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Les relations entre la France et les Seychelles d'après la presse française (1977-2004)

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par Guillaume BURDEAU
Université Paris Ouest - Nanterre - La Défense - Master 2 Histoire 2010
  

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Chapitre IX : La diplomatie française des droits de

l'Homme et de la démocratie aux Seychelles

Comme pratiquement partout en Afrique et dans l'océan Indien, les Seychelles n'ont pas échappé au phénomène des régimes autoritaires. Lors de l'accession au pouvoir de France-Albert RENÉ, une dictature s'est établie (1977-1991). Ensuite, une période dite de « transition démocratique » s'ouvre (1992-1993) pour déboucher sur le « Constitutionnalisme libéral ». La France, quant à elle, a développé une diplomatie des droits de l'Homme et de valorisation de la démocratie. Comment cette diplomatie est-elle présentée ? C'est ce que nous tenterons de voir à travers les trois phases du régime seychellois.

A) La dictature révolutionnaire vue par la presse française (1977-1991)

D'abord, pour mieux comprendre la politique française des droits de l'Homme, il nous faut connaître la nature autoritaire de Victoria. Il serait intéressant de voir comment cette nature est décrite par la presse française. Derrière le paradis touristique se trouve « l'envers de la carte postale » d'après Serge RAFFY. Des aspects autoritaires du régime « révolutionnaire » sont disséminés dans de nombreux articles de presse française : plus de cent-dix. Ces aspects sont globalement cités en quelques mots ou lignes. En dehors de ceux publiés dans la LOI, les articles qui décrivent le mieux la dictature de RENÉ seraient Le Matin du 27 novembre 1981, Le Monde des 27 décembre 1986 et 13 juin 1990, et le Quotidien de Paris du 22 octobre 1991. En étudiant notre corpus, nous pouvons dresser un portrait global de cette « principauté autocratique »280 telle qu'elle est présentée par la presse française.

280 AMALRIC Jacques, « M. Mitterrand réaffirme que Paris reste à l'écoute du tiers-monde », Le Monde, 13 juin 1990.

281 DECRAENE Philippe, « Coup d'État aux Seychelles », Le Monde, 7 juin 1977.

282 C. Y., « Seychelles : cent mercenaires font vaciller le pouvoir », Le Matin, 27 novembre 1981.

283 « Les dix ans du régime », La Lettre de l'Océan Indien, 6 juin 1987.

Dès l'arrivée de RENÉ au pouvoir, les institutions sont suspendues281 jusqu'à l'octroie d'une nouvelle Constitution en 1979. Durant cette période, RENÉ gouvernait par décret282. Le nouveau régime prend une orientation socialiste, progressiste et révolutionnaire. Le régime socialiste est souvent présenté comme marxiste par la presse française. L'anniversaire du coup d'État est systématiquement célébré, notamment le dixième283.

Il y a des allusions sur la concentration des pouvoirs de RENÉ, surtout à travers la LOI. Il est à la fois président de la République et secrétaire-général du SPPF (Front progressiste du peuple seychellois)284. L'hebdomadaire constate qu'au fil du temps l'équipe gouvernementale se réduit, RENÉ prenant la place de certains de ses ministres. De sept ministres en 1977285 on passe à

quatre en 1986286. L'existence d'un culte de la personnalité développé par les Nord-Coréens est évoquée seulement par la LOI des 30 juin 1984 et 15 juin 1985.

284 La Lettre de l'Océan Indien, 30 juin 1984.

285 Op. cit. « Le coup d'État aurait fait plusieurs morts », Le Monde, 8 juin 1977.

286 « L'armée décapitée », La Lettre de l'Océan Indien, 20 septembre 1986.

287 LANGELLIER Jean-Pierre, « La Constitution « socialiste » va officialiser le système du parti unique », Le Monde, 14 novembre 1978.

288 DECRAENE Philippe, « Nous n'accepterions en aucun cas une base militaire dans l'archipel », Le Monde, 13 septembre 1978.

289 RAFFY Serge, « Marx va mourir aux Seychelles », Le Nouvel Observateur, 26 mars-1er avril 1992.

290 « Élections législatives et libérations de mercenaires », La Lettre de l'Océan Indien, 6-13 août 1983.

291 BARRIN Jacques de, « Victoria et le « coup d'État permanent » », Le Monde, 27 décembre 1986.

292 Cf. Annexes.

293 SOUBIRON Pierre, La Poudrière des Seychelles, Paris, Denoël, 1992, p.120.

294 Op. cit. RAFFY Serge, « Marx va mourir aux Seychelles », Le Nouvel Observateur, 26 mars-1er avril 1992.

295 CAMBON Paul, « Seychelles : Lénine au paradis », Quotidien de Paris, 22 octobre 1991.

296 Op. cit. RAFFY Serge, « Marx va mourir aux Seychelles », Le Nouvel Observateur, 26 mars-1er avril 1992.

297 « Assassinat du chef de l'opposition », La Lettre de l'Océan Indien, 7 décembre 1985.

298 « Succès économiques, difficultés politiques », La Lettre de l'Océan Indien, 12 octobre 1985.

L'existence d'un parti unique est l'un des aspects les plus évoqués par la presse française. Depuis le coup d'État, seul le parti de RENÉ, le SPPF, est autorisé287. Lors d'une interview qu'il a accordée au Monde le 13 septembre 1978, RENÉ confirme l'établissement du monopartisme pour éviter à tout prix la division du pays288, reprenant la justification utilisée par les régimes monopartites africains. Dix-sept « branches » (sections) du parti encadrent la population289. L'Assemblée législative a des pouvoirs très limités290. RENÉ est régulièrement réélu en candidat unique. Cette absence de démocratie est dénoncée à certaines reprises dans les journaux français.

La population seychelloise serait ainsi lourdement encadrée291. On évoque la volonté de créer une nouvelle société et l'existence d'organisations de masse dépendant du SPPF. Le National Youth Service qui « embrigade » et « endoctrine » des jeunes de 15-17 ans est très souvent cité par la presse française. Il existe une photographie publiée représentant ces jeunes défilant en uniforme292. La branche « sait tout, entend tout, contrôle tout ». D'après Pierre SOUBIRON, il existerait même un service de renseignement intérieur infiltrant la société seychelloise : le CDI293. Il y aurait un flicage à la mode de Cuba294 et la population aurait peur des délations295.

L'opposition est quant à elle muselée. Elle subit des arrestations arbitraires, voire des disparitions mystérieuses296. L'assassinat à Londres du principal chef de l'opposition, Gérard HOAREAU, le 29 novembre 1985, a fait l'objet d'un article de taille colossale - une page et demie - à la une de la LOI297. Le système policier se renforce298 et peut se montrer violent299. On évoque aussi de nombreux exilés : plus de 12 % de la population300 dont de nombreux cadres. Des opposants sont tournés en ridicule lors d'un feuilleton radio301. RENÉ a d'ailleurs avoué à la LOI du 6-13 septembre 1986 avoir fait poser des écoutes chez ses opposants exilés en France. Enfin, un seul article évoque la torture, infligée aux prisonniers de la prison de Grand Police302.

Le manque de liberté de la presse ou d'expression est évoqué à certaines reprises. Le journal Week-end Life a fermé à la fin de l'année 1979303 et la présence signalée par la presse française d'un quotidien unique au service du gouvernement, Nation, constitue un exemple parfait de la suppression de la liberté d'expression.

En étudiant ces articles, on se rend compte que le régime de RENÉ est paranoïaque : il imagine des complots partout. C'est véritablement la théorie du complot (phénomène fréquent dans une dictature). C'est néanmoins l'aspect le moins évident à cerner. Il aurait été développé par l'attaque des mercenaires sur les Comores socialistes en mai 1978. Nombre d'articles font allusion à la psychose du régime, comme le « complot » de la France304. Et cette crainte du régime conduit malheureusement celui-ci à se radicaliser305.

D'autres aspects sont évoqués comme l'interdiction de manifestations306, l'existence d'une milice ou encore du SMB qui contrôle l'activité économique de l'archipel307. Cependant, on n'évoque pas les conditions de vie pénitentiaire ou encore l'isolement de l'Église seychelloise par la dictature. Le régime est davantage pointé du doigt, surtout par la LOI, entre 1990 et 1991 lors de la contestation démocratique dans une quinzaine d'articles.

299 BARRIN Jacques de, « Victoria et le « coup d'État permanent », Le Monde, 27 décembre 1986.

300 CAMBON Paul, « Seychelles : Lénine au paradis », Quotidien de Paris, 22 octobre 1991.

301 Op. cit. RAFFY Serge, « Marx va mourir aux Seychelles », Le Nouvel Observateur, 26 mars-1er avril 1992.

302 « Sermons et lettres ouvertes pour la démocratie », La Lettre de l'Océan Indien, 3 novembre 1990.

303 ANONYME, « Le président France-Albert René dénonce l'existence d'un « complot fomenté de l'étranger » », Le Monde, 18-19 novembre 1979.

304 « Satisfecit américain », La Lettre de l'Océan Indien, 18 juillet 1987.

305 Op. cit. ANONYME, « Le président France-Albert René dénonce l'existence d'un « complot fomenté de l'étranger » », Le Monde, 18-19 novembre 1979.

306 LANGELLIER Jean-Pierre, « Le président France-Albert René dénonce l'existence « d'un complot visant à renverser le gouvernement » », Le Monde, 16 octobre 1979.

307 Op. cit. BARRIN Jacques de, « Victoria et le « coup d'État permanent » », Le Monde, 27 décembre 1986.

B) La France et la démocratisation des Seychelles d'après la presse française (1990-1993)

On peut constater que la diplomatie des droits de l'Homme de la France aux Seychelles est très peu évoquée par la presse française. La politique des droits de l'Homme est placée au « deuxième rang des priorités diplomatiques françaises ». C'est son devoir de défendre les droits de l'Homme dans le monde308. Mais au nom du réalisme, de la noningérence et de la défense des intérêts français, la France continue de soutenir des dictatures dont celle de RENÉ. D'après SOUBIRON, Paris ne condamne pas le régime en raison de la question de la Réunion, de la position délicate de la France dans la région, et surtout de la volonté française d'adhérer à la COI309. De ce fait, on ne relève aucune condamnation dans la presse française.

1. Pressions en faveur de la démocratie (1990-1991)

Il faut attendre la chute du bloc de l'Est pour qu'une remise en cause du régime soit évoquée dans les journaux. Le « vent de démocratie »310 qui touche tous les pays africains à parti unique à ce moment là n'a pas épargné l'archipel seychellois. On peut dès lors sentir une fragilisation du régime avec le départ des Soviétiques et des Cubains311. Les Seychelles suivirent le mouvement démocratique dès février 1990 comme l'explique la LOI, lorsque l'ancien président en exil, Sir James MANCHAM, entreprend sa « croisade pour la démocratie ». Le mouvement semble prendre de l'ampleur dès avril après le départ de RENÉ pour un voyage de deux mois à l'étranger : début d'activation de l'opposition312, distributions de tracts, et réclamation du ministre des Finances James MICHEL de « transparence » et de « démocratie »313. MANCHAM lance une campagne de sensibilisation dans les pays occidentaux. Ainsi, on le voit en France, rencontrant Jacques CHIRAC et donnant une interview à la LOI314. L'ancien ministre exilé en France, Maxime FERRARI, se lance lui aussi dans la campagne et prône la réconciliation nationale315. RENÉ, dans son discours prononcé le 5 juin, affirme son hostilité au changement et invite les personnes à quitter le « bateau de la révolution », réaction jugée inédite316.

La France aurait commencé à exercer une pression réelle sur le régime socialiste lors de la visite du président MITTERRAND aux Seychelles le 11 juin 1990 lors de sa tournée dans les îles du sud-ouest de l'océan Indien. L'envoyé spécial du Monde, Jacques AMALRIC, évoque la question de la démocratisation dans une partie intitulée « Démocratie et développement » qui couvre plus de la moitié de l'article317. Le chef de l'État français aurait longuement évoqué la question de la démocratie lorsque le dictateur seychellois a abordé celle de la dette seychelloise. La phrase clé retenue est la suivante : « Il ne peut pas y avoir de démocratie sans développement (...) les deux termes sont inséparables ». Il esquisse ainsi les

grandes lignes du futur discours de La Baule. Pourtant des personnes regrettent qu'il n'ait pas évoqué le multipartisme.

308 GUILLET Sarah, Diplomatie et droits de l'homme, Paris, La Documentation française, 2008.

309 SOUBIRON Pierre, La Poudrière des Seychelles, Paris, Éditions Denoël, 1992, p.267.

310 LANGELLIER Jean Pierre, « Vent de démocratie aux Seychelles. Après quatorze années de socialisme autoritaire, cet archipel de l'océan Indien se convertit au multipartisme et libéralise son économie », 7 janvier 1992.

311 Op. cit. AMALRIC Jacques, « M. Mitterrand réaffirme que Paris reste à l'écoute du tiers-monde », Le Monde, 13 juin 1990.

312 « Le réveil de l'opposition », La Lettre de l'Océan Indien, 28 avril 1990.

313 « Le retour en force du président René », La Lettre de l'Océan Indien, 23 juin 1990.

314 « La difficile croisade de James Mancham », La Lettre de l'Océan Indien, 5 mai 1990.

315 « Retour de Maxime Ferrari à la politique », La Lettre de l'Océan Indien, 16 juin 1990.

316 « Albert René contre le changement », La Lettre de l'Océan Indien, 9 juin 1990.

317 Op. cit. AMALRIC Jacques, « M. Mitterrand réaffirme que Paris reste à l'écoute du tiers-monde », Le Monde, 13 juin 1990.

Le 20, lors du sommet franco-africain à La Baule, MITTERRAND prononce son fameux discours où il lie l'aide française aux pays africains à l'effort de démocratisation. Ce discours est en fait mal accueilli par les dictateurs africains. Même le président français l'aurait prononcé à contrecoeur318. Si on sait que c'est le ministre des Affaires étrangère, Danielle de SAINT-JORRE, qui a représenté les Seychelles au sommet319, la presse française n'évoque pas l'accueil de Victoria de ce discours. Néanmoins, on apprend peu après que RENÉ se montre pour la « transparence », tout en restant hostile au changement320, et un an plus tard, que la liaison de l'aide et de la démocratisation est considérée par le régime comme étant un diktat321.

318 MÉDARD Jean-François, « Les avatars du messianisme français en Afrique », L'Afrique politique 1999, Bordeaux, Centre d'étude d'Afrique noire, 1999, p.30.

319 HUGUES Jean-Paul, Prime à la démocratisation ? (16ème sommet, La Baule, 1990), consulté sur http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/afrique_1063/sommets-afriquefrance_326/prime-democratisation-16eme-sommet-baule-1990_1578.html le 14 février 2010.

320 « La transparence sans le changement », La Lettre de l'Océan Indien, 30 juin 1990.

321 « Modalités de vote pour les élections locales », La Lettre de l'Océan Indien, 19 octobre 1991.

322 « Les limites à la liberté d'expression », La Lettre de l'Océan Indien, 10 novembre 1990.

323 « Le parti unique favorable à des réformes », Le Monde, 9 avril 1991.

324 « Le président démissionnera si le multipartisme l'emporte », Le Monde, 8 juin 1991.

325 CAMBON Paul, « Seychelles : Lénine au paradis », Quotidien de Paris, 22 octobre 1991.

326 « Contre-offensive diplomatique du président René », La Lettre de l'Océan Indien, 20 juillet 1991.

327 Op. cit. « Contre-offensive diplomatique du président René », La Lettre de l'Océan Indien, 20 juillet 1991 ; Op. cit. CAMBON Paul, « Seychelles : Lénine au paradis », Quotidien de Paris, 22 octobre 1991.

Une trentaine d'articles publiés entre juin 1990 et décembre 1991 décrivent la lutte pour la démocratie à travers l'organisation et les campagnes de l'opposition, surtout à travers MANCHAM et FERRARI ; volonté de tenir une conférence de réconciliation ; distributions de tracts ; grogne des députés seychellois ; pression de l'Église seychelloise, et encore... RENÉ est décrit à plusieurs reprises comme étant agacé par ces pressions et les conseils en faveur de la démocratisation. Des arrestations sont évoquées, surtout celle de Jean-François FERRARI, le fils de l'ancien ministre322. Si le 6 avril 1991 le SPPF se déclare à l'idée d'organiser un référendum sur des réformes323, RENÉ menace de démissionner si le multipartisme l'emporte, car selon lui, « l'économie ne survivrait pas »324, discours qu'on retrouve à la une de la LOI du 8 juin 1991. Dans cet article, ainsi que ceux du 20 juillet et du Quotidien de Paris du 22 octobre 1991, RENÉ considère la pression des pays Occidentaux comme étant un complot, propos tenus peu après avoir rencontré MITTERRAND à Paris le 15 mai. Ce dernier lui a fait un long plaidoyer en faveur de la démocratie. D'après Paul CAMBON, il aurait souligné la nécessité pour Victoria de libéraliser son régime, et n'a reçu que des réponses évasives de RENÉ325. Ce dernier prétend pourtant ne subir aucune pression, y compris de la part de la France326. Entre juillet et novembre, on voit que MANCHAM, ainsi que FERRARI, multiplient les visites en France et à l'étranger327. Pendant ce temps, la France continue d'agir. Ainsi, vers le mois de juin 1991, le sousdirecteur pour l'Afrique australe et l'océan Indien au Ministère des Affaires étrangères français, Guy YELDA, s'est entretenu avec son homologue allemand, Hans OVER, aux sujet des Seychelles et a tenté de coordonner leur pression328, et en octobre 1991, un représentant de l'ambassade de France aux Seychelles soutient Kathleen PILLAY qui tentait difficilement de rentrer dans l'archipel329.

Il fallut attendre le 6 décembre pour apprendre dans Le Monde et le 7 dans la LOI que RENÉ autorise enfin le rétablissement du multipartisme et le retour des exilés lors du congrès du SPPF du 3 décembre. RENÉ aurait senti la lassitude du peuple envers son système lors des élections locales du 1er décembre et voulait éviter une solitude coûteuse330. D'après la LOI du 14 décembre, il s'agit d'une tactique pour rester à la tête de l'État, puisqu'il ne pouvait briguer de nouveau mandat : il lui fallait une nouvelle Constitution. C'est donc la glasnost, la mort de Marx331, la fin de quatorze années de socialisme autoritaire332.

On peut dès lors constater que la lutte des opposants et les pressions, dont celle de la France, ont contraint RENÉ à initier un processus démocratique dans son pays. On a également observé une certaine implication de la France dans cette lutte à travers la presse française. Qu'en est-il lors du processus démocratique ?

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