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La fonction commerciale dans les entreprises financières: Analyse des composantes des inter relations avec les autres fonctions (banque)

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par Issakha DIAKHATE
ISG Dakar -  2007
  

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1-3-1 La profitabilité :

D'après le rapport de la commission bancaire de l'année 2000 le système bancaire de l'UMOA dégage un bénéfice provisoire en progression de 16 % par rapport à 1999. Au Sénégal le bénéfice net se consolide en passant de 16 milliards à 19 milliards entre 1999 et 2000. Mais si nous examinons les ratios caractéristiques déterminés à partir des résultats les performances des banques sénégalaises s'avèrent très intéressantes :

- Le taux de marge nette (résultat net rapporté au produit net bancaire) est de 16 % en 2000 pour l'ensemble des banques de l'UMOA et il s'établit à 26 % pour le Sénégal.

- le coefficient de rentabilité (résultat net en proportion des fonds propres) est de 12 % pour l'UMOA en 2000 alors qu'il ressort à 22 % au Sénégal en relative stabilité.

- le coefficient d'exploitation (frais généraux + dotations aux amortissements/produit net bancaire) est à 66 % pour l'UMOA et se situe seulement à 55 % au Sénégal en 2000.

Le produit net des opérations avec la clientèle étant la principale composante du produit net bancaire, il convient d'accorder une relative efficience aux stratégies et pratiques commerciales développées par les banques sénégalaises. Il existe bien entendu des disparités entre établissements, mais l'enjeu est de pouvoir mettre en place des outils qui permettent d'évaluer la profitabilité de chaque segment de clientèle ou de chaque client important. Pour ce faire les banques doivent :

- bénéficier d'une base de données exhaustive, fiable et facilement exploitable. Les nouveaux équipements informatiques des banques doivent pouvoir développer ce type d'applications.

- déterminer les charges générées par chaque traitement. Une comptabilité analytique plus élaborée devrait déterminer d'abord les résultats de chaque unité (branches, agences, bureaux etc...) et faciliter une affectation plus pointue des charges.

- Corrélativement, les conditions ou tarifs applicables à la clientèle doivent refléter les charges supportées ainsi que la marge bénéficiaire souhaitée par l'établissement.

- enfin des intervenants et des utilisateurs bien formés. La simplification des procédures et du maniement de l'informatique va favoriser la saisie exhaustive et aisée des données par le personnel. Il ne s'agit plus de confier ces tâches à quelques personnes, mais de les recueillir de manière conviviale à l'occasion des opérations menées par les clients ou de leurs contacts avec les chargés de clientèle.

Cette démarche converge vers une saine croissance en ce qu'elle permet de déterminer des résultats par « pallier » qui produisent un résultat final plus homogène. Deux banques relèvent cette préoccupation dans leur rapport d'activités à fin 2000 :

- BST note que la bonne maîtrise des charges de fonctionnement a conforté l'évolution positive du produit net bancaire et permis de contenir le ratio d'exploitation au taux de 44 % ; et BICIS reconnaît que « le coefficient d'exploitation s'effrite de manière ponctuelle, suite au léger fléchissement des recettes, en variant de 51,6 % à 53,6 % entre 1999 et 2000 ». Pour rappel le coefficient d'exploitation du marché sénégalais est à 55 % en 2000 et celui de l'UMOA à 66 %.

Les résultats dégagés par ces deux banques en 2000 sont sans commune mesure, 1,2 milliards pour BST et 4 milliards pour BICIS. Mais la performance de la BST est plus significative. Il est permis d'objecter sur la taille du réseau ou l'ancienneté du bilan de ces banques mais ce sont des facteurs qu'il faut savoir neutraliser dans l'appréciation de la rentabilité. Les écarts des performances par rapport à la moyenne du marché (44-55 % et 53,6-55 %) indiquent bien, à notre avis, qu'il y a possibilité pour la BICIS d'améliorer sa rentabilité si elle affine la lecture de ses résultats en se détournant de la pratique des subventions croisées entre les différents secteurs de la banque.

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