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Effets des rejets d'une usine de traitement de la cellulose sur la qualité des eaux du Ntsomo: Etude hydrologique et biologique du cours d'eau

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par Nectaire Lié NYAMSI TCHATCHO
Université de Yaoundé I - DEA en Hydrobiologie et Environnement 2004
  

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La question de l'eau est incontestablement le problème environnemental qui aura le plus mobilisé l'attention de la communauté internationale ces vingt dernières années. Du sommet de Rio en 1992 à celui de Johannesburg en 2002, en passant par les forums de l'eau tenus à  Marrakech en 1997, la Haye en 2000 et récemment celui de Kyoto en 2003, on a noté un intérêt particulier accordé à la production d'eau potable et sa mise à la disposition d'un grand nombre de personnes. Ces objectifs passent par une meilleure gestion des ressources en eau.

Les industries, les villes et l'agriculture déversent des quantités non négligeables d'effluents et de déchets divers plus ou moins traités dans la nature et contaminent cette ressource vitale. Un chiffre illustre à lui seul le poids économique et social d'une eau polluée : 80 % des maladies de la population mondiale sont dues à l'eau (Cazalas & Gautron, 1993).

Au Cameroun, l'utilisation des cours d'eau pour l'évacuation des déchets liquides des villes et des industries est la cause première de la dégradation de la qualité des eaux (Foto, 1991). Malgré la construction des stations d'épuration par les promoteurs des cités à Yaoundé, le problème de pollution de l'environnement par les eaux usées demeure tout entier à cause du dysfonctionnement ou de l'arrêt de ces installations, suite à une mauvaise exploitation (Sikati, 1998). L'enrichissement des eaux en matières nutritives entraîne une série de changements symptomatiques tels que la dégradation de leur qualité physico-chimique, l'accroissement de la production d'algues et de macrophytes, et d'autres modifications considérées comme indésirables et néfastes aux divers usages de l'eau (Meybeck, 1998). Il en résulte ainsi une dégradation des écosystèmes aquatiques qui se manifeste par la destruction de l'habitat, la perte de la diversité biologique et de la qualité de l'eau (Neckmen, 1999).

Les travaux effectués sur le réseau hydrographique du Mfoundi, précisément sur le Mfoundi et l'Abiergué (Foto, 1989, 1991), sur l'Ekozoa (Ajeagah, 1997), sur le Mfoundi et l'Abiergué (Foto & Njiné, 1997), sur l'Abiergué (Ngangué, 1999), sur l'Aké, l'Ebogo, l'Ewoué, le Tongolo et le Ntem (Foto et al., 2002) montrent que ces cours d'eau sont sujets à une pollution essentiellement organique. Djuikom (1998) indique des risques graves de contamination par des germes pathogènes d'origine hydrique, liés à l'usage des eaux des cours d'eau de ce réseau hydrographique par les populations.

Le but de cette étude est d'évaluer la qualité des eaux du Ntsomo, un ruisseau du même réseau hydrographique que les précédents, qui se singularise par la pauvreté des données y afférant dans la littérature. Après détermination de la situation hydrogéographique et hydrologique du Ntsomo, l'impact de l'action anthropique sur la qualité physico-chimique de ses eaux sera évalué. Le recours à la méthode des saprobies et l'application des indices de diversité à l'inventaire des peuplements du milieu conduiront à la détermination du niveau de pollution de ce cours d'eau. L'intérêt sera par la suite porté sur l'évaluation du risque épidémiologique d'origine hydrique lié aux usages des eaux du Ntsomo. La présente étude s'articule sur trois chapitres dont le premier est consacré à la revue de la littérature. Le second chapitre renseigne sur le cadre géographique de l'étude et expose les méthodes et techniques utilisées. Les résultats et la discussion qui découle de leur interprétation font l'objet du troisième chapitre, suivi de la conclusion, des perspectives et des recommandations.

CHAPITRE I

I .1- Généralités sur les milieux aquatiques

On estime à 1.360 millions de km3 le volume d'eau accumulé sur la terre dont 99,5 % se trouve sous la forme salée ou glacée, et 0,5 % seulement (soit environ 7 millions de km3) sert d'eau utile à la vie à la surface de la terre (Cazalas & Gautron, 1993).

Les ressources en eau sont scindées en deux grands groupes:

- les eaux souterraines réparties en nappes captives, libres, phréatiques;

- les eaux de surface (cours d'eau, lacs, étangs, barrages, réservoirs, etc...).

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