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Incidence de la privatisation sur la performance des entreprises publiques au Cameroun

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par Eliot Franklin DJOUFACK NGUEFACK
Université de Dschang Cameroun - Master 2 2013
  

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5.1.2 Analyse de l'effet de la privatisation sur les différents indicateurs de rentabilité (t = 3 à 0 et t = 0 à +5)

Il s'agit maintenant de tester l'effet de la privatisation sur nos trois indicateurs de rentabilité sur une période de neuf ans découpées en deux sous-périodes (t = -3 à 0 et t = 0 à +5). Ceci dans le but de savoir si l'effet de la privatisation a été plus forte et significative dans la période post privatisation et de conclure sur une amélioration de la rentabilité attribuée à la gestion privée.

Tableau 11: Comparaison de la rentabilité des entreprises publiques trois ans avant et au moment de leur privatisation (t = -3 à 0, variante 2)

Indicateurs

Médiane
(Moyenne)
en -3

Médiane
(Moyenne)
en 0

Différence

Test de
Wilcoxon

(%) de firmes
évoluant comme
prévu

ROS

-0,035

-0,011

0,024

7

8-2/8 = 0,75

 

(-0,037)

(-0,004)

(0,033)

 

d'où 75%

ROE

-0,018

0,005

0,023

7

8-2/8 = 0,75

 

(-0,042)

(0,019)

(0,061)

 

d'où 75%

ROA

-0,006

-0,002

0,004

7

8-2/8=0,75

 

(-0,005)

(0,006)

(0,011)

 

d'où 75%

 

Source : l'auteur à partir des données de l'ARSEL, la CTR, l'INS et la SNI

58

Tableau 12: Comparaison de la rentabilité des entreprises publiques au moment de leur privatisation et cinq ans après leur privatisation (t = 0 à +5, variante 2)

indicateurs

Médiane
(Moyenne)
en 0

Médiane
(Moyenne)
en + 5

Différence

Test de
Wilcoxon

(%) de firmes
évoluant comme
prévu

ROS

-0,011

0,052

0,063

0***

8-0/8=1

 

(-0,004)

(0,072)

(0,076)

 

d'où 100%

ROE

0,005

0,217

0,212

0***

8-0/8=1

 

(0,019)

(0,22)

(0,201)

 

d'où 100%

ROA

-0,002

0,051

0,053

0***

8-0/8=1

 

(0,006)

(0,059)

(0,053)

 

d'où 100%

 

Source : l'auteur à partir des données de l'ARSEL, la CTR, l'INS et la SNI

*** Test rejetant l'hypothèse nulle d'absence de différence de médiane au seuil de 1%.

En comparant les ratios calculés trois ans avant la privatisation avec ceux de l'année de l'évènement (tableau 11), nous trouvons une hausse dans les moyennes ainsi que dans les médianes des ratios de rentabilité. On observe les mêmes tendances (tableau 12), lorsqu'on compare les ratios calculés l'année de la privatisation avec ceux calculés cinq ans après. Ces résultats sont conformes aux résultats obtenus lors de la comparaison des mêmes ratios trois ans avant et cinq ans après la privatisation. L'examen des tableaux (11) et (12) montre que l'amélioration des indicateurs de performance est plus forte et significative pour la période postérieure à la privatisation (t = 0 à +5). Cela confirme l'idée que les entreprises publiques sont plus endettées et confortent ainsi les théories justifiant la meilleure performance économique et financière de la gestion privée par rapport à celle du public.

Ce test, même s'il conduit à percevoir plus clairement les effets de la privatisation, ne donne cependant qu'une vision grossière de sa dynamique (Alexandre et Charreaux, 2004). De plus, appliqué à une firme médiane fictive, il ne permet pas d'obtenir des résultats individuels, entreprise par entreprise. Pour cette raison, l'étude a été prolongée par une analyse dynamique.

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