2.1.4 L'occupation du sol
La surface de notre milieu d'étude est
structurée spatialement par la végétation, les tannes, la
vasière, l'espace agraire et l'eau.
? La végétation arborée, la
végétation arbustive et la prairie marécageuse constituent
les formations végétales des zones immersibles. Les prairies
marécageuses sont des espaces humides et parfois inondables
présentant des cortèges floristiques très riches. Elles
ont une donc très grande quantité de biomasse, très
précieuse pour l'alimentation du bétail.
? Les vasières renferment 2 groupes : les
vasières nues dépourvues de végétations et les
vasières à mangrove d'espèces du genre Rhizophora et
Avicennisa. Elles sont constituées de
matières organiques, de vase le plus souvent en association avec des
sables très fins à débris calcaires. Elles correspondent
à l'actuelle slikke et comprise entre marée haute et marée
basse quotidiennes.
? Les tannes correspondent à des étendues
salées, à très faible altitude, qui s'étendent
entre les vasières et les dunes. Elles peuvent être
subdivisées en deux unités sue le plan
phytogéographique : les tannes nues, constituées de terrains
salés dépourvus de végétation et les tannes
herbues, généralement entre les tannes nues et le pied des
barrières sableuses.
? L'espace agraire regroupe les champs et l'habitat. Les eaux
renferment le réseau hydrographique du fleuve Sénégal et
l'un de ses défluents : le Ngalam.
Carte 3:
occupation du sol du milieu d'étude

2.1.5 Le climat
Les éléments du climat sont des grandeurs
physiques mesurables ou des phénomènes repérables qui
caractérisent l'état de la basse et moyenne atmosphère.
Chaque zone climatique présente des spécificités qui
découlent de la combinaison de plusieurs éléments. Les
précipitations et la température sont analysées de ces
éléments pour ce travail.
? Caractérisation mensuelle de la
pluviométrie et la température
La pluviométrie est mesurée en millimètre
(mm) et la température en degré Celsius (°C). la figure5
révèle deux séquences : une période pluvieuse
allant de Juin à Octobre et une période sèche de Novembre
à Mai déterminant les deux saisons de la zones intertropicale.
Les mois d'Août et septembre enregistrent les plus fortes pluies avec des
moyennes de 96,3 et 97,9mm respectivement. La moyenne pluviométrique est
inférieure à 50 mm pour tous les autres mois de l'année.
Ce qui monte que le milieu est très faiblement arrosé et cela le
rend plus hostile à la salinisation des terres.

Figure 1 :
Courbe ombrothermique mensuelle de la station de Saint-Louis de 1991
à 2022
? Caractérisation annuelle de la
pluviométrie et la température
La figure 6 illustre les cumuls annuels pluviométriques
et la moyenne annuelle de la température de 1991 à 2022 de la
station de Saint-Louis. La moyenne de la série des cumuls de la
pluviométrie est de 268 mm. L'année 2010 la plus
excédentaire (593,6mm), celle de 1992 reste la plus déficitaire
pendant toute la série (58,6mm) soit un écart de -209,4mm par
rapport à la moyenne 1991-2022. Dans l'ensemble, la série compte
16 année déficitaires et 16 année excédentaires
avec un point culminant en 2010, puis une rupture de 2013 à 2019 et une
reprise pluviométrique depuis 2020. Concernant les températures,
elles varient de 25 à 28 °C de 1991 à 2020. Les
années 2008 et 2020 enregistrent les plus fortes températures
durant la série (28°C) à la différente des
années 2000 (26°C) et 2018 (25°C) les plus faibles
températures (figuere5).

Figure 2 : Courbe
ombrothermique annuelle de la station de Saint-Louis de 1991 à 2022
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