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La recherche clinique: approche infirmière et IADE (infirmier anesthésiste diplômé d'état)

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par Marie FASQUEL-STRYJKOWSKI
Ecole d'infirmiers anesthésistes Lille - Diplôme d'état d'infirmier anesthésiste 2012
  

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ANNEXES

Annexe 1 : Guide d'entretien 64

Annexe 2 : Entretien 67

Annexe 1 : GUIDE

D'ENTRETIEN

Consigne introductive

Marie FASQUEL, étudiante IADE en 2ème année au CHRU de Lille

Je réalise un Travail d'Intérêt Professionnel sur la recherche clinique, notamment comment faire de la recherche clinique lorsqu'on est un personnel paramédical, plus particulièrement infirmier et IADE.

J'ai travaillé 5 ans en Réanimation Polyvalente, dont 3 en région parisienne et cela fait presque 2 ans que je réalise la plupart de mes stages dans un CHU. J'ai donc eu l'occasion de voir de nombreux protocoles d'essais cliniques, en y étant très peu impliquée ; si ce n'est du recueil de données mais là encore l'infirmier ou l'IADE au bloc a très peu d'informations sur le protocole en question, la méthodologie suivie, les finalités et les résultats. Et c'est de cette observation que part mon constat, ainsi que de notre décret de compétences.

Le but de mon entretien est de préciser ce qu'est la recherche clinique, par exemple pour des collègues néophytes qui souhaiteraient s'y intéresser.

Avant de commencer l'entretien, acceptez-vous que cette conversation soit enregistrée ?

Sous-question de recherche ?

De quelle façon commencer l'apprentissage de la recherche ?

De quelle façon commencer à apprendre l'intérêt de la recherche pour ma pratique clinique ?

1. Quelle est votre fonction dans la recherche clinique ? Pouvez-vous me décrire votre fonction ?

2. Quelle formation avez-vous suivi ?

10. Quels conseils donneriez-vous à un IDE/IADE voulant faire de la recherche clinique : démarches, à qui s'adresser dans l'hôpital ?

Quelle stratégie professionnelle adopter pour la mise en oeuvre d'un projet de recherche dans un service de soins ?

3. Est-ce une activité de recherche à temps plein, ou en plus de votre poste dans un service ?

4. De façon générale, depuis que vous avez commencé cette activité de recherche clinique ~

· . .avez-vous rencontré des obstacles ?

· . .des facilités ?

Sous-question de recherche ?

Que peut-on escompter des futurs infirmiers et infirmiers anesthésistes, titulaires d'une licence ou d'un master, voire d'un doctorat ?

5. Vous avez suivi une formation IDE/IADE initiale. Est-ce que cette formation est aidante ?

Que savez-vous des nouveaux programmes ?

Qu'en pensez-vous ?

6. Nouveau programme Master IADE : la formation prévoit un stage de 4 semaines dans un laboratoire de recherche, avec à l'issue un rapport de stage écrit, puis soutenu oralement devant un formateur cadre IADE de l'école et un enseignant chercheur.

Qu'en pensez-vous ?

Relances :

Peut-on se rendre compte en 4 semaines, en quoi consiste le travail dans un laboratoire de recherche ?

Comment envisager la production de connaissances scientifiques en tant qu'infirmier ou infirmier anesthésiste ?

7. Que savez-vous des PHRC et PHRIP ?

8. Publiez-vous ou êtes-vous associé aux publications des recherches auxquelles vous participez ?

9. Avez-vous déjà soumis une question de recherche ? Pourquoi ?

Relances :

Si non, si vous en aviez l'occasion ?

1.

Annexe 2 : ENTRET

IEN

Quelle est votre fonction dans la recherche clinique ?

« Je suis Infirmier de Recherche Clinique.

Je travaille au CIC de ****** depuis 2009.

Je travaille sur des études en réanimation et en pédiatrie.

En réanimation on procède au suivi des patients, à l'élaboration d'outils d'investigations. En pédiatrie, on réalise de la coordination d'étude pour lesquels le CHU de ****** est promoteur »

2. Quelle formation avez-vous suivi ?

« J'ai eu mon DE Infirmier en 2003.

Puis j'ai passé le DIU FARC (Formation des Attachés de Recherche Clinique) qui prépare aux métiers de la recherche. C'est un DU commun TEC, ARC, IRC.

C'est une formation répartie sur 1 an (formation d'une semaine répartie sur 6 à 8 mois avec examen écrit et oral à la fin de la session).

2 universités le font : Paris et Bordeaux »

3. Est-ce un travail à temps plein ou en plus de votre poste dans un service de soins ?

« C'est un travail à temps plein. J'ai un poste dédié au sein du CIC pour travailler spécifiquement dans la recherche depuis 3 ans. »

Quels sont les avantages ?

« Cela permet d'être dédié complètement aux études. C'est plus simple avec un temps plein car on réalise le suivi des patients propres aux essais cliniques.

Deux infirmiers ARC que je connaissais qui se sont répartis un poste avec un mitemps chacun (mi-temps soin/mi-temps recherche clinique) ont finalement trouvé que c'était trop compliqué pour suivre les patients, pour compléter les fiches d'observation, suivre l'étude...

Le temps plein facilite le suivi des patients, le suivi des études, facilite le travail au quotidien. »

Quels sont les inconvénients ?

« On a moins de contact avec les patients. On ne pratique plus les soins comme avant. Mais on a un autre éventail d'activités qui nous permet de faire notre métier de façon différente. »

4. De façon générale, depuis que vous avez commencé cette activité de recherche clinique ... Avez-vous rencontré des obstacles ?

« Non, pas vraiment. »

Des facilités ?

« Oui, car l'administration du CH a créé des postes spécialement dédiés au CIC en 2008, des postes d'IRC et d'ARC.

L'administration a complètement soutenu la démarche du coordonnateur pour le recrutement de personnel. »

Au niveau des organisations ?

« L'organisation hiérarchique du CIC c'est un médecin coordonnateur, un médecin délégué, 4 chefs de projet, des ARC, des IRC.

Notre hiérarchie c'est le médecin délégué, le médecin coordonnateur puis audessus la direction de la recherche clinique de l'institution. »

Peut-on dire que cette organisation hiérarchique bien structurée est aidante ?

« Oui tout à fait, pour pouvoir préparer les études en amont. C'est d'ailleurs indispensable.

Car cela nécessite un responsable scientifique, un coordonnateur scientifique pour pouvoir justifier la réalisation d'une étude.

Cette structuration permet de professionnaliser la recherche clinique au sein des services. »

5. Vous avez suivi une formation IDE initiale. Est-ce que cette formation est aidante ?

« La formation en elle-même, peut-être pas, par contre l'expérience sur le terrain oui : cela permet de bien connaître le milieu hospitalier, avoir les contacts nécessaires.

L'approche du patient est également différente des ARC non paramédicaux, qui viennent du milieu universitaire, qui n'ont aucune connaissance du milieu hospitalier. Les compétences infirmières sont un plus.

Pour le suivi des patients, on peut réaliser des examens que les ARC ne peuvent pas réaliser sans formation infirmière : prélèvements, aspirations bronchiques, prélèvements sur cathéter, ECG ... »

Que savez-vous des nouveaux programmes ?

« Pas grand-chose. Des collègues font des cours aux étudiants sur la recherche clinique. Cela permet peut être aux étudiants de mieux connaître notre métier ? »

Je décris la nouvelle formation

« Je pense que ça permettra aux étudiants de mieux connaître comment fonctionne la recherche, comment se développe un médicament.

Est-ce que ça va vraiment leur apporter quelque chose au niveau de la pratique quotidienne ? »

6. Nouveau programme master IADE. Que pensez-vous du stage dans un laboratoire de recherche ?

« Tout dépend si c'est un stage dans un laboratoire de recherche fondamentale ou plus de terrain. Peut être très intéressant pour ceux qui s'orienteront vers la recherche au cours de leur carrière. »

Est-ce que ça peut donner envie, est-ce qu'en 4 semaines, on peut se rendre compte du travail effectué dans un laboratoire de recherche ?

« A voir si ça se passe dans un CIC, une URC ?

Cela permet de voir comment s'organise la recherche clinique au quotidien (suivi de l'étude, du patient, inclusions ...) et de voir des choses que l'on est pas habitué à voir dans la profession infirmière ou IADE au quotidien. »

7. Que savez-vous des PHRIP et PHRC ?

« Il n'y a pas de projet de PHRIP pour le moment sur ******.

Par contre il y a des PHRC au sein du service de réa et dans d'autres services également, auquel on participe.

Le travail en tant qu'infirmier consiste à screamer les patients avec les médecins,
puis le médecin valide l'inclusion du patient ou pas, il recueille le consentement du

patient ou de la famille.

Nous, on organise le suivi du patient dans le cadre de l'essai clinique, on fait des outils d'aide au suivi pour l'équipe, on programme tous les examens à réaliser au cours du suivi du patient. »

8. Publiez-vous ou êtes-vous associés aux publications des recherches auxquelles vous participez ?

« Je n'ai jamais publié, mais j'ai déjà été associé aux publications.

Nous n'avons pas de valeur reconnue en tant qu'infirmier mais à mon avis il n'y a pas vraiment d'intérêt à être cité personnellement, si ce n'est la reconnaissance personnelle.

Par contre, le service où s'est effectué l'essai souvent cité. Le fait que le nom de la structure apparaisse est déjà une reconnaissance en soi.

Le nom de l'infirmier est cité au bon vouloir du médecin mais dans le cadre de recherche médicale, les infirmiers sont rarement cités. »

9. Avez-vous déjà soumis une question de recherche ? « Non. »

Pourquoi ?

« Je n'en n'ai pas eu l'occasion et par manque de temps. »

Si vous en aviez l'occasion ?

« Il faut déjà trouver un médecin qui accepte de coordonner l'étude, car toute étude méme si c'est un protocole de recherche infirmier doit être suivi par un médecin.

Mais si une idée vient, pourquoi pas ? »

Est-ce que vous pensez que vous auriez plus de facilités à soumettre une question de recherche si vous étiez dans un service de soins ?

« Oui, peut-être car on est moins au contact des soins, donc moins dans la problématique quotidienne de soins et de qualité de soin auprès des patients. »

10. Quels conseils donneriez-vous à un IDE/IADE voulant faire de la recherche clinique : démarches, à qui s'adresser dans l'hôpital ? « Contacter soit le CIC, soit une URC.

Prendre contact avec le médecin référent du centre pour faire une demande de stage, qui permettrait de voir le travail de terrain en recherche au quotidien.

Les démarches administratives se font d'elle-même par les médecins des équipes et les contacts auprès des ressources humaines.

Il peut y avoir une convention entre l'établissement de formation et l'établissement qui reçoit l'étudiant. Les démarches assez aisées car on reçoit régulièrement des étudiants pour des stages de 3 à 4 mois.

La formation financée au même titre que les autres formations. »

Avez-vous quelque chose à rajouter sur l'ensemble de cet entretien ?

« Le principe d'avoir en formation continue une information sur la recherche clinique est le mieux.

Se lancer dans une carrière de recherche clinique tout de suite après le DE, je ne suis pas sUr que ce soit une bonne idée car il est important d'avoir une pratique de terrain avant pour bien découvrir le monde hospitalier, connaître les tenants et les aboutissants, les contacts ... avant de se lancer dans une optique professionnelle comme celle-ci. »

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore