Analyse financiere comme outil indispensable pour la gestion d'une entreprise( Télécharger le fichier original )par Valens NDONKEYE Université Libre de Kigali - Licence en gestion 2008 |
I.2.5.3. Notions de trésorerieLes notions de fonds de roulement et de trésorerie sont inséparables dans la mesure où la première étudie la solvabilité globale de l'entreprise en confrontant tout l'actif circulant à l'exigible à court terme sans tenir compte ni du degré de liquidité des éléments d'actifs circulants ni des dettes à CT à honorer à des brèves échéances, alors que la seconde est beaucoup plus exigeante que la première. Elle s'intéresse à la solvabilité à très brefs délais. Elle met en relation les éléments de l'actif circulants les plus liquides aux dettes à court terme26(*). Cela étant, il faut étudier le BFR pour apprécier si la trésorerie est saine ou serrée. Elle est saine si le FRN est élevé, rappelons également qu'elle dépend des BFR, d'où la formule : TRESORERIE = FRNG - B.F.R Comme dans le cas précédent l'étude de la trésorerie peut dégager deux situations suivantes : - Quand le Fonds de roulement est inférieur aux besoins en Fond de roulement, on parle d'une trésorerie négative (Trésorerie serrée) ; - Quand le Fonds de roulement est supérieur aux besoins en Fonds de roulement, on parle d'une trésorerie positive (trésorerie saine). D'après Henry MEUNIER François la trésorerie d'une entreprise à une date donnée est la différence à cette même date entre les ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les besoins entraînés par cette même activité. Cependant la gestion de la trésorerie en particulier son chef doit assurer les relations quotidiennes avec les banques et décider de la répartition et de l'utilisation des crédits disponibles. C'est à partir de l'interprétation de la position de trésorerie qu'intervienne la gestion proprement dite dont la phase finale est constituée par le contrôle de l'évolution de la trésorerie par rapport au budget27(*). I.2.5.3. Notions de rentabilitéGlobalement, la rentabilité peut être définie comme « l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire»28(*). La rentabilité est donc un critère de ce qui est rentable, c'est-à-dire soit qu'il produit une rente et par expansion donne un bénéfice suffisant, soit qu'il donne des bons résultats. Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est « apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l'entreprise et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son développement»29(*). MOISSON définit le résultat comme « étant ce qui reste à l'entreprise lorsque les produits sont vendus et que sont payés toutes les charges de fabrication, de vente, de gestion, de structure et de l'impôt sur les sociétés»30(*). Ainsi, la rentabilité s'appréhende à trois niveaux selon les objectifs de l'analyse : « il s'agit de la rentabilité commerciale, de la rentabilité économique et de la rentabilité financière»31(*).
Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et à la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des produits vendus. On considère généralement le ratio : Excédent brut d'exploitation (EBE) Chiffre d'affaires
La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires ; il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investis. Résultat net Capitaux propres
L'entreprise a besoin de l'ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est donc important de mesurer la rentabilité qu'elle génère sur ses investissements, le ratio est : Résultat net Actif total * 26 RUYUMBU Peter Cours de gestion financière inédit, ULK, 2004 * 27 BRUNO, S, Nouvelles trésorerie d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris, 1977, p.38 * 28 COLAISSE B., La gestion financière de l'entreprise, PUF, Paris, 1993, p.299 * 29 FARBER A., Eléments d'analyse financière, ULB, Janvier 2002, p.24 * 30 MOISSON M., Etude de rentabilité des entreprise, éd. D'organisation, Paris, 1962, p.28 * 31 SOLNIK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6e éd., Paris, 2001, p.16 |
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