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Analyse des paramètres morphométriques, climatologiques et hydrométriques du bassin du Kasa௠dans sa partie congolaise

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par Modeste KISANGALA MUKE
Université de Kinshasa - Troisième Cycle (MSc) 2009
  

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REMERCIEMENTS

A cet instant où sonne le dernier carillon de notre formation prédoctorale, couronnée par le présent mémoire, nous ne voudrions déroger à la règle universelle de reconnaissance envers toutes les personnes qui ont contribué tant matériellement, financièrement et scientifiquement à sa réalisation.

Nous pensons avant tout au Professeur Médard NTOMBI MWEN KABEYA, Directeur du laboratoire de climatologie et hydrologie de la faculté des sciences et Directeur général du Centre de Recherches Géologiques et Minières (CRGM), qui en dépit de ses multiples occupations, a assuré la direction de cette recherche.

Nous sommes spécialement redevable envers notre Copromoteur, le Professeur Vincent LUKANDA MWAMBA, coordonnateur national du projet ATP (Applied Training Project) de l'IBN (Initiative du Bassin du Nil) et Commissaire Général à l'Energie Atomique au CRENK, dont le dynamisme matérialisé dans l'octroi de la bourse pour la recherche prédoctorale, a été à la base de la réalisation de ce mémoire. Nous le remercions pour ses encouragements et son esprit d'ouverture.

Nous disons aussi merci au Professeur Jean - Patrice INTIOMALE MBONINO, membre du comité d'encadrement, pour ses remarques pertinentes qui ont suscité notre attention.

C'est pour nous un agréable devoir d'exprimer aussi notre cordiale gratitude aux Responsables du projet de formation appliquée de l'Initiative du Bassin du Nil, lequel permet aux jeunes assistants et chefs des travaux d'entamer les études prédoctorales en hydrologie, nous pensons au coordonnateur Régional, le Dr. Canisius KANANGIRE, et à son adjoint, le Dr William KUDOJA.

Nous sommes également reconnaissant envers tous les Professeurs de la faculté des Sciences en général et du Département des Sciences de la Terre en particulier, dont les conseils encourageants furent, pour nous, un signe de partage inoubliable.

Nous ne saurions oublier le Professeur Adalbert Jules MAKUTU MA NGWAYAYA, Directeur Général à l'ISP/Ilebo, qui nous a facilité la tâche lors de nos recherches sur terrain, à l'étape d'Ilebo, en mettant à notre disposition un grand nombre d'étudiants de son institution pour les interviews et la collecte des informations. Nous le remercions infiniment.

Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l'accomplissement de ce travail trouvent, ici, l'expression de notre profonde reconnaissance.

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE

La République Démocratique du Congo, notre pays, est drainé par un grand fleuve assorti de plusieurs affluents qui prennent leurs sources dans différents pays frontaliers. Cependant, ce réseau fluvial est l'objet de très peu d'études par les chercheurs congolais. Même la rivière Kasaï qui naguère avait fait exception notamment à l'époque coloniale, et ce par ses passes navigables, n'avait plus fait couler tant d'encre au cours de ces dernières décennies. Et dans l'entre-temps, cette rivière tue, divise des familles, réduit des gens au chômage, crée la faillite dans certaines entreprises de transport fluvial, etc.

Le bassin du Kasaï, un sous bassin parmi les plus importants du grand bassin du Congo, avec une voie navigable la plus importante qui vient juste après le fleuve Congo, est à ce jour confronté à plusieurs problèmes de navigabilité. En effet, la rivière Kasaï, longue de 2000km de sa source jusqu'à son déversoir, avec plus des 789km des voies navigables - de Kwamouth à Ndjoku-punda (Charles ville) -, jouait le rôle de pont sur une distance de 605km entre le chemin de fer du Sud (Port-Francqui - Lubumbashi) et celui de l'Ouest (Kinshasa - Matadi).

Les écueils sur la navigabilité de ces voies sont de natures différentes : émergence brusque des rochers due à la baisse de mouille, obstruction des voies navigables par des bancs de sable témoins d'une grande dégradation spécifique des berges, et parfois aussi, absence quasi-totale de signaux de canalisation des routes navigables (DEVROEY, 1939 ; NTOMBI et KISANGALA, 2002).

Ces obstacles seraient exacerbés à certains endroits par le changement climatique, essentiellement tributaire entre autres de la destruction des écosystèmes forestiers par la population en perpétuelle augmentation. Par contre, exception faite au - delà de Port-Francqui, en remontant la rivière, l'impact du changement climatique semble être atténué, la forêt étant encore en place (voir photo terrain1 ci-dessous) puisque n'ayant jamais fait objet d'une exploitation significative.

Photo terrain1 : forêt de galerie sur le tronçon Ilebo - Charles ville

Aussi, déjà à l'époque coloniale, les autorités ayant judicieusement perçu l'utilité des voies navigables, implantèrent sur l'ensemble du bassin du Congo, un réseau d'observations hydrométéorologiques parmi les plus performants du continent (NTOMBI et al, 1995).

L'immense et intense réseau d'observations hydrométéorologiques hérité des autorités coloniales est actuellement dans un état de délabrement très avancé. Certaines stations météorologiques n'ont plus d'appareil de prélèvement des données. Telle est la situation de la station de Tshikapa qui n'a plus qu'un abri de Stevenson dans son parc, et ce, uniquement pour l'observation de la température. La station d'Ilebo ne fonctionne presque plus et n'a plus qu'un baromètre comme instrument de mesure.

D'où la problématique fondamentale sur l'état de fonctionnement du bassin du Kasaï serait celle de savoir si :

- la dégradation spécifique du bassin versant est liée à la déforestation ou aux pluies seulement ?

- la déforestation est à la base du dysfonctionnement des écosystèmes sur l'ensemble du bassin versant ?

- la perte en vies humaines causée par la rivière Kasaï et ce à travers les accidents des unités fluviales, est liée à une baisse tendancielle de la limnimétrie ?

- l'augmentation spontanée des prix des denrées de première nécessité à Kinshasa, peut aussi être liée à la navigabilité sur cette voie ?

L'analyse de différentes données permettra de répondre de façon substantielle à toutes ces questions.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo