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Politique de mobilisation des ressources financières des institutions de micro-finance: cas de padme-bénin

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par Gislain Jésus-Gnon NOUBEMEDOU
Université CERCO-Bénin - Licence Professionnelle en Banque Finance et Assurance 2010
  

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CHAPITRE III: ÉTUDE EMPIRIQUE

Section 1: La présentation, l'analyse des données des enquêtes et les politiques de mobilisation des ressources financières

Paragraphe 1: Présentation et analyse des données des enquêtes

Paragraphe 2: Politique de mobilisation des ressources financières

Section 2: Analyse des sources de financement et approches de solution

Paragraphe 1: Analyse des sources de financement et vérifications des hypothèses Paragraphe 2: Approches de solution et conditions de mise en oeuvre

Conclusion

Politique de mobilisation des ressources Financières des institutions de micro finance
(IMF): Cas du PADME-Bénin

DEDICACE N0 1

En guise de reconnaissance, je dédie ce travail à:

· Mon père Christophe NOUBEMEDOU qui a fait de ma réussite une préoccupation et qui, depuis ma tendre enfance, n'a cessé d'investir financièrement, spirituellement pour ma formation et m'a encouragé à évoluer sur cette trajectoire. Papa, ces mots ne sauraient suffire pour te dire merci. Que Dieu te bénisse pour ton amour et ta patience.

· Ma mère Joséphine AHOYO qui m'a protégé et soutenue depuis mon premier cri de vie jusqu'à ce jour. Maman chérie, je n'ai trouvé aucun mot qui puisse exprimer l'amour et la gratitude que mon coeur ressent à ton égard.

· Mes frères Chadrack, Meschac, Abed-Négo, Daniel, Élysée et ma soeur Ruth pour leur assistance. Merci pour l'amour fraternel et la chaleur que vous me procurez.

· Monsieur Landry ALLOSSE pour son amour et ses soutiens.

· Mes oncles Louis NOUBEMEDOU et Noël NOUBEMEDOU pour vos soutiens indéfectibles. ses soutiens, ses conseils. Puisse Dieu te bénir et pourvoir à tous tes besoins.

· Tous (tes) mes amis (es) de la 3ème promotion de Banque Finance et Assurance (BFA) de l'Institut CERCO.

· Tous les membres de la Jeunesse Chrétienn

· Judith Conceptia QUENUM pour e Combattante (JCC/MIREFOC).

· Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail. Puisse Dieu vous bénir.

· Germaine SANTOS Adzo Mawuto pour sa participation si précieuse à ce joyau.

Gislain Jésus-Gnon NOUBEMEDOU

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(IMF): Cas du PADME-Bénin

DEDICACE N0 2

Je dédie ce mémoire à:

· Ma grand-mère Lina SOSSOU, merci pour vos prières qui m'ont accompagné tout au long de ma formation.

· Mon regretté Père Pascal C. SANTOS, retrouve ici l'expression de ma reconnaissance infinie. Que ton âme repose en paix.

· Ma mère Emafa Massan Abla AMADOS-DJOKO, femme battante, pleine d'énergie, d'enthousiasme, d'amour, tu as tout sacrifiée pour ma réussite.

· Ma tante Akouavi AMADOS, de vous je retiens le sens du sacrifice, de l'honnêteté.

· Aux prêtres Marc HOUNON et Fiacre GANBADATOUN, sincères remerciements à vous qui avez su mettre le grain en bonne terre.

· Mes oncles et tantes et à mes nièces Tania, Ruth, Gracia; affection filiale.

· Mes frères Wisdom, Maxime, Marus et à ma soeur Estas; les empreintes de vos pas
ont su me guider jusqu'à la fin du tunnel, merci pour vos conseils et votre soutien.

· Elvis Godjo; ton courage et ta force morale ne cessent de m'impressionner. Pour tous ces bienfaits et toute ton affection, je te dédie et à toute ta famille cette oeuvre.

· Emile ETEKA, dans les moments les plus difficiles de ma vie, tu es toujours présent. Puisse Dieu te bénir et te combler de bonheur.

· Gislain Jésus-Gnon NOUBEMEDOU, que ce travail pour lequel nous nous sommes battus soit pour nous le début d'un parfait bonheur et d'une brillante carrière.

· Tous mes amis de la 3ème promotion, en particulier : Hermine, Sariou, Martin et Nadia; brillante carrière à tous.

· Tous les membres de la Jeunesse Estudiantine Catholique (JEC).

· Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail. Dieu saura vous récompenser.

· L'humanité entière au service de laquelle je mettrai tout mon savoir faire. Germaine Adzo Mawuto SANTOS

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IIEMEIICIEMENTS

Nos remerciements s'adressent à :

· Notre directeur de mémoire, le professeur SEWANOUDE Damien. Vous avez accepté de nous encadrer dans la réalisation de ce travail. Qu'il nous soit permis aujourd'hui de vous dire notre profonde reconnaissance pour tous les sacrifices consentis afin de parvenir à cette étape.

· M. OROU BOCO Abdoulaye, notre maître de stage. Durant toute la période qu'a duré ces travaux, votre rigueur a permis de les mener dans la droite ligne de la logique scientifique. Recevez l'assurance de notre respectueuse considération.

· Tout le personnel de PADME particulièrement à M. ZACHARI Adam et Mme VIEGBE Josiane, qui ont accordé un intérêt très particulier à ce travail malgré leurs multiples occupations.

· Toutes celles et tous ceux qui se reconnaîtrons à travers ce travail, pour avoir contribué de près ou de loin à sa réalisation.

· Tous les professeurs de l'Institut CERCO qui ont contribué à notre formation, sans oublier le PDG du Groupe CERCO son excellence M. Alain CAPO-CHICHI T. et le Directeur des études M. Daniel AKOUETE.

· Au distingué Président du Jury. C'est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider notre jury de soutenance de mémoire. Nous restons persuadés que vos conseils et recommandations nous aiderons à parfaire ce travail. Tous nos respects.

· Aux honorables membres du jury. Nous sommes sensibles à l'honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans le jury pour juger la qualité de ce travail. Vos observations contribueront à son amélioration et à l'ouverture de nouvelles pistes de recherche. Soyez rassuré de notre profonde gratitude et de nos sentiments respectueux.

Gislain Jésus-Gnon NOUBEMEDOU

&

Germaine Adzo Mawuto SANTOS

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SIGLES ET AUIIEVIATIONS

ACP : Association des Clients du PADME

AG : Assemblée Générale

BCEAO : Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest

CCIB : Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin

GCAP : Groupe Consultatif d'Assistance aux Pauvres

CODIR : Comité de Direction

CP : Chargés de Prêts

FECECAM : Fédération des Caisses d'Épargne et de Crédit Agricole Mutuel FINADEV : Financial Développent

ICD : Institution de Crédit Direct

ID : Initiative Développement

IMF : Institution de Micro Finance

INSAE : Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique

OHADA : Organisation pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PADME : Association pour la Promotion et l'Appui au Développement des Micro

Entreprises

PAPME : Agence pour la Promotion et l'Appui aux Petites et Moyennes Entreprises

PAR : Portefeuille à Risque

PARMEC : Projet d'Appui à la Règlementation des Mutuelles d'Épargne et de Crédit PAS : Programme d'Ajustement Structurel

PEFAB : Crédit au Profit des Femmes du Secteur de l'Agro-alimentaire du Bénin

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

SFD : Système de Financement Décentralisé

UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest Africain VITA : Volounteers In Technique Assistance.

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LISTE DES TABLEAUX

> Tableau n°1: Répartition du personnel du PADME

> Tableau n°2: Mouvements du personnel

> Tableau n°3: Liste des problématiques possibles

> Tableau n°4: Tableau de bord de l'étude

> Tableau n°5: Situation des plus importantes IMF au Benin en 2005 (en FCFA)

> Tableau n°6: Répartition des données d'enquête relatives aux avis des enquêtés sur l'asymétrie d'informations

> Tableau n°7: Repartions des avis sur l'inaccessibilité de PADME aux marchés > Tableau n°8: Données des enquêtes externes

> Tableau n°9: Analyse des données externes

> Tableau n°10: Sources externes de financement de PADME

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LISTE DES A1%1%EXES

~ Schéma du réseau de PADME

> Organigramme de PADME

> Demande de remboursement de fonds de garantie

> Bon de déboursement de prêt

> Questionnaires

> Photos des étudiants en situation de travail

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AUJTOIIIOGIIAPHIE No 1

Mon enfance

Je suis né le 03 Septembre 1981 au Bénin, dans le département du Littoral, plus précisément dans la ville de Cotonou, capitale économique du pays. Ainé d'une famille monogame de sept (7) enfants dont une fille, mon père Christophe NOUBEMEDOU était styliste modéliste à Cotonou et ma mère Josephine AHOYO couturière.

Mon père est de Malé-Aginkomé arrondissement d'Atchoupka, commune d'Avrankou. Quittant sa famille très jeune, il s'est installé à Cotonou où il commença par exercer son métier. Il est issu d'une famille monogame où ils étaient au total neuf (9) enfants, mais que la mort en a pris six (6). Quant à ma mère, elle est originaire d'Abomey Gbêkon Hounli.

Tous les enfants de mon père vivaient avec lui à Cotonou afin d'aller à l'école, sous son contrôle parce qu'il tenait à la bonne éducation de chacun de nous.

A ma naissance, mon père me donna le nom de Gislain Jésus-Gnon. Ce prénom est porteur d'une signification symbolique car « Jésus- Gnon » signifie: « Jésus-Christ est bon ». Un jour, j'ai demandé à mon père pourquoi tu m'as donné ce prénom et il me confia que c'est une longue histoire. D'abord dans notre famille, notre grand-père est pratiquant de l'église « Témoin de Jéhovah ». Il s'est marié à une femme et ils ont eu 9 enfants mais que la mort a tué 6. Cela veut dire que la sorcellerie a tué 6 et il ne reste que 3 jusqu'à ce qu'il a déménagé du village où il était pour s'installé à Malé Aginkomé. C'est pourquoi il a changé son nom de famille et a pris le nom NOUBEMEDOU, ce qui veut dire en langue TORRI: « Ah mais l'homme en a de problème ...». Dans ma famille paternelle aucune personne n'a évolué à l'école afin de devenir un intellectuel. La seule qui a décidé d'évoluer à l'école, a été tué a une semaine du probatoire. C'est ce qui a amené mon père à se déplacer vers Cotonou afin d'apprendre la couture.

A son arrivé à Cotonou, il a rencontré le Seigneur Jésus-Christ de Nazareth et il a changé sa situation de vie. De là, il a commencé une église évangélique.

Quelque temps après il s'est marié à sa belle femme Joséphine qu'il aime tant jusqu'à ce jour.
Le Seigneur les a bénit avec sept (7) enfants composé de six (6) garçons et une fille dont moi je
suis l'ainé. Lorsqu'il a donné sa vie à Jésus-Christ, le ravage de la sorcellerie a pris fin, c'est

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pourquoi lorsque je naquis, il m'a donné le nom de « JESUS- GNON » ce qui veut dire : Jésus-Christ est bon afin de témoigner sa gratitude envers cet homme Jésus. Avec ce prénom rempli de la faveur de Dieu, mon enfance a été vraiment heureuse, car Jésus-Christ a bénit mes parents avec toutes sortes de bénédictions matérielles, financières etc. Le but de mon père est que ses enfants soient des cadres, c'est pour cela qu'il m'a envoyé à l'école. C'est ainsi que j'ai commencé la maternelle privée « La source » situé à SCOA-GBETO. Après la maternelle j'ai commencé le primaire à Jéricho situé non loin du marché de Sainte Cécile à Cotonou.

De 1985-1989, le Bénin a connu une crise économique et sociale sans précédent, marquée par le non paiement des salaires, des grèves généralisées dans l'administration, la sécheresse etc. Par la suite, les activités de mon père ont drastiquement chuté et il a fini par perdre en 1990 tout son patrimoine. De plus, 1989 a été une année blanche au Bénin sur le plan académique à cause des nombreuses grèves perlées dans le secteur éducatif. Étant au CP, j'ai repris cette année la classe. C'est là que commença le malheur pour moi.

Dès les années 1990, nous avons regagné notre propre maison achetée par mon père à Agbalilamè, arrondissement d'Agblangandan, commune de Sèmè-Podji, où en pleine année scolaire, j'ai commencé le CE1; là aussi j'ai repris la classe. Par la suite, mon père ne pouvant plus survenir à notre éducation à cause de cette crise socio- économique, me confia à son petit frère juste après mon CEP en 1994. Parmi mes jeunes frères, il y en a 3 qui sont allés à l'apprentissage. Cet oncle qui avait été soutenu financièrement par mon père, voulant le lui reconnaître a décidé de me prendre en charge. Je suis allé à Sèmè-Podji, auprès de mon oncle où j'ai commencé la 6ème au CEG de la dite ville

Ma vie à Sèmè-PodjiChez mon oncle, un véritable calvaire commence, car il faut que je me lève très tôt le

matin (4 h) pour mettre au feu la nourriture. C'est cette nourriture que nous allons manger le matin avant d'aller à l'école, car nous n'avons pas droit au petit déjeuner. Après avoir mis la nourriture au feu, nous faisons la prière matinale. Là, on nous considère comme les « VIDOMEGONS », c'est pourquoi nous ne prenons pas de petit déjeuner. Si peut-être j'ai cours à 10 h ou bien je dois sortir à 10 h, j'en suis obligé d'aller dans la forêt chercher les bois de chauffages pour sa femme. De même, si j'ai un bout de temps dans la soirée, les heures

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libres sont consacrer à aller dans la forêt pour chercher les bois de chauffage. Les soirs, il faut se coucher après 23 h et même dès fois 00 h. Je n'ai plus de temps pour étudier.

Comme la vie est un combat, je n'étudiais que dans la cuisine, ou soit mentir que j'ai cours afin de rester à l'école pour pourvoir apprendre. De plus l'école étant situé à plus de 3 km il fallait s'y rendre à pied.

Malgré cela, je travaillais bien à l'école jusqu'en 3è où je passais mon BEPC que je n'ai pas pu obtenir en 1999. La vie pour moi avait été pénible, car je suis privé de liberté. Si bien que je ne pouvais même pas venir chez mes parents à Cotonou. Presque tous les week-ends, ou soit pendant les congés ou les vacances, c'est le champ. Là, nous labourons sérieusement les champs qui sont situé à plus de 15 km, vers la frontière du Nigeria. C'est là que j'ai appris à labourer le champ, semé les boutures de manioc, les maïs, les tomates, les piments, le haricot, les cannes à sucre etc. Après, on épluche les maniocs pour en faire la farine que nous allons vendre et même manger presque tous les midis.

Un jour, ne pouvant plus supporter cette souffrance, j'ai dû m'enfuir pour rejoindre mes parents. Je vous assure, c'est avec la lanière que je me suis retrouvé à Sèmè-Podji, j'ai dû fuir de la maison où j'ai passé 72 heures dehors, je dormais dans un établissement public, sans me laver, je puisais de l'eau pour les gens afin de trouver un peu de sous pour me nourrir. Pendant tout ce temps, mon père avait été un homme qui prit la résolution de me prendre en charge. Ainsi pour la rentrée scolaire de 1999-2000, je rejoins mes parents à Cotonou pour la 3è. Pendant ce temps, mon père est devenu pasteur missionnaire après ses études théologiques.

Par la grâce de Dieu, en 2000, j'obtiens mon BEPC afin de commencer la seconde D au lieu de la seconde C. En 2003, mon père ayant fondé sa propre église qui a également une structure de micro-finance; dans cette structure j'ai commencé par gérer cela très tôt car je suis son fils ainé, et les ainés doivent emboiter les pas de leur père dit-on.

En 2004, j'ai passé mon baccalauréat pour la première fois et j'ai échoué à cause de 10 points. Et pendant 2 ans, je n'ai pas pu décrocher mon BAC. Un jour je me suis mis à analyser ma famille paternelle et je me suis rappeler que dans ma famille il y a une malédiction qui prône sur nous. Car personne ou bien les descendants n'ont pas droit à évoluer dans les études. Cette malédiction a affecté ma vie. Car je suis la première personne à vouloir passer le BAC.

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Lorsque le BAC n'a pas marché pour la deuxième fois, j'ai dû laisser pour suivre une formation en électronique et réparation de portable pendant un an. J'ai encore tenté le BAC en tant que candidat libre ceci pour la troisième fois. J'ai encore échoué.

Pourquoi j'ai choisi l'institut CERCO ?

Comme dans la vie un homme ne perd jamais le courage car un adage dit « celui qui perd le courage a tout perdu », j'ai décidé de reprendre les kakis c'était la rentrée scolaire 2005-2006. Pendant cette année 2005 j'ai été surpris qu'un jeune béninois du nom d'Alain CAPO-CHICHI, PDG du groupe CERCO a été élu parmi les dix jeunes les plus remarquables du monde.

En 2006, le Seigneur par sa grâce m'a accordé le BAC avec une mention. C'est ainsi que j'ai décidé de commencer l'Université CERCO en même temps mais faute de moyen financier j'ai opté pour la FLASH/Géo 1. L'année qui a suivi, j'ai décidé de prendre mon allocation universitaire pour commencer l'institut CERCO où je me suis inscrit en banque finance des entreprises afin d'avoir des connaissances dans le domaine de la gestion des entreprises pour aider mon père à atteindre ces objectifs. C'est pourquoi je suis à l'institut CERCO jusqu'à ce jour à cause de la qualité de la formation.

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AUJTOIIIOGIIAPHIE No 2

SANTOS Germaine Adzo Mawuto est née le lundi 15 juin 1987 à 23h45 à Lomé au Togo, avec pour père SANTOS C. Pascal, agent au Ministère des Finances, originaire du Bénin et de AMADOS DJOKO Abla Nassa Emefa, institutrice d'origine Togolaise. Issue d'une famille polygame, deuxième parmi les huit enfants de mon père dont trois de ma mère, j'ai passé mon enfance sur ma terre natale auprès de la famille maternelle, ce pour trois raisons. D'abord, la non acceptation de l'union de mes parents de nationalité différente; ensuite la perception que la famille maternelle avait du Bénin qui était considéré comme le berceau du vodou et enfin; la profession de ma mère qui ne lui donnait pas le temps nécessaire pour prendre soin de moi.

Déjà à deux ans, j'ai commencé l'école par la maternelle première année au jardin d'enfant de mon quartier pour une durée de trois ans. Ce n'est donc qu'à l'âge de cinq ans que je fus admise au cours préparatoire première année au complexe scolaire protestant de Nyekonakpoe car à l'époque l'enfant devait d'une part avoir une certaine maturité et d'autre part la main gauche étalée à travers la tête devait toucher l'oreille droite.

En 1994, alors que je faisais la classe préparatoire deuxième année, un oncle maternel et le chauffeur était venu me chercher un matin au cours sous prétexte qu'il y avait un groupe de militaires qui fusillait les civils : c'était la guerre politique au Togo. Sur le chemin de retour à la maison, notre chauffeur a prit une balle à la tête et nous étions obligés de l'abandonner avec la voiture pour rejoindre à pied la maison située à cinq (5) kilomètres de l'école. Cette guerre a due paralyser les activités scolaires dans le pays. Étant donné que mon grand-père maternel était magistrat et s'affirmait dans l'opposition, notre maison était entourée par des hommes armées jusqu'aux dents qui ne cessaient d'envoyer des balles dans les murs de notre résidence. Un soir, alors que nous nous apprêtions à dormir, nous avions reçu la visite de quelques militaires envoyé par son Excellence le Président de la République du Togo Feu EYADEMA pour menacer mon grand-père. Ce soir là, je vis pour la deuxième fois tuer quelqu'un devant moi : c'était mon oncle.

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Ce n'est qu'après cet avertissement que nous avions décidés de quitter mon pays natal pour un pays d'accueil. Mon grand-père s'était rendu à Jérusalem et nous autres au Bénin. C'est ainsi que je suis devenue réfugié dans mon propre pays.

A notre arrivée au Bénin, nous fûmes immédiatement logés dans un campement nommé AVLEKETE. C'est donc après un an de paralysie des activités scolaires que je repris le chemin des classes. Je repris alors la classe préparatoire deuxième année à l'école primaire publique de la région. La nuit du 28 Février 1995 alors que je dormais, j'eu envie d'aller aux toilettes, à peine j'ai voulu me lever que je ne pouvait le faire, prise de peur, j'ai voulu appelé du secours. C'est alors que j'ai pris conscience de mon incapacité à faire usage de ma voix et de mes membres. Aussitôt, je fus immédiatement conduite au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K.MAGA(C.N.H.U) de Cotonou où je passais 14 mois sans gain de cause. Entre temps, ma mère était dans la religion protestante, je partis donc de l'hôpital pour l'église protestante par ce que l'entourage jugeait ma maladie de mystique. Je restais alors dans cette église pendant trois mois où j'ai retrouvée ma santé.

A ma guérison, la situation étant devenu un peu calme au Togo, ma famille maternelle et moi y sommes retournés puis je continuais les classes jusqu'au CM1. En classe de CM1, ma grand-mère a perdu son fils aîné. Après les obsèques, pour lui faire oublier un peu les soucis, ses enfants de l'occident lui ont fait appel. Elle devait partir pour la France, donc je suis obligée de rejoindre mes parents au Bénin pour continuer les études. A mon arrivée au pays, je fus installée chez ma mère qui vivait seule par ce que divorcer de mon père pour raison de polygamie. Je fis directement le CM2 où je passais l'examen du Certificat d'Étude Primaire que j'ai brillamment obtenu. Je fus orientée au collège d'enseignement général de ZOGBO de la 6ème jusqu'en 3ème où j'étais toujours 1ère de ma classe.

Après l'obtention de mon Brevet d'Étude du Premier Cycle (BEPC) avec 18,75 de moyenne en Mathématiques, je décidais de faire la série C car à voir tout l'effort de ma mère pour notre éducation (ma soeur, mon frère et moi) j'ai cru à la parité et même aller loin pour dire que la femme peut mieux faire que l'homme.

Je fis la 2nde C où j'étais la seule fille qui a décidé de défier les hommes. La même année, je
fus frappée de paralysie du côté droit et maintenue à la maison pendant trois mois. Juste après

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ma reprise des cours, j'occupais encore ma première place, en ce temps, l'effectif de la classe était vingt quatre et quand les surveillants venaient demander, mes camarades n'hésitaient pas avant de répondre en disant vingt trois et demi; donc j'étais considérée comme la demi personne primo à cause de ma taille et secundo par ce que j'étais femme. Le jour de la proclamation des résultats j'ai surpris tout le monde d'une part mes camarades et d'autre part l'administration qui me demandait à chaque fois de retourner en série D pour ne pas perdre mon niveau. Je passais brillamment mon 2nd Cycle au Collège d'Enseignement Général de Zogbo.

Le 29 décembre 2005, un événement me marqua. Nous étions à un cours de mathématique lorsque le professeur qui nous avait donné un exercice de démonstration à faire à la maison, demanda la restitution du travail. Les hommes passaient à tour de rôle sans y parvenir quand tout à coup le professeur me demanda d'y aller. Tellement il était sûr que je pouvais y arriver. Après que ce soit fait, il demanda à la classe de m'applaudir avant que je rejoigne ma place, ce qui fut exécuté. En voulant retourner à ma place, je perdis connaissance et fus conduite dans une clinique au quartier Fidjrossè où je passais six mois. L'examen du baccalauréat fut un succès pour moi malgré le fait que j'ai passé six mois à la maison pour cause de maladie et ce jusqu'à un mois de l'examen que. Le cycle supérieur débuta pour moi avec mon inscription en première année à la Faculté des Sciences Économique et de Gestion (FASEG) à l'Université d'Abomey- Calavi (UAC). Du fait des conditions d'étude très pénible à l'université, l'année s'est soldée par un échec. J'ai donc dû, l'année suivante, m'inscrire en première année de Banque Finance d'Entreprise (BFE) à l'école supérieure de management (ESM) avec un résultat final probant.

Avec mon nouveau statut d'étudiante, mes activités parallèles étaient les cours de maison et l'opération RAL/FAL où j'étais commerciale, ceci afin de subvenir à mes petits besoins.

Mon arrivé à l'institut CERCO s'en est suivie avec la deuxième année en BFE grâce à l'obtention d'une demie-bourse que j'avais obtenue précédemment sur demande adressée au PDG du Groupe CERCO, Monsieur Alain CAPO- CHICHI que je remercie vivement.

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C'est donc suite à cela que j'ai opté pour la Licence Professionnelle en BFA au titre de cette année académique 2009-2010.

INTHODUCTION GENEHALE

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INTIIODUCTION GENEIIALE

L'essor de l'économie monétaire; la facilitation des opérations de l'échange et l'inter dépendance des marchés de capitaux ont favorisé l'intensification des relations des banques et établissements de crédit avec les autres agents économiques.

Mais la crise économique des années 80 a précipité certaines populations africaines dans un profond abîme de pauvreté. La réduction de cette pauvreté devient le souci permanent des gouvernements des pays africains. Pour ce faire, diverses politiques sont mises en oeuvre avec le soutien des organismes internationaux notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International (FMI)

Au Bénin, à la suite de la faillite des banques d'État qui finançaient les activités économiques, il fallait donc promouvoir l'auto emploi par la création des micros entreprises pour réduire un temps soit peu cette pauvreté. Le secteur bancaire devient alors libéral afin de permettre l'installation de nouvelles structures. Progressivement les banques commerciales privées s'implantent pour répondre au besoin de financement exprimé par la population.

Mais force est de constater la marginalisation d'une couche importante de la population par ces banques. Pour palier à cette situation, l'État a favorisé l'éclosion des structures alternatives de financement capable aussi d'assurer la mobilisation de l'épargne et de créer les conditions d'une insertion progressive du secteur informel dans l'économie moderne. Cette conversion appelé système de financement décentralisé (SFD) par le législateur, représente les institutions de micro finance (IMF). Ces institutions de micro finance (IMF) doivent assurer le relais des banques classiques dans le financement des activités de micro entreprise.

Ainsi l'Association pour la Promotion et l'Appui au Développement des Micro Entreprises (PADME) est née et poursuit sa mission de prestation de services financiers de proximité aux personnes à faibles revenus tout en assurant la pérennité de l'institution. Il faut reconnaître que ces « banques » de taille très modeste ont pu mobiliser des ressources très importantes qui ont donné un poids non négligeable aux activités de la micro finance. Le Bénin peut être cité à titre de pays phare dans cette expansion rapide de la finance décentralisée.

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Le développement du secteur de la micro finance est dû, essentiellement, aux institutions mutualistes et/ou coopératives, aux institutions de crédit-épargne, aux organisations non gouvernementales (ONG) et à certaines structures d'appuie.

Vu l'importance accordée au secteur, le siège de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Dakar s'est doté d'une direction de service financier décentralisé pour mieux réguler et surveiller ce nouveau secteur. En dépit de toutes ses dispositions et de l'apport significatif dans le développement socio-économique, elles restent confrontées à de multiples difficultés dont celle liée au financement de leurs activités.

Quelles sont alors les causes de l'insuffisance de ressources financières dans le secteur de la micro finance en générale et de PADME en particulier?

Quelle analyse peut-on faire de la politique de mobilisation des ressources financières par PADME?

Quelles sont les solutions susceptibles de lever les entraves pour une meilleure mobilisation des ressources financières dans les IMF en particulier à PADME? L'objectif de la présente étude est de contribuer à la diversification à moindre coût des sources de financement des IMF en général et de PADME en particulier d'où le thème : Politique de mobilisation des ressources financières des IMF : Cas de PADME-Bénin.

Pour mener à bien cette recherche, notre travail se présente en trois chapitres.

Le premier chapitre, intitulé étude contextuelle, sera consacré à la présentation générale de PADME, ses mécanismes de fonctionnement et les travaux effectués.

Le deuxième chapitre expose la revue de littérature et la méthodologie de l'étude après spécification de la problématique, formulation des objectifs et hypothèses de l'étude et établissement du tableau de bord de l'étude.

Quand au troisième et dernier chapitre, il est consacré d'une part à l'analyse des données des enquêtes et des sources de financement de PADME après leur présentation ; et d'autre part aux approches de solutions.

CHAPITRE PREMIER

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite