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Fréquence et prise en charge de la schizophrénie à  Lubumbashi

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par RIchard NDAMBO MBUYI
Université de Lubumbashi - Docteur en medecine 2015
  

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3. PRISE EN CHARGE NON MEDICAMENTEUSE

a. Psychothérapies comportementales et sociales

Compte tenu du rôle joué par les facteurs environnementaux dans l'évolution des troubles, tous les auteurs s'accordent sur l'importance des interventions psychothérapeutiques comportementales et/ou psychosociales. Même après la disparition des symptômes psychotiques, des difficultés de communication avec les autres, une motivation réduite, des difficultés dans la réalisation de taches ou des projets simples persistent. Les interventions psychosociales basées sur des programmes de réhabilitation ou un travail en psychothérapie, sur l'information et l'éducation de l'entourage, peuvent alors beaucoup aider(28, 29).

Il faut néanmoins souligner que la psychothérapie ou les interventions psychosociales ne sont pas une alternative au traitement pharmacologique mais des prises en charge complémentaires très utiles (47).

b. Programme de réhabilitation

Le terme définit une série très large d'interventions non strictement médicales. Ce sont des programmes de formation et d'éducation au niveau social et celui du travail, visant à apprendre au patient à mieux se gérer ; par exemple mieux utiliser les moyens de transport ou exécuter des taches ou des petits travaux utiles pour la collectivité(28).

L'objectif est de permettre au malade de mieux s'insérer dans la collectivité, en dehors du contexte des institutions de soins, et qu'il devienne graduellement socialement actif.Un reclassement professionnel ou l'obtention d'un statut de travail handicapé peuvent être recommandés(28).

c. Psychoéducation familiale

Il est très utile pour les membres de la famille de suivre des cours de psychoéducation pour mieux apprendre et comprendre la nature de la maladie et la meilleure stratégie sur la façon de se comporter avec le malade (47). S'ils sont informés et attentifs, l'entourage, qu'il s'agisse de la famille, des amis voire même des relations professionnelles du patient peuvent identifier beaucoup mieux que le malade lui-même, les signes prémoniteurs d'une rechute et emmener le patient à consulter avant la survenue d'un épisode aigu (38). La famille doit aussi veiller à ce que le malade prenne régulièrement ses médicaments. La famille et les amis doivent soutenir le malade dans ses efforts et l'encourager à participer aux programmes de réhabilitation en soulignant positivement tout progrès (18, 28).

d. Groupes d'aide

Ces groupes peuvent avoir un effet de soutien non négligeable et aussi un effet thérapeutique puisque les participants se fournissent une entraide mutuelle continue. Ils sont l'effet positif de déstigmatiser la maladie et réduisent la peur et l'angoisse éprouvées face à une situation que l'on comprend mal ou pas du tout. Généralement ces groupes sont rattachés à des associations de patients (18,38).

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand