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Les comportements des élèves du lycée technique de Ouagadougou face au dépistage VIH volontaire

( Télécharger le fichier original )
par Pascal Louis Germain COMPAORE
Université de Ouagadougou - Maà®trise de sociologie 2006
  

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II- Perceptions et informations sur le sida

A- Perceptions

- Ce à quoi renvoie le sida

· Peur

· Mort

· Rejet social

- Métaphores utilisées pour désigner le sida

- Différence entre le sida et les «autres maladies »

- Utilité et efficacité de la prise en charge médicale

B- Informations

- Avantage du dépistage

- Connaissances de la prise en charge médicale et psychosociale

· Gestion de l'annonce de la séropositivité

· Gestion des infections opportunistes

· Gestion de la mise sous traitement ARV

- Connaissances sur les coûts du traitement

- Connaissances sur les structures publiques de prises en charge médicale

- Connaissances des structures associatives de prise en charge médicale et psychosociale - Fréquentations des structures d'informations et de lutte contre le sida

III- Vulnérabilité ou expériences précises vécues

A- Biographie sexuelle - Partenariat sexuel

· Identité du ou des partenaires

· Circonstances de rencontre

· Précautions prises lors des rapports sexuels

B- Autres expériences - Antécédents de MST - Transfusion sanguine

IV- les interactions

A- interaction familiale

- Croisement de biographie avec une personne infectée (malade) - expérience du dépistage par un membre de la famille

- conversations sur le sida/dépistage

- imposition du dépistage par une autorité de la famille B- interaction relationnelle

- conversations avec les pairs sur le sida/dépistage - adhésion ou refus des pairs

- influence des pairs sur la décision individuelle

Guide d'entretien individuel/ personnes ressources - Guide d'entretien individuel/personnel du LTO

- Qu'est-ce qui explique le refus du dépistage volontaire par des élèves ?

- Qu'est-ce qui explique la différence de comportement entre élèves adhérents et élèves réticents?

- Guide d'entretien individuel/chargés de prise en charge médicale et psychosociale

- Qu'est-ce la prise en charge médicale ?

- Qu'est-ce que l'accompagnement psychosociale ?

- Quels en sont les avantages ?

- Quel est le mécanisme public de la prise en charge médicale ?

- Quel est le mécanisme associatif de la prise en charge médicale et psychosociale ?

- Guide d'entretien individuel/parents d'élèves

- Discussion sur sexualité / VIH-SIDA avec les enfants - Discussion du dépistage volontaire en famille

Extrait d'entretien

Sobriquet :Amadé Classe: 1ere G2

Age: 19

Religion : musulman

- Vous avez fait votre test ?

- Non, non. Pour le moment non. J'ai pas encore fait le test mais je pense le faire un jour en tout cas.

- Au moment de la campagne de dépistage l'année dernière vous étiez là ?

- Oui, c'était une journée exceptionnelle, une journée très animée. Il y avait beaucoup d'élèves. Moi-même je voulais faire le test mais la queue était longue. J'ai essayé de m'aligner plusieurs fois, mon tour n'était pas arrivé donc j'étais impatient. C'était une belle journée ! on aimerait revoir ces journées-là encore.

- Cela veut dire que vous êtes prêt à faire le test alors ?

- Oui, moi particulièrement je suis prêt à faire le test maintenant. Avant, j'avais peur pour certaines raisons ; maintenant on est arrivé à me conscientiser, je suis prêt.

- Quelles sont les raisons qui vous amenaient à avoir peur ?

- Bon ! les raisons qui m'amenaient à avoir peur de faire le test... par exemple si je faisais , je sais que si je faisais et puis j'obtenais un résultat positif ç'allait jouer sur ma vie. Le fait même que suis élève, je continu le combat. J'allais perdre beaucoup courage et en ce moment je pensais que tout mon combat c'était pour rien maintenant. Parce que je savais qu'en ce moment d'un jour à l'autre je pouvais mourir. Je n'allais pas avoir beaucoup de courage pour mon combat encore. C'est ce qui me faisait peur. Bon ! Maintenant avec certaines sensibilisations, je me dis que non ! Même si je fais le test et que je trouve que je suis positif, c'est pas tellement une fatalité. Je peux toujours continuer mon combat, c'est vrai il n'existe pas de remède pour ça pour le moment mais il y a des soins et avec beaucoup de courage on pense que y aura quelque chose contre ça un jour.

- Vous savez comment accéder à ces soins ?

- Bon ! Comment accéder à ces soins ? Je n'ai pas beaucoup d'idées là-dessus mais c'est ce que je pense, je crois que dans certains centres hospitaliers je vois ces soins. Mais je sais pas s'ils sont à des coûts acceptables ou pas, mais je sais qu'il y a ces soins dans certains centres en tout cas.

- Au niveau des associations, est-ce que vous avez des informations concernant la prise en charge des malades ?

- Bon ! tout ce que je sais, je connais un certains nombre d'associations, même dans un village eh ! à 25 Km , Tanghin-Dassouri ; ici, il y a une association , ALAVI qui fait régulièrement le dépistage mais vraiment je ne sais pas quels

soins ils prennent en charge ? Je n'ai jamais eu l'occasion d'échanger avec eux comme ça et savoir maintenant ce qu'il faut faire quand les gens sont atteints.

- Vous n'êtes pas au courant des possibilités de prise en charge médicale et psychosociale ?

- Non. Tout ce que je sais, c'est que j'entends parfois dans les radios, à la télé, qu'il y a des prises en charge pour ça, c'est un combat, plusieurs pays luttent contre ça, donc ce qui fait que des prises en charge ont été élaborées. Mais je n'ai pas d'idées comme ça là-dessus : comment ça se passe, je n'ai aucune idée. Tout ce que je sais, je sais qu'il y a une prise en charge mais comment ils prennent ça, je n'ai aucune idée.

- Est-ce que vous fréquentez une association ?

- Non, non. Je n'ai jamais fréquenté une association comme ça. C'est dans les sensibilisations seulement, je consacre mon temps juste quinze minutes, je m'arrête, j'écoute comme ça et je continue. Mais je n'ai jamais fréquenté une association avec beaucoup d'échanges davantage.

- Ça ne vous intéresse pas ?

- Bon : ça m'intéresse mais pour le moment... A partir de maintenant si j'ai l'opportunité je pourrai me renseigner beaucoup. Sinon avant ça ne ... je n'aimais même pas entendre parler du sida. Vraiment ça me mettait en boule déjà.

- Pourquoi avant ça ne vous intéressait pas de parler du sida ?

- Bon ! Avant ça ne m'intéressait pas comme ça parce que peut-être tout ça c'était quoi ? C'était la peur ! Je me disais que je n'allais même pas faire le test jusqu'en ce moment mais je vais le faire maintenant. Avant, c'était la peur, tout ça, le fait d'avoir eu des rapports [sexuels] parfois protégés, parfois non protégés, il y avait la crainte, la peur même tout en sachant que c'est une maladie fatale qui ravage. C'était à cause de ça.

- Combien de fois vous avez déjà eu des rapports sexuels non protégés ?

- Bon ! Une ou deux fois, mais actuellement, à partir d'aujourd'hui je ne m'engage plus dans des rapports non protégés. Je sais vraiment que le sida c'est vraiment une fatalité, ça ravage de gauche à droite, je prends toutes mes précautions maintenant. Je sais que si je ne suis pas atteint, s'il plaît à Dieu je ne serai plus atteint quoi ! Je prendrai toutes mes précautions.

- Avec combien de filles vous avez eu des aventures sexuelles ?

- Bon ! disons avec cinq filles comme ça.

- Vous vous êtes rencontrés comment ?

- Bon ! Parfois c'est dans les shows comme ça, moi je suis un jeune, je m'intéresse aux shows. J'aime le show biz. Donc parfois dans ça, c'est des amies du quartier, on se rencontre, on échange, on finit par s'engager dans la chose.

- Et elles ont consenti à avoir des relations sexuelles non protégés avec vous ?

- Bon ! Elles n'ont jamais dit qu'elles auraient dû avoir des relations sans être protégées. Mais moi particulièrement, parfois ça me venait instinctivement

comme ça, involontairement d'avoir des relations non protégées ; ne pas avoir la maîtrise de sa personne même. Mais maintenant, j'ai vraiment pris position pour ne pas risquer, avoir des relations sans préserver.

- Vous habitez dans quel quartier ?

- J'habite au secteur 17, Pissy.

- Vous êtes avec vos parents ?

- Oui, je suis avec mes parents.

- Qu'est-ce que le père fait comme travail ?

- Il travaille dans une ONG, ma maman ne travaille pas, elle est ménagère. - Vous avez des frères et soeurs ?

- Ouais, j'ai jusqu'à cinq petits frères et puis deux grands frères, donc on est huit dans la famille.

- Qu'est-ce que vos grands frères font ?

- Bon ! Mes grands frères, tous les deux sont des instituteurs ; mes petits frères, ils bossent toujours, moi aussi je bosse toujours.

- Il vous arrive d'avoir des discussions sur le thème du sida en famille ?

- Bon ! Parfois à travers la télé comme ça, la radio, quand on entend parler on

essaye de discuter. Parfois, les grands frères conseillent toujours : « vous

voyez que c'est une fatalité, ça tue, il n'y a rien contre ça, donc chacun n'a

qu'à faire beaucoup attention pour que ça ne passe pas par lui aussi quoi. » - Et avec les parents, vous discutez aussi ?

- Bon ! Avec les parents, tout ce qu'ils disent, on discute pas pour longtemps hein ! Par exemple pour quelques cinq minutes, ils ouvrent la page, mais chaque fois ils insistent, ils n'insistent pas à ce qu'on ait pas des rapports [sexuels] mais ils insistent toujours à ce que nos rapports soient toujours protégés quoi.

- Est-ce que quelqu'un dans votre famille a déjà fait son test ?

- Oui, mes deux frères, ils ont déjà fait le test.

- Et vos « potes » ?

- Certains amis ont fait leur test l'année passée. Ils ont reçu tous un résultat négatif. Ça m'a encouragé même un peu plus. S'ils peuvent le faire, moi aussi je peux prendre mon courage et puis le faire.

- Est-ce que vous avez des mots pour désigner le sida ?

- Parfois on remplace ça par « la maladie de la jeunesse », « la maladie qui ravage », « la fatalité » On aime vraiment prononcer des mots comme son nom l'indique, le sida. Certains disent «la chose » ; par exemple, on dirait qu'une telle personne souffre de la «chose-là »

- Est-ce que vous avez déjà été en contact avec un malade du sida ?

- Malheureusement, actuellement il n'est plus là, il est, il y a une année de cela

il est parti. Mais on essayait de l'encourager ; il ne perdait pas courage en

tout cas. Mais malheureusement, il est parti, il n'est plus.

- C'était un proche à vous ?

- Oui, c'était un parent proche à moi.

- Et ça se passait comment en famille ?

- Bon ! En fait dans la famille on arrive tous à le comprendre ; vraiment il n'y avait pas de problème en famille comme ça. La famille, en fait, moi je vis dans une famille alphabétisée, pas une famille, vous savez parfois dans les familles qui n'ont pas l'école en tant qu'il est malade chacun le fui, aucun ne veut l'approcher, personne ne veut manger avec lui... C'était pas le cas en famille ; tout le monde arrivait à le comprendre, on savait que c'était pas en causant avec lui comme ça, en essayant de le moraliser [relever le moral] qu'on allait être contaminé.

- Et quand vous causez avec lui, qu'est-ce qu'il disait sur sa maladie ?

- Franchement quand on causait, lui-même il répétait qu'il savait qu'un jour il allait mourir, bon ! et puis dans sa causerie il faisait parfois pitié. Dans sa causerie il faisait vraiment ressentir qu'il savait qu'il allait mourir d'un jour à l'autre.

- Et c'est en quel moment il a accepté vous dire qu'il était séropositif ?

- Bon ! Vraiment, moi principalement, il ne m'a jamais dit ça. C'est à travers ses paroles parfois j'arrivais à constater ça ; et puis on connaît les signes que ça manifeste ; et puis quand ça devient grave tout le monde connaît les signes que ça développe.

- Il n'a pas fait un test pour confirmer ?

- Peut-être qu'il a fait un test mais ça s'est passé entre les autorités de la familles ; vous savez, nous, on n'a pas été en contact tout ça.

- Il était marié ?

- Il n'était pas marié d'abord. Il était célibataire. C'était quelqu'un, son travail lui permettait pas de se marier. Il voyageait dans les pays, il allait au Ghana, même en Europe parfois. C'était en quelque sorte un homme d'affaire quoi ! Donc, ça fait qu'il n'était pas encore marié.

- Il a quel lien de parenté avec vous ?

- C'était mon oncle..

- Il était jeune ?

- Il avait environ 30 ans comme ça.

- Au moment de la campagne de dépistage l'année dernière, il était toujours là ?

- Il était toujours là mais sa santé était devenue très critique. Il se sentait gravement malade, on attendait maintenant... parce que en ce moment-là, pour qu'il se relevait ç'allait être dur. On sentait qu'il était vraiment fatigué quoi. Il était fatigué.

- Est-ce que cette situation de contact avec un malade a influencé votre refus d'aller faire le test ?

- Oui, vraiment, c'est tout ça qui m'a vraiment fait peur ; et puis ça m'a donné comme une leçon aussi. J'ai vu comment la maladie se manifeste, j'ai vu vraiment que c'est une maladie, non seulement la personne est amenée à mourir un jour mais c'est une maladie, on sent que tu souffres ; tu es vraiment dans une souffrance quoi ! et tu traînes, tu ne meures même pas vite. Tout ça

m'a fait peur, ça m'a conscientisé de prendre davantage de précautions et puis ça me faisait vraiment peur d'aller faire le test et puis savoir peut-être... Si je suis séronégatif, ça va ! Mais si je suis séropositif, ç'allait me décourager. Mais maintenant, j'ai enlevé cette peur-là, cette crainte-là de moi ; je me suis dis je vais faire le test et dans tous les cas je pense que je suis séronégatif. Dans les jours avenir, si je gagne un laps de temps seulement, je vais le faire.

- Est-ce que votre oncle prenait des soins ?

- Oui, il prenait des soins. Il avait vraiment, je peux dire qu'il avait le maximum de soins parce qu'il avait un docteur à sa ... chaque fois il venait. Si c'est les soins, il a eu les soins. Si c'est les soins qui devaient contribuer au fait qu'il ne mourrait pas, il ne devait pas mourir ! Ça, je peux le dire !

- Il le faisait avec l'aide de la famille ou avec ses propres moyens ?

- Bon ! C'était avec l'aide de la famille puisque bon ! Quand quelqu'un est malade comme ça, c'est ce que je vous disais, c'était un homme d'affaires ; toutes ses affaires étaient bouchées, il n'avait plus d'argent comme ça, donc c'est la famille qui le supportait.

- Vous l'avez déjà une fois accompagné à l'hôpital ou dans un centre ?

- Moi, je l'ai jamais accompagné à l'hôpital ? Tout ce que j'ai vu, il était à la

maison il était devenu faible et il ne pouvait plus sortir ; le docteur venait à la

maison.

- Vous discutez souvent de ça avec vos amis ?

- Oui, parfois on discute. On se donne des conseils pour vraiment échapper à ça. - Et vos amis qui refusent de faire le test, qu'est-ce qu'ils avancent comme raisons ?

- Bon ! ils avancent comme raisons, la peur, la crainte d'aller faire et de constater qu'ils sont séropositifs ; et dans ce cas, ils ne pourront pas continuer la vie quoi ! Leur durée de vie sera réduite parce que en ce moment ils pensent qu'ils sont amenés un jour à mourir ; ils ne pourront plus continuer leur combat, ils seront découragés. Ils se disent qu'en faisant le test, le résultat du test ne peut pas les empêcher de ne pas mourir ; selon eux, faire le test, ne pas faire le test, c'est la même chose. Et selon eux, la meilleure solution c'est de ne pas faire parce qu'en ne faisant pas, on n'a pas de doute, on a toujours confiance en soi.

- Vous savez comment on procède, quand on est déclaré séropositif, pour accéder aux soins ?

- Quand on est déclaré séropositif, il faut immédiatement contacter un centre médical ou une association qui s'occupe... dont le projet a pour but d'aider les gens atteints du VIH parce qu'ils auront les soins à te diffuser qui ne seront pas trop chers, parfois des produits gratuits même que tu pourras prendre.

Profil des interviewés Population cible (élèves)

Variables Identification

sexe

âge

religion

classe

Comportement

Josiane

Féminin

19

Catholique

1ère G1

Réticente

Sanatou

Féminin

21

Musulmane

2ème AC

Réticente

Amadou

Masculin

19

Musulmane

Terminale F1

Réticent

Djénabou

Féminin

20

Musulmane

2ème CAS

Adhérente

Natacha

Féminin

20

Catholique

Terminale G1

Réticente

Awa

Féminin

19

Musulmane

Terminale G1

Adhérente

Rose

Féminin

22

Catholique

2ème AC

Réticente

Béatrice

Féminin

18

Catholique

1ère G1

Réticente

Valérie

Féminin

18

Catholique

1ère G1

Adhérente

Sylvie

Féminin

18

Catholique

1ère G1

Réticente

Léonard

Masculin

21

Catholique

Terminale G2

Réticent

Balkissa

Féminin

20

Musulmane

Terminale G1

Adhérente

Amadé

Masculin

19

Musulman

1ère G2

Réticent

Elise

Masculin

18

Catholique

1ère G2

Adhérent

Narcisse

Masculin

19

Catholique

1ère G2

Réticent

Lauraine

Féminin

20

Catholique

Terminale G2

Réticente

Salam

Masculin

22

Musulman

2ème AT

Adhérent

Alexis

Masculin

22

Catholique

2ème AC

Adhérent

Georgette

Féminin

21

Catholique

Terminale G2

Adhérente

Robert

Masculin

22

Catholique

Terminale F3

Adhérent

Carine

Féminin

18

Protestante

1ère G2

Réticente

Marcel

Masculin

20

Catholique

1ère G2

Adhérent

Tatiana

Féminin

17

Musulmane

1ère G2

Adhérente

Issouf

Masculin

20

Musulman

Terminale E

Adhérent

Assita

Féminin

20

Musulmane

Terminale E

Adhérente

Osée

Masculin

19

Catholique

Terminale E

Réticent

Ernest

Masculin

19

Catholique

Terminale F1

Adhérent

Amadou

Masculin

18

Catholique

1ère F3

Adhérent

Yvon

Masculin

19

Musulman

1ère E

Adhérent

Bernard

Masculin

18

Protestant

1ère E

Réticent

Paul

Masculin

21

Catholique

2ème AC

Réticent

Cader

Masculin

19

Musulman

Terminale T

Adhérent

Syprien

Masculin

20

Catholique

Terminale T

Adhérent

Envoyer

Personnes ressources

Sandrine

Infirmière d'Etat / infirmière au LTO

Ahmed

Proviseur/Président du cercle de relais sida du LTO

Aline

Surveillante/marraine du club FAWE du LTO

Emile

Médecin chargé de prise en charge médicale/association

Yolande

Enseignante d'économie sociale et familiale/marraine club ABBF du LTO

Issa

Psychologue chargé de l'accompagnement psychosociale/association

Germaine

Médecin chargé de prise en charge/CNLS-IST

Mohamed

Inspecteur du trésor/ parent d'élève

Madelaine

Educatrice sociale/parent d'élève

Justine

institutrice/parente d'élève

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon