT, LE COMMERCE, LE PRIX ET LA PRESENTATION DU MILIEU 12

II.0.NOTION SUR L'APPROVISIONNEMENT 12

1o) Définition. 12

2o Les objectifs de l'approvisionnement 12

L'approvisionnement a deux grands objectifs : 12

3o) L'achat. 13

4o) La gestion des stocks. 13

II.I. NOTIONS SUR LE COMMERCE 14

1) Origine et évolution du commerce 14

2) La division du commerce 15

3) Fonction du commerce 17

4) Rôle du commerce 18

II.2. NOTION SUR LE PRIX 18

1) Sortes des prix 19

2) Mécanismes sur la fixation du prix d'un bien 20

3) La politique de formation des prix 21

4) Le rôle de l'Etat dans la fixation des prix 22

II.3.0 MONOGRAPHIE DE LA VILLE DE GOMA 24

1) APERCU HISTORIQUE 24

2) SITUATION GEOGRAPHIQUE 26

1. Localisation : 26

3) ASPECT ECONOMIQUE 26

1o) Agriculture 26

2o) Elevage 26

3o) Pêche 27

4o) Chasse 27

5o) Commerce et Industrie 27

III.0. PROCEDURE D'ECHANTILLONNAGE 28

- PRELIMINAIRE 28

III.1. METHODOLOGIES 28

III.2. PRESENTATION DES DONNEES 29

III.3. ANALYSES DES DONNES 40

CONCLUSION ET SUGGESTIONS ..............................................................48

PROPOSITION DES STRATEGIES POUR ASSURER LA SECURITEALIMENTAIRE A GOMA..................................................................................................49

BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................50

ANNEXES................................................................................................54

* 1 BINYANGI PATAULE Alphonse : Approvisionnement de céréales et le niveau de prix, cas de maïs à Goma, 2008-2009. TFC inédit, 2008-2009 UNIGOM.

* 2 Robert Shaken : Analyse économique des projets agricoles, édition economica, P 11

* 3 Mwanasaka : Cours comptabilité agricole, 2013 cours inédit L1, P 22

* 4 D.Soltner: Les bases de la production végétale. Edition PUF Paris, 1998

* 5 Ministère de l'Agriculture et Ademe, Interactions entre agriculture et environnement ; Quels outils de diagnostic ? ; Rapport :actes du colloque du 2 avril 1997, Paris

* 6 E. DAGBA. Les facteurs du milieu, notamment la température, et le port du haricot, Phaseolus vulgaris. Cyto. Bio. végét. -Bot., 1988, 11,85-112

* 7Jean-Marie Polèse, La culture des haricots et des pois. Op-cit.

* 8 Claude Chaux et Claude Foury, Productions légumières, tome 3 : légumineuses potagères et légumes fruits. Edition Lavoisier 1988

* 9 FAO. Glossaire de la gestion intégrée des éléments nutritifs, Archives web, www.fao.org

* 10 Jean Le Bohec. Le mangetout et le flageolet, culture pour la transformation. Edition CTIFL 1980

* 11 Fernand Lequenne. Mon ami le jardin, Edition Julliard, 1962, p. 105

* 12Ministère de l'Agriculture d'Afrique du Sud. Production des haricots secs, Rapport web 2009

* 13 Jean Le Bohec. Le mangetout et le flageolet, culture pour la transformation, Op-cit

* 14 Fao Statistiques. Production mondiale de haricots, rapport web : www.wikipédia.org, et www.fao.org

* 15 Source : www.wikipedia.org et FAO Statistique, www.fao.org

* 16Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Rapport d'autoformation : Comprendre le monde d'entreprise, notion d'approvisionnement, 2005 P 1à 2

* 17 Grand Larousse en 5 vol, tome 3 ; Paris codex 06.1987 P.30.

* 18 CHARLES OLENGA. Cours de documentation commerciale, G1 ECO, UNIGOM, 2007-2008, Cours inédit

* 19 Charles OLENGA, op cit, 2006-2007

* 20 Déo BENGEYA : Technique des opérations commerciales, G1 ECO, UNIGOM 2005-2006, cours inédit

* 21 PA .VERHULST. Organisation et document de commerce intérieur; éd. CRP, Kinshasa, 1985,P .10,11

* 22 SILEM et J.M. ALBERTIN. Lexique d'économie, 7ème édition DALLOZ, Paris, 2002,P 530

* 23Dictionnaire La rousse de poche, 2005, P544

* 24 F.BAUDHUI. Principe d'économie contemporaine, Ed. Gérard Verviers, Belgique;1966, P.13

* 25 MUHINDO BAHATI, « Analyse des facteurs déterminants les prix dans le secteur informel », Goma, TFC, CUEG, 2003.

* 26 ELIE COHEN. Dictionnaire de gestion, éd.; la découverte, 9bis, Paris, 1997;P.266-267

* 27 A.SELIM et J.M ALBERTIN ; Op.cit, 7ème éd. Dalloz, 2002, P15

* 28 JACQUES GOUVERNEUR. Les fondements l'économie capitalistes 3ème éd. Dernière éd.2005.P.332

* 29 USSENI AWAZI, « Facteurs de variation et de fixation de prix de l'habilement masculin et féminin », Goma, TFC, CUEG, 2004, P.7.

* 30 CORINE PASCO et JEAN LUC CHARRON; Économie générale, éd. Nathan, 1996, P132

* 31 TOGOGO. H, Cours, gestion marketing, G3 économie, UNIGOM, 2010

* 32  Jean-Yves Naudet, Économie politique, Aix-en-Provence, Librairie de l'Université d'Aix-en-Provence,ý 2009, 6e éd

* 33 Moulin Len.S, panorama de l'histoire contemporaine, commission escopole 1983, Page 12

* 34Rapport annuel de la marie de Goma, 2003, Page 42

* 35 www.wikipedia.org/ville-goma : cordonnées GPS de la ville de Goma

* 36 Archives de la Mairie de la ville de Goma

* 37 Source : Bureau urbain de l'économie nationale et commerce : Rapport d'activité économique de la ville de Goma 2011

* 38 BENE KABALA LUTHIA DENIS P.O, la statistique descriptive, cours inédit UNIGOM G1 2008-2009

* 39 POLO FUETA Espérant CT : statistique mathématique et différentielle, cours inédit UNIGOM G2 2011-2012 P69

* 40 POLO FUETA Espérant CT : statistique mathématique et différentielle, cours inédit UNIGOM G2 2011-2012 P69






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote