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Typologie des exploitations et étude de rentabilité des cultures fourragères dans les sytèmes de production du Bassin arachidier du Sénégal

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par Alexandre Diouf
Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture de Thiès - Ingénieur AgroEconomiste 2002
  

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1-2-2- Coût des autres intrants : semences, engrais et produits phytosanitaires

Le coût des semences fourragères est l'un des postes de dépense les plus importants. Pour le producteur quelque soit son groupe d'appartenance, ce coût des semences consomme en moyenne le tiers (1/3) du montant que constitue les charges variables.

Le prix des semences des autres spéculations non fourragères est le même que le prix de vente du même produit à la récolte, car c'est à ce moment que les meilleures semences sont sélectionnées et gardées pour la saison à venir.

Le tableau 14 donne la valeur des semences au prix du marché, donc à leur prix d'acquisition par tout producteur dans la zone d'étude.

Tableau 14 : Valeur des semences au prix du marché

 

FCFA/Kg

FCFA/ha

Arachide fourragère (Fleur 11)

1500

90000

Niébé fourrager (TN 88-63)

1000

15000

Sorgho fourrager (CE 145)

500

5000

Arachide non fourragère

125

15000

Sorgho/Mil non fourragers

100

1500

Maïs

120

25000

Niébé non fourrager

160

32000

Les engrais minéraux ne sont pas d'habitude utilisés et lorsqu'ils le sont, c'est à des doses très faibles par rapport à celles recommandées par la recherche.

En général, les engrais utilisés sont l'urée (46% d'azote), et le ternaire 10-10-20 sur les champs d'arachide et parfois de mil et de sorgho.

Les doses utilisées de ces engrais varient largement d'un producteur à un autre, cette dose n'est visiblement pas fonction du groupe d'appartenance des individus car dans l'un comme dans l'autre des groupes, on rencontre des paysans qui utilisent les engrais à grande échelle comme on n'en rencontre aussi qui ne font de l'engrais qu'une utilisation marginale, préférant se servir du fumier produit par les animaux de l'exploitation.

La valeur de ce fumier peut être comptabilisée comme charge dans la production agricole, mais pour notre cas, nous la supposons compensée par les résidus de récolte que les animaux prélèvent dans tous les champs en culture, à la fin de la récolte.

Donc, si la culture a pour but principale la production de graine, la valeur des fanes issus de cette production sera considérée comme nulle car consommée par les animaux de l'exploitation qui en retour donnent aux cultures du fumier servant à leur production, la valeur de ce fumier est lui aussi considéré comme nulle.

Si la culture à pour but la production de fourrages, nous comptabilisons alors la valeur de ces fourrages à raison de 40 F le kilogramme de fanes d'arachide et de niébé et de 30 F le kilogramme de feuilles de sorgho.

Ces prix sont ainsi fixés en raison de l'appétibilité des fourrages par les animaux, et de la disposition sur le marché de ce produit.

Pour pouvoir le vendre à ces prix, nous avons supposé un stockage de quatre (4) mois après la récolte où les pâturages n'ont plus assez de fourrages pour nourrir tout le bétail. Ce temps correspond aussi à la période où la majorité des propriétaires de bétail font recours à l'achat de produits industriels ou de fanes pour nourrir leurs animaux.


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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius