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Memoire de fin de formation sur les métiers de banque, deuxième promotion

( Télécharger le fichier original )
par Aboubakar Mahamat Seid
Centre de Formation Bancaire de la BSIC - DESS 2010
  

Disponible en mode multipage

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CENTRE DE FORMATION BANCAIRE DE LA BSIC

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

Présenté par Mr SEID ABOUBAKAR MAHAMAT

TCHAD

PRESENTATION DU GROUPE BSIC

La Banque Sahélo saharienne pour l'Investissement et le commerce (BSIC) est créée suite à la convention signée le 14 Avril 1999 à Tripoli par les chefs d'Etats membre de la Communauté Sahélo Saharienne (CEN-SAD).

La BSIC est une institution financière régionale de la CEN-SAD, elle collecte des fonds et octroie des crédits, elle contribue au financement des projets de développement dans les pays membres. La BSIC a donc une double mission, celle commerciale et celle d'investissement.

La mission commerciale obéit aux objectifs suivants:

- Assurer les services financiers grâce à des instruments de paiement modernes;

- Financer les besoins de financement d'exploitation des entreprises clientes;

- Financer les activités du commerce extérieur de la CEN-SAD;

- Participer au financement des crédits de campagne;

La mission d'investissement vise le financement des projets productifs des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) du secteur privé, mixte ou publique.

La banque dispose d'une Direction Générale à Tripoli et de quatorze filiales dans les pays ci après: Benin, Burkina-Faso, Cote d'ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Lybie, Mali, Niger, RCA, Sénégal, Soudan, Tchad et Togo.

Les organes d'administration et de gestion

L'assemblée générale (AG) est composée des Ministres des Finances des Etats membres. Les réunions des assemblées sont présidées par les Ministres des Finances des Etats membres sur la base d'une rotation annuelle.

Le Conseil d'Administration (CA), une participation à hauteur de 5% donne à son titulaire droit à un siège permanent au conseil d'Administration.

La Direction Générale (DG) comprend les postes de Président Directeur (PDG) et de Directeur Général Adjoint (DGA) ainsi qu'un certain nombre de départements centraux chargés des différents secteurs d'activités.

Auditeur International, les comptes de la Banque et de ses filiales sont audités par des commissaires aux comptes agréés, sous la supervision d'un auditeur international à savoir le cabinet Price Water House Coopers.

L'actionnaire majoritaire du groupe est la Lybie avec 45%, suivit du Soudan avec 10%, les autres Etats ont chacun 5% du capital social.

REMERCIEMENTS

Nos remerciements les plus chaleureux a l'endroit du Président Directeur General du Groupe BSIC, pour son soutien financier et matériel tout le long de la formation.

Nous renouvelons nos sincères remerciements aux dirigeants du centre de formation pour avoir bien organiser la formation et le sejour.il s'agit de Mr Souleyman Koné Directeur General, de Mr Moriba Camara DGA, de Mr Joseph Togo.

Nous ne pouvons clore cette page sans remercier nos formateurs qui n'ont épargné aucun effort pour nous satisfaire, pour atteindre les objectifs pédagogiques fixés.

INTRODUCTION

D'après le célèbre Economiste LUCAS, l'investissement en formation, en capital humain est un facteur positif de l'épanouissement d'une entreprise. En effet, la formation est une source de croissance, de perfectionnement et de professionnalisme pour une entreprise, elle permet le renforcement de la capacité des ressources humaines d'une institution. La formation bancaire trouve sa justification dans le souci de se conformer aux nouvelles mutations intervenues au cours de ces dernières décennies dans le système financier en général, et banquier en particulier.

Très vite les dirigeants du groupe BSIC ont compris que pour gagner une part de marché assez élevée, pour faire face à la concurrence interbancaire, pour accroitre le produit net bancaire, il faut faire recours à la formation. C'est ainsi que pour jouer efficacement son rôle du « bras financier » de la CEN-SAD (Communauté des Etats Sahélo-sahariens), et d'acteur d'intégration Africaine, la Banque Sahélo Saharienne pour l'Investissement et le commerce (BSIC) a mis en place une stratégie pertinente : celle de coupler le recrutement et la formation des jeunes diplômés de l'enseignement supérieurs (Bac+4 et plus). Dans cette optique la BSIC en est à sa deuxième promotion.

Cette deuxième promotion a vu la participation de 38 jeunes diplômés des pays ci après : Benin, Centrafrique, Guinée et le Tchad. La formation s'est déroulée à l'hôtel Résidence Wawa (Quartier Mayambougou Faso-Kanu) du 10 Décembre 2009 au 10 Mars 2010, elle a portée sur les modules suivants :

· Accueil-clientèle;

· Analyse financière;

· Comptabilité bancaire;

· Techniques bancaires;

· Fraudes bancaires et blanchiment des capitaux;

· Techniques de recouvrement des créances;

· Ethique et déontologie bancaire;

· Garanties des crédits: suretés; les procédures et les voies d'exécutions; la responsabilité du banquier et des comptes;

· Informatique bancaire;

· Politique de crédit de la BSIC;

· Financement du Commerce Extérieur, le CREDOC.

LES RESUMES DES MODULES DE LA FORMATION

La formation s'est étalée sur plusieurs modules portant sur les différents métiers et services de la banque, de l'attitude et du comportement des banquiers ; les encadreurs ont mis un accent particulier sur les aspects pratiques et sur le traitement des informations financières au sein du groupe BSIC.

Il est important de rappeler que tous les modules sont clôturés par des évaluations.

1. Accueil-Clientèle

Animé par Mr. Emmanuel DE VILMAREST, Directeur du Cabinet Perspectives-Actions, France.

Les fonctionnaires de la banque travaillent pour les clients, parce que les «clients font la banque»; tout banquier est d'abord et avant tout un agent commercial. C'est pourquoi il est très important que l'accueil des clients au sein de la banque soit bien structuré. Ne dit-on pas souvent que la meilleure publicité est celle faite par un client satisfait?

Lors de cette formation, nous avons étudié plusieurs méthodes (Perception-Analyse-Réflexion-Action (PARA), Analyse-Découverte-Orientation-Conclusion (ADOC) et Caractéristiques-Bénéfices-Arguments-Avantages-Références (CABAR)) qui permettent de bien organiser et réussir un entretien de vente. Les clients n'ayant pas tous les mêmes gouts et les mêmes revenus, le responsable clientèle de la banque doit bien écouter, analyser, réfléchir afin de découvrir les attentes et les motivations de chaque client. Ces stratégies permettent de comprendre clairement et trouver assez vite un consensus afin de proposer des produits adapter aux attentes des clients. Lors d'un entretien de vente le banquier doit: écouter, gagner du temps, découvrir les besoins du client, créer un climat favorable à la vente, argumenter au bon moment, faire baisser les objections, accélérer la décision et en fin conclure la vente. Le banquier doit veiller à ce que la vente soit une relation «Win-Win» (gagnant-gagnant) afin de renforcer et de pérenniser les relations commerciales avec les clients. Pour influencer positivement l'inconscient du client, le banquier doit perfectionner ses 20 premiers mots, ses 20 premiers gestes, ses 20 premiers pas et ses 20 premières secondes: c'est la loi de quatre fois vingt (4X20).

A la fin de l'entretien, le banquier devra réconforter son client en lui faisant savoir qu'il a fait un choix rationnel, adapté à ses buts, l'assurer de la disponibilité de la banque à son service.

2. Analyse financière

Animé par Mr. Moriba CAMARA, Directeur Général Adjoint du Centre de Formation de la BSIC.

Lors de la formation l'accent est mis sur l'impact de l'analyse financière dans le processus d'octroi de crédit par une banque.

L'analyse financière est un outil indispensable d'une prise de décision rationnelle et efficiente, en effet, elle permet au banquier, grâce aux données fournies par les états financiers annuels, d'apprécier un projet de financement. Elle complète les informations obtenues grâce à la conjoncture économique et à la situation politique. Les principaux états financiers utilisés par l'analyse sont: le bilan, le compte de résultat, le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE).

Le bilan comptable est le point de départ de toute analyse financière suivant les besoins et l'optique choisie, il peut être présenté différemment en tenant compte des informations présentées dans les annexes. Pour le banquier, le bilan interprète la liquidité et la solvabilité, afin d'apprécier la capacité de remboursement de l'emprunteur (risque de faillite), il établira alors le «bilan financier» ou le «bilan patrimonial». Ce dernier a pour principal objectif de mesurer le risque de non liquidité de l'emprunteur, ce qui intéresse principalement les créanciers et notamment le banquier.

En plus du bilan financier, le banquier dans son analyse financière devra tenir compte de grandeurs financières fournies principalement par le compte de résultat. Il existe plusieurs grandeurs, mais nous citerons ici la Capacité d'autofinancement (CAF) et l'Excédent Brut de l'Exploitation (EBE).

- L'excédent brut de l'exploitation (EBE).

C'est un indicateur de performance de l'entreprise indépendamment des politiques financières et fiscales et des événements inhabituels. C'est un indicateur qui permet au banquier d'apprécier la liquidité de l'emprunteur, donc sa capacité de remboursement.

- La capacité d'autofinancement (CAF).

Elle représente la ressource dégagée au cours de l'exercice par l'ensemble des opérations de gestion courante. Elle permet au banquier de se prononcer par rapport à la capacité de financement de l'entreprise.

Enfin, pour le banquier, l'analyse financière devra donner une ligne de décision et non empiéter la décision finale qui revient aux supérieurs hiérarchiques.

3. La comptabilité bancaire

Animé par Mr. Mohamed Attaher MAIGA, Chef de service comptabilité BSIC-MALI SA.

La comptabilité bancaire est un système d'organisation quantitative de l'information financière, elle permet d'apprécier la situation patrimoniale (bilan) et situation d'exploitation (résultat).

La présentation du plan comptable bancaire (PCB) était le point de départ de cette formation; l'élaboration d'un plan comptable bancaire répond notamment aux motifs suivants:

- Dispositions de la loi bancaire;

- Volonté de normalisation des méthodes et pratiques en matière d'information financière;

- Besoins des établissements de crédit (banques et établissements financiers);

- Besoins des autorités monétaires (BEAC) et du contrôle bancaire (COBAC);

- Assurer une grande fiabilité aux documents comptables et l'information financière produite par les établissements de crédit;

Nous avons continué avec les attributs prévus par le plan comptable, ce sont en fait des spécifications sur les agents économiques et les opérations traitées, ils fournissent des critères d'identification complémentaires à ceux des rubriques du plan comptable.

Enfin, nous avons étudiés les différentes comptabilisations bancaires:

- Les opérations d'encaissement, de crédits consortiaux et des opérations effectuées pour le compte des tiers, des opérations en devises;

- Les opérations sur devises;

- Les opérations sur titres;

- Les engagements en souffrances;

- Cession d'élément d'actif;

NB: Le banquier doit tenir une comptabilité transparente, fidèle et permanente afin de se conformer aux normes et principes prudentiels des institutions de contrôle des banques (BEAC et COBAC).

4. Les fraudes bancaires et le blanchiment des capitaux

Animé par Mr. Kansié Jean BEBE, Finanbank-Burkina Faso.

La fraude se définit comme étant toute manoeuvre malhonnête utilisée dans le but de soustraire un bien ou des actifs monétaires. Ces dernières décennies sont marquées un accroissement des taux de fraudes dans les institutions financières, notamment celles bancaires. Il existe plusieurs types de fraudes bancaires: le détournement, l'escroquerie, le blanchiment des capitaux, les fraudes informatiques...les fraudes sont les faits des personnes externes à la banque avec ou sans la complicité interne, ou des personnes internes avec ou sans la complicité externe.

Le blanchiment des capitaux quant à lui, est cette action d'injecter des capitaux dont les origines sont malhonnêtes, douteuses et criminelles (vente d'armes, réseaux de prostitution, trafic des stupéfiants...) dans le système financier afin de dissimiler leurs origines. Les institutions monétaires internationales, le Fonds Monétaires International, la Banque Mondiale et les Banques Centrales ont pris des mesures et des sanctions envers les auteurs du blanchiment des capitaux. Le banquier lors de la réception des dépôts devra s'assurer de l'origine des fonds, pour faciliter cette tache le banquier doit connaître son client, c'est-à-dire ses activités et son comportement de dépôt.

Face à ces phénomènes devenu mondial de nos jours, le banquier doit être très vigilant dans l'exercice de son métier et mettre en place des sécurités afin réduire les risques de fraudes.

5. Etique et Déontologie bancaire

Animé par Mr. Narcisse AYIOU, Chef de service Opérations Locales BSIC-BENIN SA.

L'importance particulière de l'éthique et de la déontologie dans les banques trouvent sa justification dans le fait que le banquier est un métier délicat qui met en relation les clients, à qui il offre des prestations et des tiers qui peuvent solliciter des informations pour des raisons personnelles ou professionnelles.

L'éthique est l'ensemble des règles de conduites et des valeurs morales. La déontologie, quant à elle, est, l'ensemble des règles et devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l'exerce, la conduite de ceux-ci et leurs clients ou le public.

Le groupe BSIC met un accent particulier sur le respect de l'éthique et de la déontologie, notamment sur les valeurs morales, la culture de l'entreprise, l'esprit d'équipe et le secret professionnel.

Le banquier est tenu au strict respect de l'éthique et de la déontologie, le groupe BSIC dispose d'un code de déontologie auquel tous les agents doivent se plier.

6. Techniques Bancaires

Animé par Mr. Moriba CAMARA, Directeur Général Adjoint du Centre de Formation de la BSIC.

La banque est au coeur des activités économiques, elle développe une gamme des produits très variés adressés à une clientèle bien précise; la complexité de ce métier exige de ceux qui l'exercent une grande technicité.

La technique bancaire se définit comme étant un ensemble des règles et des coutumes qui se sont organisés peu à peu et non point comme une suite d'initiatives raisonnées.

Dans cette optique nous avons étudié les techniques usuelles de la banque:

- D'abords la genèse et la définition de la banque, qui est une institution qui fait profession habituelle de collecter des dépôts et d'octroi des crédits.

- Puis les conditions d'exercice des établissements bancaires en faisant une différence entre les établissements financiers et ceux de crédits.

- Nous avons aussi échangé sur les ressources de la banque et la gestion des moyens de paiements usuels, les conditions d'ouverture des comptes, les documents utilisés dans le commerce international...;

- Nous avons conclu le module avec le rôle que joue la banque dans le financement des activités et son rôle de canal de transmission des politiques monétaires de la Banque Centrale.

7. Techniques de recouvrement des créances

Animé par Me Abdoulaye Sangaré, Avocat à la cour, Bamako-Mali.

Le recouvrement des créances est inhérent à chaque crédit que la banque met en place. Il permet à la banque de mettre en place des stratégies afin de connaître les mesures à entreprendre lorsque le débiteur est en proie de trésorerie ou à des velléités de résistance qui empêchent ou retardent le remboursement.

A cet effet, nous avons distingué deux types de suretés de crédit: les suretés réelles et celles personnelles.

Enfin pour réduire tout risque lié à un crédit, le banquier doit établir un programme de recouvrement, qui peut s'articuler comme suit:

- Les précautions à prendre avant la signature d'un contrat et sa rédaction;

- Elaborer des mesures de recouvrement efficaces et des mesures conservatoires.

8. Les suretés des crédits

Animé par Me Mahamadou TRAORE, Docteur en Droit- Avocat à la cours.

Le droit bancaire est récent et multi disciplinaire. La réglementation bancaire comprend l'Acte Uniforme des sociétés commerciales et groupement d'intérêt économique, la loi bancaire, les règlements, instructions, directives et circulaires de la BEAC. De même, il faut ajouter des normes internes de chaque pays. A ce niveau nous avons, pris connaissance de toutes ces dispositions, étudié les conventions de comptes, le fonctionnement des dits comptes etc. De même, nous avons étudié la responsabilité civile, pénale et leur mise en oeuvre. Le banquier, dans ses opérations en particulier celles relatives au crédit, prend des garanties pour limiter les risques. A cet effet, il doit respecter l'Acte Uniforme de l'OHADA portant sur les suretés. La garantie d'une manière générale est la fille du crédit dont elle assure le développement. En général, il existe deux types de sureté : les suretés réelles et les suretés personnelles. Les suretés réelles portent sur les biens mobiliers ou immobiliers, les suretés personnelles sont des engagements de signature. A titre de sureté personnelle, on a le cautionnement, la lettre de garantie et la lettre d'intention et l'aval (même si l OHADA n en a pas a proprement pas parler). Pour les suretés réelles on a les suretés mobilières (gage, nantissement, hypothèque mobilière) et les suretés immobilières (hypothèques mobilières).

Le banquier court plusieurs risques (juridiques, liés au crédit, financiers et commerciaux). Le banquier peut voir sa responsabilité engagée à l'occasion de l'ouverture du compte, du fonctionnement du compte, lors des services de caisse et enfin lors des opérations de crédits. Lors de l'ouverture du compte la responsabilité peut être engagée pour refus illicite ou le caractère abusif de son droit de refus. La responsabilité du banquier peut être engagée pour défaut de contrôle non seulement au moment de l'ouverture de compte mais aussi lors de son fonctionnement. Cette responsabilité résulte de l'obligation de vérification avant toute ouverture. Le banquier qui ouvre un compte à son client est tenu de contrôler son identité et sa nationalité, sa capacité et son pouvoir. D'autres vérifications peuvent porter sur sa profession, son honorabilité et sa situation financière. Le contrôle de la centrale des incidents de paiement pour interdiction bancaire. Tout préjudice résultant de l'absence d'une de ces vérifications pour un tiers entraine réparation par la banque. L e banquier peut voir aussi sa responsabilité engagée pour immixtion dans la gestion de son client toutefois exception. Le refus du banquier d'accomplir une opération de caisse peut entrainer sa responsabilité. La convention de compte implique pour le banquier l'obligation de fournir à son client un service de caisse. Le banquier a également une obligation d'information et de conseil. Sa responsabilité peut être aussi engagée pour octroi de crédit fautif ou pour refus abusif de crédit. Toute préjudice résultant pour les tiers, les cautions et autres peuvent engager la responsabilité du banquier. Pour prémunir ses risques, il faut respecter la déontologie et le manuel de procédure, se former et s'informer. Le banquier ne doit pas aussi octroyer de crédit à une entreprise en redressement judiciaire sauf prévision dans concordat.

Le secret bancaire est l'obligation de ne pas divulguer les faits confidentiels appris dans l'exercice de la profession hors du cas prévu par la loi. Le secret professionnel donc bancaire est inopposable aux autorités publiques (banque centrale, commission bancaire, autorité du marché financier, fisc, douane, officier de police judiciaire sur commission rogatoire) et des personnes privées (notaires, mandataires et huissier de justice).

9. Informatique bancaire

Animé par Mr. Paul Dara, chef service informatique BSIC /MALI.

Ce module nous a permis de nous familiariser et de connaître des nombreuses mutations dans le but de prendre en compte les nouveaux besoins dans les échanges interbancaires ; avec les logiciels de la BSIC (smartbank pour la gestion des opérations quotidiennes, smartlending pour la gestion des prêts et smartsign pour la gestion des signatures et smartclearing pour le traitement de la communication). En plus de ses logiciels, nous avons eux à faire une simulation d'ouverture de compte, nous avons vue les différents acteurs de base de la monétique ;(porteur ,émetteur, accepteur et acquéreur) ; nous avons aussi les produits et services de la monétique (carte de retrait, carte de retrait et paiement, carte de paiement) on a la carte verte, la carte rouge et la carte bleu (oasis, express et azur) . Le groupe BSIC utilise aussi STAR UEMOA et SWIFT. En résumé toute opération par le clerc est contrôlée et validé par le vérificateur.

10. Politique de crédit, cas du groupe BSIC

Animé par Mr. PONA MAMADOU, chef service crédit à BSIC /GUINNEE.

Pour la politique de crédit, des paramètres doivent être pris en compte : environnement juridique, réglementaire, étude de marché, et cadre institutionnel. Il faut le respect des normes prudentielles de gestion. Les crédits doivent en majorité être sains donc respecté l'accord de classement de la BEAC. Ainsi 60% des crédits détenus dans le portefeuille doivent être sains. Au sein du groupe BSIC, le service commercial procède à des analyses préliminaires, ensuite le service de crédit procède à des analyses complémentaires, fait des analyses sérieuses et poussées. Le service juridique du recouvrement et contentieux étudie la garantie et sa validité, ensuite le dossier passe en comité de crédit. Si le dossier est accepté, le service portefeuille et le service des cautions et suivi des marchés procède à la mise en place du crédit et à son suivi. Au niveau de l'analyse financière, on voit l'activité (forces et faiblesses), le niveau d'activité (évolution du chiffre d'affaire), la rentabilité et le ratio de structure. On rend aussi visite au client pour des informations complémentaires. Les instances de décision en matière sont :

Au niveau des filiales, la direction générale et le comité de crédit interne.

Au niveau du siège, direction centrale de crédit et le conseil supérieur de crédit. Chacune de ses instances a une compétence limitée.

11. Financement du commerce extérieur, le CREDOC.

Animé par Mr GARIBOU JOSEPH cabinet Phoenix.

Ce module nous a permis de mieux mettre l'accent sur le crédit documentaire et ces différents aspects, notamment les documents commerciaux, les documents officiel et les documents d'assurances ; avant d'entrer en profondeur nous allons d'abords définir le crédit documentaire :

Le crédit documentaire est un engagement conditionnel de paiement donné par une banque, un engagement écrit pris par la banque de l'acheteur, en faveur du vendeur et conformément aux conditions de l'acheteur.

- Dans les documents commerciaux nous avons :

La facture commerciale, la facture provisoire et définitive, la facture douanière, la facture consulaire et la facture pro forma.

- Les documents officiels ou de contrôle :

Dans ces documents nous avons :

L'origine, la qualité et le poids

- Les documents d'assurance :

Dans ces documents nous avons :

Les avaries particulières, les avaries grosses ou communes, le certificat d'assurance, l'avenant d'assurance et la note de couverture.

Ce module nous a permis aussi de se familiariser avec les principes de traitement du crédit documentaire, la nature des vérifications de la banque, le connaissement et les types de crédits documentaires.

Divers

Durant notre séjour, nous avons résidé à l'hôtel Résidence WAWA à magnanbougou Faso Kanou. Nous avons fait une visite à la filiale BSIC du Mali. Cette visite nous a permis de confronter notre connaissance théorique sur la BSIC avec la pratique. Au cours de cette visite, nous avons été reçus par le Directeur Général, le conseiller du Directeur Général, le Directeur Central et les Chefs Service. Ensuite, Cette visite a été riche en échanges et conseils. Aussi nous avons eu droit à une visite touristique de la ville de Bamako.

CONCLUSION

La formation des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur appelés à travailler et à servir dans la banque est source de nombreux avantages pour l'institution financière (performance, compétence, accroissement du produit net bancaire et du fond de commerce). Ce recrutement permet le rajeunissement de la pyramide des âges de l'entreprise. Grace à cette formation fort salutaire, certainement ces jeunes que nous sommes ne sont plus de mauvais chasseurs avec un fusil mais de très bons chasseurs prêts à tout conquérir et à tout gagner. Notre seule recommandation au titre de la formation et surtout pour les formations à venir que nous sollicitons vivement. Nous ne pourrions terminer sans remercier une fois encore le Président Directeur Général pour son initiative fort salutaire, la direction générale du centre de formation bancaire de la BSIC pour tous les moyens mis en oeuvre pour favoriser la réussite de la formation.






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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera