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Strategie d'optimisation des émissions de gaz a effet de serre de la mine d'or de Taparko au Burkina Faso

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par Hassane Massadé KASSA
2IE - Master en ingenierie de là¢â‚¬â„¢environnement 2012
  

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE

SERRE

Les années 1970 ont vu une croissance de l'industrialisation dans le monde notamment en Amérique et en Europe. Cette industrialisation s'est traduite par l'augmentation de la concentration des GES dans l'atmosphère entraînant ses lots d'effets, les changements climatiques. (GIEC, 2007).

Deux familles de gaz sont classées comme étant des gaz à effet de serre : Les GES naturels (H2O, CO2, CH4, N2O, O3) (voir annexe 1) et les GES industriels (HCFC-22, CFC, CF4, SF6). Ils ont une puissance et une durée de vie différente. Les outils d'évaluations de GES prévoient un étalon commun : le carbone afin de mettre sur le même plan tous les GES (à l'exception de la vapeur d'eau, du CO2 organique et de l'ozone) lors de la comptabilisation. Dans le présent rapport l'unité utilisée sera l'équivalent CO2 ou éqCO2.

Les pays africains font partie de ceux qui polluent le moins mais restent les plus vulnérables aux effets du changement climatique (Sciama, 2005),

Figure 3 : Répartition des émissions de GES dans le monde (KWES, 2007)3

3 Key World energy statistics, International Energy Agency US Departement of energy; Report sur le dévéloppement humain 2007.

Mémoire de Master en Environnement KASSA Hassane Massadé 2011-2012

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Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

Le Burkina Faso connait depuis 2002 un essor minier avec l'entrée en phase d'exploitation de plus de six mines industrielles et plus de six autres en phase d'installation4. Les industries minières font partie des plus grands pollueurs si leurs activités n'est pas encadrées. Au Burkina ces mines font l'objet de suivi et surveillance par le BUNEE, ce suivi ne prend pas en compte les émissions de GES.

La comptabilisation des GES est très souvent réalisée par des consultants pour les entreprises, les rapports produits sont pour la plus part confidentiels et la divulgation des résultats auprès d'organismes est du ressort de l'entreprise, entrainant ainsi la non disponibilité des rapports. Malgré le fait que les pays africains ne sont soumis à aucunes mesures contraignant en matière de réduction des émissions de GES, les entreprises africaines commencent peu à peu à se préoccuper de leurs impacts sur l'environnement et sur le climat.

Au Burkina Faso la filière karité à travers la société Burkarina a fait l'objet d'une évaluation de ses émissions de gaz à effet de serre, où il s'agissait d'analyser en détail les résultats des émissions en amont et en aval, de proposer des pistes d'action, des stratégies pour réduire les émissions, et de présenter les opportunités de recourir à la finance carbone (Gueye, 2011).

Plusieurs outils permettent la comptabilisation des émissions de GES (gaz à effet de serre), l'ADEME (Agence de l'Environnement et la Maîtrise de l'Energie) propose une méthode à travers son outil bilan carbone® qui est une marque déposée. L'esprit général de la méthode est de prendre en compte tous les flux physiques qui concernent une activité (flux de personnes, d'objets, d'énergie) et de leur faire correspondre les émissions de gaz à effet de serre qu'ils engendrent. Cela étant, la plupart du temps, les émissions de gaz à effet de serre ne se mesurent pas. Ce qui se mesure, c'est la concentration en gaz à effet de serre dans l'air, mais ce n'est qu'exceptionnellement que les émissions font l'objet d'une mesure directe (ADEME, 2006).

Outre le bilan carbone®, on a l'ISO14064, outil pour évaluer et promouvoir la réduction des gaz à effet de serre et les échanges de droit d'émission. L'ISO a entamé ses travaux sur l'ISO 14064 en 2002 pour élaborer des protocoles de validation et de vérification universellement reconnus. En l'absence de tels protocoles, les gouvernements, les industries et les programmes volontaires adoptent en effet des approches différentes pour rendre compte des émissions et des suppressions de GES, au niveau de l'entreprise ou de projets individualisés. Selon Chan Kook Weng, animateur du groupe de travail de l'ISO qui a élaboré la norme,

4 http://www.lefaso.net/spip.php?article47529&rubrique3 (18/04/2012)

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Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

«L'ISO entend mettre à disposition un ensemble d'exigences ou de spécifications vérifiables et non ambigües, pour aider les entreprises, les organisations et les promoteurs de projets de réduction des émissions de GES. L'ISO 14064 apportera clarté et cohérence dans la communication entre les déclarants d'émissions de GES et les parties prenantes concernées.» L'initiative GHG Protocol qui signifie protocole des gaz à effet de serre en français, est la méthode la plus reconnue internationalement pour la comptabilité carbone. Initié en 1998 par le World Resource Institute (WRI) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), il a été développé en partenariat avec des entreprises, des ONG et des gouvernements. Il met à disposition un ensemble de ressources, outils et données pour le calcul d'empreinte carbone. Elle comporte plusieurs modules à utiliser selon le type d'empreinte carbone comptabilisé (organisation, projets, produits).

Les méthodes de comptabilisation des gaz à effet de serre fait l'objet de vive critique, on leur reproche une faute de logique majeur car les rejets de CO2 de l'ensemble des activités humaines seraient la somme des bilans CO2 des différentes composantes. Or ceci est faux, parce que la nature recycle constamment le CO2, et en particulier la très faible partie résultant des activités humaines (Beauzamy, 2011). Le principe même du Bilan Carbone (comptabilisation des GES) est donc critiquable : il n'existe aucune présomption de réchauffement, et les arguments liant le carbone et le réchauffement ne sont qu'une suite d'erreurs méthodologiques (Beauzamy, 2011).

La comptabilisation des émissions de GES doit aboutir à l'adoption de stratégie et d'engagements par les entreprises, institutions pour la réduction ou l'optimisation des émissions de GES. D'où la présente étude sur les émissions de GES de la mine d'or de Taparko.

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au Burkina Faso

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