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Distinction de deux formes de tourisme: classique et solidaire

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par Ousmane KEITA
Institut Universitaire de Bamako - Diplome Universitaire de Technologie D.U.T 2009
  

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    I INTRODUCTION

    Le Mali est un pays particulièrement riche par l'immensité de son territoire, la diversité de sa géographie physique, de son paysage ethnolinguistique et de sa faune. Il est également une terre d'histoire séculaire doublée d'une légendaire hospitalité.

    Pays moins réceptif, mais aussi et surtout d'espoir car les différentes ethnies au Mali dans une parfaite symbiose ont su bâtir des us et coutumes entretenus par la gérontocratie, a de quoi offrir à la curiosité, et par conséquent, l'activité touristique est une réalité de ce pays. Partout dans le monde les efforts sont faits pour dynamiser davantage le secteur touristique considéré comme la première industrie mondiale. Avec 714 millions de touristes en 2001, soit 12²/² du PIB mondial ; 200 millions d'emplois créés et une progression annuelle de 4%. L'OMT prévoit 1 milliard d'arrivées de touristes à l'horizon 2010. (Source BITS informations numéro 140. Oct. 2003/ mars 2004).

    Le Mali n'est pas en marge de cette dynamique, comptant à travers le tourisme la création d'emplois directs et indirects avec des retombées sur l'économie nationale. Par ailleurs les retombées sur l'économie ne profitent pas suffisamment à toute une nation comme le Mali en proie à la pauvreté. Dans un forfait de 5000Frs, moins de 1000 Frs en moyenne reviennent directement aux pays d'accueil et sur cette somme une grande partie revient encore aux occidentaux. (Source BITS).

    Les populations autochtones se trouvent de manières imperceptibles lésées. Cette injustice qui suscite la frustration, mérite réparation étant donné qu'elles (populations locales) font parie intégrante de la sphère dynamique du tourisme. Il existe un véritable contraste entre les efforts d'investissement de l'Etat dans la promotion du tourisme le manque quasi total d'investissement pour le développement des localités qui abritent les potentialités touristiques.

    La détresse quotidienne des populations locales et l'amélioration de leur condition de vie qui frôle souvent la misère devraient être prises en considération. C'est pourquoi au delà des autres formes dominantes de tourisme, l'adoption et la pratique d'un concept touristique qui prône de «  voyager autrement » et propose ` un tourisme pour tous' s'avèrent nécessaires aujourd'hui. En occurrence le Tourisme Solidaire avec ses nombreux qualificatifs pourrait répondre aux aspirations prioritaires des contrées rurales des pays en voie développement.

    Comme on le dit, le Mali à forte dominante rurale, le Tourisme Solidaire pourrait certainement contribuer en grande partie au développement dans ce pays. Les préoccupations sont nombreuses quant au Tourisme classique toutefois à travers les essais qui dégageront ses caractères spécifiques sont fondés, nous verrons pourquoi la nécessité d'une telle distinction ; il s'agit bien du tourisme solidaire et tourisme classique.

    Chapitre I :

    NOTIONS DU TOURISME SOLIDAIRE ET CLASSIQUE

    La terminologie du tourisme est extrêmement variée et généralement liée à la spécificité des produits proposés dans différentes activités touristiques : loisirs, détente, culture, exploration...

    Notre propos ici n'est pas de relater toutes ces spécificités mais ce qui uniquement pour expliciter ce qui traduit de la nette différence entre les deux notions qui suscitent tant d'engouement : le tourisme classique et solidaire.

    Section I / LE TOURISME SOLIDAIRE

    Le Tourisme solidaire, contrairement du tourisme social qui peut se traduire par un tourisme balnéaire, culturel..., est une nouvelle forme de tourisme qui répond à une demande claire d'accès aux voyages pour un plus grand nombre de personnes et de voyages contribuant au développement durable des pays d'accueil, surtout à la communauté locale.

    Le respect de l'environnement naturel et du patrimoine culturel, la rencontre avec les populations autochtones qui accueillent, la reconnaissance de nouvelles responsabilités pour l'économie locale sont autant d'atouts pour la pratique des principes d'éthique et de solidarité.

    Le concept de tourisme est strictement lié au développement qui s'inscrit dans le cadre d'une politique volontariste de coopération internationale et de l'aide au développement.

    Ce nouveau concept récent du tourisme est d'une origine assez reculée à l'instar du tourisme alternatif qui a vu le jour au lendemain de la décolonisation à travers la volonté des groupes militants d'origines idéologiques ou religieuses diverses, de faire profiter les populations locales de leur pratique du tourisme à fin d'engager des nouvelles relations.

    Son but est d'amener le touriste à une forme de solidarité concrète avec la communauté locale. Il permet d'encourager la réflexion des voyageurs sur les potentialités d'un tourisme plus rationnel, à valoriser au mieux les ressources locales et canaliser sur place une majeure partie des bénéfices.

    Il favorise non seulement la découverte de découverte de l'autre, mais aussi et surtout une véritable réciprocité des relations par l'expression de la solidarité concrète.

    Il peut donc prendre plusieurs aspects comme par exemple le soutien à un projet de développement ou à la contribution de fonds d'entraide et s'inscrit dans la durée.

    C'est donc une synergie de responsabilité touristique et des efforts de développement déployés par l'Etat et ses partenaires dans les domaines de l'agriculture, de l'éducation, du rôle de la femme et sa valorisation et aussi dans le domaine de la santé. Au delà des aspects rêve et plaisir, le tourisme s'étend vers une autre dimension qui prône la solidarité. « Le nouveau défi qui nous attend est donc celui de donner vie à un tourisme qui sache «  aller au delà » qui sache prendre le large et qui ne se limite pas à la seule dimension quantitative » ; déclaration de Norberto Tonini, président du BITS extrait de l'éditorial de la revue d'information du BITS numéro 141 3ème semestre 2005.

    En d'autres termes, Tonini évoque la richesse du tourisme associatif dans lequel tout le monde doit se connaitre et dont la promotion devrait être faite :

    C'est toujours le tourisme solidaire. C'est un tourisme plus riche en contenus, porteur de valeurs auxquelles la durabilité et la solidarité doivent s'associer, mais sans se substituer à celles de la sociabilité.

    Voilà donc que la sociabilité, la durabilité deviennent les trois axes sur lesquels on peut construire le nouveau tourisme de développement : un tourisme sans discrimination, parce que pleinement accessible, un tourisme qui ne détruit pas et qui ne gâche pas, parce que respectueux de l'homme et de son environnement et patrimoine culturel, un tourisme qui n'appauvrit pas, parce que subtile aux exigences des collectivités locales et authentiquement responsable et conscient.

    Actuellement, nombreux sont ceux qui ne souhaitent plus partir en vacances, à partager de ceux qu'ils rencontrent au cours de leurs périples, à connaitre la culture des terroirs qui les accueillent à découvrir le patrimoine des régions sillonnées

    C'est cette voie de tourisme respectueux, responsable et solidaire que les uns et autres puissent être sensibilisés et motivés à investir sincèrement pour la cause d'un tourisme plus humaniste, responsable et équitable.

    Le tourisme solidaire se fonde sur une critique du tourisme de masse pour promouvoir un partage plus juste des retombées du tourisme, de sorte que les populations locales puissent réellement en bénéficier :

    . Une démarche construite à partir des ressources humaines, culturelles, économiques et environnementales qui forment l'espace de vie des communautés locales ;

    . Un engagement de responsabilité de l'ensemble des acteurs impliqués : populations locales, représentations sociales, intermédiaires et voyages ;

    . Une responsabilité fondée sur le respect des rythmes, des valeurs des habitants et de leur environnement, avec une redistribution équitable des revenus de l'activité.

    Section II / LE TOURISME CLASSIQUE :

    Depuis l'antiquité, les grecs et les romains se déplaçaient pour des séjours d'agrément en direction des stations thermales réservées uniquement aux riches. Au moyen-âge, les déplacements avaient un caractère d'exploration et d'aventurisme dans le monde arabo-musulmans ainsi que l'Europe occidentale.

    Les récits des grands voyageurs vont susciter l'attention des personnes pour la connaissance du monde. Parmi ces grands voyageurs, nous avons Ibn Battuta le marocain au XVIème qui visita trois continents (Afrique, Asie et l'Europe) et Marco Polo le vénitien qui traversa l'Asie.

    Le gout pour le voyage va naitre en Europe, à partir du XVIIème au XVIIIème siècle, chez les jeunes des familles riches anglaises. Ils étaient surtout attirés par la France où ils se rendaient munis d'un guide en main qui leur fournissait quelques rudiments de la langue française ainsi qu'une description de certains circuits et routes menant aux villes et sites les plus attrayants. Ces jeunes furent considérés comme les premiers touristes de l'Europe. D'où la naissance de l'expression « faire le grand tour » en France, cette expression va passer en Grande Bretagne au XVIIIème siècle.

    En 1800, pour la première fois « le tourist » désignait la pratique des voyages par plaisir comme motivation principale.

    Si l'on ne tient pas compte du tourisme religieux de l'antiquité (pèlerinage sanctuaire, Delphes et Olympie) et du moyen âge (Saint jacques de Compostelle, Jérusalem, Mecque), il faut dater du XVIIème siècle le début du tourisme : les aristocrates anglais viennent passer l'hiver en Nice.

    Au XIXème siècle, les européens fortunés prennent l'habitude de fréquenter e, hiver certaines plages : Deauville, Biarritz, Cannes, Zermatt en Suisse).

    Le tourisme était une activité déployée pour la quête perpétuelle de l'agrément d'où la multiplication du casino, golf, hippodrome...

    Chapitre II :

    LA DISTINCTION ENTRE TOURISME SOLIDAIRE ET CLASSIQUE

    ET SON INTERET

    SECTION I : LA DISTINCTION

    Le concept du tourisme solidaire est très récent par rapport à celui de la forme classique du tourisme dont il dérive. Les deux concepts ont fondamentalement la même finalité qui se caractérise par les activités de recréations ; de plein air et de la détente générant par conséquent des retombées considérables sur l'économie. Toutefois, il ressort de leur comparaison des points de divergences essentiels qu'ils méritent d'être identifiés.

    Même si le tourisme se manifeste par l'entrée de devises et s'attribue la pratique d'une notion humainement partagée, il ne serait pas penché assez, avant la notion du tourisme, sur l'aspect de solidarité vis-à-vis du développement durable des du sud en voie d'émergence.

    Malgré la similitude de leur finalité, il existe des points de divergences qui se présentent comme suite :

    1- Le tourisme solidaire se caractérise par la durabilité vis-à-vis des actions au développement, alors que le tourisme classique ne crée que des occupations saisonnières et pour la plupart des situations, il entraine une certaine exploitation infantile : des enfants barmen, domestiques ou guides informels.

    2- La chaleur humaine n'est pas réciproquement partagée lorsqu'il s'agit du tourisme classique. Les échanges entre parties, c'est-à-dire entre le touriste et la population locale ne sont très évidents à cause du programme du touriste.

    3- Ainsi le tourisme solidaire s'affiche comme l'activité la plus humainement partagée : fondé sur l'équité, il permet des échanges fructueux, entraine une conjugaison d'efforts des organismes, des institutions internationales et associations et coopératives locales en vue d'un développement durable local, régional voire même national.

    4- Les ressources du tourisme solidaire sont partagées en plus des retombées qu'il engendre. Des pourcentages sur le cout des voyages et même des cotisations volontaires sont versés par les touristes aux projets de développement. Tandis que le tourisme sous la forme classique n'entreprend rien de durable. Il se contente d'offrir des pourboires et des petits cadeaux aux enfants, encourageant ainsi, même si involontairement, des comportements avilissants chez les enfants qui abandonnent souvent les bancs d'école pour les suivre.

    5- Les touristes lorsque c'est le tourisme classique ne respectent pas les ressources naturelles et culturelles des lieux visités (pillages des patrimoines). Alors que dans le tourisme solidaire, les visiteurs sont respectueux de la nature et se soucient encore de la conservation des patrimoines, parce qu'ils sont mieux appliqués.

    6- Dans le tourisme solidaire, les touristes s'engagent à améliorer l'image des populations locales dans le respect et la dignité. Pendant que les images véhiculées, souvent de manière à porté des coups à la dignité humaine lorsqu'il s'agit du tourisme classique.

    7- Le tourisme solidaire rend possible le voyage à un plus grand nombre de personnes en leur fournissant à moindre cout. Tandis que le tourisme classique s'adresse à certaines couches sociales plus favorisées.

    SECTION II : L'INTERET DE LA DISTINCTION

    Les répartitions des ressources et des emploies générés par cette industrie entre les pays du nord, à l'origine des principaux flux de touristes, et les pays d'accueil du sud, ne sont pas équilibrés et n'ont pas créés les conditions d'un développement durable significatif, compte tenue de l'impact du tourisme.

    Cette forme de tourisme a des effets emploies pervers sur la préservation des ressources naturelles fragiles, sur l'évolution des cultures et des modes de vie des populations locales provoquant ainsi des déviations inadmissibles (Tourisme sexuel, Travail des enfants).

    Pourtant le tourisme, s'il est plus juste, équitable ; solidaire, selon la terminologie utilisée, peut être un véritable levier de développement dans les pays en voie de développement.

    L'enjeu est ainsi simple ; « Comment faire du tourisme un outil de développement local, capable de s'insérer dans une économie rurale, et un levier de diversification économique pour les pays du sud ?»

    L'intérêt de ce constat est de mettre en relief un tourisme sur la conviction qu'il est possible de concevoir des pratiques pour voyager autrement et modifier le comportement des usagers, en réduisant les nuisances sociales, économiques, culturelles et environnementales consécutives.

    A propos, une définition du tourisme solidaire a été adoptée en 2003 au Forum International du Tourisme Solidaire à Marseille. C'est un mouvement social qui cherche à maitriser et à valoriser l'économie touristique au profit des communautés locales. « Loin d'être une activité isolée dont les bénéfices ne profitent qu'à quelques uns, il s'intègre dans un processus de développement durable du territoire et vise à promouvoir un partage plus équitable des revenus, précise Gilles Beville » président de l'ATES.

    Il est conditionné à l'implication, et donc l'appropriation des populations locales, ce qui fait de lui un outil de démocratie locale et un moyen de lutte contre l'exode.

    Selon l'association pour un tourisme équitable et solidaire ; le tourisme solidaire est fondé sur un partenariat concerté et équilibré avec les populations locales visant à contribuer au développement des régions d'accueil, elle donne ainsi la priorité : à la sociabilité, l'équité, la consommation et la responsabilité.

    CONCLUSION

    Terme à la mode, dont le sens peut varier selon les contextes ; la solidarité se veut une réponse claire aux nombreuses fractures sociales, appliquée à la vie humaine, la solidarité postule que tous les hommes et femmes de la terre sont reliés entre eux et que, pour renforcer leur propre humanité, ils se doivent une aide mutuelle, car rien n'est plus solide que le lien interhumain qui fait partie de l'équipement génétique de l'être humain qui incite chacun à être responsable de lui-même et des autres ; disait Raymond Chappuis.

    Ainsi le tourisme ne doit pas donc être seulement un terme qui recouvre un ensemble d'activités ou de loisirs déployées par des personnes au cours de leur voyage. Pour plusieurs auteurs, le sens profond du tourisme réside dans la découverte d'un ailleurs plus ou moins éloigné, constitué de lieux et de personnes.

    Malheureusement, même si est un réel facteur de développement social, culturel et économique, il peut avoir plus d'effets négatifs que positifs s'il n'est pas animé d'une bonne conscience.

    La prise de conscience, ces dernières années, des effets équivoques du tourisme a induit une réflexion critique et éthique sur l'exercice de l'activité touristique. Une autre forme de tourisme a ainsi vu le jour, s'exprimant par une autre vocation qui, bien que reposant sur un socle de valeurs communes, s'exprime par l'appui ou la participation des voyageurs et des voyagistes, y compris des associations et organisations non gouvernementales de coopération à un projet de développement dont la pérennité est prévue grâce à des actions qui s'inscrivent dans la durée.

    Le défi se décline en une série d'engagement : privilégier les emplois locaux, former les populations locales aux emplois touristiques et respecter les minima sociaux du pays, informer la clientèle sur les conditions socioéconomiques, culturelles et environnementales des régions visitées.

    Les engagements dans le domaine environnemental concernent principalement la gestion des déchets, la limitation de la consommation de l'eau et du bois, dans les régions où ces ressources sont rares, l'utilisation privilégié des ressources locales pour l'alimentation des groupes et informations des clients, mais le cas échéant, des réceptifs locaux sur les problèmes environnementaux rencontrés dans les pays. Les voyagistes s'engagent également à signaler aux autorités où les conditions de vie serraient dégradées par la pollution ou des surfrequentations dont les clients, comme le site aurait à souffrir.

    Ce volet environnemental, quasiment négligé par le tourisme classique, inscrit ces initiatives de tourisme solidaire dans le cadre le plus large du développement durable, initiative aussi recommandée par l'Organisation Mondiale du Tourisme dans le Code Mondial d'Ethique du Tourisme dans lequel beaucoup de critiques ont été adressés au tourisme uniquement axé sur la détente et le loisir.

    Le dernier cas figurant, qui peut même d'ailleurs concerner les mêmes operateurs, est celui des entreprises de tourisme, qui déclarent avoir prélevé un certain pourcentage de leur bénéfice pour le réserver à des ONG ou à des microprojets de développement.

    Le principal reproche fait au tourisme international dans les pays en voie de développement qui justifierait en retour le recours au tourisme solidaire est qu'il ne profite guerre aux sociétés locales, dans la mesure où une grande partie de ce tourisme international serait contrôlée par les entreprises européennes et américaines.

    En conséquence, le tourisme préconise que les ONG et les voyagistes se posent comme médiateurs indispensables entre les touristes et les sociétés locales. Il est primordial de rappeler, à ce propos qu'il n'y a pas de réussite de tourisme dans un lieu, quelle que soit sa forme ou sa qualité et la participation plus ou moins active de cette même société locale.

    BIBLIOGRAPHIE :

    -L'annuaire de l'UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme).

    - Le Rapport du FITS 2008 Bamako

    - TEOROS ; revue de recherche en Tourisme, vol. 26, numéro 3- Automne 2007.






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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984