Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL

REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - Un But - Une Foi

MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE



Institut Supérieur de Management
Mémoire pour l'obtention d'un Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA)
en management et organisation en Afrique
Thème :
Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations
continues au sein d'un système de management par la qualité des
entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL
Présenté et soutenu par :

Mlle Emma Nathalie MANDZOUNGOU NTOUMPA
Etudiante à l'ISM

Encadré par :

M. Denis OUEDRAOGO
Enseignant Chercheur (Economiste)
Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB)
Institut du développement rural (IDR)

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Avant-propos

La formation en DEA de management et organisation en Afrique correspond à un Bac +5. Nous avons effectué notre formation théorique durant l'année 2006 au sein de l'Institut Supérieur de Management (ISM), grande école de formation professionnelle du Sénégal.

L'ISM est une grande école avec une forte assise nationale, on note au sein du Sénégal la présence d'ISM Saint-Louis, ISM Ziguinchor, ISM Thiès, ISM Kaolack et ISM Mbour. Cet établissement est la première université privée du Sénégal et, il fait partie des plus grandes écoles de l'enseignement supérieur professionnel de la sous région qui se sont fixée comme objectif, la formation professionnelle avec des compétences reconnues internationalement.

Il convient de noter que la qualité de la formation dispensée à l'ISM lui a permis d'être reconnu tant par le gouvernement sénégalais que par des organismes comme le CAMES, l'UEMOA dont l'ISM est le centre d'excellence. Il est également classé comme l'une des meilleures écoles de formation professionnelle au Sénégal et en région Ouest Africaine.

Concernant le choix de notre thème de mémoire, il nous a semblé important de trouver un sujet d'actualité ayant un rapport avec notre domaine de compétence à savoir le management par la qualité. Le document que nous présentons est le fruit de notre travail. Nous tenons à faire remarquer que malgré notre vigilance, ce travail ne peut prétendre être parfait car des erreurs ont pu s'y glisser. Nous comptons sur votre indulgence et votre volonté de collaboration pour suggérer les conseils nécessaires qui serviront à améliorer ce travail.

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Remerciements

Nous voulons remercier tous les chefs d'entreprise de l'industrie de congélation du poisson, mollusques et crustacés qui ont bien voulu nous consacrer une partie de leur précieux temps en faisant preuve de disponibilité à notre égard mais également, en mobilisant leur personnel.

Nos remerciements vont également à l'endroit de Monsieur Dénis OUEDRAOGO, pour sa disponibilité, ses précieux conseils et son encadrement à notre endroit ; M. Boubacar LY pour les corrections qu'il a bien voulu apporter à ce modeste travail.

Nous remercions M Amadou DIAW, président de l'ISM, ainsi que l'ensemble du personnel.

Nous remercions tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l'élaboration de ce document. Que ce soit par un sourire ou un encouragement ou encore une parole que vous avez peut être jugée futile, sachez que vous m'avez apportée la joie, la volonté et la force de continuer. Que le Seigneur Jésus vous le rende au centuple.

Pareillement, nous tenons à remercier notre précieuse Famille qui n'a cessé de nous encourager et de nous soutenir tout le long de l'élaboration de ce document. Que le Seigneur Jésus vous le rende au centuple.

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Nous ne saurons terminer, sans remercier notre Dieu de qui vient la vie, la force et la volonté.
Que la gloire te revienne.

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Dédicace

daman, joie de mon coeur,
Source quotidienne d'encouragements et de réconforts,
je te dédie ce mémoire qui est Ce fruit de tes nombreux efforts.
Que Dieu te bénisse.

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Glossaire

APE Appel Public à l'Epargne

CEDEAO Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest

CFA Communauté Financière Africaine

CCP Critical Control Point

CSRP Commission Sous régionale des Pêches

DG Directeur Général

DPM Direction des Pêches Maritimes

DITP Direction des Industries de transformation et de la Pêche

DIC Division des Inspections et du Contrôles

DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté

FAO Food and Agriculture Organization of the United Nations (Organisation des

Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture)

GIE Groupement d'intérêt anonyme

HACCP Hasard Analysis Critical Control Point (analyse des risques et maîtrise des

points critiques)

ISO Organisation Internationale de Standardisation

OMS Organisation Mondiale de la Santé

OST Organisation Scientifique du Travail

PDES Plan de développement Economique et Social

PIB

PNAT Plan National d'Aménagement du Territoire

PNAE Plan National d'Action pour l'Environnement

PSAOP Programme des Services Agricoles et d'Appui aux Organisations de

Producteurs

SA Société Anonyme

SARL Société à responsabilité limitée

SCS Société en commandite simple

SNC Société en noms collectifs

SO2 Métabisulfite de sodium

SURL Société unipersonnelle à responsabilité limitée

UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Sommaire

Avant-propos Remerciements Dédicace

Glossaire

Introduction

Première partie : cadre général et méthodologique

Chapitre 1 : Cadre général Chapitre 2 : Cadre méthodologique

Deuxième partie : cadre organisationnel

Chapitre 1 : Présentation du secteur Chapitre 2 : Fonctions du secteur

Troisième partie : Présentation, analyse et interprétation des données

Chapitre 1 : Présentation et analyse des données Chapitre 2 : Interprétation des données

Recommandations Conclusion

Bibliographie

Annexes

Introduction

La mondialisation est un phénomène qui a eu pour conséquence l'ouverture de frontières, l'espoir pour les pays enclavés, l'espoir d'un avenir meilleur, espoir pour les peuples africains. L'apparition de ce phénomène a longtemps représenté, et représente toujours, la réalisation d'un miracle, l'essor pour l'Afrique, l'égalité des peuples.

Tout porte à croire que l'Afrique peut espérer avoir les mêmes droits que l'occident du simple fait de l'ouverture de ces frontières. Le concept de mondialisation a longtemps été ambigu dans l'esprit de plus d'un, la perception a longtemps été fausse. On a parlé d'ouverture sans demander des détails, sans savoir ce qu'impliquait cette ouverture et aussi ce qu'elle laisserait passer.

Il est vrai qu'une frontière est un barrage, un obstacle pour une avancée mais, elle peut aussi constituer, d'une certaine manière, une table de négociation. Une table permettant de négocier sur les mouvements à observer au niveau de la frontière.

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Pendant longtemps les échanges ont été réglementés par des accords entre états, favorables pour certains, défavorables pour d'autres. Les avantages comme les inconvénients ont su trouver un terrain d'entente et réglementer ainsi le cours de la vie. En empêchant certains états d'en exploiter d'autres. Ces frontières ont été des régulateurs aujourd'hui disparus.

La mondialisation des échanges a atteint un niveau important, les productions mondiales sont commercialisées au niveau international. Les plus grandes importations se font par les pays industrialisés. Cette situation peut compromettre l'exploitation et la gestion durable des ressources. Cependant, il est fort possible d'inverser la tendance. Si au delà de bonnes intentions, les pays pouvaient appliquer les règles de bonne conduite et surtout si les nations qui possèdent des stocks de richesse acceptaient de les gérer ensemble au lieu de se limiter à des politiques nationales exclusives qui ont montrés leurs limites. Faire un partage équitable, nous l'avouons, relèvera quelque peu de l'utopie.

Mais, aujourd'hui, une nation est riche tout en étant pauvre, certains secteurs sont favorisés au détriment d'autres jugés non prometteurs. Mais tout comme le monde, la prospérité est imprévisible.

Au Sénégal, le secteur de la pêche maritime joue un rôle socioéconomique de premier plan. Comparé aux autres activités du secteur primaire comme l'agriculture et l'élevage, la pêche a enregistré une croissance qui a eu un impact important dans l'amélioration des revenus des populations côtières, des investissements et des exportations de produits halieutiques.

Après avoir connu de fortes croissances, le secteur de la pêche de capture au Sénégal fait face à des difficultés majeures liées à une surexploitation des ressources les plus importantes sur le plan commercial et une expansion incontrôlée des capacités de pêche, de transformation et de conservation à terre.

En effet, la production halieutique s'est accrue de façon soutenue jusqu'en 1985¹, année de début de plafonnement des mises à terre et d'amorce de recul des débarquements. Le développement de l'effort de pêche artisanale est continu alors que le nombre de navires en activité reste stable, pour ce qui concerne le sous secteur de la pêche industrielle.

Le recul des productions et l'augmentation de l'effort de pêche ont engendré des conflits et de nombreuses incursions volontaires d'embarcations de pêche artisanale ou de navires de pêche industrielle dans les pêcheries des pays limitrophes en l'absence même d'autorisations de pêche de ces pays.

Parallèlement, les accords de pêche communautaires continuent d'être renouvelés même s'ils constituent une menace grave sur les ressources déjà pleinement exploitées par la flottille nationale artisanale et industrielle à l'exception des ressources hauturières.

La nécessité de maintenir ou de rétablir les stocks à des niveaux de production économiquement rentables est devenue impérieuse pour le Gouvernement. Parallèlement, il est devenu aussi urgent d'arrêter l'accroissement des capacités de pêche et d'améliorer la maîtrise de l'effort de pêche.

¹ Ministère de l'économie maritime

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Cette situation a amené les autorités de la pêche a engagée une nouvelle politique et des actions visant à lever les obstacles à l'amélioration de la gestion des pêches. C'est dans ce cadre que les entreprises du secteur se sont tournées vers l'assurance qualité en vue de l'amélioration de la gestion des pêches, faire disparaître le gaspillage c'est-à-dire la non qualité et régenter de façon optimale les acquisitions faites. D'autant plus que le secteur s'inscrit dans la perspective d'une réforme fiscale du secteur des pêches sur la base des résultats d'une étude en cours de lancement¹.

Le souci de ces entreprises est noble et l'assurance qualité est le chemin par excellence pour le satisfaire. En effet, le développement de l'assurance qualité n'est plus à démontrer. Les entreprises l'emploient pour répondre à des exigences externes, notamment celles des clients. Mais, elles espèrent aussi des progrès internes : maîtrise du savoir faire, conformité des produits, motivation du personnel, productivité et maîtrise des coûts.

L'un des principes de base de la qualité est l'amélioration continue, un système ne peut être statique. L'amélioration de la qualité est une partie du management de la qualité axée sur l'accroissement de l'efficacité et l'efficience². En d'autres termes, il s'agit d'accroître le niveau de réalisation des activités planifiées et l'obtention des résultats. Une telle tâche ne peut se faire sans difficultés.

En effet, de nombreuses entreprises se heurtent à ce problème. Il est plus facile d'installer la qualité que de la maîtriser encore moins de l'améliorer. Atteindre un niveau de qualité semble plus facile que de s'y maintenir.

Le présent document a pour objet de mettre en exergue ces difficultés tout comme les causes les plus récurrentes au travers d'un diagnostic agrémenté d'une interprétation qui, nous l'espérons, permettrons d'avoir une vision plus large.

Notre étude s'articulera autour de trois parties avant la conclusion. La première partie portera sur :

· Le cadre théorique qui va exposer la problématique pour ensuite définir les objectifs et les hypothèses puis ensuite terminer par la pertinence du sujet.

· Le cadre méthodologique qui met en exergue le cadre de l'étude et délimite son champ puis, décrit les techniques d'investigations.

La deuxième partie sera plutôt orientée vers la définition du cadre de l'étude avec :

· Une présentation de quelques entreprises du secteur de la pêche au Sénégal ayant abritées notre étude,

· Un portrait de quelques concepts du management par la qualité et leur application.

Pour terminer, notre travail se penchera sur :

· Le cadre analytique qui transcrit les résultats obtenus du recueil des informations de terrain et,

· Les recommandations ou des propositions d'orientation.

¹ Océanographie

² Norme ISO 9000/2000

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1er chapitre : cadre général

Section 1 : Problématique

L'apparition d'une économie basée sur la connaissance et la vitesse croissante des progrès technologiques a eu comme conséquence la réduction de la durée de vie de la connaissance. Ces changements ont impliqué des modifications profondes pour la croissance, l'adaptabilité, le soutien et la survie des organisations. Les organisations qui cherchaient le succès à travers la productivité et la flexibilité le font aujourd'hui par le biais de l'innovation dans le but de se différencier de la concurrence. La capacité à mener des projets innovants est devenue un critère majeur de compétitivité. Ces modifications de comportement organisationnel ont pour effet d'inciter les entreprises à être plus créatrices et par conséquent plus puissantes. Elles doivent de ce fait mettre en oeuvre les conditions nécessaires pour améliorer leur processus d'innovation afin de rester compétitives sur leurs marchés en proposant rapidement des produits ou services novateurs.

L'innovation est donc un enjeu de taille pour les organisations, une arme concurrentielle. Elles se doivent de ce fait d'optimiser l'utilisation de leurs ressources au profit de l'innovation.

En effet, de plus en plus d'entreprises Sénégalaises ont adopté de nouveaux modèles de gestion et de nouvelles structures organisationnelles leur permettant d'entrer de plein pied dans l'économie moderne. Cette réorganisation à pour but de favoriser l'explosion de la créativité au sein des entreprises. L'innovation constitue un enjeu réel et devient par la force des choses une activité récurrente et stratégique tout en gardant toutefois un caractère d'incertitude. Comme le dit S. Fermez-Walch dans son ouvrage Management de l'innovation¹, le management de l'innovation nécessite en plus de la vision et de la créativité, de la rigueur et du contrôle. Ce double caractère constitut aujourd'hui un véritable défi du management.

Dans ce contexte le concept de qualité, fruit du management de l'innovation, se vulgarise et tout porte à croire que le management par la qualité s'enracine dans la gestion des entreprises. Devant l'évolution des marchés économiques, aucune entreprise ne peut se contenter de vérifier la conformité de la qualité des prestations fournies après sa réalisation. Elle se doit tout d'abord de prendre des dispositions qui lui permettent d'être bien organisée, d'assurer la qualité de l'organisation qui débouche sur une amélioration continue de la qualité des prestations. La perfection, objectif apparent de tous chef d'entreprise constitue la base de toutes stratégies de développement de ce fait, il convient de la rechercher.

Selon L. Chouraki² dans le guide de la jeune entreprise innovante, l'innovation constitut certainement l'une des clés de succès d'une entreprise. Le processus d'innovation appelle des activités de conception innovantes.

La gestion de l'innovation est la quête permanente de la perfection, et le management par la qualité en est une conséquence parce que fruit de l'innovation. Il se prêtre au jeu de séduction que lui soumet les entreprises, être accessible pour tous dans le but de devenir par la suite indispensable. D'aucun peuvent prétendre avoir gagner la bataille, rien ne peut se faire sans la

¹ S. Fermez-Walch, F. Romon ; Management de l'innovation. Edité chez Vuibert, collection gestion.21/09/2006

² L. Chouraki, Le guide de la jeune entreprise innovante Delmas, collection Encyclopédie Delmas pour la vie des affaires. 06/07/2006.

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qualité. Son installation ne semble plus être à prouver. La qualité fait désormais partie de la vie des entreprises. Parmi les sciences de gestion, on peut sans hésiter citer le management par la qualité basée sur l'amélioration continue. Instaurer la qualité n'est plus actuel, on parle dorénavant de gestion de la qualité.

L'essence de la qualité est l'amélioration continue, un système de qualité est un système en perpétuelle amélioration. Système impliquant une rigueur, un mode de vie.

La perfection n'est plus utopique, ou illusoire mais possible à atteindre en coordination avec l'ensemble de l'entreprise. Cette situation idéale se doit d'être l'apanage de toutes les entreprises qui se sont tournées vers la qualité. Seulement est ce vraiment le cas en Afrique ? N'est il pas plus facile d'atteindre un niveau de qualité optimal que de s'y maintenir ?

Dans son livre, le guide qualité de résolution de problème, KATSUYA HOSOTANI¹ dit : « résoudre les problèmes par la qualité signifie élaborer des solutions selon une démarche rationnelle, scientifique et efficace en se servant de trois éléments essentiels, l'état d'esprit qualité, la technique de résolution des problèmes en sept étapes et les outils qualité ».

Au regard de cela, peut-on parler d'amélioration continue en Afrique particulièrement? Quelles seraient alors les difficultés rencontrées par les entreprises dans l'application des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité ? Quelle gestion est faite de l'innovation matérialisée par le management par la qualité ?

Au Sénégal, les entreprises du secteur de la pêche sont soumises à une réglementation rude du point de vue hygiénique, éthique, professionnel et même moral. Touchant un domaine sensible suite aux retombées sur la santé de l'homme, la réglementation est très exigeante et à l'affût des avancées de la science dans le domaine alimentaire.

De ce fait, les entreprises de ce secteur ont dû se familiariser avec la qualité gage de leur existence. Leur secteur de prédilection étant très exigeant, tout porte à croire que la qualité n'est pas inconnue du fait de son expansion. L'état d'avancement de ces entreprises, en matière de qualité, est de loin supérieur aux entreprises des autres secteurs. Cela peut laisser supposer une parfaite maîtrise et application de la dite science. Mais qu'en est-il dans la réalité ? Ces entreprises, profitent t-elles de l'avance qu'elles ont sur les autres ? Utilisent telles correctement leur avantages ?

Si en leur sein, il est inutile d'utiliser des termes comme amélioration sans en donner l'explication, il convient de se demander s'il est aussi aisé de les mettre en exergue. Quel est donc le quotidien de ces entreprises ?

¹ Katsuya Hosotani, le guide qualité de résolution des problèmes. Dunod, Paris, 1997.

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Section 2 : Objectifs de l'étude

1. Objectif général

Une bonne gestion est la garantie de survie d'une entreprise, le management constitue la clef de succès pour toutes entreprises quelque soit le domaine d'activité. Notre objectif global consiste à démontrer que le management par la qualité fait partie intégrante de la gestion des entreprises africaines et qu'il existe des améliorations continues au sein de ces sociétés.

2. Objectifs spécifiques A travers cette étude, nous chercherons à :

· Mettre en exergue le niveau de maîtrise de la qualité au sein des entreprises du secteur de la pêche au Sénégal,

· Identifier les difficultés rencontrées et leurs causes dans l'exercice du management par la qualité en matière d'améliorations continues, par ces entreprises,

· Permettre aux entreprises du dit secteur de mettre en place un système de prévention sur la base des causes identifiées.

Section 3 : hypothèses

Pour mener à bien notre étude, nous nous sommes fixés plusieurs hypothèses qui sont les suivantes :

· La maîtrise de la qualité est un facteur déterminant pour l'application des améliorations continues au sein des entreprises du secteur de la pêche.

· La prise en compte de la gestion de l'innovation permet à ces entreprises de renforcer la viabilité et la pérennité de leurs systèmes organisationnels dans l'optique de parvenir à leur but.

· Développer un esprit d'appartenance constitue un facteur de succès pour l'application des améliorations continues dans les entreprises du secteur de la pêche.

· Une entreprise qui prend conscience de l'enjeu que présente l'innovation adoptera une attitude qui tendra à concilier la gestion de processus d'innovation dans le management de l'entreprise pour faire face à ses concurrents et atténuer les risques d'échec.

Section 4 : Pertinence du sujet

De nombreuses études ont été faites sur la qualité¹, sur le management par la qualité, le
management des processus¹. Elles démontrent toutes que la qualité n'est pas une illusion mais

¹ Système qualité face à la réalité dans les entreprises : l'effet négatif du descriptif sur la performance. SIMBA Marcellin, OUHANOUNA David, GAUTIER Remy. Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers de Paris (ENSAM).

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une réalité accessible à tous. Un mode de gestion permettant d'accroître son profit, son rendement tout en privilégiant la satisfaction du client.

Aujourd'hui, en plus des normes nationales, les nomes ISO en particulier ISO 9001 :2000 sont de plus en plus vulgarisées au sein des entreprises. La conséquence d'un tel phénomène est la grande vague de certification en Afrique. On peut citer le cas de la SONACOS au Sénégal, UNILEVER en Côte d'Ivoire. Ces normes contribuent à installer la qualité dans la gestion quotidienne des entreprises.

La maîtrise de la qualité se doit d'être traduite dès lors par des améliorations continues au sein des entreprises, améliorations qui constituent la base de la qualité. On ne peut parler de qualité sans parler d'amélioration continue. Toutefois, ce que l'on constate c'est que très peu d'entreprises abordent les améliorations continues avec succès. En abordant un tel thème à savoir « Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL », nous avons comme ambition de mettre en exergue l'état de maîtrise de la qualité au sein des industries dans le domaine de la congélation des poissons, crustacés et mollusques, les points forts et les points faibles. Mais également de cerner les difficultés auxquelles ces industries sont confrontées dans l'exercice des améliorations.

Notre étude, nous l'espérons, constituera un outil pour ces entreprises, un outil qui leur permettra de mettre en place un système de prévention, de repérage des points sensibles et permettra d'y apporter un traitement adéquat.

Nous espérons de la sorte porter notre modeste contribution aux nombreuses études déjà faites et faire ainsi reculer l'ignorance.

Section 5 : Revue critique de littérature

Le management de l'innovation et celui de la qualité ont su faire l'objet d'analyses approfondies de plusieurs auteurs. Chacun d'eux a développé leurs idées en suivant un angle d'approche spécifique par rapport au conteste dans lequel ils évoluaient.

Dans l'ouvrage Management de l'innovation de S. Fermez-Walch, F. Romon², l'innovation est présentée comme un enjeu réel pour l'entreprise, une activité récurrente et stratégique. Cependant, elle conserve son caractère d'incertitude. Le management de l'innovation nécessite en plus de la rigueur et du contrôle, la vision et la créativité. Défi pour le management, elle n'est pas aisée à saisir.

Cet ouvrage est focalisé sur une pratique affective, non sur une méthode ou une discipline. Il
mobilise les connaissances récentes des divers champs disciplinaires dans une forme

Mise en place d'une démarche d'audit qualité dans un service d'anesthésie : une démarche selon les propositions de la SFAR. Comité d'évaluation de la SFAR. Octobre 2001.

¹ Le management des processus comme source de développement des compétences : une approche du cas de France Télécom. Eric BOURGUIGNON, Doctorant IAE-Université de Nancy 2

Communication à la 4eme conférence Intermédiaire « Savoirs, Travail et Organisation ». Association Internationale de Sociologie, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yv. Juillet 2006.

² S. Fermez-Walch, F. ROMON : Management de l'innovation. Edité chez Vuibert, collection gestion. 21/09/2006.

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culturelle accessible aux étudiants. Mais, son approche reste globale concernant l'ensemble des questions du management de l'innovation tant au niveau des processus opérationnels (mobilisation des ressources, organisation, prise de décision...) qu'au niveau des processus stratégiques (choix de projet, financement, patrimoine technologique et système d'information de l'entreprise).

De l'ouvrage L. Chouraki¹ intitulé Le guide de la jeune entreprise innovante, il ressort comme idée générale qu'innover constitue l'une des clefs de succès d'une entreprise, un enjeu au sein d'un marché toujours concurrentiel.

Cet ouvrage, nous le pensons, répond aux questions que les entrepreneurs se posent lorsqu'ils veulent innover. Les conseils et les recommandations de l'auteur sont un atout considérable pour le lecteur de par leur approche pragmatique et opérationnelle.

Seulement, l'innovation est présentée sous un seul angle, il porte sur l'ensemble des méthodes permettant à une entreprise d'innover. Il traite de manière détaillée de la recherche de financement pour investir et protéger ces avancées technologiques.

L'ouvrage Les processus d'innovation de P. Le Masson, B Weil et A. Hatchuel² font état de la conception et de la croissance des entreprises. Ce livre parle de développement économique et social reposant sur l'innovation. S'appuyant sur plusieurs expériences d'entreprises innovantes et sur les théories les plus récentes de la conception, cet ouvrage montre qu'au delà de la recherche, développement et du management des projets, les processus d'innovation appellent des activités de conception innovantes.

Ce livre analyse les nouveaux principes d'ingénierie, quelques outils de management. La conception innovante s'insère entre la recherche et développement qu'elle nourrit en régénérant les sources de valeur et les compétences de l'entreprise. Bien que très riche, cet ouvrage reste technique et peut rébarbatif.

De l'ouvrage de P. Lê et P. Rivet³, titré Piloter et réussir l'innovation, il ressort comme idée générale d'apporter à l'entrepreneur une aide pour devenir un stratège. Cet ouvrage a été conçu pour aider les dirigeants d'entreprises a intégré au quotidien innovation et stratégie dans le but de générer de la valeur.

Ce livre est un guide de méthode pour innover et un outil d'aide à la décision. Il définit clairement la position stratégique. Cet ouvrage nous montre en premier lieu comment élaborer un business model profitable. Il apporte les éléments pour piloter l'innovation technologique de produits.

Toutefois, l'auteur a plus penché sa réflexion sur le top management au détriment du personnel de l'entreprise.

Dans Le management des organisations, de Hellriegel, Slocum et Woodman⁴, on trouve des notions ayant pour but de former les managers comme les étudiants à la compréhension des aspects humains du management et de leurs différentes implications. Très pratique, il illustre des faits en les matérialisant par des études de cas qui les rendent plus simples.

Il aborde plusieurs thèmes, la motivation au travail, le leadership, la communication, la
résolution de conflits... Les différentes illustrations faites permettent d'être outillé pour le
management des organisations ; de mieux comprendre le comportement humain en entreprise.

¹ L. Chouraki : Le guide de la jeune entreprise innovante. Delmas, Collection Encyclopédie Delmas pour la vie des affaires. 06/07/2006.

² P. Le Masson, B. Weil et A. Hatchuel : Les processus. Collection Stratégie et management. 25/07/2006.

³ P. Lê et P. Rivet : Piloter et réussir l'innovation en entreprise. Maxima, 19/10/2006.

⁴ Hellriegel, Slocum, Woodman : Management des organisations. Nouveaux Horizons, Editions De Boeck. 2005.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Seulement, cet ouvrage embrasse trop de généralité qui l'empêche d'aller encore un plus en profondeur des thèmes choisis. Il est plus centré sur le mangement interculturel. Bien qu'actuelle, la qualité n'est pas mentionnée et les difficultés énumérées sont d'ordre générales.

Le management par la qualité de Jean-Marie Gogue¹, permet au lecteur de se familiariser avec la qualité. Il explique en des termes simples ce qu'est le management par la qualité et déploie les différentes manifestations et implications de cette gestion. Il fait un tour d'horizon sur les outils de la qualité en s'appesantissant sur quelques uns.

D'un langage facile, les termes techniques de la qualité y ont été simplifiés, il reste accesible à tous. Seulement son caractère général ne permet pas d'entrer en profondeur concernant certain chapitre. Il est réservé aux néophytes.

L'assurance qualité de Claude Jambart² entraîne dans le monde des normes ISO et du traitement des clients. Après un bref rappel de quelques notions de qualité, l'auteur décrit les modalités de l'installation des l'assurance qualité. La lecture cet ouvrage vous apporte une connaissance de la norme ISO 9001 : 2000. Il vous montre les implications d'une entreprise en assurance qualité.

Il explique en des termes simples ce qu'est l'assurance qualité ainsi que ses implications. Seulement il reste focalisé sur sa mise en place exclusive.

La certification ISO 9000 de Guy Laudoyer³ est un ouvrage technique, les chapitres de la norme ISO 9000 :2000 y sont largement développés. Suite à sa technicité, cet ouvrage peut paraître rébarbatif. Il retrace l'historique de la norme ISO 9000, les différentes mutations de la famille des normes 9000 et son application au sein de l'entreprise. En parcourant ce livre, on est informé sur le phénomène de certification. Ce que c'est, ce que cela implique pour l'entreprise. On apprend à connaître son client et à le satisfaire.

La méthode de résolution de problème de Katsuya Hosotani⁴, retrace en ayant au préalable décrit les pré-requis qu'il faut avoir, les differentes étapes de la résolution des problèmes. Il met en exergue les outils les plus adaptés selon les différentes occasions qui se présentent. Il illustre ces propos par des études de cas visant à faciliter la compréhension. Seulement, cet ouvrage est très technique et nécessitent une connaissance préalable de la qualité et de ces outils pour pouvoir être manipulé avec aisance.

Dans l'ouvrage intitulé L'approche processus, mode d'emploi de Hans Brandenburg et Jean-pierre Wojtyna⁵, une description détaillée est faite sur les processus et surtout sur la manière de confectionner une cartographie fidèle. Cet ouvrage décrit les différentes étapes à respecter. Il permet une application facile que l'on soit spécialiste ou simple étudiant. Il vous permet d'aller à la découverte de votre entreprise en vous familiarisant d'abord avec le jargon et ensuite les différents processus de votre entreprise d'accueil avant de les manipuler. Il est simple à utiliser. Seulement, il reste focalisé sur l'approche processus et ne permet pas

¹ Jean-Marie Gogue : le management de la qualité. Economica, octobre 2001.

² Claude JAMBART : l'assurance qualité. La nouvelle version 2000 de la norme ISO 9001 en pratique. Economica, 2001.

³ Guy Laudoyer : la certification ISO 9000, un moteur pour la qualité. Editions organisation, 2000.

⁴ Katsuya Hosotani : le guide qualité de résolution de problème. Dunod, Paris. 1997.

⁵ Hans Brandenburg, Jean-Pierre Wojtyna : L'approche processus, mode d'emploi. Editions d'organisation, 2003.

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d'explorer les différentes facettes de l'assurance qualité. En dehors des processus et des relations les régissant, il reste boiteux.

Nos lectures nous ont conduit à lire le premier tome du Manuel de gestion¹, le livre 1. Dans cette partie, il est fait état du management, de l'organisation et de la stratégie. Ce livre relate les bases et l'évolution à travers le temps de ces concepts en vogue actuellement. De l'OST à nos jours, il permet de comprendre les structures des entreprises modernes. Il place les fondements sur lesquelles différentes conceptions pourront se greffer aisément. Il reste néanmoins général, pas assez précis.

Pour mieux cerner les notions d'organisation et de pouvoir, nous avons été amenés à lire l'ouvrage intitulé Introduction à l'analyse des organisations² de Yves Frédéric Livian. Cet ouvrage met à la disposition du lecteur des connaissances théoriques de base et une initiation aux principales approches permettant de décrire, de comprendre et d'analyser le fonctionnement d'une organisation : ses structures, ses relations avec son environnement, la manière dont les décisions s'y prennent, ses formes de division du travail et de coopération, la manière dont réagissent les individus et les groupes qui y travaillent. L'ouvrage insiste sur les évolutions auxquelles sont soumises les organisations ainsi sur les enseignements pratiques qu'on peut tirer des nombreuses théories émises.

Bien que assez accessible et d'un langage aisé à comprendre, il n'insiste pas assez sur les échanges existant dans les organisations pouvant déboucher sur des négociations entre différentes hiérarchies.

De tous ces ouvrages, il ressort que le management reste l'affaire de toute l'entreprise. La participation de tout le personnel est nécessaire et constitue la garantie du succès. Seulement il faut noter que tous ces ouvrages traitent des cas occidentaux et il est difficile de les adapter totalement aux entreprises africaines. De plus le management par la qualité reste général, sa spécificité se remarque lors de son application au sein des entreprises et dans notre cas dans les entreprises du domaine de la pêche. Les ouvrages traitant de cas africains ne sont malheureusement pas nombreux et peu diversifiés.

¹ Manuel de gestion tome 1. 2^e édition. Ellipses, 2004.

² Introduction à l'analyse des organisations. Yves Frédéric Livian. 2^e édition Economica, 2000.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Chapitre II : Cadre méthodologique

Section 1 : Cadre de l'étude

Le Sénégal, et particulièrement Dakar, est le lieu d'implantation des entreprises constituant le cadre de notre étude. Il est situé sur la côte de l'Afrique de l'Ouest, région en plein essor. Il comprend 12 millions d'habitants et connaît une croissance économique soutenue depuis le milieu des années 1990. Il fait partie des démocraties les plus stables d'Afrique.

Sa croissance économique a été favorisée par les récentes réformes structurelles qui ont visé à réduire le rôle de l'État dans l'économie, à encourager le commerce et à améliorer l'environnement commercial.

Grâce à sa situation géographique privilégiée, le Sénégal constitue une porte d'accès aux marchés ouest africains, il facilite l'importation et l'exportation de marchandises. Il entretient de ce fait des liens étroits avec les autres pays d'Afrique de l'Ouest et est l'un des membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Sa position stratégique lui permet d'accueillir de nombreuses sociétés ayant pour dénominateur commun la pêche.

Les entreprises sur lesquelles porte notre étude sont toutes situées à Dakar au quai de pêche, mole 10. Elles évoluent toutes dans le secteur de la pêche, exactement dans la transformation, la congélation et l'exportation des poissons et autres produits marins. Elles exercent depuis de nombreuses années et sont familières à la qualité et à ses exigences.

Section 2 : Délimitation du champ de l'étude

Le management par la qualité connaît un essor important en Afrique et particulièrement au Sénégal. Le nombre d'entreprises sénégalaises certifiées ne cesse d'augmenter. Les entreprises se ruent vers la qualité. L'important c'est de se lancer dans la qualité et de devenir le référentiel de tous, le symbole de la réussite.

Un système qui fait de la qualité est un système qui prévient la non qualité, la prévention est un volet important et pourtant peu expérimenté. Anticiper pour guérir, améliorer pour satisfaire. De nombreuses zones restent encore inexplorée ou peu explorée.

Dans le cadre de notre mémoire, nous nous sommes focalisée sur « l'analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL ». Nous nous sommes intéressée à l'industrie de congélation des poissons, crustacés et mollusques au Sénégal.

Comme nous l'avons dit plus haut, faire de la qualité c'est prévenir la non qualité. Le domaine des améliorations continues semblent être confronté à de nombreux problèmes, n'améliore pas qui veut. L'amélioration continue est au coeur des préoccupations entreprenariales. Pourtant, bon nombre d'entreprises rencontrent des difficultés relatives à celles-ci.

L'amélioration continue constitue le coeur de la qualité, un système de qualité ne peut être statique, il se doit d'y être sujet parce qu'elles sont le synonyme de son évolution. Notre étude se limite à identifier les causes des difficultés que présentent les entreprises du secteur de la pêche au Sénégal dans l'application des améliorations continues. Parce que ces entreprises

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

trébuchent à ce sujet. Comment améliorer, quels sont les pièges à éviter ? Une question à laquelle nous nous proposons d'apporter une esquisse de réponse.

Section 3 : Echantillonnage

Pour mener à bien notre étude, nous avons commencé par faire une pré-enquete à la direction des statistiques de Dakar dans le répertoire des entreprises du Sénégal¹, ce qui nous permis de constituer notre échantillon.

Nous nous sommes intéressée à l'industrie de congélation des poissons, crustacés et mollusques. Parmi les entreprises basées à Dakar, ce secteur comporte sept (7) entreprises selon le répertoire des entreprises du Sénégal dans lequel elles sont enregistrées. Du fait du nombre restreint de ces entreprises, nous avons dans un premier temps considérée toute la population mère c'est-à-dire les sept entreprises.

Cependant, certaines des entreprises enregistrées n'existent plus physiquement et d'autres ne sont pas répertoriés dans le répertoire des entreprises du Sénégal. Nous avons donc considéré les entreprises présentent au mole 10 ayant un rapport avec notre thème c'est-à-dire dans le secteur de la pêche et plus précisément dans la transformation des poissons, crustacés et mollusques. Sur les sept entreprises seulement cinq ont accepté de répondre à nos questionnaires.

Ce domaine est soumis à de nombreuses réglementations dues à l'exportation de ses produits alimentaires. Le personnel de ces entreprises varie en moyenne entre 10 et 500 personnes. Nos questionnaires étaient destinés exclusivement aux responsables c'est-à-dire, le directeur général, le responsable qualité, le responsable de production, et leurs différents adjoints. Ce qui donne un effectif de cinq (5) personnes par entreprise soit un total de vingt cinq (25) personnes.

Nous nous sommes limité à cet échantillon parce selon notre entendement, ces responsables sont particulièrement concernés par notre thème parce que au coeur du problème. Ce sont eux qui ont à charge de conduire les améliorations et de résoudre les problèmes en rapport avec ceux-ci.

Nous aurions aimée étendre notre échantillon au personnel exécutant pour une perception plus fine mais, ce personnel est analphabète dans l'ensemble et pour des raisons de confidentialité, nous n'avons pas pu obtenir un accord favorable.

Section 4 : Instruments de collecte

a. L'observation

Comme instrument de collecte, nous avons d'abord procédé par une observation du secteur, observation qui nous a permis de nous imprégner de notre thème et de rechercher les caractères communs à toutes ces différentes entreprises en observant la structure et l'organisation de la filière.

¹ Répertoire des entreprises du Sénégal, éditions 2004.

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b. La recherche documentaire

Nous avons ensuite procédé à une recherche documentaire, premièrement au sein de la bibliothèque de l'université Cheikh Anta Diop et ensuite au sein de la bibliothèque de l'ISM basée toutes deux à Dakar, afin de mieux nous immerger du sujet en parcourant une documentation familière à notre thème ce qui nous a permis de dégager les indices relatifs à une entreprise en assurance qualité d'après l'ouvrage de Claude Jambart¹ relatif à l'assurance qualité.

Nous avons poursuivis notre recherche documentaire en étayant notre lecture d'ouvrages plus généraux sur le management dans le but de mieux comprendre le management par la qualité qui est une innovation pour nos entreprises autrefois tayloriennes. Cette recherche nous a permis de comprendre ce que c'est que l'innovation et comment elle doit être gérée.

c. Questionnaires

Pour finir nous avons utilisé plusieurs questionnaires, deux types de questionnaire, un pour le directeur général et un autre pour les responsables qualité, production et les adjoints. Ceci dans le but de parfaire notre collecte et de confirmer toutes nos découvertes.

Les thèmes de nos questionnaires s'articulent autour de :

· l'identification dans un premier temps de l'entreprise, le nombre d'années d'existence,

· Ensuite l'identification du questionné, son poste, son profil et son ancienneté dans l'entreprise,

· L'identification du secteur et la réglementation régissant le secteur,

· La perception de la qualité dans l'entreprise,

· L'identification des difficultés rencontrées lors des améliorations.

d. Outil qualité

Dans le cadre de notre étude, nous avons eu à utiliser un outil qualité qui est le diagramme des affinités (cf. annexe). C'est un outil qui permet d'aboutir à une représentation structurée d'un problème à partir des réalités individuelles différentes.

¹ L'assurance qualité, la nouvelle version 2000 de la norme ISO 9001 en pratique de Claude JAMBART. 3e édition, économia.

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Section 5 : Déroulement de l'enquête et difficultés rencontrées

a. Déroulement de l'enquête

Nos enquêtes se sont déroulées durant le mois de juin de l'année 2007. Elles ont eu lieu au nouveau quai de pêche, mole 10. Elles se sont déroulées pendant quatre semaines du fait de l'indisponibilité de certains acteurs et aussi de la méfiance des questionnés qui voulaient s'assurer que les informations ne serviraient pas à la concurrence.

Sur les sept entreprises enquêtés seules cinq entreprises ont répondu aux questionnaires, les deux autres se sont opposés catégoriquement. L'une des cinq entreprises s'est contentée de répondre aux questionnaires sans fournir des informations complémentaires.

De tous les cinq directeurs généraux, un seul a bien voulu remplir le questionnaire destiné au directeur général. Les quatre autres se sont abstenus du fait de la langue (certains parmi eux sont étranger et ne peuvent pas lire le français) et du manque de temps. Nous n'avons pas pu les rencontrer pour essayer de pallier à ces difficultés.

Nous avons complété notre étude en amplifiant nos recherches à partir de l'Internet.

b. Difficultés rencontrées

Suite à nos obligations professionnelles, il nous a été difficile d'effectuer des enquêtes de terrain comme nous l'avions souhaité. Ce qui nous a créer du retard dans la rédaction de ce document.

La deuxième grande difficulté était relative à notre échantillon. Nous l'avons composé en nous basant sur des données recueillies au niveau de la direction des statistiques dans le répertoire des entreprises du Sénégal. Les entreprises dans le domaine de la congélation du poisson et autres produits marins. Seulement plusieurs de ces entreprises n'existent plus physiquement, certaines n'ont pas voulues répondre à nos questions.

Nous avons du modifier notre échantillon en gardant comme point commun aux entreprises le constituant, le secteur de la pêche. Qu'elle soit dans la transformation ou la distribution de poisson et autres produits marins, elles ont toutes un point commun : la pêche. Elles utilisent toutes les produits fraîchement péchés et leurs activités dépendent de la qualité de ces denrées.

Bien que nos questionnaires étaient destinés premièrement à quelques uns des responsables des entreprises (directeur général, responsable production, responsable qualité...) de notre échantillon pour des soucis de précision et aussi parce qu'ils ont une vision large du fonctionnement de leur processus, nous avions prévu interroger quelque uns des ouvriers pour confirmer les informations obtenus. Cela n'a pu se faire, la majorité des ouvriers ne savent ni lire ni écrire. De plus, nous n'avons pas pu obtenir d'autorisation pour les rencontrer et leur expliquer les motifs et les questions que nous voulions leur poser.

Nous nous sommes contentée des informations recueillies auprès des différents responsables interrogés.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

2e partie : cadre organisationnel

Chapitre 1 : Présentation du secteur

Section 1 : Historique

Au Sénégal, la pêche est l'un des piliers du développement. Elle représente le premier secteur de l'économie avec une production annuelle d'environ 400.000T¹, une main d'oeuvre de 600.000 personnes dont 70% pour la pêche artisanale et 30% pour la pêche industrielle et un parc piroguier de 10.000 embarcations dont plus de 80% sont motorisées.

La pêche industrielle a pour vocation la recherche de capitaux et de devises, elle s'oriente vers les marchés extérieurs, alors que la pêche artisanale avec ses activités induites crée de nombreux emplois à terre.

La pêche maritime contribue largement à la restauration de la balance commerciale déficitaire du pays, depuis plusieurs années suite à la réduction des exportations des produits arachidiers et de phosphates combinée qui assure prés du quart (1/4) de la valeur des ventes à l'étranger.

En raison du déclin de l'agriculture et de l'élevage pourvoyeurs traditionnels de protéines végétales et animales, la pêche couvre une part relativement importante des besoins en protéines des populations à des prix relativement bas. La pêche connaît des difficultés mais accueille tous les jours de nouveaux arrivants. Auparavant, tous ces acteurs y tiraient profit, mais aujourd'hui le phénomène de la pauvreté a atteint toutes les catégories sociales et les acteurs de la pêche (pêcheurs, transformatrices micro mareyeuses...) ne sont pas en reste.

Section 2 : Organisation du secteur

Le secteur de la pêche est sous la tutelle du ministère de l'économie maritime qui est composé de plusieurs structures permettant la gestion efficace du secteur. Dans le domaine de la transformation du poisson, deux structures sont essentiellement concernées : la direction des industries de transformation de la pêche (DITP) et la direction des pêches maritimes (DPM).

a. La direction des industries de transformation de la pêche (DITP)

La Direction des Industries de Transformation de la Pêche a pour mission d'assurer l'élaboration et le suivi de la politique en matière de transformation, de conservation et de commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture au niveau des industries.

La DITP est chargée :

· de proposer les textes législatifs et réglementaires sur les normes de transformation, de traitement, de conservation et de commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture ;

· d'instruire les demandes d'autorisation ou de retrait des agréments aux industries de transformation ;

¹ Ministère de l'économie maritime

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· de contrôler la qualité des produits de la pêche et de l'aquaculture traités par les industries de transformation ;

· d'apporter un appui-conseil en matière de valorisation des produits de la pêche et de l'aquaculture ;

· de participer à la promotion et à la satisfaction de la demande nationale en produits de la pêche et d'aquaculture ;

· d'assurer la collecte, le traitement et l'exploitation des statistiques en matière de transformation, de conservation et de commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture au niveau industriel.

La DITP comprend :

· la Division des inspections et du contrôle ;

· la Division de la législation et du suivi des Industries ;

· la Division de la promotion et de la valorisation des produits.

b. La direction des pêches maritimes (DPM)

La Direction des pêches maritimes a pour mission d'assurer l'élaboration et le suivi de la mise en oeuvre de la politique en matière de pêche maritime.

A ce titre, elle est chargée :

· d'élaborer et de mettre en oeuvre des plans d'aménagement des pêcheries maritimes en rapport avec les structures publiques et organisations professionnelles privées concernées ;

· d'assurer la gestion des pêcheries maritimes exploitées en application des plans d'aménagement ;

· de promouvoir la coopération en matière de pêche maritime aux niveaux sous- régional, régional et mondial ;

· de veiller à l'application de la réglementation relative à l'exercice de la pêche maritime ;

· d'instruire les dossiers de demandes d'autorisations de pêche ;

· de veiller à l'élaboration et à l'exécution des projets et programmes de développement des pêches maritimes ;

· d'assurer la collecte, le traitement et à l'exploitation des statistiques des captures pour la pêche maritime ;

· de contrôler la salubrité et la qualité des produits de la pêche maritime ;

· d'assister les organisations professionnelles des pêches maritimes ;

· de veiller au perfectionnement des professionnels de la pêche artisanale maritime ;

· d'assurer l'expérimentation et la vulgarisation des équipements, des techniques et des résultats de la recherche dans le domaine de la pêche maritime.

La Direction des Pêches Maritimes comprend :

· la Division de la pêche industrielle ;

· la Division de la pêche artisanale ;

· la Division de la gestion et de l'Aménagement des pêcheries maritimes.

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Section 3 : Caractéristiques techniques du secteur


A- Réglementation en vigueur dans le secteur

a. le codex alimentaruis

Le codex alimentarus est un ensemble de normes alimentaires servant de base aux règlements des litiges.

Le Codex Alimentarius, ou "code alimentaire", est la compilation de toutes les normes, codes d'usages, directives et recommandations de la Commission du Codex Alimentarius. Celle-ci est la référence internationale en matière de normes alimentaires. C'est un organisme subsidiaire de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le système du Codex a été créé pour protéger la santé des consommateurs, assurer des pratiques commerciales équitables et harmoniser les normes alimentaires au niveau mondial.

Actuellement, la Commission préside plus de 27 sous-comités actifs et des groupes de travail intergouvernementaux spécialisés. Ils ont pour principale fonction de rédiger des normes, des directives et autres documents concernant les denrées alimentaires, dont les suppléments alimentaires. Les versions préliminaires de ces documents sont soumises à l'approbation finale de la Commission qui recommande leur adoption comme nouvelles normes globales.

La Commission du Codex Alimentarius a été créée en 1963 par la FAO et l'OMS afin d'élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d'autres textes tels que des Codes d'usages, dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Les buts principaux de ce programme sont la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation, ayant trait aux aliments, entrepris par des organisations aussi bien gouvernementales que non gouvernementales.

b. Hasard Analysis Critical Contrôl Points (HACCP)

Le terme « HACCP » est un acronyme pour Hazard Analysis Critical Control Points, qu'on appelle « analyse des risques et maîtrise des points critiques » en français et qui fait référence à un système.

Il a été initialement mis au point aux États-Unis pour garantir la salubrité des aliments des astronautes dans l'espace. Le système HACCP est une stratégie scientifique, simple et efficace adoptée dans le monde entier pour garantir la salubrité des aliments.

Cette stratégie peut être utilisée par tous les segments de l'ensemble de la production alimentaire et adaptée à toutes sortes de produits ou de processus. Le système HACCP offre comme avantage de pouvoir contrôler en tout temps la salubrité des aliments dans l'établissement de transformation, de la réception des matières premières à l'expédition du produit final.

Pour le transformateur d'aliments, la production d'aliments sans danger s'articule autour des points de contrôle critiques (CCP pour Critical Control Points) qui servent à contrôler les dangers potentiels de nature biologique, chimique ou physique et qui présentent un risque pour la salubrité des aliments.

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L'approche HACCP est fondée sur 7 principes d'action:

· Identifier les risques liés à une production de denrées alimentaires à tous les stades. Evaluer la probabilité (risque) que ces dangers peuvent se produire (à quelle fréquence ils se présentent) et déterminer les mesures préventives.

· Déterminer les points critiques (Critical Control Points) en vue d'éliminer ces risques.

· Fixer les limites critiques (seuils) qui doivent être pris en considération afin de s'assurer que les CCP sont maîtrisés.

· Elaborer un système de surveillance au moyen duquel l'on peut s'assurer que les CCP sont maîtrisés (tests, observations, ...).

· Fixer les actions de correction à entreprendre lorsqu'il apparaît à la surveillance qu'un certain CCP n'est plus maîtrisé.

· Fixer des procédures de contrôle, qui comprennent des tests et procédures visant à confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement.

· Mettre en place un système documentaire portant sur toutes les procédures et enregistrements adaptés aux principes et à leur application.

c. les normes ISO

L'ISO est l'organisation internationale de normalisation. Réseau d'organisations nationales de normalisation, il compte 147 pays membres. Le Secrétariat central est situé à Genève, en Suisse.

L'ISO est un organisme non gouvernemental. Les normes ISO sont volontaires et de ce fait n'impliquent aucune obligation légale.

Une norme est un "document établi par consensus, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d'ordre optimal dans un contexte donné"¹.

En règle générale, la norme est d'application volontaire. Dans quelques cas (notamment les domaines liés à la sécurité et les conditions liées aux marchés publics), elle peut être rendue d'application obligatoire par les pouvoirs publics.

C'est un document de référence utilisé notamment dans le cadre des marchés publics ou dans celui du commerce international et sur lequel s'appuient la plupart des contrats commerciaux. Elle est utilisée comme la référence incontestable simplifiant et clarifiant les relations contractuelles entre partenaires de la vie économique. C'est un document pouvant être utilisé pour étudier la jurisprudence.

ISO 9000 est une série de normes qui se rapportent directement à l'assurance de la qualité, aux installations et au service. Elles sont axées sur la gestion de la qualité. Par cela, on entend ce que l'organisme fait pour répondre aux exigences du client et aux exigences réglementaires tout en ciblant une meilleure satisfaction de la clientèle et l'amélioration continue de son rendement lorsqu'elle poursuit ces objectifs.

Les normes ISO 9000 sont des normes génériques des systèmes de gestion. Le terme
générique signifie que les mêmes normes peuvent être appliquées à tout organisme, grand ou

¹ Norme ISO 9000/2000.

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petit, quel que soit son produit ou service. Le système de gestion laisse entendre ce que l'organisation fait pour gérer ses processus ou ses activités.

Un système de gestion de la qualité permet de contrôler, de documenter et de faire le suivi des procédures, des processus et des changements afin de les améliorer. Lorsqu'un système de gestion de la qualité est implanté, l'organisme fait lui-même les vérifications.

B- Réglementation souhaitée dans le secteur

I- Norme ISO 22000

La norme ISO 22000 est la première norme du système de management de la sécurité alimentaire applicable à toute la chaîne d'approvisionnement. C'est l'unique norme internationale harmonisant les pratiques de management de la sécurité des denrées alimentaires. C'est une aide à la gestion des risques et des dangers tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Elle est de nature à faciliter les échanges commerciaux.

L'ISO 22000 reprend l'ensemble des principes de l'HACCP exposés dans le codex alimentarius et explicite les étapes de sa mise en place. Elle représente l'opportunité de formaliser un système de gestion de la sécurité des aliments dont les bases pourront être utilisées pour assurer des produits.

Cette norme est un modèle international d'organisation et de gestion destiné à :

1. fournir des produits sains aux consommateurs,

2. garantir la sécurité des aliments au client industriel ou distributeur,

3. répondre aux exigences de la réglementation communautaire en matière d'hygiène.

En plus de cela, elle cumule plusieurs avantages qui sont :

- reconnaître l'utilisation des guides de bonnes pratiques d'hygiène élaborés par les interprofessions ou les entreprises,

- imposer une obligation des résultats en laissant le libre choix des moyens,

- éviter la redondance des moyens de maîtrise au sein de la filière en favorisant la communication entre l'entreprise et ses partenaires,

- prendre en compte les exigences particulières des clients concernant la sécurité des aliments.

L'ISO 22000 a été alignée sur la norme ISO 9001 version 2000. L'existence préalable au sein de l'entreprise d'un système de management de type ISO 9001 et/ou ISO 14001 falicitera sa mise en place du fait de nombreuses exigences similaires. Elle est basée sur un système d'amélioration continue tourné vers la mobilisation des équipes autour du thème concret et primordial de la sécurité des aliments. Elle permet aux entreprises d'acquérir un système de management basé sur le principe de l'amélioration continue et ceux de l'HACCP.

L'ISO 22000 s'applique à tout type d'entreprise quel que soit son métier et sa position dans la chaîne alimentaire. Elle est accompagnée d'un standart technique ISO 22003 définissant les règles d'audit de certification des auditeurs.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

II- Caractéristiques d'une entreprise en assurance qualité

Parler d'assurance qualité revient à parler de qualité. La qualité est l'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques d'un produit, d'un système ou d'un processus à satisfaire les exigences des clients et autres parties intéressées¹. Elle est subdivisée en deux parties : la qualité externe et la qualité interne.

a. La qualité externe

La qualité externe consiste à répondre aux attentes des clients. Elle concerne la gestion des relations liant l'entreprise et le monde extérieur c'est-à-dire les clients et les fournisseurs. Elle répond à deux nécessités : la satisfaction du client qui se mesure par l'écart entre la qualité perçue et la qualité attendue et aussi, par la performance de l'entreprise.

b. La qualité interne

La qualité interne d'une entreprise est sa capacité à réaliser, du premier coup, les opérations conformément aux exigences spécifiées. La non qualité interne par contre oblige à reprendre les opérations n'ayant pas abouti à la qualité visée. La qualité interne répond à une autre nécessité que celle de la satisfaction des clients, elle s'occupe de la gestion des relations au sein de l'entreprise.

c. L'assurance qualité

L'assurance qualité est une partie du management de la qualité visant à donner confiance dans la satisfaction des exigences pour la qualité². Elle garantit au client la pérennité de la qualité qui leur est nécessaire. Le seul moyen d'assurer la pérennité de la qualité est de disposer de processus fiables. Comme pour la qualité interne, l'assurance qualité porte sur les procédés et non sur les produits.

Une entreprise peut développer l'assurance qualité avec deux motivations : externe et interne. Externe pour satisfaire aux exigences de ses clients ; interne pour réduire ses non qualités. Dans les deux situations, installer la qualité implique le plus souvent des changements importants vers davantage de rigueur :

- D'une formalisation des processus faible et dispersée, l'entreprise va passer à une formalisation développée et contrôlée,

- D'implicite, la politique qualité va devenir explicite,

- L'écrit prendra le pas sur l'oral,

- La documentation sera très régulièrement gérée,

- Le management utilisera le système assurance qualité comme outil pour obtenir les résultats visés.

La synthèse de ces changements peut être représentée dans le tableau ci-dessous.

¹ Norme ISO 9000/2000.

² Norme ISO 9000/2000.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Tableau récapitulatif de l'impact de l'assurance qualité sur le fonctionnement des entreprises¹.

	Entreprise sans assurance qualité	Entreprise en assurance qualité
Formalisation des processus	Faible	Développée
	Dispersée	Centralisée
Documentation	Eparse	Centralisée
	Peu contrôlée	Contrôlée
Leviers du mangement	Intervention directe sur les	Pilotage par le système
	faits	d'assurance qualité
Culture	Orale	Ecrite
Responsabilité des opérateurs	De facto	Formalisée
	Implicite	Explicite
Politique qualité
	Dispersées	Pilotées
Actions correctives
	Dispersé	Piloté
Traitement des produits non conformes
	Diffuses	Distinguées
Ressources de la qualité

¹ L'assurance qualité de Claude LAMBART. Economica, 2001.

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Chapitre II : Fonctions du secteur

Section 1 : Missions du secteur

La pêche est une composante essentielle du développement économique et social du Sénégal. Elle contribue de manière non négligeable aux objectifs de croissance de l'économie nationale, notamment à la réduction du déficit de la balance des paiements, du chômage ainsi qu'à la satisfaction des besoins alimentaires des populations.

La pêche maritime génère près de 600 000 emplois directs et indirects, pour des mises à terre de l'ordre de 415 000 tonnes en 2000. La valeur commerciale des exportations est d'environ 185 milliards, soit plus de 30% des recettes d'exportation du Sénégal. Le secteur contribue pour 12% au PIB du secteur primaire et 2,5% au PIB total¹.

La pêche maritime contribue également aux recettes de l'Etat à travers les redevances et les contreparties financières perçues dans le cadre des différents accords de pêche avec des flottes étrangères. La contribution de la pêche continentale s'élève à 50 000 emplois, pour des débarquements de l'ordre de 38 000 tonnes.

Le but assigné au Ministère de la Pêche est le développement durable de la pêche maritime et continentale ainsi que de l'aquaculture.

Section 2 : Objectifs

La mission du secteur se décline en sept objectifs stratégiques. En vue d'une formulation cohérente de la politique de la pêche et de l'aquaculture, ces axes stratégiques devront s'intégrer dans la politique nationale de développement économique et social du Sénégal notamment :

· Le 10^e Plan de Développement Economique et Social (PDES),

· Le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP),

· Le Plan National d'Aménagement du Territoire (PNAT),

· Le Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE),

· Le Programme des Services Agricoles et d'Appui aux Organisations de Producteurs (PSAOP),

· Les Programmes d'Infrastructures Rurales ou Routières,

· Les plans et programmes liés à la politique de décentralisation de l'Etat.

Au niveau sous régional, l'accès aux zones de pêche des pays voisins apparaît de plus en plus comme une nécessité pour les flottes artisanales et industrielles sénégalaises. Dans ce contexte, le Sénégal devra impulser une nouvelle dynamique à la Commission Sous régionale des Pêches (CSRP) afin qu'elle puisse oeuvrer davantage au renforcement de la coopération halieutique entre les Etats membres.

¹ Ministère de l'économie maritime

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Au niveau régional, la politique de pêche devra intégrer les politiques économiques de la CEDEAO, de l'UEMOA, ... pour une meilleure promotion des exportations sénégalaises en Afrique de l'Ouest où beaucoup de pays présentent un déficit en produits halieutiques.

Au plan international, l'internationalisation de plus en plus poussée des marchés en général et des filières - thon, crevette, et céphalopodes -, en particulier, appelle de la part des professionnels sénégalais de nouvelles stratégies d'adaptation et d'anticipation.

Ces enjeux du futur méritent une attention particulière à cause de l'évolution rapide de la pêche vers des conditions préjudiciables à terme tant au niveau des ressources halieutiques qu'au niveau des opérateurs économiques.

C'est pourquoi, la stratégie de développement durable de la pêche et de l'aquaculture essaie de prendre en compte l'ensemble des facteurs endogènes et exogènes au système `pêche et aquaculture' en vue de l'élaboration d'une politique sectorielle cohérente.

Les orientations stratégiques¹ en matière de pêche et d'aquaculture qui guideront les interventions de l'Etat du Sénégal et de ses partenaires pour la période 2001 - 2007 viseront à :

Objectif stratégique 1 : Assurer la gestion durable de la pêche et de l'aquaculture, et la viabilité des pêcheries.

Objectif stratégique 2 : Satisfaire la demande nationale en produits halieutiques.

Objectif stratégique 3 : Améliorer et moderniser les conditions d'exercice de la pêche artisanale et de l'aquaculture vivrière.

Objectif stratégique 4 : Valoriser la production halieutique.

Objectif stratégique 5 : Développer un système durable de financement de la pêche et des activités aquacoles.

Objectif stratégique 6 : Renforcer la coopération en matière de pêche et d'aquaculture.

Les ressources halieutiques présentes dans la zone économique exclusive du Sénégal sont à l'origine d'une activité de pêche qui se signale par sa très grande importance économique et sociale. Les principaux stocks présentent des niveaux d'exploitation différents :

· Les ressources démersales côtières (dorades, thiof, rouget, crevettes blanches, capitaines, céphalopodes, ...) montrent, depuis quelques années, des signes manifestes de surexploitation.

· Les ressources démersales profondes (crevettes profondes, merlus, etc.) montrent des signes nécessitant une approche de précaution dans leur exploitation.

· Les ressources pélagiques côtières (sardinelles, chinchards, maquereaux, ethmaloses), les plus abondantes des eaux sous juridiction sénégalaise, présentent depuis quelques années une surexploitation locale des juvéniles et des jeunes reproducteurs au niveau de Petite Côte.

¹ Ministère de l'économie maritime, direction des industries de transformation de la pêche. Mars 2005.

28

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.


· Les pélagiques hauturiers (thons, espadons, voiliers) sont pleinement exploités voire surexploités à l'échelle de l'Océan Atlantique.

Bon nombre d'opérateurs, nationaux et étrangers, s'intéressent à ce secteur. Sous réserve du respect des lois et règlements en vigueur, le Gouvernement sénégalais peut autoriser les nationaux sénégalais seuls, ou en association avec des étrangers à créer des sociétés d'armement, de traitement ou de commercialisation des produits de la pêche.

Section 3 : Entreprises du secteur

Initialement composé de sept (7) entreprises, le secteur de la transformation et de la congélation de poissons a subit de nombreux changements. Nous n'avons pu recueillir des informations qu'au sein de cinq (5) entreprises.

a. SENEGAL PECHE

SENEGAL PECHE est une filiale du groupe china international fisheries corporation. C'est une SA avec quatorze (14) chalutiers glaciers et douze (12) chalutiers congélateurs, elle existe depuis de nombreuses années. Elle est composée en plus de l'administrateur de plusieurs directions : une direction financière, une direction commerciale, une direction hygiène et qualité, une direction technique, une direction de production et une direction administrative.

29



Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qu

entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.





30

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

b. AFRICAMER

AFRICAMER est une SA dont les activités sont la pêche industrielle. Elle est située au nouveau quai de pêche, mole 10. Elle a un effectif de variant de 150 à 300 personnes. Elle exportatrice de poisson et est leader dans ce domaine.

Organigramme de l'entreprise



Direction générale



Service qualité

Production

Hygiène

Atelier

Armement

Source : AFRICAMER

c. GOBER SENEGAL

GOBER SENEGAL est une société de type juridique SARL. Elle évolue dans l'exportation et la transformation des poissons et autres produits marins. Elle est située au quai de Dakar, mole 10. Nous n'avons pas pu obtenir l'organigramme de la société malgré notre demande.

31

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

d. CONDAK, conserverie de Dakar

CONDAK est une SA évoluant dans la transformation et l'exportation de poisson et autres produit de la mer. Elle a un effectif de plus de vingt cinq (25) personnes et existe depuis plus de quinze ans (15). Comme toutes les autres sociétés, elle est située au quai de pêche, mole 10. Aucun organigramme ne nous a été donné malgré notre demande.

e. ARMEMENT YANNICK CARTON

Créée en 1974 sous la forme d'une entreprise individuelle privée, son domaine d'activité est le secteur de la pêche. Elle dispose à son actif de quatre bateaux de pêche. La société est localisée au mole 10 quai de pêche de Dakar.

L'armement emploie une main d'oeuvre composée de travailleurs permanents et de saisonniers. Il est doté :

- D'un bâtiment abritant les services administratifs et commerciaux,

- Un entrepôt frigorifique pour l'entreposage des pièces des navires,

- Un atelier d'entretien et de réparation,

- Un quai d'embarquement.

Organigramme de l'entreprise



Service
Maintenance

Chef du
personnel



DG



Service qualité

Magasinier

Service
commercial et
transit

Service
comptabilité

Service
production
Pointage export

Coursier

Source : ARMEMENT YANNICK CARTON

32



Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

3e partie : Présentation, analyse, interprétation des données

Chapitre 1 : Présentation et analyse des données

A. Analyse de l'existant

Notre étude porte sur l'analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité. A cet effet, nos questions étaient adressées premièrement aux différents responsables : production, qualité...

L'exploitation de nos questionnaires nous a permis d'obtenir les résultats qui suivent.

a. Identification des employés

L'ensemble des employés interrogés fait parti de ces entreprises depuis plus d'un an au minimum. Ils occupent des postes de responsabilité en rapport avec la qualité ou la production : responsable qualité, responsable production, responsable du laboratoire d'auto contrôle, responsable section, responsable service transit....

identification employé2

Non rép

15,4



7,7%

1 ans

1-5 ans

38 ,5



5-10 an

10-15 a

15-20 a

autres

7,7%

7,7%

7,7%

1 5,4

A la question de savoir si leur formation avait un lien direct avec leur poste, ils répondent tous de manière affirmative. Cependant, le lien reliant leur profil et le poste occupé n'est pas toujours évident selon que l'on est en production ou en qualité.

33

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

identification employé3

Non réponse 7,7

oui				92,
oui			100

non 0,0

34

non 0,0

La population sur laquelle porte notre étude est composée de biologiste/hygiéniste, biochimiste, agent technique de pêche, de docteur vétérinaire...

La fonction de responsable qualité est assurée par des docteurs vétérinaires, des biologistes dans l'ensemble. Ils ont suivit une formation de mise à niveau en qualité pour pouvoir assurer leur fonction.

Contrairement en qualité, l'adéquation entre le profil et le poste occupé est plus importante en production. Les formations sont plus techniques.

Dans le domaine de la pêche en générale et particulièrement dans la transformation des produits de la pêche, ces entreprises sont régit par le ministère de l'économie maritime. Plus précisément par : la DPM, la DITP, la DIC.

b. Réglementation du secteur

A la question de savoir si ces entreprises observent des normes, elles ont toutes répondus de manière affirmative. Le secteur est régi par des normes, tant nationales qu'internationales. Les produits de ces entreprises sont destinés au marché national et international d'où la rigueur dans le contrôle et le suivi de la production.

secteur d'activité de l'entreprise2

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

Toutefois, l'observation de ces normes n'est pas facile et de nombreuses contraintes en découlent. On peut citer :

- Des contraintes d'ordre économique : des amendes, le retrait de l'agrément des bateaux. - Le non respect des dites normes par le personnel non qualifié opérant dans les différentes lignes de production.

- La difficulté pour certaines sociétés du secteur de s'aligner aux normes européennes. - Le manque de concertation, au sein des entreprises, pour la réalisation des objectifs. - L'analphabétisation des marins.

- Les intérêts personnels des responsables.

- L'origine du produit

- Les conditions hygiéniques et qualitatives à remplir.

- Les déclarations douanières.

c. le style de management

Concernant la gestion de ces entreprises, la transmission des informations se fait le plus souvent de manière écrite comme l'indique le diagramme.

style de management

Non ré		e4,5
autre			4,5



40,9

50,0

orale

écrite

Les procédures sont formalisées et pour la plupart enregistrées dans un manuel qui est centralisée par un service.

35

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

style de management1



7,7%

15,4%

30,8%

46,2%

écrits

écrits et enregistrés dans un document au sein des d écrits et enregistrés dans un manuel centralisé par un

non écrits pour la plupart

autre

La production de documents administratifs se fait par tous les services. Cependant, aucune précision n'a été apportée sur la spécificité des documents administratifs, le questionnaire ne s'y prêtait pas.

style de management2

7,7%

Non réponse

par un service particulier par tous les services autre

		30,8%
61,5%

d. Le concept qualité

La notion de qualité est bien perçue par l'ensemble de ces entreprises. Nous n'avons relevé aucune ambiguïté à ce sujet. La qualité est bien saisie c'est-à-dire la capacité à satisfaire à des exigences. Et à ce titre, toutes ces entreprises disposent un service qualité.

36

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

le concept de qualité

7,7% 7,7%

la satisfaction d'un besoin la capacité d'un produit à satisfaire des exigenc un concept ambigue autre à préciser

84,6%

De manière générale, un produit non conforme est perçu comme un produit comportant des défauts et donc pas bon à l'emploi.

Nous remarquons que les concepts qualité sont maîtrisés comme l'atteste les exemples cités et les diagrammes établis.



notion de conformité

7,7% 7,7%

Non réponse

ne respecte pas les règles de fabricatio ne respecte pas les exigences du clien n'est pas bon à l'emploi

comporte de nombreux defauts

autre

23,1%

53,8%

7,7%

Parmi les non conformités le plus souvent rencontrées, on peut citer : un poids déficitaire, la présence de microbes à un taux élevés, un défaut de finition du produit, un mauvais étiquetage, une mauvaise congélation des produits, une erreur de calibrage, une présence de produits altérés ou de corps étrangers, un défaut d'emballage...

37

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

Comme l'indique le diagramme, le traitement de ces non conformités est fait, dans la majeur partie des cas, par un service particulier.

notion de conformité2



69,2%

15,4%

15,4%

Non réponse

un service particulier

tout service confronté aux non-conform autre

e. Système de management de la qualité

Nos enquêtés ont su identifier, à partir des propositions que nous leur avons faites, un système de management de la qualité. Ils affirment tous posséder un tel système dans leur entreprise respective et ont exposé quelques manifestations de ce système.

systeme de management



23,1%

30,8%

46,2%

un système permettant d'orienter et de controler une entreprise en matiè des activités liées ou interactifs permettant d'établir et d'atteindre des obj la gestion d'entreprise basée sur les principes de la qualité

autre

38

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

Parmi les manifestations citées du système de management de la qualité, on peut noter :

· La création d'un service qualité qui est contrôlé par une autorité compétente qui dépend de l'Etat, ce qui favorise le respect des principes de qualité sous peine du retrait d'agrément de pêche et d'exportation,

· la présence de manuel qualité document spécifiant le système de management de la qualité de l'entreprise,

· la mise en place d'un système HACCP et la préparation pour la certification ISO 900 1/ ISO 22000,

· la traçabilité des produits non conformes, des actions correctives et préventives,

· La mise à niveau des moyens de production, de transformation, de stockage, de distribution, d'application des règles d'hygiène strictes et d'autocontrôle basé sur le concept HACCP,

· Une bonne organisation de la production et du contrôle,

· La certification ISO 9001 (SENEGAL PECHE).

Ces systèmes de management de la qualité ne sont pas statiques, ils sont sujets à de nombreuses améliorations qui interviennent dans la plupart des cas de manière permanente en obéissance aux exigences des normes ISO 9000 et 22000.



69,2%

15,4%

amélioration 1

15,4%

Non réponse permanente exceptionnelle autre

Ces améliorations sont diverses, elles varient d'une entreprise à une autre. Nous pouvons entre autre citer :

39

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

· Les actions correctives et préventives aux moyens de maîtrise, aux non conformité des contrôles microbiologiques, chimiques, organoleptiques, microbiologiques visant à améliorer voire assurer la surveillance et la maîtrise de la production,

· Après chaque audit interne et évaluation, des améliorations sont apportées aux processus comme, l'amélioration des diagrammes de fabrication,

· Des dispositions pour la mise à jour permanente du manuel.

40

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

B. Difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues

Les entreprises ayant fait l'objet de notre étude sont assez organisées. Comme le montre notre analyse de l'existant. Elles disposent toute d'un système de management de la qualité et de plusieurs outils permettant de le faire vivre (normes ISO 9001, 22000, réglementation du codex alimentaruis...). Malgré tout, ces systèmes ne sont pas infaillibles, comme tout système, bien que révisés de manière permanente dans l'ensemble. Ils rencontrent de nombreuses difficultés, les plus récurrentes sont :

· difficultés à affronter les coûts élevés des intrants et du matériel entrant dans la production,

· Le manque de formation de certains agents comprenant difficilement les normes standard,

· La non mise à disposition, de la part de la direction, des ressources nécessaires,

· Le manque d'implication des chefs d'équipe dans la gestion respectif des ateliers de travail,

· Le non respect de la capacité de production de l'entreprise occasionnant des retards de congélation de quantité importante de produits favorisant une prolifération de la contamination,

· Le mauvais dosage de métabisulfite de sodium (SO2),

· L'analphabétisation du personnel qui a des répercutions sur le travail.

C. Causes des difficultés

Nous avons, dans le cadre de notre étude, essayé de déterminer les causes des ces difficultés. La première étape a consisté à recueillir de nos enquêtés des informations c'est à dire les causes éventuelles de ces difficultés au travers de notre questionnaire.

Nous avons par la suite utilisé un outil qualité qui est le diagramme des affinités (cf. annexe) pour déterminer la cause de toutes ces causes. Cette action avait pour but de réduire la marge d'erreur afin de porter les efforts sur les cas qui ont le plus d'impact sur l'entreprise car, les problèmes fréquents ne sont pas toujours les plus graves. Comme l'annonce le principe de Pareto¹, 80% des problèmes seraient attribuables à 20% des causes.

Le diagramme des affinités est un outil de réflexion qui consiste à regrouper les idées émises par petit groupe, auxquels on attribue des titres, en procédant par affinités d'idées.

Les causes recueillies sont les suivantes :

· La flambée des prix du gasoil (carburant).

· La gestion familiale des entreprises.

· Le manque de motivation de nombreux agents dû à une mauvaise répartition des revenus salariaux.

· Le manque d'engagement de la part de la direction

· La précarité du secteur.

· La diminution des ressources (matière première).

¹ Les outils de contrôle et de management de la qualité. KOUADIO Elie-Robert. Février 2002.

41

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

· La prise d'initiatives étouffée par les chefs de production.

· Le manque de formation minimum en management.

· Le manque de motivation et de volonté de la direction.

· La présence d'un déficit de communication.

· Manque de coordination des actions et surtout le fait que le service qualité ne gère pas la production.

· Saupoudrage.

L'émission des causes par les enquêtés nous a permis de faire fit des premières étapes du diagramme des affinités. Ce qui nous a conduit directement au regroupement d'idées.

Le premier regroupement a donné les résultats qui suivent avec en rouge les titres de chaque groupe:

Manque d'engagement de la direction. Manque de motivation et de volonté de la direction Manque de motivation de la part des agents Déficit de communication
		Flambée des prix du gasoil. Précarité du secteur La diminution des ressources Saupoudrage
		Secteur aléatoire	Faible considération de la direction
	Les initiatives étouffées Le manque de coordination La gestion familiale Manque de formation minimum en management

Autocratie

Le deuxième regroupement a donné les résultats suivants :

Faible considération de la direction Autocratie			Secteur aléatoire

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Management

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

A la lumière du diagramme des affinités, nous pouvons donc déduire que la cause de toutes les difficultés que ces entreprises rencontrent dans le cadre des améliorations continue est leur style de management qui n'est pas adaptés.

Bien que le secteur soit précaire, le management exercé dans ces entreprises, à tous les niveaux hiérarchiques, ne se prêtre pas a une amélioration des relations internes au sein de chaque entreprise dans le sens où il ne permet pas une intégration totale de l'ensemble du personnel et donc pas de sentiment d'appartenance à l'entreprise, du fait d'une gestion à la base familiale c'est-à-dire basée sur les liens d'affinités. Mais en plus de cela, il ne permet pas non plus l'épanouissement et la prise d'initiative du personnel.

Pour une meilleure visibilité, nous avons avec l'aide du diagramme d'HIshikawa et des données recueillies retracées les relations entre les difficultés rencontrées et leurs causes. Ce qui nous permet d'obtenir la représentation suivante :

43



Présenté et soutenu par Mlle Emma Nathalie MANDZOUNGOU NTOUMPA pour l'obtention d'un DEA de gestion en management et organisation en Afrique.

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qu

entreprises du secteur de la pêche au SENE GAL.

Moyens

Ordre dans l'aire de production

Milieu

Mauvaise répartition des revenus salariaux

Manque de motivation

Comportement négatif du personnel

Manque de volonté de la direction

Gestion familliale

Manque de formation des agents

Management

Non respect de la capacité de production

Retard de congélation

Prolifération subséquente de la contamination

44

Matériel

Méthode

Le service qualité ne gère pas la production

Personnel analphabète

Manque de coordination

Mauvais agencement de la production

Procédures non respectées

Mauvais dosage de SO2

Déficit de communication

Suppression de la prise d'initiative par le chef production

Manque d'implication des chefs d'équipe

Matériels chers

Intrants chers

Manque d'engagement de la direction

Flambée des prix du gasoil

Moyens financiers insuffisants

Mise à disposition des ressources

Raréfaction des ressources

Précarité du secteur

Main d'oeuvre

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

Chapitre 2 : Interprétation des données

a. De l'OST à nos jours.

Etant dans le monde industriel bien que moderne, ces entreprises se gèrent et conservent encore quelques caractéristiques de l'OST comme beaucoup d'entre elles. Certes selon Taylor¹ le défaut de réflexion scientifique sur les méthodes de travail est à l'origine d'une inefficience généralisée qui débouche fréquemment sur des conflits sociaux et sur une profonde démotivation du personnel. .Mais, il convient de rappeler que Taylor a fondé ces travaux sur l'hypothèse que l'organisation du travail humain ne diffère fondamentalement pas des machines. Nous ne partageons pas cette affirmation, avec l'être humain, intervient l'émotion, le psychique difficilement contrôlable. L'être humain pense, conçoit, analyse et interprète ce qu'une machine et incapable de faire. De toutes ces activités, il en ressortira des avantages et des inconvénients pouvant altérer ou améliorer sa productivité.

Le point de départ de l'approche de Taylor est constitué par une étude systématique des processus de travail dans l'atelier et par la détermination au moyen d'études de temps et de mouvement de la capacité de production physique possible. L'objectif de ces études était d'éliminer les mouvements inutiles et les temps dans le but d'établir des standards de production raisonnables.

L'OST était un moyen pour augmenter la productivité et par conséquent les salaires et les profits ce qui est loin d'être le cas. Source d'enrichissement des sociétés, elle, en plus des les aliéner, appauvrit les ouvriers. Elle ne contribue pas à développer un esprit d'appartenance vis-à-vis de l'entreprise.

Les propositions de Taylor sont encore appliquées dans de nombreuses industries où sont établis des planifications de travail, de contrôle de qualité et bien d'autres. Les principes de spécialisation et de standardisation ont été développés pour être appliqués non seulement aux ateliers de production mais aussi à la direction et à l'ensemble de l'entreprise.

Il convient de noter que malgré le succès du taylorisme, des travaux ultérieurs sur la motivation de l'homme au travail ont montré que le salaire n'est pas le seul stimulant et que l'individu cherche à satisfaire d'autres besoins tels que le besoin de reconnaissance ou le besoin d'accomplissement. Ce qui implique que la gestion d'une entreprise doit tenir compte de tous ces facteurs. On ne peut gérer de nos jours une entreprise à la taylorienne. La gestion ne peut se résumer à cela.

Le management aujourd'hui se veut participatif, doit tenir compte de son personnel, de son point de vue, il doit réaliser que le succès dépend de tous. Il se doit de favoriser un cadre permettant l'éclosion d'idées ; cela ne se peut qu'au moyen d'une culture d'entreprise ou culture organisationnelle positive.

La culture organisationnelle est une culture commune à tous les membres d'une organisation².
En tant que membres d'une société donnée, l'individu présente un profil culturel particulier.
Lorsqu'il entre dans une organisation, il est porteur d'habitudes comportementales et de

¹ Manuel de gestion, volume 1. ELLIPSES/AUF, 2004.

² Manuel de gestion, volume 1. ELLIPSES/AUF, 2004.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

représentation mentale. La culture organisationnelle est influencée par la culture sociétale, celle de la société au sens large.

Un employé qui appartient à une société communautaire ne laisse pas son sens de la communauté au vestiaire lorsqu'il rejoint son poste de travail mais essaie de s'intégrer socialement dans le groupe. Par contre une personne appartenant à une société où prime l'individualisme sera réticent à toute forme de familiarité de la part de ses collègues ou de ses supérieurs.

La culture organisationnelle a pour effet d'orienter les comportements des individus. Elle n'est pas toujours spontanée, elle peut être voulue par le gestionnaire et constituer un élément de gestion des comportements.

Le modèle japonais de gestion¹ s'appuie principalement sur des valeurs partagées par les membres de l'organisation telles : l'identification de l'employé à son entreprise, l'engagement de tous dans la réussite de l'entreprise au prix quelquefois de sacrifices personnels. Cet ensemble de jugements et les comportements qu'ils impliquent représentent des facteurs de performance dans la mesure où ils favorisent des comportements animés par le souci de la réussite de l'entreprise et orienté vers la productivité.

Le succès de l'entreprise japonaise s'explique en partie par une culture organisationnelle positive. D'où la nécessité de la développer au sein des entreprises africaines d'autant plus que la culture du dialogue est propre à l'Afrique et favorise les échanges par conséquent une meilleure réceptivité du personnel.

Il convient donc de gérer les cultures organisationnelles de manière à développer chez les employés des formes de pensées susceptibles de générer des comportements performants, cela se réalise au moyen de l'information.

La gestion de la culture organisationnelle dépend donc énormément de la gestion de l'information et de la communication dans l'organisation. Elle constitue un facteur de changement et un moyen d'exercice indirect de pouvoir.

b. le management par la qualité

Le management par la qualité est un mode de management d'un organisme, centré sur la qualité, basé sur la participation de tous ses membres et visant au succès à long terme par la satisfaction du client et à des avantages pour tous les membres de l'organisme et pour la société².

La réalisation de la qualité consiste à anticiper l'exécution, à exécuter comme prévue et ensuite à prouver. Appliquer et respecter cette séquence suppose de la rigueur.

Les ressources humaines comme matérielles doivent bien entendu permettre l'obtention de la qualité. Ce n'est pas toujours le cas, en particulier dans cette période où les entreprises réduisent leur personnel dans l'hypothèse implicite que les processus s'adapteront toujours, hypothèse qui a bien sur ses limites.

Il est vrai qu'être en assurance qualité peut être contraignant pour les responsables. Car, cela suppose :


· Renoncer à l'à peu près pour la rigueur,

¹ Manuel de gestion, volume 1. ELLIPSES/AUF, 2004.

² L'assurance qualité. Claude JAMBART. Economica, 2001.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

· Affronter les difficultés tout en apportant des solutions, en d'autres termes être autonome,

· Renoncer à un mode de management basée sur des décisions prises de manière impulsive au lieu d'être prise sur la base de règles réfléchies,

· Développer des relations franches avec ses collègues d'autant plus qu'il est plus facile d'accuser un collègue que de remettre en cause les règles de fonctionnement de l'entreprise.

Certains responsables ne réalisent ces exigences envers leurs collègues qu'une fois en assurance qualité. Très peu sont préparés à cela. Interviennent alors des difficultés de réalisation. Seulement, une entreprise n'est pas composée d'une seule personne. C'est un ensemble de processus avec de nombreux acteurs dont il faut tenir compte pour un bon résultat.

Etre en assurance qualité impose une approche processus c'est-à-dire d'identifier et de qualifier ses processus, leur domaine d'activité, les interfaces amont et aval, les éléments d'entrée et de sortie, la mise en exergue des relations client/fournisseurs...

Aussi évidente qu'elle puisse paraître, cette approche ne se révèle pas aussi facile à installer dans les entreprises dans la mesure où elle dérange les habitudes hiérarchiques. Elle présume une transversalité souvent douloureuse surtout si le climat social de l'entreprise ne s'y prête pas.

Il faut reconnaître toutefois qu'elle est source de bénéfices, les sociétés gérées par approche processus développent une orientation client réelle, elles se pilotent par les résultats. De plus les indicateurs de performance peuvent être une source extraordinaire de motivation du personnel, s'ils sont correctement employés, d'où son implication.

La pratique des processus génère une nouvelle culture dans les entreprises concernées ; elle améliore leur réactivité par le développement de communication horizontale.

Le management par la qualité nécessite l'implication de tous. Il commence par une sensibilisation à la qualité, sensibilisation qui permettra à tout un chacun au sein de l'entreprise de l'entrevoir.

Ensuite, elle passe par un diagnostic de l'entreprise qui se doit de déterminer son niveau de qualité. La qualité est vieille tout en étant nouvelle, toute entreprise a un niveau de qualité donné. Un minimum qui lui permet d'exister.

Cette étape consiste à déterminer ce niveau, ce qui bien est et ce qui ne l'est pas. La présence ou non de procédures et processus, la présence ou non de référentiel.

Apres le diagnostic vient la mise à niveau, elle consiste à faire un nivellement vers le haut de l'entreprise. Au cours de cette étape, certaines méthodes de travail subissent des changements. Il convient de ce fait d'accompagner son personnel pour un succès non pas apparent mais réel. Il ne suffit pas de changer une méthode de travail jugée trop lourde et source de coûts cachés pour irradier un mal, il faut en plus expliquer pourquoi, former aux nouvelles méthodes sans quoi l'erreur peu se répéter, se généraliser en engendrant d'autres maux comme c'est souvent le cas.

L'analyse de l'existant de ces entreprises révèle qu'elles ont une bonne perception de la qualité ce qui se comprend vu leur secteur d'activités. Le domaine dans lequel elles évoluent est sévère en termes de réglementation. Elles sont obligées d'en respecter un minimum sous peine de retrait de l'agrément du ministère.

47

Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.

La connaissance et l'application des normes leur permettent d'acquérir un niveau de qualité acceptable. Ces entreprises sont bel et bien en assurance qualité, les manifestations qu'elles présentent ne font pas l'objet d'un doute. Elles n'éprouveront pas d'énormes difficultés dans l'observation de la norme ISO 22000 qui est basée sur l'HACCP.

Seulement, il faut noter que la qualité de ces entreprises concerne exclusivement le système de production. Elle n'est nullement généralisée mais plutôt focalisée sur un point. L'assurance qualité concerne le système de toute l'entreprise et nécessite un engagement total de la direction.

L'entreprise est considérée comme un processus, c'est-à-dire un ensemble d'activités corrélées ou interactives transformant des éléments d'entrées en éléments de sortie¹. Cela stipule que tout acteur se doit de connaître sa place dans la chaîne.

Tout cela renvoie à la notion de client fournisseur au sein d'une entreprise. Comme le dit la qualité, toute entreprise quelle qu'elle soit dispose de clients et de fournisseurs en son sein. Ecouter les besoins du clients internes permet de mettre en exergue les relations clients/fournisseurs c'est à dire, de faire apparaître les processus, identifier les couples clients/fournisseurs et clarifier les besoins et fournitures. Il convient donc de se poser les questions suivantes :

1. Qui sont mes clients ?

2. Quels sont leurs besoins ?

3. Que dois-je leur donner ?

4. Sont t-ils satisfais de mes prestations ?

5. Quels sont mes besoins ?

6. Qui sont mes fournisseurs ?

7. Ais-je bien défini mes besoins ?

8. Sont ils bien connu de mes fournisseurs ?

9. Que dois-je recevoir ?

La méthode de client/fournisseur est une méthode d'analyse et de clarification, elle favorise l'apparition d'une culture d'entreprise tournée vers le client et sa satisfaction. Tout acteur se doit d'avoir le soucis de transmettre à son client un produit de qualité, ce qui conduira à une augmentation du rendement conséquence d'une bonne gestion.

La qualité est une innovation, elle prône une gestion de l'entreprise basée sur de nouvelles méthodes de travail, de nouveaux outils. Elle contribue à changer les mentalités pour une meilleure gestion. C'est une innovation encore mal maîtrisée en Afrique.

Nos questionnaires nous montrent que pour beaucoup de responsables innover c'est améliorer l'existant comme nous l'indique le diagramme.

¹ Norme ISO 9000/2000.

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Analyse des difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues au sein d'un système de management par la qualité des entreprises du secteur de la pêche au SENEGAL.
innovation



Non réponse

améliorer l'existant

créer, quelque chose de nouveau autre

23,1%

69,2%

7,7%

Bien que disposant d'un service ayant à charge l'élaboration et le suivi des innovations, la conception de concept est erronée et ne peut être géré correctement.

Selon le Robert¹, innover c'est introduire du nouveau dans un domaine. Ce ne peut donc pas être une amélioration de l'existant comme le pense beaucoup. On améliore ce qui existe et lorsque l'on innove, on apporte à l'existence ce qui n'existait pas.

Il est important de clarifier les concepts afin de lever le doute et permettre à tout un chacun au sein de l'entreprise de partir sur la même base, de dissiper toute ambiguïté dans le travail.

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¹ Le Robert, dictionnaire français. Dictionnaires LE ROBERT, 2005.

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Recommandations et conclusion

1. Implication du personnel

Force est de reconnaître que la motivation du personnel est indispensable. Les conceptions vis-à-vis de la qualité peuvent varier, il peut apparaître des réserves au niveau collectif parce que plus de qualité peut supposer plus de productivité et moins de travail. A titre personnel cela peut se traduire par une responsabilisation accrue. Malgré ces réticences, la motivation peut être développée par des séances de sensibilisation à la qualité.

Le management doit être étroitement associés à toutes les opérations liées à la qualité de l'entreprise. L'installation de l'assurance qualité ne peut être faite sans une contribution importante du personnel en phase de conception et davantage en phase d'application. Cette implication est nécessaire pour la connaissance du terrain, le réalisme des solutions retenues, la motivation à appliquer le système qualité.

Elle est certes consommatrice de temps, en effet le rythme des activités devient inférieur à la disponibilité des personnes et à leur capacité d'effectuer un travail qui n'est pas dans leurs habitudes.

Une senbilisation de l'ensemble du personnel doit déboucher sur la mise à disposition de celui-ci, tant pour la conception que pour la mise en place. Et le personnel non directement associé à la conception doit être informé de manière régulière de l'avancement des travaux d'assurance qualité et associé directement pour ce qui le concerne à la mise en oeuvre.

2. Formation du personnel

Un plus d'un management plus participatif, ces entreprises gagneraient à identifier les besoins en formation du personnel et mettre en place un plan de formation. Quelques unes de difficultés qu'elles rencontrent sont dues au fait que plusieurs membres de leur effectif n'ont pas reçu une formation minimale en management.

Une opération de mise en assurance qualité suppose le passage de la flexibilité à la rigueur, le passage de l'oral à l'écrit. Cela peut constituer une révolution.

Le passage d'un fonctionnement approximatif à la rigueur est difficile, d'autant plus difficile lorsqu'on n'est pas équipé pour cela. La construction d'un système d'assurance qualité représente une charge de travail importante, se serait s'illusionner soi même que de croire qu'elle peut être réaliser sans déranger. L'effort dépend de l'écart à combler pour satisfaire à l'assurance qualité. Il peut être faible ou considérable. Le travail nécessaire doit être considéré comme un investissement avec un retour sur investissement parfois très rapide par la réduction de la non qualité.

Pour palier au problème d'analphabétisation des employés, ces entreprises peuvent utiliser des logigrammes pour une meilleure transmission. Former son personnel est source de bénéfice et de gain.

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3. Manquements de l'étude

Malgré notre volonté, notre travail n'est pas parfait. Il présente des manquements que nous tenons à spécifier quant bien même la liste ne serait pas exhaustive.

1. Le premier manquement que nous avons relevé concerne notre échantillon, bien que conçu sur des bases scientifiques, les différentes mutations qu'il a subit lui donné un soupçon aléatoire.

2. Le deuxième concerne le questionnaire. A la lumière des résultats obtenus, certaines questions auraient été plus accessibles si des précisions les avaient accompagnées.

3. L'absence d'entretien physique avec les enquêtés n'a pas été bénéfique pour notre étude.

Comme nous l'avons souligné plus haut, cette liste ne peut être exhaustive et des compléments ne feraient qu'enrichir notre étude.

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CONCLUSION

La qualité est un mode de management encore récent, particulièrement en Afrique. Ses méthodes et ses outils continuent d'être l'apanage de quelques initiés. Les formations dans ce domaine ne sont pas disponibles pour tous. Le niveau de qualité de ces entreprises est encore insatisfaisant même si, il faut l'admettre, des efforts considérables ont été fournis. Parler d'amélioration dans ce contexte revient à prêcher dans le désert.

Pour palier à cela, nous nous sommes fixée comme premier objectif, de mettre en avant le niveau de qualité des entreprises étudiées. On ne peut parler d'amélioration continue qu'au sein d'un système de management par la qualité, un système qui existe. On n'améliorer l'existant.

Nous avons pu constater avec plaisir que le niveau de qualité de ces entreprises est acceptable, les concepts, c'est-à-dire les notions de base de la qualité, sont connus et mis en pratique pour certains. Malheureusement ce niveau de qualité n'est pas généralisé à l'ensemble de l'entreprise, seul la production en bénéficie. De plus, cette qualité est boiteuse. La qualité rime avec amélioration continue, nos systèmes africains devraient donc être en amélioration permanente, ce qui n'est pas le cas. On constate qu'une fois installée, la qualité rime plutôt avec stabilité de la croissance des dysfonctionnements non amélioration du système.

L'entreprise est un tout, les dysfonctionnements constatés dans un service finissent, à long terme, par avoir des répercutions sur l'ensemble de l'entreprise comme une maladie contagieuse qui commence par attaquer un membre d'une famille avant de se rependre.

Il ne suffit donc pas de supprimer des erreurs mais en plus, de mettre en place un système permettant de les prévenir. C'est la raison pour laquelle nous avions comme deuxième objectif d'identification les difficultés rencontrées tout comme les causes de celles-ci. Nous avons pu atteindre cet objectif, comme le premier, et déterminer l'obstacle aux améliorations qui n'est rien d'autre que le management de l'entreprise qui est loin d'être participatif. Il est commun à l'ensemble des entreprises étudiées et ne permet pas l'émergence d'idées novatrice. La parole du responsable est la meilleure par excellence.

S'il faut plusieurs pièces pour former un puzzle, il faut également plusieurs hommes pour construire une entreprise performante. Sinon, pourquoi embaucher ?

Nous avions énoncé l'hypothèse selon laquelle la maîtrise de la qualité était déterminante pour l'application des améliorations.

Les améliorations arrivent en second, elles ne deviennent importantes qu'une fois la qualité installée et leur présence ou leur absence va dépendre de la gestion que l'on fera de la qualité. Elles ne sont pas fréquentes, la plupart du temps on assiste à un changement total de nos systèmes, on ne les améliorent pas parce que le système ne s'y prête pas.

La qualité implique engagement de la direction, implication du personnel et bien d'autres. Maîtriser la qualité signifierait observer ses différents contours, les mettre en pratique en sensibilisant l'ensemble de l'entreprise sur les tenants et les aboutissants d'un tel mode de gestion. Ce n'est pas toujours le cas car, même si la sensibilisation est faite, elle est faite de manière ponctuelle, non continuelle et cette sensibilisation est loin d'être exhaustive.

Il est important de communiquer car la qualité peut paraître complexe et, d'une certaine manière ressembler à un puit sans fond. Elle ne cesse d'évoluer et peut sembler quelque fois insaisissable. La communication appelle la transparence et peut développer une culture d'entreprise positive.

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Instaurer la qualité veut dire changer des habitudes et, le changement n'est pas toujours aisé. Il convient de préparer sont entourage.

Le nouveau peut effrayer, il ne faut pas oublier toutefois qu'il se démarque de l'ordinaire et peut constituer un avantage concurrentiel lorsqu'il est intégré, bien géré.

Les enjeux que l'on a innover, à faire de la qualité sont des enjeux commerciaux, concurrentiels. Toute entreprise gagnerait non seulement à les mettre en place mais surtout à les maîtriser en faisant une bonne gestion.

Nous avons pu atteindre nos objectifs et confirmer nos hypothèses. De notre étude, il est ressorti que le management qui est exercé dans ces entreprises n'était pas adapté et ce constat peut s'appliquer à d'autres entreprises dans d'autres secteurs. Des changements s'imposent pour la survie et la pérennité de ces sociétés.

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BIBLIOGRAPHIE

1. BRANDENBURG Hans, WOJTYNA Jean-Pierre, l'approche processus. Mode d'emploi. Editions d'organisation, 2003.

2. CHOURAKI (L.), le guide de la jeune entreprise innovante. Delmas, collection Encyclopédie Delmas pour la vie des affaires. 06/07/2006.

3. FERMEZ-WALCH (S.), ROMON (F.), management de l'innovation. Edité chez VUIBERT, collection gestion. 21/09/2006.

4. GOGUE Jean-Marie, le management de la qualité. Economica, octobre 2001.

5. HELLRIEGEL, SLOCUM, WOODMAN, le management des organisations. Nouveaux horizons, éditions DE BOECK. 2005.

6. HOSOTANI Katsuya, le guide qualité de résolution des problèmes. Le secret de l'efficacité japonaise. Dunod, Paris. 1997.

7. JAMBART Claude, l'assurance qualité. La nouvelle version 2000 de la norme ISO 9001 en pratique. Economica, 2001.

8. KOUADIO Elie-Robert, outils de contrôle et de management de la qualité. Février 2002.

9. LAUDOYER Guy, la certification ISO 9000, un moteur pour la qualité. Editions organisations, 2000.

10. Le ROBERT, dictionnaires français. Dictionnaires LE ROBERT, 2005.

11. LE MASSON (P.), WEIL (B.) et HATCHUEL (A.), les processus. Collection Stratégique et management. 25/07/2006.

12. LE (P.) et RIVET (P.), piloter et réussir une innovation en entreprise. 19/10/2006.

13. LIVIAN Yves Frédéric, introduction à l'analyse des organisations. 2^e édition Economica, 2000.

14. Manuel de gestion, volume 1. ELLIPSES/AUF. 2004.

15. Normes ISO 9000/2000 ; ISO 9001/2000.

16. Répertoire des entreprises du Sénégal, éditions 2004.

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Rapports

1. Rapport du ministère de la pêche et des transports maritimes, pêche maritime et continentale, aquaculture. Analyse et diagnostic. Avril 2001.

2. Rapport de la direction des industries de transformation de la pêche du ministère de l'économie maritime sur la mission de l'AOV au Sénégal. Mars 2005.

3. Rapport de l'Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) sur les questions relatives à la norme ISO 22000. Septembre 2006.

4. Rapport sur le commerce international et gestion durable des ressources maritimes, le cas du Sénégal. De M. Ndiaye GUEYE, Directeur de l'océanographe et des pêches maritimes. 2001.

5. Rapport sur la conférence régional FAO/OMS sur la sécurité sanitaire des aliments pour l'Afrique. Harare Zimbabwe, octobre 2005.

6. Rapport du codex alimentarus sur ses objectifs et ses réalisations. 2004.

7. Décret n°83-1204 du 24 novembre 1983 portant sur la création du comité national du codex alimentarus.

Etudes

· Système qualité face à la réalité dans les entreprises : l'effet négatif du descriptif sur la performance. SIMBA Marcellin, OUHANOUNA David, GAUTIER Remy. Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers de Paris (ENSAM).

Mise en place d'une démarche d'audit qualité dans un service d'anesthésie : une démarche selon les propositions de la SFAR. Comité d'évaluation de la SFAR. Octobre 2001.

· Le management des processus comme source de développement des compétences : une approche du cas de France Télécom. Eric BOURGUIGNON, Doctorant IAEUniversité de Nancy 2.

Communication à la 4eme conférence Intermédiaire « Savoirs, Travail et Organisation ». Association Internationale de Sociologie, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yv. Juillet 2006.

Sites web visités

http://www.ecomaritime.gouv.sn http://www.codexalimentarius.net http://www.haccp.fr/

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http://www.quapa.com

http://www.datahex.ca/pages/ressources/haccp.aspx http://www.grainscanada.gc.ca/FAQ/iso-f.htm

http://www.exaris.fr

http://www.norme-iso.22000.info http://www.senegalpeche.com http://www.afnor.fr

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http://www.asn.sn

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Table de matière

Avant-propos

Remerciements

Dédicace

Glossaire Introduction 1

Première partie : cadre générale et méthodologique 2

Chapitre I : cadre général ...4

Section 1 : problématique ..4

Section 2 : objectifs de l'étude 6

1. Objectif général ..6

2. Objectifs spécifiques ..6

Section 3 : hypothèses ...6

Section 4 : pertinence du sujet ...6

Section 5 : revue critique de littérature ..7

Chapitre II : cadre méthodologique	.11
Section 1 : cadre de l'étude	..11
Section 2 : délimitation du champ de l'étude	11
Section 3 : Echantillonnage	..11
Section 4 : Instruments de collecte	..11
a. Observation	..11			b. La recherche documentaire
..13	c. Questionnaires
.13	d. Outil qualité
.13
Section 5 : Déroulement de l'enquête et difficultés rencontrées	14
a. Déroulement de l'enquête	14				b. Difficultés rencontrées
.14

Deuxième partie : cadre organisationnel 15

Chapitre I : présentation du secteur .15

Section 1 : historique 15

Section 2 : organisation du secteur ..15

a. La direction des industries de transformation de la pêche .15

b. La direction des pêches maritimes .16

Section 3 : caractéristiques techniques du secteur 17

A- Règlementation en vigueur dans le secteur 17

a. Codex alimentaruis 17

b. Hasard Analysis Critical Contrôl Points (HACCP) 17

c. Les normes ISO 18

B- Réglementation souhaitée dans le secteur 19

I- Norme ISO 22000 .19

II- Caractéristiques d'une entreprise en assurance qualité 20

a. La qualité externe .20

b. La qualité interne ..20

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c. L'assurance qualité	20
Chapitre II : Fonctions du secteur	22
Section 1 : Missions du secteur	22
Section 2 : Objectifs	..22
Section 3 : Entreprises du secteur	24
a. SENEGAL PECHE	24
b. AFRICAMER	26
c. GOBER SENEGAL	26
d. CONDAK, conserverie de Dakar	...27
e. ARMEMENT YANNICK CARTON	27
Troisième partie : Présentation, analyse et interprétation des données	28
Chapitre 1 : Présentation, analyse interprétation des données	.28
A- Analyse de l'existant	28
a. Indentification des employés	28
b. Réglementation du secteur	28
c. Style de management	30
d. Le concept qualité	31
e. Système de management de la qualité	.33
B- Difficultés rencontrées dans le cadre des améliorations continues	.36
C- Causes des difficultés	..36
Chapitre 2 : Interprétation des données	40
a. De l'OST à nos jours	40
b. Le management par la qualité	41
Recommandations et conclusion	41
1. Implication du personnel	..45
2. Formation du personnel	45
3. Manquements de l'étude	..46
Conclusion	47
Bibliographie	49
Annexes

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