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Microfinance et lutte contre la pauvreté au sénégal


par Nountié Conde
Université Cheikh Anta DIOP de DAKAR - Maitrise 2007
  

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INTRODUCTION

GENERALE.

Introduction Générale

Le demi siècle qui s'est écoulé depuis la fin de la 2e guerre mondiale a été une période troublante pour le monde entier, mais aussi une ère de désespoir croissant pour des centaines de millions d'êtres humains .

Au milieu d'un progrès matériel sans précédent, la misère humaine a atteint des proportions inimaginables. Progressant du même pas que la prospérité, la pauvreté est devenue un phénomène mondial, un des plus grands fléaux auquel fait face le monde entier.

La lutte contre ce fléau voire son éradication est aujourd'hui une préoccupation mondiale, d'autant plus qu'un cinquième de la population mondiale est affectée par la pauvreté ; plus de 2 milliards de personnes vivent sous le seuil de pauvreté avec seulement 2 dollars par jours (source : rapport Banque Mondiale), malgré cela, les pauvres ont toujours mené des activités génératrices de revenus pour subvenir à leur besoin. Un des problèmes majeurs auxquels ils sont confrontés est l'accès au financement.

En effet, dans la plus part des pays en développement , la majorité des gens ne possèdent pas de compte d'épargne, ne contractent pas de crédits auprès des institutions financières formelles , faute de pouvoir offrir des garanties. «  Nous reconnaissons la nécessité d'assurer l'accès des pauvres en particulier aux services financiers, notamment grâce à la microfinance et au micro crédit ». Ceci n'est pas rien d'autre que la déclaration des chefs d'Etats et de gouvernement réunis au siége des Nations Unis lors du Sommet Mondial e septembre 2005. Cette affirmation reflète un aspect qui est en passe de devenir la clé voûte de la politique d'allégement de la pauvreté : la Microfinance.

Ces structures offrent des services et produits financiers à des populations pauvres actives à divers niveaux et secteurs de l'économie nationale contribuant ainsi à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté.

Ainsi, au Sénégal, la période d'après indépendance a été marquée par une grave crise économique qui a eu des répercussions négatives sur le secteur sensible de la banque entraînant ainsi la faillite de sept établissements bancaires (sources : rapport Banque Mondiale). Depuis lors la pauvreté a pris des proportions inquiétantes poussant ainsi les autorités sénégalaises a adopté un programme de lutte contre la pauvreté avec le soutien des institutions de Bretton Woods.

De par son rôle de mobilisation de l'épargne et de redistribution du crédit aux populations pauvres exclues du Système bancaire classique. La microfinance occupe une place incontournable dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au Sénégal.

Et cela les autorités l'ont bien compris en mettant sur pied un Ministère des PME de l'entreprenariat féminin et de la microfinance chargé de promouvoir la politique sectorielle de la microfinance.

C'est ainsi que les IMF ont pu offrir prés de 28 milliards de FCFA en crédit et mobiliser un encours d'épargne de 18,5 milliards de FCFA (source : Ministère e la microfinance). Son importance n'est plus à démonter dans le système financier sénégalais.

Le but principal recherché dans mon sujet de mémoire :" Micro finance et lutte contre la pauvreté au Sénégal", est d'arriver à assurer une fonction entre le développement et la microfinance.

Ce présent travail sera divisé en trois chapitres.

1er chapitre : Considération générale

2em chapitre : SFD au Sénégal : Etude sur la viabilité

3em Chapitre : Contribution de la microfinance dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au Sénégal

CONSIDERATION

GENERALE.

CHAPITRE 1 :

Section 1 : la pauvreté au Sénégal

A/ Généralités

Au Sénégal, les activités financières formelles sont fortement contrées dans un secteur restreint. C e contrôle de système financier formel par un nombre très limité de banque a pour conséquences d'en exclure une proportion très importante de la population .Les pauvres sont les plus touché pare cette exclusion du fait des longues procédures bancaires et de incapacité à mobiliser les garanties et les apports personnels exigés par les banques. Cette exclusion limite considérablement la capacité de réduction de l a pauvreté du gouvernement. Pourtant, la lutte contre la pauvreté a toujours été la préoccupation centrale des politiques ou action économique et sociales de l'état.

Concrètement, le but de la nouvelle stratégie par les autorités Sénégalaises et de réduire de moitié, par rapport au niveau observé en 2000, le nombre de familles vivant en état de pauvreté au Sénégal d'ici à 2015.

Le problème de pauvreté au Sénégal, comme presque partout en Afrique, est qu'elle semble dans une large mesure immuable. On nait pauvre, on meurt pauvre.

Malgré les avancées en termes de croissance économique, la lutte pour la survie et l'accès aux services sociaux de base constitue un défi moyen pour plus de la moitié de la population.

Cependant il est nécessaire, avant d'aller plus loin, de définir précisément ce que l'on attend par pauvreté ; puisque le sens donné au mot va en effet conditionner les stratégies visant en la réduire.

1) définition

Le concept de pauvreté est relatif, tout comme celui de richesse. Dans sa signification objective, la pauvreté est la carence de quelque chose de nécessaire ; la notion de pauvreté est donc étroitement liée à celle de nécessité. A son tour, la nécessite peut être envisage de deux manières subjectivement et objectivement. La nécessité subjective est celle qui est ressentie par ceux qui la subissent, tandis que la nécessité objective peut des passer du sentiment de manque, l'existence d'un manque d'élément essentiels à un moment donnée et à la situation sociale étant suffisante. De manière générale, dans la littérature socio-économique relative à la pauvreté, on distingue la pauvreté absolue de la pauvreté relative.

La pauvreté absolue désigne un état prononcé de privations à la fois matérielles, intellectuelles symboliques. Cette approche associe pauvreté à des déficiences fortes d'accès aux ressources, des carences structurelles qui se traduisent par des formes d'aliénation, d'éclusions et de marginalisation des groupes et marginalisation des groupes socio-économiques.

L a pauvreté relative, en revanche, met l'accent sur les représentations et les perceptions que les acteurs ont leurs propres conditions de vie. Dans ce cadre de définition de la pauvreté, sont variables selon le contexte social, les rapports de force entre acteurs, les pratiques sociales et valeurs qui fondent leurs représentations.

Qu'il s s'agissent de pauvreté absolue ou de pauvreté relative les perceptions que les actions, les perceptions que les acteurs ont de leurs conditions de vie sont essentielles à comprendre le vécu de la pauvreté, ses limites, sa vision et ses manifestations.

1) Le vécu de la pauvreté

Etre Pauvre signifie d'abord et avant tout ne pas être capable d'entretenir sa famille. A la question < <quelle est la principale conséquence ?>>, plus de la moitié des chefs de ménage ont répondu l'intacte à nourrir leur famille. D'autres indications de la pauvreté incluent l'incapacité à travailler et à payer les dépenses médicales des membres de la famille qui sont malades, ou le fait de ne pas avoir un endroit ou une habitation décente pour vivre, etc.

Les priorités des ménages eux-mêmes sont un peu différentes de celles de leurs communautés, avec un poids plus important pour les activités génératrices de revenu, la stabilisation des prix des produits de consommation, et les problèmes d'insécurité ont un n degré d'importance moindre. Ici encore, la création, d'emplois pour les jeunes et la réduction des prix de consommation sont en tête des priorités des ménages. La consommation par équivalent adulte diminue avec la taille du ménage. Par exemple, les pauvres avec un nombre plus élevé de bébés et enfants ont des niveaux de consommation plus bas et dés lors une probabilité plus élevée d'être pauvres. Cependant, un nombre élevé de bébés et enfants n'est pas lié de façon statistique à une plus grande probabilité de se sentir pauvre.

On a aussi constaté que la consommation augmente pour les pauvres sans époux (épouse), probablement parce que beaucoup d'entre eux n'ont pas de famille de charge. Les coules monogames ont un niveau de consommation plus élevé que lorsque le chef de famille est veuf ou séparé, mais les pauvres polygames ont un revenu de consommation plus élevé que celui de pauvres monogames.

La proportion de pauvres qui se sentent incapables de satisfaire leurs besoins de base est élevée. Lorsqu'on leur demande s'ils ont assez de ressources pour satisfaire leurs besoins dans différent domaines, une majorité de pauvres répondent <<non>>.

Les principaux domaines ou les pauvres ont des difficultés sont la nourriture, l'habillement, et la santé. Parmi, les pauvres 90% environ déclare qu'ils ne peuvent pas satisfaire leurs besoins de base dans ces domaines.

Au niveau individuel, la survenance de chocs sanitaires (maladies, blessures, accidents, invalidité, maladies handicapantes, épidémie) et ceux liés au cycle de vie (naissance, maternité, vieillesse, désagrégation, familiale, Dèce, etc....) ont des conséquences négatives qui affectent la qualité de la vie, la productivité et finalement, la croissance économique dans un contexte d'absence de mécanisme de solidarité ou d'assurances. Pour toutes ces raisons, les pauvres ne disposant pas de ressources ou de mécanismes d'assurances quand interviennent ces chocs, bascule ou sont maintenus dans la pauvreté.

L'absence de système de protection sociale de prévention et de gestion des risques efficaces et élargie qui auraient d'éviter ce basculement quand interviennent ces chocs est l'un des principaux facteurs de maintien des pauvres dans un cercle vicieux de

3) Limite de pauvreté

L'identifiant de la population pauvre pose le problème, de la détermination du limite a partir du que la privatisation d'un bien pour un individu est jugée inacceptable pour la société. La mesure delà pauvre et suppose implicitement qu'il un standard de consommation ou de niveau de vie appel seuil de pauvreté qui doit être au moins atteint par un individu non pauvre. Il en effet indiscutable qu'il existe au moins des niveaux de consommations vers biens en deçà desquels il est difficile de maintenir le corps humain en activité. Les seuils de pauvretés existent donc. Mais les points de vu différent sur la définition de leur niveau. Par ailleurs, la pauvreté peut se définir au delà de l'atteinte du minimum absolu de la vie. Un individu dont le revenu lui permet d'assurer u ; panier de consommation est le moins de la localité dans laquelle il se trouve. La notion de seuil de pauvreté est donc non seulement relative ma5s aussi subjective. En plus quatre seuil de pauvreté peuvent être notes a savoir

Le Seuil de pauvreté biologique : il s'agit de la AT/CPECC

4) La pauvreté : Vision de la population

Les populations s'auto -désignent ou non pauvres selon des critères qui leurs sont propres. A cet égard, un proverbe recueilli lors du processus participatif définit la pauvreté comme <<l'absence d'avoir, de savoir et de pouvoir>>.L'absence d'avoirs peut s'interpréter comme une insuffisance de revenus et de patrimoines physique, tandis que l'absence de savoir et de pouvoir s'interpréter respectivement comme une insuffisance de capital humain et de capital social. Cette définition qui fixe les définitions de la pauvreté est finalement plus large que celles des économistes. C'est elle qui fonde la stratégie du Sénégal. Elle découle de la culture qui renvoie à la nature des formes d'organisations sociale et politique des communautés locales et aux stratégies sous-jacentes. Ainsi, importe t-il d'investir dans la culture qui détermine la manière de vivre des populations et qui en conséquence influence la méthode à utiliser pour combattre la pauvreté.

5) Les manifestations de la pauvreté

Le manque de moyens propres est un facteur déterminant dans la détermination des conditions des conditions de vie qui aggrave les inégalités et même, à terme, à l'extrême pauvreté .En l'absence d'une politique de ciblage et d'assistance de la puissance publique et sans une solidarité communautaire soutenue liée à la transformation des repères éthiques et culturels, cette dynamique conduit à une rupture des liens sociaux et à l'exclusion des couche les plus défavorisées .cet état de fait pousse certains individus aux pratiques ci-après :

La violence et la délinquance/ les personnes détenues sont pour la plupart des jeunes. Les statistiques de la justice les plus récentes indiquent un taux de criminalité d'environ 2% marque par une progression rapide des infractions et une forte présence des jeunes parmi la population

Carcérale. Cette montée de la délinquance des jeunes peut être imputable au relâchement des efforts des parents dans la prise en charge de l'éducation des adolescents en pertes de repères. En outre, la violence faite aux femmes est devenu un fait courrant dans les quartiers pauvres et dans les familles démunis conduisant à des drames.

La mendicité : Les talibés et mendiants sont estimés à plus de 1%de la population. Ce phénomène des talibés, en quête quotidienne de nourriture et d'argent, tant pour leur propre survie que pour l'entretien de leurs marabouts et repérable au niveau des carrefours, des marchés, des mosquées, des banques, et autres endroits publics des centres urbaines, est un véritable problème social et une atteinte aux droits humains.

La violence faite aux femmes : du fait de la pauvreté des ménages, beaucoup d'enfants sont victimes de violence tels que les mariage précoces et forcés, les conflits (enfants victime de mines en Casamance).

E n milieu urbain, la recrudescence dans l'usage et le trafic des stupéfiants est en étroite corrélation avec la situation de pauvreté et elle génère aussi la violence au sein des familles et communautés. Le travail des enfants est défini ici comme l'exercice d'une activité économique par les jeunes au moins de 15 ans. Environ 32,5% des enfants de 10 à 14 ans ont entamé de leur vie professionnelle. Les petites filles entre 10et 14 ans sont employées comme des domestiques ou vendeuses de denrées alimentaires, pour contribuer au soutien des ménages pauvres, des femmes et jeunes filles pauvres quittent leur territoire en quête de travail (domestique, pileuse, lavandière, petit commerçant) surtout en période de soudure et sont exposée à la prostitution, à l'exploitation, au violet à l'infanticide.

Au delà de ces situations de violence, d'abus, d'exclusion et d'exploitation des enfants dans les communautés pauvres, se pose la question fondamentale du non enregistrement des enfants à l'état civil en dépit des efforts faits ces derniers année (60% en 2000 et 78.5% en 2004), le non enregistrement continue de constituer une entrave à l'accès à l'école et une atteint à un droit fondamental.

La prostitution : les femmes s'adonnent à cette pratique sont relativement jeunes (age médian estimé à 28ans) et prés de la moitié d'entre elles sont divorcée. Environ 20% d'entre elles n'ont pas l'age égal (21ans), alors que le tiers est célibataire, la plupart est divorcé (48%), marié (12%) ou veuve (6%). La prévalence de l'infection du VIH chez les prostituées reste toujours très élevé selon les derniers résultats des enquêtes.

La dégradation de l'environnement : Les longues années de sécheresse ainsi que les modèles non durables de consommation et de production ont fortement contribué à la fragilisation de l'environnement. Cette dégradation affecte davantage les pauvres qui dépendent fortement des écosystèmes pour leurs survie et leurs bien être. E n milieu rural, la faible qualité des populations continu d être faire pression sur les ressources naturelles expliquent ainsi le rythme inquiétant de déforestation malgré les efforts fournis dans le domaine. La dégradation de l'environnement liée notamment à la pollution des voitures de plus de 20à30ans d'age constitue aujourd'hui des problèmes de santé publique majeur. L es principaux signes de pauvretés identifies par les populations sont dans l'ordre, la difficulté à se nourrir, le manque de travail, le manque des soins, le manque de logement décent, (i) l'emploi des jeunes (20,1%), (ii) la réduction des prix des denrées de premières nécessité (18,9%), (iii) l'accès aux soins de santé de base (17,7%) et (4) l'éducation des enfants (11,3)

Par ailleurs, d'autres études sectorielles montrent que la pauvreté se manifeste également, par la faible consommation énergétique et par le profil de consommation.

B/ Aperçu sur la dimension et les caractéristiques de la pauvreté au Sénégal

1. La prévalence de la pauvreté est très élevée

En 1994, la première enquête de budget- consommation (ESAM-I) a permis d'évaluer la proportion des ménages en dessous du seuil de pauvreté (fixé à2400calories par équivalent adulte et par jour) à 57,9%.

Sur la base d'extrapolations à partir du QUID (2001), l'incidence de la pauvreté des ménages se situe à environ 53,9%, soit u léger recul par rapport à 1994, en raison certainement de l'accroissement du revenu par tête sur la période 1995-2001.

2. La pauvreté est localisée pour une large part dans les zones rurales :

En effet il est raisonnable de penser que les ruraux qui ont moins accès aux infrastructures de production, équipements, services sociaux de base et structures de financements ont un niveau de bien être moindre que celui des citadins.

Elle est localisée plus singulièrement dans les zones rurales du centre, du Sud et Nord Est. Cette concentration de la pauvreté en milieu rurale est également confirmé par l'enquête de perception de la pauvreté au Sénégal (2201).En effet l'incidence de la pauvreté varierait en zone rurale entre 72%et 88% alors qu'en zone urbaine, elle varie entre 44% et 59%. Mais dans tout les cas, l'incidence de la pauvreté demeure forte.

3. La pauvreté prononcée dans les régions à agriculture peu diversifiée et moins touchée par l'émigration :

En effet il existe des disparités des régions face à la pauvreté. En 1991, les données de l'enquête sur les priorités révélaient que la zone comprenant les régions de kolda, Fatick et Kaolack concentrent 41%des pauvres. Ceci sera à nouveau observé en 1994 ou la prévalence de la pauvreté dans cette zone les plus important en terme de production sur le plan

Agricole, mais les activités y sont moins diversifiés ; en particulier, l'agriculture de saison sèche y est un peu moins touchées par l'émigration extérieure et reçoivent moins de transfert. A l'inverse, les trois régions qui en reçoivent le plus (Région de Dakar, Louga et St Louis) sont les moins pauvres.

4. La pauvreté répandue parmi les ménages de travailleurs indépendants du secteur agricole :

C'est dans le groupe socio-économique des travailleurs indépendants du secteur agricole (y compris l'élevage et la foret) que le taux de pauvreté des ménages est plus élevé. En dehors de ce groupe des chômeurs et dans celui des indépendants non agricoles ces deux groupes socio-économiques vivent le plus souvent dans les villes.

5. Le niveau d'instruction faible parmi les chefs de ménages pauvres

En effet, plus de 89% des chefs de ménages du premier quintile (QUIID ; 2001) n'ont pas aucun niveau d'instruction et seuls environ 8% ont le niveau d'instruction primaire.

6. La prévalence de la pauvreté varie selon le sexe du chef de ménage :

Selon l'enquête de perception de al pauvreté au Sénégal (EPPS), la prévalence de la pauvreté serait de 67,4% par jour chez les ménages dont le chef est un homme et de 58,8% chez les ménages diriges par une femme.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984