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De la mise en oeuvre de la procédure de flagrance en droit judiciare congolais

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par Sam OKITO's
Université de Kinshasa (UNIKIN) - Licence 2008
  

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CONCLUSION

La question de départ que nous nous sommes posés et, au tour de laquelle nous nous sommes évertués de mener des recherches est «comment la procédure de flagrance est-elle mise en oeuvre».

De manière lapidaire, la réponse en est que la procédure de flagrance est mise en oeuvre de la même façon que la procédure pénale ordinaire, cependant, à celle-ci, il faudra ajouter la célérité qui est du reste l'élément qui la caractérise.

La célérité a comme retombées que certains délais de la procédure pénale ordinaire seront abrégés, que certaines étapes de cette dernière se verront enjambées, ou encore, seront rapides ou sommaires.

La pratique judiciaire sur la procédure de flagrance respecte dans l'ensemble l'esprit de la loi en la matière qui est célérité.

Toutefois, l'ordonnance-loi n° 78-001 du 24/02/1978 relative à la répression des infractions flagrantes n'est pas suivie à la lettre d'autant plus que certaines de ses dispositions ne sont pas respectées ; la pratique en a créé les siennes.

Ce problème épineux de l'écart entre la théorie et la pratique débouche sur deux solutions diamétralement opposées : la réduction de l'écart ou l'impossibilité de le réduire.

Dans la première solution, pour y parvenir, il faudrait que le législateur réforme la loi, soit en la conformant à la pratique qui est au demeurant une source du droit, soit en assortissant la loi des mesures contraignantes telles que l'annulation de l'acte accompli à l'encontre de celle-ci, et ce, en vue du strict respect de son application.

Dans la seconde solution, par contre, l'on ne saurait réduire l'écart parce que la théorie étant l'idéal à atteindre, la pratique ne sera pas à tous égards à même d'y parvenir dans la mesure où elle est vouée à des mutations relevant de la complexité de la réalité sur terrain.

BIBLIOGRAPHIE

I. TEXTES LEGAUX ET REGLEMENTAIRES

1. Arrêté ministériel d'organisation judiciaire n°299/79 du 20 août 1979 portant règlement intérieur des cours, tribunaux et parquets (Ministère de la justice).

2. Constitution du 18 février 2006, J.O numéro spécial février 2006.

3. Décret du 6 août 1959 portant code de procédure pénale, B.O, 1959, p.1934.

4. Décret - loi du 7 juillet 1965 ratifiant la convention internationale de VIENNE du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques et celle du 24 avril 1965 sur les relations consulaires.

5. Ordonnance n°78-289 du 3 juillet 1978 relative à l'exercice des attributions d'officiers et agents de police judiciaire près les juridictions de droit commun, J.O.Z, n°15, 1er août 1978, p.7.

6. Ordonnance - loi n° 70-012 du 10 mars 1970 relative aux infractions d'audience.

7. Ordonnance - loi n°78-001 du 24 juillet 1978 relative à répression des infractions flagrantes, J.O.Z, n°6, 15 mars 1978, p.15.

8. Ordonnance - loi n°82-017 du 31 mars 1982 relative à la procédure devant la Cour suprême de justice, J.O.Z, n°7, 1er avril 1982, p.11.

9. Ordonnance-loi n°82-020 du 31 mars 1982 portant code d'organisation et de compétence judiciaire, J.O.Z, n°7, 1er avril 1982, p.39.

II. OUVRAGES

1. KIKALA Pene-AMUNA, Attributions du ministère public et procédure pénale, éd. AMUNA, Kinshasa, 2006.

2. LEVASSEUR G. et alii, Droit pénal et procédure pénale, 9ème éd., Sirey, Paris, 1988.

3. LUZOLO BAMBI LESSA, Procédure pénale, Issablaise multimédia, Kinshasa, 1999.

4. MERLE R. et VITU A., Traité de droit criminel, Tome II, 4ème éd., Cujas, Paris, 1979.

5. MPANYA B. MUKELENGE, Dictionnaire juridique à l'usage des étudiants, P.U.K., Kinshasa, 2006.

6. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi, 1980.

7. PINTO R. Et GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971.

8. PUNGWE NEMBA NZUZI, Guide pratique des officiers de police judiciaire, éd. KAZI, Kinshasa, 2001.

9. QUARRE P., Procédure pénale, 1ère éd., P.U.B, Bruxelles, 1989.

10. QUIVY R. et CAMPENHOUDT L., Manuel de recherche en sciences sociales, 2ème éd., Dunod, Paris, 1995.

11. RUBBENS A., Le droit judiciaire congolais, Tome III, Université Lovanium et Maison F. Larcier, Kinshasa et Bruxelles, 1965.

12. STEFANI G. et alii, Procédure pénale, 15ème éd., Dalloz, Paris, 1993.

III. AUTRES DOCUMENTS

1. MINCKE C., Effets, effectivité, efficience et efficacité du droit : le pôle réaliste de la validité, in L'année sociologique, 1957, p.p. 115 - 151.

2. NDUNGA TUJIBIKILE, Rapport de stage effectué au Parquet de grande instance/Gombe du 06/09 au 17/10/2008, UNIKIN, 2007 - 2008.

TABLE DES MATIERES

DEDICACE

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION

I. Objet de recherche

II. Question de départ

III. Hypothèse de travail

Choix et intérêt du sujet

Délimitation du sujet

VI. Méthodologie

VII. Plan sommaire

Chapitre I : LA PROCEDURE PENALE ORDINAIRE

Section 1. NOTION

Section 2. L'INSTRUCTION PREJURIDICTIONNELLE

§1. Les organes chargés de la répression pendant

l'instruction préjuridictionnelle

Le ministère public

NOTION

MISSION

PRINCIPES GOUVERNANT L'ACTION DU MINISTERE PUBLIC

Principe d'unité

Subordination hiérarchique

Indivisibilité

Principe de liberté

Indépendance

Irresponsabilité

ROLE DU MINISTERE PUBLIC DANS UN PROCES PENAL

§2. Le déroulement de l'instruction préjuridictionnelle

La recherche des infractions

L'instruction du dossier judiciaire

COMPARUTION ET AUDITION DES PARTIES EN CAUSE

RECUEIL DES PREUVES

Les témoins

La visite et la perquisition domiciliaires

La saisie

L'exploration corporelle

La réquisition à expert

La réquisition d'information

La commission rogatoire

LA DETENTION PREVENTIVE ET LA LIBERTE PROVISOIRE

La détention préventive

La liberté provisoire

La mainlevée de la détention préventive

La réincarcération de l'inculpé

Les conclusions du ministère public à l'issue

de l'instruction préjuridictionnelle

L'ENVOI DU DOSSIER EN FIXATION DEVANT

LE TRIBUNAL COMPETENT

LE CLASSEMENT DU DOSSIER SANS SUITE

LA TRANSMISSION DU DOSSIER A UN AUTRE PARQUET

Section 3. L'INSTRUCTION JURIDICTIONNELLE

§1. La saisine du tribunal compétent

Les modalités de saisine des juridictions répressives

CITATION A PREVENU

CITATION DIRECTE

COMPARUTION VOLONTAIRE

SOMMATION

SAISINE D'OFFICE

CONDUITE IMMEDIATE DU DELINQUANT DEVANT

LA JURIDICTION

Les modalités de signification de la citation

SIGNIFICATION A PERSONNES

SIGNIFICATION A DOMICILE OU A RESIDENCE

SIFICATION PAR MISSIVE

SIGNIFICATION PAR EDIT

SIGNIFICATION PAR EDIT ET PUBLICATION

Les délais de la citation

§2. Les procédés pour introduire l'action civile devant

les juridictions répressives

La citation directe

La constitution de la partie civile

§3. L'instruction à l'audience

L'ouverture de l'audience

La lecture de l'extrait du rôle

La comparution des parties

Vérification de la saisine

Les préalables

L'instruction proprement dite

Les débats

LES CONCLUSIONS DE LA PARTIE CIVILE

LES REQUISITIONS DU MINISTERE PUBLIC

LA DEFENSE DU PREVENU

LA PARTIE CIVILEMENT RESPONSABLE

La clôture des débats

La rouverture des débats

§4. Le prononcé du jugement

Le préambule

La motivation

Le dispositif

Chapitre II : LA PROCEDURE DE FLAGRANCE

Section 1. DEFINITION, DOMAINE ET RAISON D'ETRE DE LA

PROCEDURE DE FLAGRANCE

§1. Le domaine de la procédure de flagrance

Aperçu sur l'historique de la procédure de flagrance en R.D. Congo

Le domaine

L'INFRACTION QUI SE COMMET ACTUELLEMENT

L'INFRACTION QUI VIENT DE SE COMMETTRE

L'INFRACTION REPUTEE FLAGRANTE

§2. La raison d'être de la procédure de flagrance

Section 2. LA CELERITE COMME CARACTERISTIQUE DE LA

PROCEDURE DE FLAGRANCE

§1. L'arrestation opérée par un particulier et l'absence

d'autorisation préalable de poursuite

§2. Absence d'instruction préjuridictionnelle et la saisine

spéciale du tribunal

§3. L'instruction se fait à l'audience et, elle est sommaire

§4. Le prononcé du jugement sur dispositif et son caractère

Contradictoire

§5. Les voies de recours

Chapitre III : L'ECART ENTRE LA THEORIE ET LA PRATIQUE

DANS LA MISE EN OEUVRE DE LA PROCEDURE

DE FLAGRANCE

Section 1. LE CONTENU DE L'ECART

§1. L'absence d'instruction préjuridictionnelle

§2. L'appréciation du déclenchement de la procédure de flagrance

par le ministère public

§3. Le prononcé du jugement sur dispositif immédiatement après

la clôture des débats et sa rédaction dans 48 heures

§4. La juridiction saisie de l'appel examine la cause

toutes affaires cessantes

Section 2. LA LECON A TIRER DE CET ECART

§1. La réduction de l'écart

§2. L'impossibilité de réduire l'écart

CONCLUSION

TABLE DES MATIERES

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand