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Effet de la fatigue sur la variation des paramètres

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par Amine CHOUKOU
Université Paris 11 - Master controle moteur 2008
  

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2.5.1.2. Modèle neuromusculaire

Dans ce modèle, la diminution de la capacité de production de force maximale n'est pas due à l'incapacité des processus énergétiques de fournir l'énergie nécessaire à l'effort au niveau de l'organe périphérique, y compris les muscles squelettiques. Elle est plutôt d'ordre neuromusculaire, c'est-à-dire au niveau du recrutement des unités motrices par le système nerveux central.

La fatigue est associée à des perturbations au niveau de la commande nerveuse et aussi à des modifications au niveau musculaire. Les principales causes de la fatigue peuvent être la réduction de la conduction nerveuse ou la réduction de la réponse musculaire au stimulus transmis par le système nerveux. Le modèle neuromusculaire explique la fatigue, à un niveau périphérique, par la détérioration de l'efficacité des composantes intramusculaires [14].

2.5.1.3. Modèle biomécanique

Le sprint est l'expression d'une puissance de travail importante qui permet de produire et maintenir un haut niveau de vitesse. Cette puissance est le résultat d'une dépense énergétique. L'efficacité technique dépend alors de la disponibilité des réserves énergétiques.

La fatigue correspond à la diminution de l'efficacité technique. Selon cette théorie, l'optimisation de l'efficacité du mouvement résulte d'une déplétion moins rapide des réserves énergétiques, et d'une élévation de la température du corps atténuée. Seulement 25 % de l'énergie produite par l'organisme est utilisé pour la contraction musculaire et le reste assure la régulation des échanges thermiques [3].

2.5.1.4. Modèle complexe

La fatigue est une expression physique d'une sensation. Lors de la course, l'effort est régulé en boucle, à un niveau central dans le système nerveux et dans les muscles à un niveau périphérique. Gibson et al. (2004) suggère que la réalisation d'un exercice physique est gouvernée par une commande centrale qui intègre et calcule tous les signaux sensoriels afin de maintenir une homéostasie et permettre une « sensation de fatigue acceptable par l'athlète ». Ce processus est un exemple de système dynamique non-linéaire dans lequel les processus physiologiques interagissent comme une partie du système global en régulant l'effort avant, pendant et après l'exercice.

La fatigue provoque un changement inconscient de la foulée qui sera véhiculé vers le système nerveux central (SNC) qui contrôle le recrutement des unités motrices (afférences) [26]. Lors du sprint en particulier, l'effort est à la fois court et intense. Cela ne laisse pas de délais aux commandes centrales pour varier les degrés de sollicitation musculaire. La manifestation de la fatigue est dans ce cas là inconsciente. Elle est en effet la résultante d'un ensemble de feedbacks physiologiques, biochimiques et sensoriels qui ne sont pas forcément associés à la variation de la production de force musculaire et qui sont ressentis lors de la récupération.

2.5.2. Effet de la fatigue sur la performance

La fatigue diminue la performance globale au 100m sprint [23]. Elle se manifeste par l'incapacité d'endurer la vitesse maximale atteinte lors des premières secondes du sprint. La décélération de fin de course est une conséquence directe de la fatigue musculaire qui est expliquée par l'épuisement des réserves de glycogènes vers la fin de la deuxième phase du sprint [28]. En effet, Zouhal et al. (2002) ont démontré que la glycolyse anaérobie jouait un rôle non négligeable dans la production de l'énergie indispensable à la réalisation de sprint de durée inférieure à 6 secondes.

Morin et al. (2006) ont démontré que la performance au 100m sprint diminue avec la fatigue induite par la répétition d'un effort maximal. En effet, la vitesse moyenne du quatrième 100m, mesurée chez des novices, correspond à 92.7 % de leur première répétition.

Nous nous intéressons à l'étude de la fatigue sur la performance au 100m par la mise en relief de la relation entre la déplétion des réserves énergétiques et la variation des paramètres mécaniques, principalement la raideur des membres inférieurs, au cours de la répétition de sprint.

Hypothèses :

Fort de ces connaissances théoriques, nous émettons les hypothèses suivantes :

(1) La raideur mécanique permet de conserver la vitesse maximale de course au cours du 100m sprint.

(2) La raideur des membres inférieurs est corrélée avec la diminution de la vitesse de course lors de la répétition de 100m sprint.

(3) La diminution de la vitesse avec la fatigue est liée à l'augmentation des taux de lactates sanguins.

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