WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La déperdition académique au département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza-Ngungu

( Télécharger le fichier original )
par MBAKA Ruffin et KAPELA Florie et
Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngungu - Premier cycle 2008
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

    INTRODUCTION

    0.1. PROBLÉMATIQUE

    Le terme « déperdition peut revêtir deux phénomènes selon qu'il est pris au sen étroit ou au sens large. Au sens étroit, la déperdition correspond à l'abandon des études sans obtention du diplôme. Au sens large, elle désigne le fait d'obtenir un diplôme au terme d'une scolarité plus longue que la scolarité normale.

    Il existe entre les deux pôles sus évoqués une situation intermédiaire : celle des étudiants qui abandonnent temporairement leurs études pour se réinscrire par la suite et obtenir finalement un diplôme.1(*)

    Un phénomène aussi complexe ne se laisse pas facilement appréhender. On parle en de lorsque l'on se réfère à une conception normative du déroulement des études supérieures. Le retard ou le déchet n'ont de sens que si l'on estime qu'un cycle d'études donné doit être accompli en un nombre d'années donné.

    On saisit d'emblée l'une des difficultés et des ambiguïtés de l'objet à étudier. Un étudiant qui obtient son cycle de graduat en six ans au lieu de trois ans doit - il être considéré comme en déperdition ? Cette question n'est pas arbitraire. Le ralentissement des études avec la constitution des « stocks » de plus en plus lourds est aussi sensible que l'évaporation des inscrits. Evidemment, la pire situation serait celle qui combinerait les deux phénomènes : l'allongement de la durée moyenne des études avec évaporation finale d'une partie importante du stock.

    Pour ce qui est de notre travail, il s'agit de répondre à la question suivante : l'obtention d'un titre de gradué en Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu dépend - elle de la section faite aux humanités ?

    C'est sur cette question fondamentale que portera essentiellement notre étude.

    0.2. HYPOTHÈSE

    Partant de la question posée à la problématique, nous avons retenu l'hypothèse suivante qui sera vérifiée tout au long de notre recherche : l'obtention du titre de gradué en Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu dépendrait de la section faite aux humanités.

    Cette hypothèse constitue la toile de fond de notre recherche.

    0.3. ETAT DE LA QUESTION

    Un des aspects de la question sous étude a été abordé par deux assistants chargés des cours à l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu : l'assistant BONZEKE NSHOLE et l'assistant MUSONI MULONGO2(*).

    Dans leurs investigations, il a été question de déceler si tout candidat porteur d'un diplôme d'Etat présentait les mêmes chances de réussite en Premier Graduat du Département de Sciences Commerciales et Administratives, ou si le pourcentage obtenu aux examens d'Etat influençait - il la réussite à ce département.

    La conclusion de leur recherche montre que les deux critères évoqués ci - haut n'expliquent pas nécessairement les résultats en Premier Graduat de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu.

    0.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

    Loin d'être un fait du hasard, le choix porté à ce sujet se justifie par deux raisons :

    - la première et la plus simple est le fait que nous poursuivons nos études dans ce département ; nous avons constaté, en plus de l'engouement manifesté par les diplômés d'Etat à l'aborder, ce qui justifie d'ailleurs qu'il soit le département à l'effectif le plus élevé de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu ; le nombre d'abandons en cours d'études.

    - La deuxième, purement scientifique et pratique, est d'ouvrir une nouvelle brèche dans la recherche pour les travaux futurs, et d'aider les dirigeants à évaluer l'efficacité interne de leurs entités.

    0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES

    0.5.1. Méthodes

    Dans la réalisation de notre travail, nous avons eu à recourir à la méthode analytique qui nous a permis de suivre l'évolution des effectifs de chaque année académique considérée. Ensuite, la méthode statistique nous a permis de conclure sur l'influence de la section faite aux humanités sur l'obtention du titre de gradué dans le délai prévu.

    0.5.2. Techniques

    Comme technique, nous nous sommes servi de la technique documentaire qui nous a permis de consulter les ouvrages, revues et autres écrits pour analyser la déperdition académique dans le Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu.

    0.6. DÉLIMITATION DU SUJET

    Notre sujet porte sur l'analyse de la déperdition académique au Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu. C'est donc ce Département qui est l'espace de notre étude, laquelle s'étend de l'année académique 2002 - 2003 à l'année académique 2006 - 2007.

    0.7. CANEVAS

    Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail se subdivise en deux chapitres dont le premier prend en compte les considérations théoriques, et le second, la déperdition académique au Département de Sciences Commerciales et Administratives de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu.

    CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES

    Nous parlerons successivement, dans ce chapitre, de la définition des concepts de base, des critères de délibération et de la brève présentation de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu.

    SECTION 1 : DÉFINITION DES CONCEPTS

    Le travail scientifique étant fait dans le but d'être lu et compris, il nous a paru impérieux de relever et d'expliquer certains concepts que nous utiliserons dans le présent travail.

    Il s'agit notamment des concepts suivants : déperdition, rendement, indicateurs d'efficacité, cohorte d'effectifs, etc.

    1.1. Déperdition

    1.1.1. Définition

    La déperdition d'effectifs scolaires est la différence entre le nombre d'étudiants au début et à la fin d'un cours, d'une année ou d'un cycle d'études.3(*)

    Le Robert la définit comme une diminution ou une perte.4(*)

    Quant à nous, nous définissons la déperdition, dans le contexte d'un système d'enseignement, comme une diminution des effectifs d'une cohorte d'étudiants.

    Elle se manifeste essentiellement par une diminution des effectifs d'un niveau d'études à un autre, l'année suivante, et que cette diminution résulte essentiellement de la combinaison des abandons et des redoublements.

    1.1.2. Nature

    Pour un système d'enseignement, la déperdition est une mesure ou un indicateur du rendement interne.5(*)

    1.2. Rendement

    1.2.1. Définition

    Le rendement est le rapport entre le travail utile obtenu et la quantité d'énergie dépensée.

    1.2.2. Niveaux

    Le rendement d'un système éducatif se situe à deux niveaux : l'un externe et l'autre interne. L'appréciation des résultats des démarches de ces deux rendements n'est pas nécessairement identique, les indicateurs pour les mesurer n'étant pas toujours de la même nature.6(*)

    Le rendement externe mesure jusqu'à quel niveau le système d'éducation réalise ses objectifs économiques, politiques et socio - culturels. Selon le niveau atteint, on apprécie les objectifs, non seulement par la quantité et la qualité des individus sortis du système, mais aussi par leur productivité effective dans la société.

    C'est dans cette optique que les auteurs Psacharopoulos et Woodhall parle de l'efficacité externe du système éducatif comme pouvant s'apprécier par sa capacité à préparer les élèves et les étudiants à leur rôle futur dans la société.7(*) Elle est mesurée par les perspectives d'emplois et de gains des étudiants.

    Dans le cas de l'efficacité externe, qui n'est pas l'aspect sur lequel nous allons travailler, les résultats sont évalués par rapport à des objectifs d'ensemble que la société a assigné au système d'éducation.

    Quant au rendement interne, il s'apprécie en termes quantitatifs et qualitatifs. Le premier aspect mesure le rapport entre les connaissances, les attitudes et les aptitudes acquises, d'une part, et les objectifs pédagogiques, d'autre part. Nous ne traiterons pas non plus de cet aspect dans le présent travail.

    Le deuxième aspect, qui nous intéresse particulièrement dans cette étude, assimile le système éducatif à une entreprise et mesure la quantité des produits finis, diplômés, finissants (outputs) par rapport aux ressources engagées, c'est - à - dire le nombre d'étudiants inscrits, le nombre d'années passées dans le système, en rapport avec les coûts (inputs).8(*)

    1.3. Indicateurs d'efficacité

    L'entrée dans un cycle d'enseignement n'est que le commencement d'un long processus éducatif. Les difficultés inhérentes à la progression dans un cycle d'enseignement constituent une source de préoccupations majeures aussi bien pour les planificateurs que pour les parents.

    En effet, il est important de connaître le nombre d'étudiants inscrits qui terminent effectivement un cycle d'enseignement donné et obtiennent un diplôme d'enseignement dans la limite de temps officiellement impartie à ce cycle. Cela permet d'évaluer la pertinence des objectifs pédagogiques, des programmes et des méthodes d'enseignement et d'examiner les relations entre toute une série des facteurs internes et externes liés à la fréquentation et aux performances ou résultats académiques.9(*)

    Une série d'indicateurs permet d'analyser les flux d'élèves à l'intérieur d'un niveau d'études donné. Au terme d'une année académique et à l'intérieur d'un même cycle d'études donné, un étudiant a trois possibilités :

    - être promu dans l'année d'études suivante ;

    - redoubler la même année d'études ;

    - sortir du système pour différentes raisons : abandon, migration vers un autre système, décès, ...

    Les deux dernières possibilités sont assimilées à l'échec.10(*)

    1.3.1. La promotion

    La promotion est l'accession à un grade, un emploi, un niveau supérieur.11(*)

    Elle est la sanction de la réussite académique pour un niveau d'enseignement donné. La promotion concerne les étudiants qui ont obtenu, à la fin d'une année d'études, une note égale ou au - dessus de la moyenne, compte tenu des règlements ou critères de délibération en vigueur sur le passage de classe. Elle concerne aussi bien les réussites en première qu'en deuxième session d'examens.

    1.3.2. L'échec

    Depuis les débuts de l'enseignement formel, il y a toujours eu des élèves qui se retrouvaient dans les premiers rangs et d'autres dans les derniers rangs. Ainsi, les difficultés scolaires, les échecs ne sont pas des éléments nouveaux dans notre société actuelle.

    Beaucoup d'auteurs admettent que la notion d'échec est récente, n'étant apparu que vers les années 1950. Avant ces années, il n'était question que de succès ou d'insuccès scolaires. Les réussites étaient mises sur le compte de la qualité des maîtres et des institutions, les insuccès étaient exclusivement imputés aux élèves, considérés alors comme paresseux, instables et peu motivés.12(*)

    Assimilé souvent au déficit, à l'inadaptation scolaire, l'échec reposait sur la théorie des dons13(*) et était conçu comme un problème individuel.

    En réaction à la théorie des dons, les sociologues vont considérer l'échec scolaire, autour des années 1960, comme un problème social, compte tenu du constat de plus en plus reconnu du rapport établi entre les retards scolaires et les catégories sociales.14(*)

    La notion d'échec demeure diffuse, elle implique plusieurs aspects de la réalité : la décision institutionnelle, le niveau de performance des élèves, la perception ou l'évaluation de la réussite. Best15(*) propose une définition à l'aide de certains critères : le retard scolaire par rapport à l'âge, les orientations en éducation spécialisée et les sorties sans diplôme du système.

    Bref, l'échec est multiforme et peut comprendre à la fois l'abandon et le redoublement.

    1.3.2.1. L'abandon

    Pour une classe donnée, l'abandon est le fait de quitter l'établissement avant la fin de l'année académique.

    De même, pour un cycle d'études, l'abandon (appelé « abandon en cours d'études ») est le fait qu'un étudiant quitte l'établissement avant la fin de la dernière année de l'étape dans laquelle il est inscrit.16(*)

    Il résulte de cette définition que le fait de quitter l'institut supérieur à la fin d'une étape obligatoire, le graduat en l'occurrence, ne constitue pas un abandon en cours d'études.

    Par contre, dans une université qui ne donne pas comme produits finis les gradués, le fait de quitter l'enseignement après trois ans d'études déterminés pour le premier cycle constitue bel et bien un abandon en cours d'études.

    Voilà pourquoi dans le présent travail, nous avons considéré uniquement le cycle de graduat, car il constitue un cycle à part entière dans un institut supérieur.

    En outre, toujours dans le cadre de cette étude, nous considérons également comme abandon le fait qu'un étudiant régulièrement inscrit dans une classe au cours d'une année quelconque ne se retrouve, ni dans la classe supérieure, ni dans la même classe, l'année qui suivra.

    1.3.2.2. Le redoublement

    Par redoublement, on entend une année passée par un étudiant dans la même classe à refaire les mêmes études que l'année précédente17(*). C'est donc le fait de reprendre deux fois une même année d'études ; la reprise de classe, en d'autres termes.

    Il est la conséquence des mauvaises notes. Il est ressenti avant tout comme l'échec, par l'étudiant et sa famille. Cependant, pour un étudiant qui a besoin de prendre un second souffle, redoubler une classe peut être une chance qui lui permettra de consolider ses connaissances. Bien souvent, une année qui semble perdue peut permettre à l'étudiant d'acquérir une plus grande maturité pour redémarrer une situation.

    1.4. Analyse des cohortes d'étudiants18(*)

    L'analyse des cohortes d'étudiants constitue un moyen plus complet de l'évaluation de l'efficacité interne d'une école.

    Une cohorte d'étudiants se définit comme un groupe d'étudiants qui entrent en première année d'un cycle donné au cours de la même année scolaire et vivent par la suite, chacun à sa façon, les évènements qui sont le passage en classe supérieure, le redoublement, l'abandon ou le succès à l'issue de la dernière classe du cycle.

    Selon les types des données disponibles, il y a trois manières d'analyser l'efficacité interne d'un système éducatif par la méthode des cohortes d'étudiants :

    - la méthode de la cohorte apparente ;

    - la méthode de la cohorte reconstituée ;

    - la méthode de la cohorte réelle.

    La méthode de la cohorte apparente s'applique lorsqu'il y a des données sur les redoublants, tandis que la méthode de la cohorte reconstituée s'applique lorsqu'on dispose des données sur l'effectif des inscrits par année d'études pendant deux années consécutives, ainsi que des données relatives aux redoublants par classe.

    Quant à la méthode de cohorte réelle, bien que coûteux et demandant beaucoup de temps, elle constitue le moyen idéal d'obtenir une évaluation précise de la déperdition scolaire. Il faut, pour ce faire, disposer des informations fiables sur chaque étudiant de la cohorte qui sera suivi tout au long du cycle d'études.

    Bref, le terme de déperdition peut recouvrir deux phénomènes selon qu'il est pris au sens large ou au sens étroit.

    Au sens large, elle désigne le fait d'obtenir un diplôme au terme d'une scolarité plus longue que la scolarité normale.

    Au sens étroit, elle correspond à l'abandon des études universitaires sans l'obtention d'un diplôme.

    Il existe entre ces deux pôles une situation intermédiaire : celle d'un étudiant qui abandonne temporairement ses études pour se réinscrire par la suite à l'université et acquérir finalement son diplôme.

    Dans le cadre de notre travail, nous considérons comme déperdition le fait d'obtenir un diplôme après une durée plus longue que prévue. Nous nous inscrivons donc dans le sens large du terme.

    SECTION 2 : RÈGLEMENT DE DÉLIBÉRATION19(*)

    Dans cette section, nous passons en revue les critères de délibérations tels que recommandés par les règlements de délibération de l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu.

    2.1. Dispositions générales

    Aucun jury ne peut délibérer si les trois quarts au moins de ceux qui ont interrogé les étudiants ne sont pas présents.

    Le jury procède à la péréquation après délibération en ramenant l'échec grave délibéré au léger et l'échec léger délibéré à dix sur vingt sans modifier le total général. L'échec grave ne doit pas devenir une réussite (dix sur vingt). Les échecs sont :

    - légers, entre huit et neuf et demie sur vingt;

    - graves, en dessous de huit sur vingt.

    La péréquation consiste en un transfert de deux points au maximum d'un cours à un autre à l'intérieur de la même catégorie de matières. Elle s'applique sur un seul cours une seule fois sur les notes non pondérées. Les catégories de matières sont :

    - les matières de spécialisations ;

    - les matières d'appui à la formation professionnelle (scientifique) ;

    - les matières de formation générale.

    La côte finale (X/20) de l'étudiant est un multiple de 0.5 (par exemple : les côtes 9,6/20 ; 9,7/20 ; 9,8/20 ; 9,9/20 deviennent 10/20, tandis que les côtes 9,1 jusqu'à 9,4 deviennent 9/20). Mais la côte 9.5/20 sera maintenue.

    Si la péréquation ne peut fonctionner dans le cas d'un échec grave, le jury peur procéder à une nouvelle évaluation de l'étudiant. Après l'application de la péréquation, aucun échec grave dans toutes les matières ne peut être admis pour le passage d'un étudiant d'une année à l'autre.

    Le jury délibère collectivement. Quand les opinions sont partagées, les décisions sont prises à la majorité des membres présents. En cas de parité des voix, la solution la plus favorable à l'étudiant l'emporte.

    Le Président du jury ramène les membres du jury à l'application du texte lorsqu'ils s'écartent des cas prévus par le règlement.

    2.2. Réussite automatique

    A réussi, tout étudiant qui obtient la moitié des points, soit 50%, dans toutes les branches.

    2.3. Ajournement automatique

    a) Est d'office ajourné, l'étudiant qui obtient entre 40% et 49,9% des points sur l'ensemble des matières.

    b) L'étudiant qui a un échec grave après application de la péréquation.

    Note : L'étudiant ajourné est dispensé de représenter en seconde session les matières dans lesquelles il a obtenu au moins 10/20.

    2.4. Assimilé aux ajournés

    Est assimilé aux ajournés, l'étudiant qui n'a pas présenté toutes les parties de l'épreuve pour une raison valable, dûment justifiée et jugée valable par le jury.

    2.5. Non admissible dans la même filière d'études

    Est non admissible dans la même filière d'études, l'étudiant qui obtient moins de 40% des points sur l'ensemble des matières.

    2.6. Assimilé aux non admissibles dans la même filière d'études

    Est assimilé aux non admissibles dans la même filière d'études, l'étudiant qui n'a pas présenté une partie ou toutes les parties de l'épreuve pour des raisons jugées non valables par le jury ou qui s'est absenté à une ou plusieurs parties de l'épreuve sans avoir prévenu au préalable, par écrit, le bureau du jury.

    2.7. Cas délibérables

    Est délibérable, c'est - à - dire celui dont le cas peut faire l'objet d'une discussion du jury, l'étudiant qui n'a pas obtenu la moitié des points dans toutes les branches, mais qui a obtenu au moins 50% sur l'ensemble des matières et qui a obtenu :

    2.7.1. Dans la classe ayant 8 à 12 matières

    1°) 60% et plus, l'étudiant peut avoir :

    - soit deux échecs légers, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique ;

    - soit un échec grave qui doit devenir léger par péréquation.

    Note : L'étudiant ne doit pas avoir à la fois un échec léger et un grave.

    2°) entre 55% et 59,9% ; l'étudiant peut avoir :

    - soit un échec léger ;

    - soit un grave qui doit devenir léger par péréquation.

    Note : L'étudiant ne doit pas avoir à la fois un échec léger et un grave.

    3°) entre 50% et 54,9% ; l'étudiant ne peut avoir qu'un échec léger. Il ne doit pas avoir un échec grave, ni à la fois un échec léger et un échec grave.

    2.7.2. Dans la classe ayant 13 à 17 matières

    L'étudiant doit avoir obtenu :

    1°) 60% et plus, l'étudiant peut avoir dans ce cas :

    - soit trois échecs légers, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique ;

    - soit un échec grave qui doit devenir léger par péréquation ;

    - soit un échec léger et un échec grave, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique. L'échec grave doit devenir léger par péréquation.

    2°) entre 55% et 59,9% ; l'étudiant peut avoir :

    - soit deux échecs légers, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique ;

    - soit un échec grave qui doit devenir léger par péréquation.

    Note : L'étudiant ne doit pas avoir à la fois un échec léger et un grave.

    3°) entre 50% et 54,5% ; l'étudiant ne peut avoir qu'un échec léger. Il ne doit pas avoir un échec grave, ni à la fois un échec léger et un échec grave.

    2.7.3. Dans la classe ayant 18 matières et plus

    L'étudiant doit avoir obtenu :

    1°) 60% et plus, l'étudiant peut avoir dans ce cas :

    - soit trois échecs légers, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique ;

    - soit un échec grave qui doit devenir léger par péréquation ;

    - soit un échec léger et un échec grave, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique. L'échec grave doit devenir léger par péréquation.

    2°) entre 55% et 59,9% ; l'étudiant peut avoir :

    - soit deux échecs légers, mais qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique ;

    - soit un échec grave qui doit devenir léger par péréquation.

    Note : L'étudiant ne doit pas avoir à la fois un échec léger et un grave.

    3°) entre 50% et 54,5% ; l'étudiant peut avoir deux échecs légers qui ne doivent pas se situer tous dans la catégorie des cours de formation scientifique. Il ne doit pas avoir un échec grave, ni à la fois un échec léger et un échec grave.

    Section III : PRÉSENTATION DU CADRE D'ETUDE

    3.1. Brève présentation de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu20(*)

    Dans cette section, il sera question de présenter brièvement l'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu, sa structure, son organisation et son emplacement géographique, ainsi que le Département de Sciences Commerciales et Administratives.

    3.1.1. Brève historique

    L'Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu est une institution publique de prestation des services d'enseignement supérieur implantée dans la cité de Mbanza - Ngungu, dans la province du Bas - Congo, en République Démocratique du Congo.

    Il a été créé suite à l'accord signé entre le Ministre de l'Education Nationale et le Révérend Frère ZUZA BOLA pour la fusion de deux écoles normales moyennes, l'une établie à KIMPESE et l'autre à MBANZA - NGUNGU. C'est la lettre du Ministre de l'Education Nationale du 10 janvier 1972 qui a sanctionné cette création.

    3.1.2. Situation géographique

    Situé dans le quartier NOKI, précisément dans sa partie ville, l'I.S.P. Mbanza - Ngungu est borné au Nord par l'ex - hôtel MUKOKO et l'avenue du cercle sportif, à l'Est par l'Institut LONDE, au Sud par des résidences privées, l'hôtel MAKANI et le siège du Bureau de Liaison de la Commission Électorale indépendante du District des Cataractes et à l'Ouest par le camp ONATRA (Office Nationale de Transport).

    Il est traversé par l'avenue I.S.P. qui le divise en deux parties : d'un côté le bâtiment administratif, les locaux des cours et le home des étudiants ; de l'autre côté le camp et les villas des enseignants.

    3.1.3. Structure et fonctionnement

    L'I.S.P. Mbanza - Ngungu fonctionne avec quatre sections : la Section de Sciences Exactes, la Section de Lettres et Sciences Humaines, la Section Technique qui contient le Département de Sciences Commerciales et Administratives dont il est question dans le présent travail et la Section Ecole d'application.

    Quant à la structure organisationnelle, nous la représentons par l'organigramme ci - dessous :

    Figure 1 : Organigramme de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    DIRECTEUR GENERAL

    SEC. GEN. ACADEMIQUE

    SEC. GEN. ADMINISTRATIF

    ADMINISTRATEUR DU BUDGET

    DIRECTEUR CHEF DE SERVICE

    DIRECTEUR CHEF DE SERVICE

    DIRECTEUR CHEF DE SERVICE

    Direction du Personnel

    Direction des OEuvres Estudiantines

    Direction Entretien et Maintenance

    Direction des Finances et Budget

    Direction du Patrimoine

    Direction Unité de Production

    Direction des Services Académiques

    Chefs de Sections

    Direction de l'EDAP

    Autres services attachés au Sec. Gén. Académ.

    Bibliothèque

    Source : Statut de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    D'après l'Ordonnance n° 81 - 163 du 7 octobre 1981 portant création d'un Institut Supérieur Pédagogique dénommé Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza - Ngungu, un comité de Gestion assure la gestion courante de cet établissement, comité composé du Directeur Général, du Secrétaire Général Académique, du Secrétaire Général Administratif et de l'Administrateur du Budget.

    Signalons en passant que l'I.S.P. Mbanza - Ngungu dispose d'un grand organe au - dessus du Comité de Gestion dénommé Conseil de l'Institut. Cet organe siège périodiquement et donne des directives au Comité de Gestion.

    3.2. Brève présentation du Département de SCAD

    Le Département de Sciences Commerciales et Administratives (SCAD) fut ouvert en 1997. La première année académique, qui ne comprenait que la seule classe de première année de graduat, était l'année académique 1997 - 1998. Les autres classes étaient ajoutées au fur et à mesure que les étudiants de la première promotion passaient de classe. Les premiers gradués de ce département sont sortis à l'an 2000 et les premiers licenciés en 2003.

    Il était d'abord géré par la Section de Lettres et Sciences Humaines. C'est à l'année académique 2005 - 2006 que ce département a été associé au département de Sciences Agro - Vétérinaires pour former la Section Technique.

    Il est composé, dans sa structure, d'un chef de département secondé par un secrétaire de département. Il se réunit en conseil dont les membres sont, outre les deux dirigeants précités, les enseignants et les représentants des étudiants.

    Cette approche théorique nous permet d'aborder aisément la question sous étude dans le chapitre suivant.

    CHAPITRE II : LA DEPERDITION ACADEMIQUE A L'I.S.P. MBANZA - NGUNGU

    Dans ce second chapitre qui se veut plus pratique que la précédente, nous présenterons, dans un premier temps, les données de l'étude et nous passerons, ensuite, à la vérification de l'hypothèse du travail.

    SECTION I : PRÉSENTATION DES DONNÉES DE L'ETUDE

    1.1. Dépouillement des données

    Dans le présent travail, les sujets d'enquête ont été répartis en quatre catégories selon qu'ils ont suivi, aux humanités, la Section Commerciale, Pédagogique, Scientifique ou les autres sections du secondaire.

    Les sections faites aux humanités sont choisies par rapport aux liens qu'elles ont avec le département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    Selon l'article 29 de la Loi - Cadre n° 86/005 du 22 septembre 1986, les Instituts Supérieurs Pédagogiques ont pour buts, entre autres, de promouvoir le pays, en fonction de ses besoins, en personnel enseignant de formation supérieure générale ou spécialisée.21(*)

    Ainsi, la Section Commerciale est choisie parce qu'elle constitue la finalité du département de Sciences Commerciales et Administratives. La Section pédagogique constitue quasiment le soubassement des Instituts Supérieurs Pédagogiques, et la Section Scientifique est prise en fonction de sa formation mathématique considérée comme le pré requis de plusieurs cours du département de Sciences Commerciales et Administratives.

    Le dépouillement des données de l'étude a permis d'obtenir plusieurs tableaux que nous présenterons au fur et à mesure que l'on avance dans le travail.

    1.1.1. Année académique 2002 - 2003

    Les données relatives à cette année académique nous ont permis d'élaborer le tableau ci - dessous :

    Tableau n° 1 : Résultats de l'année 2002 - 2003 en G1 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    v.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    40

    57,0

    11

    50,0

    5

    33,3

    56

    Pédagogie

    14

    20,0

    4

    18,2

    6

    40,0

    24

    Scientifique

    13

    18,7

    4

    18,2

    3

    20,0

    20

    Autres

    3

    4,3

    3

    13,6

    1

    6,7

    7

    TOTAL

    70

    100

    22

    100

    15

    100

    107

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    Il ressort de ce tableau que, de manière générale, 70 étudiants, soit un équivalent de 65,4%, ont été promus dans la promotion supérieure ; 22 étudiants, soit 20,6% ont redoublé de classe et 15 étudiants, soit 14%, ont abandonné leurs études en Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    Nous constatons aussi que sur les 100% des promus, 57% sont de la Section Commerciale et Administrative ; 20% sont de la Pédagogie ; 18,7% sont de la Section Scientifique et 4,3% sont des autres sections.

    Par ailleurs, les taux des redoublants indiquent 50% pour les étudiants ayant fait la Section Commerciale ; 18,2% pour ceux ayant fait la Section Pédagogique ; 18,2% pour ceux ayant fait la Section Scientifique et 13,6% pour ceux ayant fait les autres sections.

    1.1.2. Année académique 2003 - 2004

    Considérant la notion d'analyse des cohortes évoquée dans le premier chapitre, nous prendrons en compte, pour cette année académique, les résultats des promotions de première année de graduat et de la deuxième année.

    Pour la promotion de G1 SCAD, les résultats sont représentés dans le tableau suivant :

    Tableau n° 2 : Résultats de l'année 2003 - 2003 en G1SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    24

    51,1

    10

    50

    14

    36,8

    48

    Pédagogie

    10

    21,3

    8

    40

    8

    21,1

    26

    Scientifique

    8

    17,0

    1

    5

    12

    31,6

    21

    Autres

    5

    10,6

    1

    5

    4

    10,5

    10

    TOTAL

    47

    100

    20

    100

    38

    100

    105

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    La lecture de ce tableau montre que 47 étudiants, un équivalent de 44,8%, ont été promus dans la classe supérieure ; 20 étudiants, soit 19%, ont redoublé l'année et 38 étudiants, soit 36,2%, ont quitté le département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    De manière détaillée, nous remarquons aussi que sur les 100% d'étudiants promus dans la classe supérieure, 51,1% sont ceux ayant fait la Section Commerciale ; 21,3% sont ceux ayant fait la Section Pédagogique ; 17% sont ceux ayant fait la Section Scientifique et 10,6% sont ceux ayant fait les autres sections.

    Quant aux redoublants, 50% sont pour ceux ayant fait la Section Commerciale ; 40% sont ceux ayant fait la Section Pédagogique ; 5% sont ceux ayant fait la Section Scientifique et 5% sont ceux ayant fait les autres sections.

    Pour les abandons, 36,8% sont en provenance de la Section Commerciale ; 21,1% de la Section Pédagogique ; 31,6% de la Section Scientifique et 10,5% des autres sections.

    Pour la promotion de G2 SCAD, les résultats sont consignés dans le tableau ci - après :

    Tableau n° 3 : Résultats de l'année 2003 - 2004 en G2 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    43

    52,4

    6

    75,0

    14

    58,3

    63

    Pédagogie

    16

    19,5

    1

    12,5

    3

    12,5

    20

    Scientifique

    18

    22,0

    1

    12,5

    5

    20,9

    24

    Autres

    5

    6,1

    0

    0,0

    2

    8,3

    7

    TOTAL

    82

    100

    8

    100

    24

    100

    114

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    Ce tableau démontre que 82 étudiants, un équivalent de 71,9% ont été promus dans la promotion supérieure ; 8 étudiants, soit 7%, ont redoublé l'année et 24 étudiants, soit 21,1%, ont abandonné le département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    Nous remarquons aussi que la distribution des promus se présente de la manière suivante, par rapport aux sections faites aux humanités : 52,4% ont fait la Section Commerciale ; 19,5% ont fait la Section Pédagogique ; 22% ont fait la Section Scientifique et 6,1% ont fait les autres sections.

    La distribution des redoublants se présente comme suit : 75% ont fait la Section Commerciale ; 12,5% ont fait la Section Pédagogique ; 12,5% ont fait la Section Scientifique et aucun étudiant parmi ceux ayant fait les autres sections n'a redoublé l'année.

    Quant aux abandons, nous constatons que 58,3% sont constitués des étudiants ayant fait la Section Commerciale ; 12,5% sont constitués de ceux ayant fait la Section Pédagogie ; 20,9% ont fait la Section Scientifique et 8,3% ont fait les autres sections.

    Année académique 2004 - 2005

    Partant de la même notion d'analyse des cohortes, nous aurons à présenter, pour cette année académique, les résultats des trois classes, de la première année à la troisième année de graduat.

    Pour la première année de graduat, les résultats sont consignés dans le tableau ci - après :

    Tableau n° 4 : Résultats de 2004 - 2005 en G1 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    57

    62,0

    22

    59,5

    10

    50,0

    89

    Pédagogie

    19

    20,7

    6

    16,2

    3

    15,0

    28

    Scientifique

    12

    13,0

    6

    16,2

    3

    15,0

    21

    Autres

    4

    4,3

    3

    8,1

    4

    20,0

    11

    TOTAL

    92

    100

    37

    100

    20

    100

    149

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    La lecture de ce tableau montre que 92 étudiants, un équivalent de 61,8%, ont été promus dans la classe supérieure pour l'année académique 2004 - 2005 ; 37 étudiants, soit 24,8% ont redoublé de classe et 20 étudiants, soit un équivalent de 13,4%, ont abandonné le département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    En outre, sur les 100% des promus, 62% ont fait la section commerciale ; 20,7% ont fait la section pédagogique ; 13% ont fait la section scientifique et 4,3% ont fait les autres sections.

    Pour les redoublants, 59,5% sont des étudiants ayant fait la section commerciale ; 16,2% sont ceux ayant fait la Pédagogie ; 16,2% ont fait la section scientifique et 8,1% ont fait les autres sections.

    Quant aux abandons, la distribution se fait de la manière suivante : 50% proviennent de la section commerciale ; 15% de la Pédagogie ; 15% de la section scientifique et 20% des autres sections.

    Concernant la classe de deuxième graduat de Sciences Commerciales et Administratives, les résultats sont représentés dans le tableau suivant :

    Tableau n°5 : Résultats de 2004 - 2005 en G2 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    25

    50

    1

    33,33

    3

    60

    29

    Pédagogie

    11

    22

    1

    33,33

    1

    20

    13

    Scientifique

    10

    20

    1

    33,33

    0

    0

    11

    Autres

    4

    8

    0

    0,00

    1

    20

    5

    TOTAL

    50

    100

    3

    100

    5

    100

    58

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    Il ressort de ce tableau que 50 étudiants, un équivalent de 86,2%, ont été promu dans la classe supérieure ; 3 étudiants, soit 5,2%, ont redoublé l'année et 5 étudiants, soit 8,6% ont abandonné le département de Sciences commerciales et administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    En outre, sur les 100% des promus, 50% ont fait la section commerciale ; 22% ont fait la section Pédagogie ; 20% la section scientifique et 8% ont fait les autres sections.

    Du côté des redoublants, les trois sections pris en compte ont partagé le nombre à parts égales, soit 33,33% de redoublants pour chaque section considérée et aucun redoublant pour les autres sections.

    Pour les abandons, la section commerciale arrache les 60% contre 20% pour la section Pédagogie. Il n'y a eu aucun étudiant ayant fait la section scientifique qui a abandonné le département de Sciences commerciales et administratives et 20% de ceux ayant fait les autres sections l'ont abandonné.

    La situation de la classe de troisième année se présente comme le montre le tableau suivant :

    Tableau n° 6 : Résultats de 2004 - 2005 en G3 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    47

    55,3

    2

    66.7

    3

    60

    52

    Pédagogie

    17

    20,0

    0

    0,0

    1

    20

    18

    Scientifique

    17

    20,0

    1

    33.3

    0

    0

    18

    Autres

    4

    4,7

    0

    0,0

    1

    20

    5

    TOTAL

    85

    100

    3

    100

    5

    100

    93

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    Ce tableau révèle que 85 étudiants, un équivalent de 91,4%, ont décroché leurs diplômes de graduat cette année académique ; 3 étudiants, soit 3,2%, ont redoublé l'année et 5 étudiants, soit 5,4%, ont abandonné le département de Sciences Commerciales et administratives, après avoir passé trois ans d'études à l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    Par ailleurs, sur les 100% des diplômés de l'année, 55,3% ont fait la section commerciale ; 20% ont fait la Pédagogie ; 20% ont fait la section scientifique et 4,7% ont les autres sections.

    Parmi les redoublants, 66,7% ont fait la section commerciale ; aucun des redoublants n'a fait la section Pédagogie ; 33,3% ont fait la section scientifique et aucun n'a fait les autres sections.

    Quant aux abandons, 60% sont de la section commerciale ; 20% de la Pédagogie ; aucun de la section scientifique et 20% des autres sections.

    1.1.3. Année académique 2005 2006

    Avec les cohortes des effectifs que nous suivons, nous ne considérons pas la promotion de première année de cette année parce qu'elle ne fait pas partie de la cohorte sous étude.

    Pour la deuxième année de graduat, les résultats sont consignés dans le tableau ci - après :

    Tableau n° 7 : Résultats de 2005 - 2006 en G2 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    25

    61,0

    31

    67,4

    7

    63,6

    63

    Pédagogie

    8

    19,5

    11

    23,9

    2

    18,2

    21

    Scientifique

    7

    17,1

    3

    6,5

    2

    18,2

    12

    Autres

    1

    2,4

    1

    2,2

    0

    0,0

    2

    TOTAL

    41

    100

    46

    100

    11

    100

    98

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    La lecture de ce tableau révèle que 41 étudiants, soit un équivalent de 41,8%, ont été promus dans la classe supérieure ; 46 étudiants, soit 46,9%, ont redoublé l'année et 11 étudiants, soit 11,2%, ont abandonné le département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    Une autre lecture de ce même tableau montre que sur les 100% des promus, 61% sont les étudiants qui ont fait la section commerciale ; 19,5% ont fait la section pédagogique ; 17,1% ont fait la section scientifique et 2,4% ont fait les autres sections.

    Pour les redoublants, 67,4% sont ceux qui ont fait la section commerciale ; 23,9% ont fait la pédagogie aux humanités ; 6,5% ont fait la section scientifique et 2,2% ont fait les autres sections.

    Quant aux abandons, 63,6% ont fait la section commerciale ; 18,2% ont fait la pédagogie ; 18,2% ont fait la section scientifique et aucun de ceux qui ont abandonné n'a fait les autres sections.

    Pour la promotion de troisième graduat, les résultats sont consignés dans le tableau ci - dessous :

    Tableau n° 8 : Résultats de 2005 - 2006 en G3 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    30

    58,8

    1

    33,33

    1

    20

    32

    Pédagogie

    10

    19,6

    1

    33,33

    1

    20

    12

    Scientifique

    8

    15,7

    1

    33,33

    1

    20

    10

    Autres

    3

    5,9

    0

    0,00

    2

    40

    5

    TOTAL

    51

    100

    3

    100

    5

    100

    59

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    Il ressort de ce tableau que 51 étudiants, soit 86,4%, ont décroché leurs titres de graduat ; 3 étudiants, soit 5,1%, ont redoublé l'année ; 5 étudiants, soit 8,5%, ont quitté le département.

    Une autre lecture de ce tableau montre que sur les 100% des promus, 58,8% ont fait la section commerciale ; 19,6% ont fait la pédagogie ; 15,7% ont fait la section scientifique et 5,9% ont fait les autres sections.

    Parmi les redoublants, nous constatons un pourcentage équitable entre les sections commerciale, pédagogique et scientifique, soit 33,33% chacune des sections. Aucun étudiant parmi ceux ayant fait les autres sections n'a redoublé l'année.

    Pour les abandons, 20% pour chacune des sections prises en compte et 40% pour les autres sections.

    1.1.4. Année académique 2006 - 2007

    Avec notre cheminement du cohorte d'effectifs des étudiants, la seule classe que nous considérons pour cette année est la classe de troisième année graduat dont les résultats sont consignés dans le tableau ci - dessous :

    Tableau n° 9 : Résultats de 2006 - 2007 en G3 SCAD

    Sanction

    Sections

    PROMUS

    REDOUBLANTS

    ABANDONS

    TOTAL

    v.A.

    %

    V.A.

    %

    V.A.

    %

    Commerciales et Administratives

    25

    59,5

    1

    50

    0

    0

    26

    Pédagogie

    9

    21,4

    0

    0

    0

    0

    9

    Scientifique

    7

    16,7

    1

    50

    0

    0

    8

    Autres

    1

    2,4

    0

    0

    0

    0

    1

    TOTAL

    42

    100

    2

    100

    0

    0

    44

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies aux services académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu

    Ce tableau montre que 42 étudiants, un équivalent de 95,5%, ont obtenu leur titre de gradué ; 2 étudiants, soit 4,5%, ont redoublé l'année et aucun n'a abandonné.

    Ce même tableau, lu autrement, fait état d'un pourcentage de 59,5% d'étudiants, parmi les 100% des promus, qui ont fait la section commerciale ; de 21,4% qui ont fait la pédagogie ; 16,7% la section scientifique et 2,4% ont fait les autres sections.

    La situation des redoublants est de parité entre la section commerciale et la section scientifique, soit un pourcentage de 50% pour chacune des sections. Les deux autres catégories, la pédagogie et les autres sections, n'ont eu aucun étudiant parmi les redoublants.

    Il sied de noter que la troisième année de graduat de cette année académique n'a enregistré aucun abandon.

    1.2. Flux de cohorte d'effectifs

    La mesure du cheminement des étudiants qui évoluent dans un programme d'études collégiales ou universitaires est une tâche complexe qui nécessite du temps et des précautions. Le point de départ est clair, il est nécessaire d'observer le cheminement d'individus qui entreprennent tous un projet d'études au même moment. Les concepts de nouveaux inscrits et de cohortes sont donc introduits.22(*)

    Il s'agit de la durée de parcours nécessaire pour évaluer la réussite. Nous tiendrons compte, dans le présent travail, du fait de l'obtention du diplôme au cours de la durée normale prévue pour le premier cycle.

    Nous avons donc choisi de représenter la situation du département de Sciences Commerciales et Administratives dans le diagramme des flux ci - après :

    Source : Nous - même, sur base des données collectées

    2004 - 2005

    2005 - 2006

    2006 - 2007

    114

    58

    98

    93

    59

    44

    107

    105

    149

    Figure n° 2 : Diagramme des flux d'effectifs du département de SCAD

    2002 - 2003

    2003 - 2004

    22

    20

    37

    8

    3

    46

    3

    3

    70

    47

    12

    41

    50

    82

    42

    51

    85

    5

    5

    0

    5

    11

    2

    Légende :

    - Diplômés

    - promus

    - redoublants

    - abandons

    Il sied de noter que les différences constatées entre l'effectif d'une promotion et la somme des promus et redoublants est due aux nouveaux inscrits ou à ceux qui, ayant abandonné les études les années précédentes, sont revenus pour poursuivre les études au niveau ou ils les avaient abandonnées.

    SECTION 2 : VÉRIFICATION DE L'HYPOTHESE

    L'hypothèse de recherche est la supposition qui motive cette recherche.23(*) Elle doit être vérifiée pour que l'on parvienne à une décision efficace.

    Partant de l'hypothèse émise après la question posée à la problématique de ce travail, nous vérifions si la section faite aux humanités influence le fait de terminer le cycle de graduat dans le délai prévu.

    2.1. Pour les inscrits de 2002 - 2003

    Pour une durée normale de trois ans, reconnue par la Loi - Cadre précitée, les étudiants régulièrement inscrits en première année de graduat de l'année 2002 - 2003 doivent décrocher leur diplôme, trois ans après, dans l'année académique 2004 - 2005.

    Après le suivi de cohorte des étudiants inscrits en première année de graduat pour l'année académique 2002 - 2003, les résultats sont consignés dans le tableau ci - dessous :

    Tableau n° 10 : Cohorte des inscrits de 2002 - 2003

    Sanction

    Section

    Après 3 ans de graduat

    TOTAL

    Gradués

    Non gradués

    Commerciale et Administrative

    47

    9

    56

    Pédagogie

    17

    7

    24

    Scientifique

    17

    3

    20

    Autres

    4

    3

    7

    TOTAL

    85

    22

    107

    Source : Nous - même, sur base des données collectées

    Nous constatons, après lecture de ce tableau, que sur les 56 étudiants régulièrement inscrits en première année de graduat de Sciences commerciales et administratives et dont la section faite aux humanités est la section commerciale, 47 étudiants ont obtenu leurs diplômes de graduat au terme de trois ans d'études ; et 9 étudiants ne l'ont pas obtenu au temps prévu. 17 étudiants sur les 24 qui ont fait la section Pédagogie obtenu leur titre au temps prévu ; 17 sur les 20 étudiants ayant fait la section scientifique l'ont aussi obtenu au temps prévu ; de même pour les 4 étudiants sur les 7 qui ont fait les autres sections.

    En valeur relative, nous constatons que 84% des inscrits en provenance de la section commerciale, 71% de ceux provenant de la section pédagogique ; 85% des inscrits en provenance de la section scientifique et 57% des étudiants provenant des autres sections ont obtenu leur diplôme dans le délai prévu pour le cycle de graduat.

    Peut - on conclure, après cette lecture, que la section faite aux humanités influence le fait d'obtenir le titre de graduat dans le délai prévu au département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu ?

    Le test statistique de Khi carré d'indépendance nous aidera à prendre cette décision.

    En effet, le test de Khi deux d'indépendance est utilisé pour décider si deux critères de classification appliqués à un même ensemble d'unités sont indépendants ou liés.24(*) Il s'agit, ici, de la section faite aux humanités et de l'obtention du titre de graduat dans la durée prévue de trois ans.

    2.1.1. Test de Khi deux d'indépendance

    Il s'agit, dans ce test, de calculer les fréquences attendues et de les comparer aux fréquences observées telles que reprises dans le tableau précédent. Le nombre de degrés de liberté qui nous permet de trouver la valeur de Khi deux théorique (valeur critique à trouver dans la table de Khi deux en annexe) est trouvé en faisant le produit du nombre de lignes minoré d'une unité par le nombre de colonnes minoré d'une unité, de telle sorte que nous aurons, pour notre tableau de contingence,

    avec :

    - dl : degré de liberté ;

    - l  : nombre de lignes ;

    - n : nombre de colonnes.

    Ce qui donne, pour notre cas :

    À un seuil de signification égal à 5%, la valeur critique trouvée dans la table de Khi deux à 3 degrés de liberté est de 7,813. La règle de décision qui détermine la zone de rejet et d'acceptation de l'hypothèse nulle sera formulée de la manière suivante : « nous rejetons l'hypothèse nulle pour toute valeur de Khi deux calculé supérieure ou égale à 7,813 ».

    De ce fait, nous partons d'une hypothèse nulle selon laquelle l'obtention du diplôme de graduat dans le délai prévu est indépendante de la section faite aux humanités. L'hypothèse alternative est alors que l'obtention de ce diplôme dans le délai prévu dépend de la section faite aux humanités.

    Les fréquences attendues sont trouvées en remplaçant chaque valeur observée par la valeur trouvée, après calcul, par le quotient de la valeur obtenue en multipliant le total de sa ligne par sa colonne sur la valeur totale des observations :

    où N est la taille de l'échantillon, Li est la ligne et Ci la colonne.

    Le tableau ci - dessous nous donne les fréquences attendues des inscrits de l'année académique 2002 - 2003 :

    Tableau n° 11 : Fréquences attendues des inscrits de 2002 - 2003

    Sanction

    Section

    Après 3 ans de graduat

    TOTAL

    Gradués

    Non gradués

    Commerciale et Administrative

    44,48

    11,51

    56

    Pédagogie

    19,07

    4,93

    24

    Scientifique

    15,89

    4,11

    20

    Autres

    5,56

    1,44

    7

    TOTAL

    85

    22

    107

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    Nous remarquons, après lecture de ce tableau, que les fréquences attendues ne sont pas identiques aux fréquences observées. Pourtant, les totaux, aussi bien en lignes, en colonnes que le total général sont restés inchangés.

    Pour rendre aisée la comparaison, nous insérons dans un même tableau les fréquences observées et les fréquences attendues. Ce qui nous permet de rendre claire la démarche à suivre pour calculer la valeur de Khi deux qui est trouvée en utilisant la formule que voici :

    Avec :

    - X2 : Khi deux ;

    - Ó : le symbole de la somme ;

    - O: les fréquences observées ;

    - Ei : les fréquences attendues.

    En utilisant cette formule, nous arrivons à élaborer un tableau qui nous permet de trouver assez aisément la valeur de Khi deux :

    Tableau n°12 : Processus de calcul de Khi deux

    Oi

    Ei

     
     
     

    47

    44,48

    2,52

    6,35

    0,143

    17

    19,07

    - 2,07

    4,28

    0,225

    17

    15,89

    1,11

    1,23

    0,078

    4

    5,56

    - 1,56

    2,43

    0,438

    9

    11,52

    - 2,52

    6,35

    0,551

    7

    4,93

    2,07

    4,28

    0,869

    3

    4,11

    - 1,11

    1,23

    0,300

    3

    1,44

    1,56

    2,43

    1,690

    TOTAL = X2

    4,293

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    La lecture de ce tableau fait état d'une valeur de Khi deux calculée égale à 4,293. Partant de la règle de décision évoquée ci - haut, nous remarquons que la valeur de Khi deux calculée (4,293) est inférieure à la valeur théorique de Khi deux lue dans la table (7,815).

    En conclusion, pour l'année académique 2002 - 2003, nous acceptons l'hypothèse nulle selon laquelle l'obtention du diplôme de graduat en Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu dans le délai prévu ne dépend pas de la section faite aux humanités.

    2.2. Pour les inscrits de 2003 - 2004

    Le suivi des étudiants ayant obtenu l'inscription au département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu fait état des résultats tels que représentés dans le tableau suivant :

    Tableau n° 13 : Cohorte des inscrits de 2003 - 2004

    Sanction

    Section

    Après 3 ans de graduat

    TOTAL

    Gradués

    Non gradués

    Commerciale et Administrative

    30

    18

    48

    Pédagogie

    10

    16

    26

    Scientifique

    8

    13

    21

    Autres

    3

    7

    10

    TOTAL

    51

    54

    105

    Source : Nous - même, sur base des données recueillies

    Il ressort de ce tableau que sur les 48 inscrits provenant de la section commerciale, 30 étudiants, soit 62,5%, ont décroché leur diplôme de graduat en trois ans et 18 étudiants, soit 37,5%, ne l'ont pas été au bout de trois ans d'études.

    Sur les 26 étudiants venus de la section Pédagogie, 10 étudiants, soit un équivalent de 38,46%, ont obtenu le titre dans le délai prévu. Parmi ceux qui ont fait la section scientifique, 38,10% ont obtenu leur titre et 10% de ceux qui ont fait les autres sections ont obtenu leur titre de gradué dans le délai prévu.

    Pour conclure sur la dépendance entre l'obtention du titre de gradué dans le délai prévu et la section faite aux humanités, nous utilisons de nouveau le test de Khi deux d'indépendance en considérant le tableau n° 13 comme le tableau des fréquences observées. Ce qui nous amène à élaborer le tableau des fréquences attendues :

    Tableau n°14 : Fréquences attendues des inscrits de 2003 - 2004

    Sanction

    Section

    Après 3 ans de graduat

    TOTAL

    Gradués

    Non gradués

    Commerciale et Administrative

    23,31

    24,69

    48

    Pédagogie

    12,63

    13,37

    26

    Scientifique

    10,20

    10,80

    21

    Autres

    4,86

    5,14

    10

    TOTAL

    51

    54

    105

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    De même pour ce tableau, les totaux sont restés inchangés et seules les fréquences attendues diffèrent des fréquences observées. Nous mettons les éléments de ces deux derniers tableaux dans un seul tableau pour rendre aisé le calcul de la valeur de Khi deux.

    Tableau n° 15 : processus de calcul de Khi deux

    Oi

    Ei

     
     
     

    30

    23,31

    6,69

    44,80

    1,92

    10

    12,63

    - 2,63

    6,92

    0,55

    8

    10,20

    - 2, 20

    4,84

    0,47

    3

    4,86

    - 1,86

    3,36

    0,71

    18

    24,69

    - 6,69

    44,75

    1,81

    16

    13,37

    2,63

    6,91

    0,52

    13

    10,80

    2,20

    4,84

    0,45

    7

    5,14

    1,86

    3,46

    0,67

    TOTAL = X2

    7,10

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    Nous constatons, après la lecture de ce tableau, que la valeur calculée de Khi deux est de 7,10 ; ce qui est inférieur à la valeur de Khi deux théorique lue dans la table qui est de 7,815.

    Le Khi deux calculé (7,10) étant inférieur au Khi deux théorique (7,815), nous acceptons l'hypothèse nulle de l'indépendance entre la section faite aux humanités et l'obtention du diplôme de graduat, dans le délai prévu, au département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu.

    2.3. Pour les inscrits de 2004 - 2005

    Après le suivi des étudiants inscrits en cette année académique, nous élaborons le tableau suivant :

    Tableau n°16 : Cohorte des inscrits de 2004 - 2005

    Sanction

    Section

    Après 3 ans de graduat

    TOTAL

    Gradués

    Non gradués

    Commerciale et Administrative

    25

    64

    89

    Pédagogie

    9

    19

    28

    Scientifique

    7

    14

    21

    Autres

    1

    10

    11

    TOTAL

    42

    107

    149

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    Il ressort de ce tableau des fréquences observées des inscrits de l'année académique 2004 - 2005 que 25 des 89 étudiants ayant fait la section commerciale ont obtenu le titre de graduat dans le délai prévu, soit 28,1%. Parmi les autres étudiants ayant obtenu le diplôme de graduat dans le délai prévu, nous dénombrons 9 étudiants sur 28, soit 32,14%, provenant de la section pédagogique ; 7 étudiants sur 21, soit 33,33%, de la section scientifique et un étudiants sur onze, soit 0,67%, des autres sections.

    Les fréquences attendues sont consignées dans le tableau suivant :

    Tableau n°17 : Fréquences attendues des inscrits de 2004 - 2005

    Sanction

    Section

    Après 3 ans de graduat

    TOTAL

    Gradués

    Non gradués

    Commerciale et Administrative

    25,09

    63,91

    89

    Pédagogie

    7,89

    20,11

    28

    Scientifique

    5,92

    15,08

    21

    Autres

    3,10

    7,90

    11

    TOTAL

    42

    107

    149

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    Les totaux, dans le tableau ci - dessus, ne diffèrent pas des totaux des fréquences observées repris dans le tableau n° 16. Pour faciliter le calcul de la valeur de Khi deux, nous mettons toutes fréquences, aussi bien les fréquences observées que les fréquences attendues, dans un même tableau.

    Tableau n° 18 : Processus du calcul de Khi deux

    Oi

    Ei

     
     
     

    25

    25,09

    - 0,09

    0,0081

    0,0003

    9

    7,89

    1,11

    1,2321

    0,1562

    7

    5,92

    1,08

    1,1664

    0,1970

    1

    3,10

    - 2,10

    4,4100

    1,4226

    64

    63,91

    0,09

    0,0081

    0,0001

    19

    20,11

    - 1,11

    1,2321

    0,0613

    14

    15,08

    - 1,08

    1,1664

    0,0773

    10

    7,90

    2,10

    4,4100

    0,5582

    TOTAL = X2

    2,4731

    Source : Nous - même, sur base des calculs effectués

    Après lecture de ce tableau, nous constatons que la valeur calculée de Khi deux (2,4731) est inférieure à la valeur théorique de Khi deux lue dans la table (7,8150).

    Partant de notre règle de décision ci - haut évoquée, nous acceptons l'hypothèse nulle de l'indépendance entre la section faite aux humanités et l'obtention du diplôme de graduat en sciences commerciales et administratives dans le délai prévu.

    Ces différents résultats trouvés dans les lignes qui ont précédés nous amène à émettre notre conclusion sur le présent travail.

    CONCLUSION

    Nous voici arrivé au terme de nos recherches portant sur l'ANALYSE DE LA DEPERDITION ACADEMIQUE EN PREMIER CYCLE DE SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES DE L'INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE MBANZA - NGUNGU.

    Nous avons, en effet, voulu nous rendre compte du fait que la section faite aux humanités influencerait l'obtention du diplôme de graduat en sciences commerciales et administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu dans le délai prévu.

    Toute chose restant égale par ailleurs, considérant les flux des cohortes des effectifs et les résultats de différents tests de Khi deux d'indépendance pour chaque durée de cycle considérée, notre étude a abouti aux résultats que voici :

    Sur les 107 étudiants régulièrement inscrits pour l'année académique 2002 - 2003, 93 étudiants, soit un équivalent de 87% ont décroché leurs diplômes dans le délai prévu. Cette réussite est partagée par les étudiants provenant de différentes sections. Considérant les quotas de chaque section, les résultats se présentent comme suit : 92,9% de réussite pour les étudiants ayant fait la section commerciale et administrative ; 75% pour la Pédagogie ; 90% pour la section scientifique et 71,4% pour les autres sections.

    L'année académique 2003 - 2004 a reçu 105 étudiants dont 59, c'est - à - dire 56,2% ont décroché leurs diplômes dans le délai prévu, selon les proportions suivantes : 66,67% de réussites pour la section commerciale et administrative par rapport aux inscrits en première année de graduat provenant de cette section ; 46,15% pour la Pédagogie ; 47,62% pour la section scientifique et 50% de réussites pour les autres sections.

    L'enquête a aussi révélé que pour l'année académique 2004 - 2005, 44 étudiants sur les 149 régulièrement inscrits en première année de graduat ont décroché leurs diplômes dans le délai prévu, soit un équivalent de 29,53%. Sur ces réussites, nous découvrons les proportions suivantes : 29,2% de réussites pour la section commerciale et administrative par rapport aux inscrits en provenance de cette section ; 32,14% pour la Pédagogie ; 38,10% pour la section scientifique et 9,10% pour les autres sections.

    En dépit de cette variation du succès à l'insuccès constatée pour les différentes sections, les tests statistiques de Khi deux d'indépendance ont montré que la section faite aux humanités n'influençait pas l'obtention du diplôme de graduat en sciences commerciales et administratives dans le délai prévu.

    Notre hypothèse de recherche selon laquelle l'obtention du diplôme de graduat dans le département de Sciences Commerciales et Administratives de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu serait influencée par la section faite aux humanités s'est donc avérée fausse.

    Eu égard à tout ce qui précède, nous rejoignons les deux assistants initialement cités dans ce travail pour conclure que, si la réussite en première année de graduat ne dépend pas de la section faite aux humanités, l'obtention du diplôme dans le délai prévu dans ce département ne dépend pas non plus de la section faite aux humanités. D'autres critères entrent en jeu, comme la motivation personnelle, la régularité aux séances des cours, la curiosité scientifique, le travail individuel, etc.

    Nous ne prétendons pas avoir épuisé la matière dans un domaine aussi vaste que celui du rendement d'un système d'enseignement. Nous pensons plutôt que nous venons d'ouvrir une brèche pour des recherches futures, question de réveiller la conscience, aussi bien des dirigeants des systèmes d'enseignement que des étudiants pour une amélioration du rendement de notre système d'enseignement.

    BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

    I. BIBLIOGRAPHIE

    I.I.TEXTE LEGAL

    1. Loi - Cadre n° 86/005 du 22/09/1986 portant réglementation de l'enseignement en République Démocratique du Congo

    I.2. OUVRAGES

    2.1. BEST F., L'échec scolaire, collection « Que sais - je » n°36, Paris, P.U.F., 1997

    2.2. DE LANDSHEERE G., Dictionnaire de l'évaluation et de la recherche en éducation, Paris, P.U.F., 1979

    2.3. DROUARD A., La déperdition universitaire en France, Paris, P.U.F., sd

    2.4. Psacharopoulos et Woodhall, L'éducation pour le développement : une analyse des choix d'investissement, Paris, Economica, 1988, p. 218.

    I.3. ARTICLES ET MEMOIRES

    3.1. BONZEKE N. et MUSONI M., Analyse des résultats en premier graduat SCAD de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, in Scientia, I.S.P. Mbanza - Ngungu, 2006, p. 189-200.

    3.2. LUSAMBA D., Eléments de statistique appliquée, UNIKIN, faculté de Médecine, G1 BIO-MEDICAL, 1990

    3.3. MBAKA BIKINDU, La communication comme moyen de gestion managériale à l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, MBANZA - NGUNGU, ISP MB-NG, 2006 - 2007, TFE

    3.4. PAULI L. et BRIMER M.A., La déperdition scolaire : un problème mondial, Genève, UNESCO-BIE, 1971

    I.4. AUTRES DOCUMENTS

    4.1. Direction des Services Académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, 2008

    4.2. Le Robert, Dictionnaire d'aujourd'hui, Paris, 1994

    II. WEBOGRAPHIE

    1. Mohamed ALI, Le rendement scolaire aux îles Comores, http://www.comores-online.com

    2. http://www.dakar.unesco.org/sised/pdf/module-2.poy

    3. www.unesco.org/education/wef(country_reports)beain/rapport_2_3.htm

    4. http://www.uquebec.ca/capres/fichiers/Art-CIRST-NOVOS-S.html

    TABLE DES MATIERES

    0. INTRODUCTION 1

    0.1. PROBLÉMATIQUE 1

    0.2. HYPOTHÈSE 2

    0.3. ETAT DE LA QUESTION 2

    0.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 2

    0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES 3

    0.5.1. Méthodes 3

    0.5.2. Techniques 3

    0.6. DÉLIMITATION DU SUJET 3

    0.7. CANEVAS 3

    CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES 5

    SECTION 1 : DÉFINITION DES CONCEPTS 5

    1.1. Déperdition 5

    1.1.1. Définition 5

    1.1.2. Nature 6

    1.2. Rendement 6

    1.2.1. Définition 6

    1.2.2. Niveaux 6

    1.3. Indicateurs d'efficacité 7

    1.3.1. La promotion 8

    1.3.2. L'échec 8

    1.3.2.1. L'abandon 9

    1.3.2.2. Le redoublement 10

    1.4. Analyse des cohortes d'étudiants 10

    SECTION 2 : RÈGLEMENT DE DÉLIBÉRATION 12

    2.1. Dispositions générales 12

    2.2. Réussite automatique 13

    2.3. Ajournement automatique 13

    2.4. Assimilé aux ajournés 13

    2.5. Non admissible dans la même filière d'études 13

    2.6. Assimilé aux non admissibles dans la même filière d'études 14

    2.7. Cas délibérables 14

    2.7.1. Dans la classe ayant 8 à 12 matières 14

    2.7.2. Dans la classe ayant 13 à 17 matières 15

    2.7.3. Dans la classe ayant 18 matières et plus 15

    Section III : PRÉSENTATION DU CADRE D'ETUDE 16

    3.1. Brève présentation de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu 16

    3.1.1. Brève historique 16

    3.1.2. Situation géographique 17

    3.1.3. Structure et fonctionnement 17

    3.2. Brève présentation du Département de SCAD 19

    CHAPITRE II : LA DEPERDITION ACADEMIQUE A L'I.S.P. MBANZA - NGUNGU 20

    SECTION I : PRÉSENTATION DES DONNÉES DE L'ETUDE 20

    1.1. Dépouillement des données 20

    1.1.1. Année académique 2002 - 2003 21

    1.1.2. Année académique 2003 - 2004 22

    1.1.3. Année académique 2004 - 2005 24

    1.1.4. Année académique 2005 2006 27

    1.1.5. Année académique 2006 - 2007 29

    1.2. Flux de cohorte d'effectifs 30

    SECTION 2 : VÉRIFICATION DE L'HYPOTHESE 32

    2.1. Pour les inscrits de 2002 - 2003 32

    2.1.1. Test de Khi deux d'indépendance 33

    2.2. Pour les inscrits de 2003 - 2004 36

    2.3. Pour les inscrits de 2004 - 2005 39

    CONCLUSION 42

    BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE 44

    I. BIBLIOGRAPHIE 44

    II. WEBOGRAPHIE 45

    TABLE DES MATIERES 46

    * 1 DROUARD A., La déperdition universitaire en France, Paris, P.U.F., sd

    * 2 BONZEKE N. et MUSONI M., Analyse des résultats en premier graduat SCAD de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, in Scientia, I.S.P. Mbanza - Ngungu, 2006, p. 189-200.

    * 3 DE LANDSHEERE G., Dictionnaire de l'évaluation et de la recherche en éducation, Paris, P.U.F., 1979

    * 4 Le Robert, Dictionnaire d'aujourd'hui, Paris, 1994

    * 5 Mohamed ALI, Le rendement scolaire aux îles Comores, http://www.comores-online.com Pages consultées le 05 avril 2008

    * 6 Mohamed ALI, Op. Cit.

    * 7 Psacharopoulos et Woodhall, L'éducation pour le développement : une analyse des choix d'investissement, Paris, Economica, 1988, p. 218.

    * 8 Mohamed ALI, Ibidem

    * 9 UNESCO, http://www.dakar.unesco.org/sised/pdf/module-2.poy Pages consultées le 28 mars 2008.

    * 10 Mohamed ALI, Op. Cit.

    * 11 Le Robert, Op. Cit.

    * 12 Mohamed ALI, Op. Cit.

    * 13 BEST F., L'échec scolaire, collection « Que sais - je » n°36, Paris, P.U.F., 1997

    * 14 BEST F., Idem

    * 15 BEST F., Ibidem

    * 16 Mohamed ALI, Idem

    * 17 PAULI L. et BRIMER M.A., La déperdition scolaire : un problème mondial, Genève, UNESCO-BIE, 1971

    * 18 UNESCO, www.unesco.org/education/wef(country_reports)beain/rapport_2_3.htm Pages consultées le 25 février 2008

    * 19 Direction des Services Académiques de l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, 2008

    * 20 MBAKA BIKINDU, La communication comme moyen de gestion managériale à l'I.S.P. Mbanza - Ngungu, MBANZA - NGUNGU, ISP MB-NG, 2006 - 2007, TFE

    * 21 Loi - Cadre n° 86/005 du 22/09/1986

    * 22 http://www.uquebec.ca/capres/fichiers/Art-CIRST-NOVOS-S.html Pages consultées le 25 mars 2008.

    * 23 LUSAMBA D., Eléments de statistique appliquée, UNIKIN, faculté de Médecine, G1 BIO-MEDICAL, 1990

    * 24 LUSAMBA D., Op. Cit.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King