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implémentation d'une nouvelle méthode d'estimation de la matrice variance covariance basée sur le modèle GARCH multivarié, simulation par backtesting de stratégies d'investissement.

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par Khaled Layaida
USTHB - Ingénieur d'état 2008
  

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I.2.3 Fonction d'autocorrélation

La fonction d'autocorrélation de retard h : p (h) ; Vh E Z, d'un processus du second ordre, faiblement stationnaire de moyenne p = E(X t ) et de variance Var(X t ) = y(0); notée p(h) est définie par :

( , ) ( )

Cov X X h

h y

= = Vh E Z

t t h

-

p ( )

O O y (0)

X X

t t h

-

Il est facile de vérifier que la fonction d'autocorrélation satisfait les deux propriétés suivantes, qui découlent directement des deux propriétés a) et b) de la fonction d'autocovariance. Propriétés

1) p(-h)=p(h) ; VhE Z..

Donc on peut dans la pratique se restreindre aux autocorrélations pour h =0: p(0) =1 VhE Z.

2)

p

(h)

~1;VhE Z.

? Autocorrélation empirique

L'estimateur de la fonction d'autocorrélation, pà(h) est obtenu en remplaçant, dans l'expression de p (h), y (0) et y (h) par leurs estimateurs yà(0) etyà(h) , respectivement. En effet, on a :

à ( ) ( )

p

h y à h

= VhEZ.

( )

y à 0

Ce qui peut s'écrire, en tenant compte de la définition de l'estimateur empirique de la fonction d'autocovariance, sous la forme explicite suivante :

=

T T h

-

y $( )

h

p u( )

h = y $( )

0

( )( )

X X X X

t t h

- -

-

?

T

? ( )

X X

t -

2

Vh

cents

E

,

t

t h
-

1

t = 1

Fonction d' autocorrélation partielle

Elle mesure la corrélation entre X t et Xt-h , l'influence des variables Xt-h+ i , ayant été retirée. Soit la matrice des corrélations symétriques formées des (h-1) premières autocorrélations.

1

. P h

-

P1

.

hE .

P h

=

1 1

?

. P h 2

- ?

1 ]

P1

1

1

.

P P

h 1 h 2

- -

P h *

P hh = P h

La fonction d'autocorrélation partielle est donnée par :

La fonction P h * est le déterminant de la matrice P h * obtenue à partir de P h , en

remplaçant la dernière colonne de celle-ci par le vecteur (P1,.. .,Ph) ainsi :

P*

h

? 1 ...

P P ?

1 1

? ?

P P

1 ...

? 1 2 ?

? . ?

? ?

.

? ?

? ?

? ?

? ?

? P P

...

h - 1 h ?

On peut se passer de ce calcul matriciel qui n'est souvent pas facile à faire ; pour cela on a recours à une écriture récurrente de Pii tel que :

? P si i = 1

1

? i - 1

? P P P

i i j i j

- ? - -

1 ,

Pii

= ? j = 1

i 1

i h

= 2 , ,

?

1

P P

i j j

- 1 ,

? - ?

j

? ? = 1

Avec P ij P i j P ii P i i j j i

= - - - - = -

1 , 1 , , 1, . . . , 1 et i = 2,..., h .

Cet algorithme résolvant les équations de Yule-Walker de manière récursive est appelé algorithme de Durbin (1960).

Remarques

1. La représentation graphique de p (h) est appelée : corrélogramme.

2. Si p(h) décroît rapidement quand le nombre de retard augmente, cela signifie que la série est stationnaire, sinon elle est sans doute non stationnaire ou de mémoire longue.

I.2.5 Opérateurs

· Opérateurs retard (Backward)

L'opérateur retard est un opérateur linéaire noté B, tel que : BX t = X t -1.

· Opérateurs avance (Forward) Par analogie, l'opérateur d'avance, noté F est tel que : F X t = X t ? 1.

Propriétés

1- Ces opérateurs sont inversibles tels que : -1 -1

F = B et B= F.

2- -

B X t = X t net FX t = X t ? n

n n

n n

3- () a B i

i

X a X _

= Cette égalité décrit l'action sur le processus { Xt , t Ecents } d'un

t i t i

 

i i

= =

1 1

polynôme en B, on peut évidemment déduire celui en F.

4- Ces opérateurs ont des propriétés qui permettent de les manipuler comme des séries entières habituelles, en particulier, on peut les sommer ou les composer entre eux.

? Opérateur de différence ordinaire

On note V opérateur de différence ordinaire associé à un processus { Xt , tE cents } tel que :

VX = X X = B X t
t t - t -1 (1 - ) .

On définit le ème

dopérateur de différence ordinaire par : (1- )

V X t = B X t

d d

· Opérateur de différence saisonnière On note VS l'opérateur de différence saisonnière associé à un processus { Xt , t E cents } tel que :

VX = B X t = X t X t s

(1 - ) - - .

S

S t

On définit le ème

D opérateur de différence saisonnière par : (1 )

V S X t = -- B X t

D S D

I.3 Classe des modèles ARMA

I.3.1 Processus autorégressif d'ordre p AR (p)

a- Définition

Le processus( t ) t

X satisfait à une représentation AR d'ordre p, noté AR(p), s'il est solution

de l'équation aux différences stochastique suivante :

p

e X ? X ?

t t j t j

= ??

j ? 1

Ou encore

e t =b(B)X t Avec 2

? B ? ? ? B ? ? B -- -- çb p B et q5 p ?

( ) 1 1 2 ... pE .

qi (B) représente le polynôme de retard et et est un bruit blanc de moyenne nulle et de variance 2

c7e .

b- Théorème (condition de stationnarité)

Une condition nécessaire et suffisante pour que le processus autorégressif soit stationnaire du second ordre est que les racines de l'équation caractéristique suivante q(Z) = 0 soient à l'extérieur du cercle unitaire.

c- Caractéristiques d'un processus AR (p)

- Le corrélogramme simple est caractérisé par une décroissance géométrique de ses termes. - Le corrélogramme partiel à ses seuls p premières termes différents de zéro.

Remarque

On peut ajouter au modèle une constante qui ne modifie pas ses caractéristiques stochastiques et qui peut être utile pour expliquer quelques phénomènes économiques.

Cas particulier : soit le processus stationnaire AR (1) : X t = ?X t ? 1 + e t

Ce processus est dit processus de Markov car l'observation Xt dépend seulement de l'observation précédente Xt ? 1 .

d- Les équations de Yule-Walker

Soit le processus autorégressif stationnaire d'ordre p suivant:

p

... (I), avec et bruit blanc de variance notée 2

o-e .

X ? X -- e

t i t i t

= ? +

i = 1

En multipliant (I) par X t on obtient : 2

X t

mathématique, on aura :

p

et en prenant l'espérance

= ? +

q5 X -- X e X

i t i t t t

i = 1

p

E X y ? y i ? e

? ? = = ?

? ? ?

2 2

( ) ( )

0

t i

i = 1

D'où :

?e 2

y ( )

0

p

1 --?

? p

i

( )

i

i = 1

En multipliant maintenant (I) par X t -- h , h > 0 et prenant l'espérance, ensuite divisant par

p

y (0), on obtient :

En écrivant cette équation pour h = 1,...., p on

p h q5 p h i h

( ) ( ), 0.

= ? -- ? ?

i

i = 1

obtient les équations dites de Yule-Walker suivantes:

1 (1) (2) . . ( 1)

p p p p --

p p p p

(2) (1) 1 (1) . . ( 2)

? p --

. .

= ? .

? ?

p (1)

? ?

? ?

? ?

? ?

? ?

.

? ?

? ?

p ( )

p

?

? ?

1

?

. ?

?

. ?

?

?

? 2 ?

?

? ?

. . ?

? -- ? ?

? p ( p 1) . . . (1) 1 p

p ?

? ?

I.3.2 Processus moyenne mobile d'ordre q (Moving Average) MA (q) a- Définition

Le processus{ Xt , t cents } satisfait à une représentation moyenne mobile d'ordre q, noté : MA(q), s'il est solution de l'équation aux différences stochastique suivante :

q

X e ? e --

t t j t j

= +?

j 1

En introduisant le polynôme de retard nous obtenons

X t =O(B) e t Où ( ) 1 1 et

? B O B O q B O J ?

= + + ...+ E

q

et est un bruit blanc de moyenne nulle et de variance 2

ae .

Remarque

Le modèle moyenne mobile d'ordre q (MA (q)), explique la valeur de la série à l'instant t par une moyenne pondérée d'aléas et , jusqu'à la qéme période qui sont supposés être générés par un processus de type bruit blanc.

b- Théorème (condition d'inversibilité)

Une condition nécessaire et suffisante pour que le processus moyenne mobile soit inversible est que les racines de l'équation caractéristique suivante : o(Z) = 0 soient à l'extérieur du cercle unitaire.

Soit le processus MA(1) : X t = oe t ? 1 + e t

1 o Z 0
-- =

=:Z

Z

> =::
1

o < 1

1

= =

o

c- Caractéristiques d'un processus MA (q)

Un processus moyenne mobile d'ordre q est toujours stationnaire, car il est une combinaison linéaire finie d'un processus stationnaire{et , tE cents }.

Pour le corrélogramme simple seuls ses q premiers termes sont différents de zéro. La fonction d'autocorrélation est dite tronquée au-delà du ié m e

qretard puisque la fonction

d'autocorrélation est définie par :

q

=

?

?

??

? ? ??

P o

k ?

0 pour k > q

?

qk?

i

?

0

i

?

o i o i k

+

0

i

2

pour k=0,...,q

Le corrélogramme partiel est caractérisé par une décroissance exponentielle de ses termes. Remarques

1- Un processus autorégressif est toujours inversible.

2- Il y a équivalence ente processus MA (1) et processus AR (p) avec p infini. I.3.3 Processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p, q) ARMA (p, q) a- Définition

Le processus ARMA (p, q) est généré par une combinaison des valeurs passées et des erreurs passées et présentes; on l'exprime par l'équation : q5(B)X t = o (B) e t

Avec :

{et, t e T} : est un bruit blanc de variance ae2 .

Et 0(B)=1+01B+02B2 +
·
·
· + 0qBq t (B)=1 -- (1B -- t 2B2 --
·
·
· -- t q

0i e , Vi=1,....,q et t i e , Vi=1,...,p.

b- Théorème (condition de stationnarité et d'inversibilité)

1)- Une condition nécessaire et suffisante pour que le processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p, q) soit stationnaire est que les racines de l'équation caractéristique suivante : t (Z) = 0 soient à l'extérieur du cercle unitaire.

2)- Une condition nécessaire et suffisante pour que le processus autorégressif moyenne mobile d'ordre (p,q) soit inversible est que les racine de l'équation caractéristique suivante: 0(Z) = 0 soient à l'extérieur du cercle unitaire.

c- Caractéristique d'un processus ARMA (p, q)

Les corrélogrammes : simple et partiel sont un mélange des fonctions exponentielles et sinusoïdales amorties. Cependant l'identification des paramètres p et q à partir de l'étude des fonctions d'autocorrélations empiriques s'avère plus délicate.

Remarques

1- Les processus AR, MA et ARMA ne sont représentatifs que de séries stationnaires en tendance et corrigées des variations saisonnières. De plus ces modèles ne tiennent pas compte d'une éventuelle variable exogène.

2- dans un contexte ultérieur, nous allons exposer une extension de la classe des modèles ARMA.

II. Processus aléatoire non stationnaire

La plupart des résultats et méthodes utilisés dans l'analyse des séries chronologiques sont basés sur l'hypothèse de la stationnarité du second ordre, lorsque cette hypothèse n'est pas satisfaite, ce qui est souvent rencontré en pratique dans diverses disciplines de recherche, en particulier, l'économie d'hydrologie, la météorologie...des transformations sont appliquées

(différence ordinaire, différence saisonnière, différence mixte, transformation de Box-Cox ...) pour assurer la stationnarité du second ordre.

Pour que ces transformations soient adéquates il faut à priori pouvoir détecter correctement la nature des variations de la série. Pour répondre à ce besoin, plusieurs techniques ont été mises au point afin de détecter la tendance, la saisonnalité, la rupture,... .

II.1 Composantes des séries temporelles

Avant le traitement d'une série chronologique, il convient d'en étudier ses caractéristiques stochastiques (son espérance et sa variance), si elles se trouvent modifiées dans le temps la série est considérée non stationnaire.

L'analyse des séries temporelles des phénomènes économiques permet de distinguer quatre types d'évolution des séries dans le temps appelées « composantes de la série temporelle » qui sont :

(a) Tendance

C'est un mouvement persistant dans un sens déterminé pendant un intervalle de temps assez long, il traduit l'allure globale du phénomène, qu'il soit à la baisse ou à la hausse, ce mouvement est fonction du temps.

(b) Saisonnalité

Elle se manifeste à travers des fluctuations périodiques plus au moins régulières (sous réserve de la variabilité du nombre de jours dans le mois, du nombre de jours fériés dans la semaine). Ce mouvement est donc une fonction du temps et est indépendant de la tendance.

Néanmoins, l'explication de ce mouvement se trouve dans des déterminismes extérieurs à l'activité économique elle-même (particularités du temps astronomique, rythme des saisons, rythme des activités sociales dont les caractères institutionnels s'imposent à l'activité économique).

(c) Cycle

Cette composante décrit un mouvement à moyen terme caractérisé à la fois par la périodicité et par la cyclicité, c'est-à-dire par la régularité de son amplitude comportant une phase croissante et une autre décroissante.

II.2 Méthode graphique

La représentation graphique de la chronique permet de détecter la présence d'une tendance, d'un cycle, d'une saisonnalité ou d'une modification de structure (rupture).

Aussi, l'étude de la fonction d'autocorrélation (corrélogramme) : qui consiste à analyser le corrélogramme simple permet de détecter si :

- Des pics marquants apparaissent aux retards S, 2S, 3S..., ce qui fait penser de la présence d'une saisonnalité de période S.

- La fonction d'autocorrélation ne décroît pas d'une manière rapide vers zéro, ce qui fait croire à la présence d'une tendance.

II.3 Méthodes analytiques

II.3.1 Analyse de la tendance

Certaines variables économiques peuvent avoir des évolutions analogues, dont il peut exister une corrélation entre ces variables sans que celle-ci exprime une quelconque liaison à caractère explicatif, donc il convient d'enlever cette tendance et voir si une telle liaison existe. En analyse des séries chronologiques, on distingue deux types de tendances : déterministe et stochastique. Dans cette optique, Nelson et Plosser (1982), ont développé deux sortes de processus non stationnaire : TS (Trend Stationnary) et DS (Differency Stationnary).

a- Processus TS (Trend Stationnary)

Il arrive que les valeurs prises par les variables d'un processus stochastique décrivent une allure déterministe qui peut être représentée à travers une fonction polynomiale (linéaire ou non linéaire) du temps, de la façon suivante :

X t =ft+U t .

avec ft : Fonction polynomiale par rapport au temps. Ut : Processus stationnaire.

Un exemple simple est : X t = a + bt + U t

Avec : 2

Var ( X t ) = ?? et cov(X t , X s ) = 0, s ~ t.

Dans ce cas Xt est dit : un processus non stationnaire de type déterministe. Cela veut dire que l'effet produit par un choc (ou par plusieurs chocs aléatoires) à un instant t est transitoire, la chronique retrouve son mouvement de long terme dicté par les valeurs de la fonction ft.

- Pour rendre stationnaire un tel processus, on doit estimer d'abord a et b par la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO), puis retrancher de Xt la valeur estiméea$+ b $ t .

b- Processus DS (Differency Stationnary)

C'est un processus non stationnaire de type aléatoire, dont un choc à un instant donné se répercute à l'infini sur les valeurs de la série, l'effet choc est donc permanent et va en décroissance. La stationnarisation de ce type de processus est réalisée par l'utilisation d'un

filtre au différence d'ordre d : ( )d

1 -- L X t = fi + ? t

avec /3: constante réelle.

et : Processus stationnaire d'espérance nulle.

- En pratique on utilise souvent la différence d'ordre 1 : VX t =/3+e t ? X t =X t ? 1+/3+e t

On obtient, par substitution successive :

t

X X /3t e

t = + +?

0 i

i ? 1

Le processus n'est pas stationnaire car on a :

2

Var X t

( ) .

ae

=

t

cov( , ) min( , ) , .

X X s t s t

= ?

2 t s t

a

En fait, on distingue deux types de processus

(a) Si /3 = 0 alors le processus est dit sans dérive, il s'écrit sous la forme suivante :

X t = X t ? 1 + e t

Comme et est un bruit blanc, le modèle porte le non de marche aléatoire (random walk Model), il est fréquemment utilisé en analyse de l'efficience des marchés financiers. Test de racine unitaire (test de Dickey-Fuller 1979)

Le choix d'un processus DS ou TS comme structure de la chronique n'est pas neutre; pour cela les tests de Dickey et Fuller permettent non seulement de détecter l'existence d'une tendance (racine unitaire, unit root test) mais aussi de déterminer son type et par conséquent la bonne manière de stationnariser la chronique.

Les modèles servant de base à la construction de ces tests qu'on estime par la méthode des moindres carrés ordinaires sont les suivants :

Modèle [1] : X t = pX t _1 + et. modèle autorégressif d'ordre 1.

Modèle [2] : X t = pX t ? 1 + c + et. modèle autorégressif d'ordre 1 avec constante.

Modèle [3] : X t = pX t ? 1 +c+bt+e t .modèle autorégressif d'ordre 1 avec tendance et constante.

Avec 2

e t -* iid(0, a e ) (bruit blanc).

- Les hypothèses de test sont :

p ? 1

H : p = 1 contre H 1 :

0

- Si dans l'un des trois modèles cités ci dessus l'hypothèse nulle est vérifiée, le processus est

alors non stationnaire (le processus suit une marche aléatoire). Les observations présentes et passées ont la même importance, on détermine dans ce cas l'ordre d'intégration d.

- Sinon, la série est stationnaire (le processus est asymptotiquement stationnaire), i.e., l'observation présente est plus importante que les observations passées.

- Si p

>1 alors la série n'est pas stationnaire la variance augmente de façon exponentielle

avec le temps, les observations passées ont un effet persistant sur les observations présentes et futures, dans ce cas le processus est dit explosif.

Donc Dickey et Fuller ont tabulé, à l'aide de simulation de Monte Carlo, les valeurs critiques pour des échantillons de différentes tailles7.

Ce qui ne pose aucun problème puisqu'il est équivalent de tester comme hypothèse nulle: H0 : p = 1 ou u

u H 0 : p - 1 = 0.

Le déroulement de test

On estimation par la méthode des moindres carrés ordinaires le paramètre pu et l'écart type

p u 1

?

pour chaque modèle, ce qui fournit t p u avec u

t =

p ? à ?

- Si t u t tabulée

p > alors H0 est acceptée, c'est à dire, il existe une racine unitaire et le

processus n'est pas stationnaire.

Test de Dickey-Fuller Augmenté (1981) (ADF)

Dans les tests de Dickey-Fuller simples les résidus sont supposés être des bruits blancs et donc non corrélés, ce qui n'est pas forcément le cas. Pour cela Dickey-Fuller (1981) ont proposé une généralisation de cette approche en considérant une représentation AR (p) de Xt .

7 Les valeurs théoriques sont données par les plupart des logiciels économétriques en particulier par (E VIE WS).

Après transformation des modèles de base, les tests ADF sont fondés, sous l'hypothèse

alternative p suivants :

<1, sur l'estimation par la méthode des moindres carrés ordinaires des modèles

p

Modèle [4] : $ $

? ? -- ?

X ? X ? ? X _ +

t t j t j

1 1

+ modèle autorégressif d'ordre p.

e t

j ?

1

p

Modèle [5] : $ $

? ? -- ?

X ? X ? ? X ? ?

t t j t j

1 1

+ + modèle autorégressif d'ordre p avec

c e t

j ?

1

constante

p

Modèle [6] : $ $

? ? -- ?

X ? X ? ? X ? ?

t t j t j

1 1

+ + + modèle autorégressif d'ordre p avec

bt c e t

j ?

1

tendance et constante.

Où 2

e t ? iid (0, ? e ) (bruit blanc).

Le déroulement des tests est identique au cas Dickey-Fuller sur les modèles [4], [5] et [6], seules les tables statistiques de Dickey-Fuller diffèrent8.

Remarque :

Les retards X t ? j (j = 1,..., p) participent dans l'explication du dynamisme du processus ce qui

implique la baisse, en valeur absolue, des autocorrélations résiduelles, donc le nombre de retard p est choisi suffisamment grand pour éliminer les autocorrélations des résidus, pour se faire, on commence par estimer les modèles pour les premiers ordres de j et on l'augmente au fur et à mesure jusqu'à l'obtention des résidus qui forment un bruit blanc9.

On note que le test ADF ne permet pas de tester directement si les résidus forment un bruit blanc, donc il convient de faire une estimation des modèles pour pouvoir observer les résidus et éventuellement les tester.

V. Analyse de la saisonnalité

Analyse de la variance et test de Fisher (test d'ANOVA)

Il s'agit de s'assurer que l'effet régulier que manifeste la série n'est pas une coïncidence due au seul fait du hasard, et qu'il ne s'agit pas aussi, d'oscillations plus au moins régulières d'un effet parasite dû à l'existence de corrélation non nulle entre les valeurs successives du processus (effet de Yule (1921), Slutsky (1937)).

Afin de ne pas se tromper dans l'interprétation de cette régularité un test dit d'ANOVA, basé (comme son nom l'indique) sur l'analyse de la variance des résidus a été mis au point.

8 On utilise le test « Portemanteau » habituel pour tester si les résidus sont blanchis.

9 Voir GOURIEROUX : « séries temporelles et modèles dynamiques »

- Soit une série chronologique mensuelle, trimestrielle, journalière, ... , brute telle que :T = N×P : la taille de la série

N : le nombre d'années.

P : le nombre d'observations dans l'année appelées période.

xij : l'observation de la série pour la ième année et la jème période, avec : i = 1...N et j = 1...P. On suppose que la chronique est sans tendance ou la tendance a été retirée.

Le modèle s'écrit xij = ai + bj + eij où : ai : l'effet de la ième année ; bj : l'effet de la jème période ;

eij : résidus indépendants avec eij? N(0,ó2).

Principe du test

On test deux effets absents (par exemple : mois, année) contre deux effets significativement présents.

Si l'effet périodique (mois par exemple) est significatif alors la série est saisonnière, par

contre si l'effet année est significatif, alors soit que la chronique n'a pas été transformée et de ce fait, elle possède des paliers horizontaux, ou bien la chronique a été transformée ce qui implique la présence de changements de tendance.

Déroulement du test

- Le calcul de la somme totale des carrés ajustées ST :

N P _ _ N P

1

S x x x x

2

T ij

= - = ?

?? ??

( ) avec ij

i j

= = N P

1 1 i j

= =

1 1

(La moyenne totale)

- Le calcul de la somme des carrés annuelle SA :

N

p

( ?2 1

S p x x x x

A i

= - = ?

avec i ij

i = p

1 j = 1

(La moyenne de de la i ème année)

- Le calcul de la somme des carrés périodique SP :

(La moyenne de la j ème période)

N _ N

1

S N x x x x

2

P j i ij

= ? -- = ?

( ) avec

= N

. .

j 1 j = 1

Le calcul de la somme des carrés résiduels SR :

NP

_

2

S x x x x

R ij j i

= ?? - - -

( )

. .

i j

=

SA

1

VarA

N

= =

1 1

Le calcul de la variance année :

S

- Le calcul de la variance périodique : P

Var =

P P - 1

- Le calcul de la variance résidu :

VarR

SR

( 1)( 1)

P N

- -

Le test de saisonnalité

Ce test est basé sur l'influence du facteur période et est construit à partir des hypothèses

suivantes: 0

?
?

H : Pas de saisonnalité.

?

 

H : Il ex iste u n e s aiso n n a lité.

1

On calcule la valeur de Fisher empirique p

F Var

? = que l'on compare à la valeur de

Var

R

Fisher tabulée F? 1 2

y y avec y1 =P- 1, y 2 =(N- 1 )(P- 1) degré de liberté.

SiSi* á
F>Fv1,v2 * á
F <F v1,v2

on rejette l'hypothèse H0, la série est saisonnière.

on rejette l'hypothèse H1, la série n'est pas saisonnière.

Méthode de désaisonnalisation

Pour stationnariser une série affectée d'une saisonnalité, on procède à la désaisonnalisation de la série par une différentiation.

Application de la différence saisonnière

Cette méthode consiste à considérer la série différenciée d'ordre S (S : période de la saisonnalité).

? s X t = X t- X t - s III. Extension des modèles ARMA

L'objectif de cette extension est de tenir compte des effets (tendance, saisonnalité) dans la modélisation de la chronique, sans avoir recours aux méthodes exposées ci-dessus (pour rendre la série stationnaire).

III.1 Processus autorégressif moyenne mobile intégré d'ordre (p,d,q)

Ce sont des modèles ARMA intégrés notés ARIMA. Ils sont issus des séries stationnaires par l'application du filtre aux différences et ceci, bien entendu dans le cas des processus DS détectés par le test de Dicky-Fuller.

Le processus Xt suit un ARIMA (p,d,q), c'est-à-dire qu'il est solution d'une équation aux

différences stochastique du type : 0(B)(1 -- B)d = -=ye:`(B)e t.

III.2 Processus autorégressif moyenne mobile intégré saisonnier

Il est possible de trouver que certaines séries chronologiques peuvent être caractérisées par une allure graphique périodique, pour cela il est important de les analyser en tenant compte de l'effet saisonnier. Box et Jenkins (1970) ont proposé une classe particulière de modèles appelée : classe de modèles ARIMA saisonniers.

III.3 Modèles saisonniers mixtes SARIMA

Ce sont des extensions des modèles ARMA et ARIMA. Ils représentent généralement des séries marquées par une saisonnalité comme c'est le plus souvent le cas pour des séries économiques voire financières. Ces séries peuvent mieux s'ajuster par des modèles saisonniers. Ce sont les SARIMA (p, d, q)(P,D,Q) qui répondent à la formulation :

tP(B) tPs (if )(1--B)d (1--Bs)D Xt = 0 (B)0s (Blet où : tP (B) = 1-- t'AB -- tP2B2 --
·
·
· -- tPpBp : Polynôme autorégressif non saisonnier d'ordre p. tP (B) = 1 -- eAsB -- tP2sB2s --
·
·
· -- tPpsBps : Polynôme autorégressif saisonnier d'ordre P.

0(B) =1+01B + 02B2 +
·
·
· + 0qBq : Polynôme moyenne mobile non saisonnier d'ordre q. 0(B)=1+01sB+02sB2s +
·
·
·+0Qs--Qs

is : Polynôme moyenne mobile saisonnier d'ordre Q. (1-- B)d : Opérateur de différence d'ordre d.

(1-- Bs )D : Opérateur de différence saisonnière d'ordre D. s : correspond à la saisonnalité.et --> BB(0, 6E) .

Modèles saisonniers purs (SARMA)

Un processus stochastique { Xt , t E T} est dit processus autorégressif moyenne mobile intégré saisonnier pur d'ordre (P, D, Q)(p, 0, q), si son évolution satisfait la forme suivante :

çb B çb B _ B X t = O B O s B e t

( ) ( )( 1 ) D ( ) ( )

s s s

s

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle