UNIVERSITE LIBANAISE Faculté des
sciences
économiques et de gestion Section II
L`ECONOMIE LIBANAISE COMME UNE ECONOMIE
DE TRANSFERT
Mémoire de Liscence en sciences
économiques. Option : Economie
Préparé par :
Yaacoub SALLOUM Fadi HANNA
Membres du Jury :
Doc bachir el mur Directeur
Doc samir tannous Suppléant
Année universitaire :2009-2010
Nous dédions ce mémoire à notre cher
pays, qui traverse des circonstances difficiles et à nos
chers parents à qui nous devons tant.
Remerciements
A l'université Libanaise et aux professeurs, qui nous
ont dispensé leur enseignement et assuré notre formation. A
notre professeur, M. Bachir el mur qui fait de son enseignement une
recherche vivante et un témoignage, avec notre gratitude pour son
obligeance à nous avoir prodigué ses précieuses
recommandations et directives, à l'endroit de notre projet. A M.
Samir Tanous qui, par ses directives et conseils, nous a aidées
à composer et faire réussir ce mémoire
Résume :
L`economie libanaise a connu une transformation importante et une
changement remarquable qui est présenté par la transition de
cette économie d`une économie exportatrice de services vers un
economie dite « economie de transfert » durant la période de
la guerre, l`economie libanaise peut être classé parmi les
économies semi rentiéres,qui depend des flux extérieure
des capitaux, la période de l`après guerre libanais est
caractérisé par les transferts des libanais residant dans les
pays du golf ,et aussi par une recule de la capacité productive
nationale, la dependance de l`economie libanaise de ces flux est
illustré par les comptes de la balance de paiement libanais des
année 1960 jusqu`a nos jours.
summary
the lebanese economy knew an important transformation and a
remarquable changing noted by the transition from the export relaying economy
of services to an «economy of transfert» during the war, we can class
the Lebanese economy with the semi-rentiére economies, based on the
transfers from outside the country,the after war period is characterized by the
massive transfert from emigrants in the golf countries and also a decline in
the productive capacity of the national economy, the dependency of the Lebanese
economy to the outside transfers is shown in the different accounts of the
Lebanese balance of payment from 1960 until now.
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TABLE DES MATIÈRES pages
INTRODUCTION 8
Chapitre 1 : Presentation génèrale de la
notion d`économie de transfert 11
Section 1: Definition d`un économie de
transfert 11
A.transfert de fonds des travailleurs migrants
(TFTM) 12
1.definition des TFTM 13
2.fonctionnement des TFTM 14
3.le marche des TFTM 15
4.Réglementation des TFTM 16
B.Les transferts de fonds internationaux des
émigrés et leur role dans le développement:
16
1.Effets économiques des transferts d'argent
16
1-a Les transferts d'argent et la croissance 17
1-b Effets des transferts de fonds sur la balance de paiement 18
Section 2: la theorie financier des mouvements des capitaux a court
terme: 20
A. les avantages et les inconvenients de la
liberalisation des movements des capitaux. 21
1.les inconvenients 21
2.les avantages théoriques 21
B.Methodologie d`établissement de la balance de
paiement 22
1- Residents: concept et definition 22
2- Structure et les rubriques de la balance des payements 23
Chapitre2 23
Section1-Al`économie libanaise durant la
période de la guerre{1975-1990} 23
A-1-La période de la guerre civile 23
B-balance de paiement libanais des années 1960
(balance condensée) 25
B-1Interprétation de la balance condensée 27
Section 2-A analyse de la balance des payements
libanaise des années 1994-
2005 29
1-Interprétation de la balance des opération
courantes et analyse du compte des transferts courants 30
2-Les transferts de fonds effectués par les
émigrés vers le Liban sont parmi les plus élevés au
monde. 33
3-Importance des transferts effectués par les
émigrés
dans l'économie des ménages 36
4-Impacts macroéconomiques des transferts 38
5-La crise semble affecter négativement les
investissements directs étrangers (IDE) lesquels pourraient enregistrer
une baisse de près de
20 pourcent en 2009. 40
B-Evolution des différents soldes de la balance
des paiements 2004-2008 45
1-Interpretation de la balance des paiement libanais entre
2004-2008 45
C-L`IDE au liban 49
1-IDE 2009 50
2-les IDE en chiffres 50
3-Comparaison internationale de la protection des investisseurs
51
D- Pourquois choisir d`investir au liban
51
1-Les points forts 51
E-Les mesures mise en place par le gouvernement pour faire
attirer les IDE52
F-Position du Liban comme pays d'accueil des
investissements 53
Chapitre 3 54
Section1-A-Les conséquences et l`influence des
flux financiers sur l`économie
libanaise 54
B-Dutch disease effect :le syndrome hollandais
54
1-Définition 54
2-Origine 54
Section2-A Mal hollandais : le cas du liban
56
B-Comment orienter l`economie de transfert vers un economie
de
production 58
1-l`impératif de compétitivité
structurelle. 58 C-Quelles sont les réformes
à mettre en oeuvre pour rendre le Liban
compétitif 59 D-Avec quel type
d'investissements la richesse locale pourrait-elle être
produite? 62
E-Les dix principes d`une reconstruction durable au liban
63
F-Quelle relance economique pour le liban? 65
1-Installer et consolider la confiance 66
2-Relance keynesienne de la demande 67
3-Effet des anticipations. 67
4-fixer des « objectifs » 68
Introduction
Dans l`analyse de l`economie politique des pays du moyen orient
le concept d`Etat rentier est devenu important depuis une trentaine
d`année l`évolution de la rente petrolier influence nombreux pays
dont le liban, qui recoivent des montants excessivent des flux financier causer
par l`augmentation des prix du pétrole, ces flux sont envoyer par les
travailleurs libanais qui se trouvent dans les pays du golf, dans ce context
la, l`afflux des capitaux externe,et ces flux financier sont soldées par
un contribution a la descision de la politique économique du liban, et
faire de sorte que l`economie libanaise est devenu une «economie de
transfert».
Ce mémoire repondra aux question suivant:
Qu`est ce qu`un economie de transfert?comment ont défine
les fonds transférés et sont influence?Quell sera linfluence et
l`impact de ces flux sur la structure economique du liban?comment on doit
orienter l`usage de ces flux pour transformer l`economie libanaise vers un
«economie productif» comment la structure de l`economie libanaise
sera refleter par la balance de paiement libanais?
Ces question sont traiter de la maniere suivante: Chapitre 1:
sera divisé en deux sections.
La section1 -A definit theoriquement l`economie de transfert, les
transerts des fonds des travailleurs migrants, leurs réglemenation,
leurs fonctionnement et leurs marché .
Section1-B présente les effets du transfert d`argent sur
la croissance et sur la balance de paiement en génèrale.
La section 2-A Présente la theorie financiére des
mouvement des capitaux avec les inconvenients et les avantages théorique
de la libéralisation des mouvements des capitaux.
Section 2-B montre la methodologie de l`etablissement de la
balance de paiement, avec la definition du concept des residents, et
prsentation des differents rubrique de la balance de paiement.
Chapitre 2 :sera divisé en deux section :
Section 1-A présente l`économie libanaise durant la
période de la guerre(1975- 1990).
section 1-B présente la balance de paiement libanaise
durant les années soixantes, avec son intérprétation.
Section 2-A montre la balance de paiement libanais des
années 1994-2005, avec son intérpretation, aussi montre que les
transferts des émigres vers le liban sont le plus élevé au
monde,l`impact des transferts sur l`economie des ménages, avec un
demonstration que la crise financiére a diminué les
flux d`IDE.
Section 2-B présente la balance de paiemet libanais durant
les années 2004-2008 Section 2-C présente L`IDE au liban
Section2-D-montre Pourquois choisir d`investir au liban avec les
points forts et faibles qui attirent l`investissements.
Section2-E-présente Les mesures mise en place par le
gouvernement pour faire attirer les IDE
Section2-F- explique la Position du Liban comme pays d'accueil
des investissements
Chapitre 3est divisé en deux sections :
Section 1-A montre Les conséquences et l`influence des
flux financiers sur l`économie libanaise.
Section1-B-Présente le Dutch disease effect :le syndrome
hollandais origine et définition
Section2-A Mal hollandais : le cas du liban
Section2-B- explique Comment orienter l`economie de transfert
vers un economie de production
Section2-C-montre Quelles sont les réformes à
mettre en oeuvre pour rendre le Liban compétitif.
Section2-D-explique Avec quel type d'investissements la richesse
locale pourraitelle être produite
Section2-E- montre Les dix principes fondamentale d`une
reconstruction durable au liban
Enfin,Section2-F- montre comment assurée une relance
economique pour le liban?
Chapitre I: Presentation génèrale de la
notion d`economie de transfert
Ce chapitre se propose de definir la notion d`économie
de transfert a partir d`un retour a la littérature traitant
théoriquement l`Etat semi-rentier,et l`economie de transfert.
Section 1: Définition d`un économie de
transfert
La structure économique d`un pays donnée est
qualifié comme un structure d`economie de transfert lorsque l`economie
du pays depend de l`afflux des capitaux,et des transferts de
l`exterieur,provenant des imigrés et des travailleurs resident a
l`etranger.
Les pays non pétrolier qui se situent dans un region
caracterisé par un prospérité et un preponderance du
secteur petrolier bénèficent indirectement des recettes du
petrole1.
Les pays nom petrolier sont donc l`objet d`un assujetissement au
pays petrolier ce qui donne que la variation et la fluctuation des recettes et
des revenus petrolier aboutissent a des effets remarquables sur l`economie des
premiers, aussi dans ce contexte la, la prospérite des pays,c`est celle
qui s`est orienter vers la péninsule arabique depend des vagues
d`immigration celle ci est composé a la fois de main d`oeuvre
qualifié et de cadres des professions libérales
(enseignant,medecin,gros commercant) qui disposent des leurs arrivé dans
le pays d`acceuil des très haut salaire et qui en régle generale
laisser au liban leurs familles a qui ils envoient la majeur partie de leurs
salaires qui l`utilisent pour la consummation des bien et des services, pour
eclaircire d`avantage :
considerons qu`on a 50000 émigré libanais dans
les pays du golf et si l`on prend une moyenne de transfert de fond de 500LL par
mois par émigré nous obtenons une rentrée annuelle minimum
de capitaux de l`ordre 300 million de livre.
1SID AHMED Abdelkader, « economie politique de la
transition dans les pays en developpement».le cas de la Syrie,
Publisud, 1996, p. 178
A.transfert de fonds des travailleurs migrants (TFTM):
Les fonds envoyés par les travailleurs migrants à
leur famille restée dans le pays d'origine constituent une importante
source de revenu pour nombre d'économies en développement. Pour
les bénèficiaires, ces fonds sont souvent le seul moyen de
couvrir leurs depenses quotidienne, se constituer une epargne de
securité, voire de faire de petits placements, et d` après la
banque mondiale le volume des transfert de fonds des travailleurs
migrants(TFTM)1ne cesse d`uugmenter depuis dix anx, selon les
estimations, le montant totale des transactions mondiales aurait depasse, en
2005 230 milliard USD pour quelque 175 million de travailleur migrants, les
TFTM constituent probablement la plus importante source de financement
exterieur dans les pays en developpement; ils peuvent representer dans certains
cas, jusqu`a un tiers du PIB. leurs flux semble également plus stable
que les autres formes de financement exterieur2ces dernier
années, on a pris conscience de
l`importance des TFTM et des difficultes qui leur sont parfois
associées. Ainsi, lors de leur sommet de Sea Island en juin 2004, les
pays du G8 ont convenu de prendre des mesures pour aider les pays en
developpement a reduire le coût de ces transferts, ils ont notamment
decidés d`etablir un groupe de travail, qui se compose d`experts des
paiement et du developpement issus des banques centrales des pays originaires
et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers
1Transfert réecurrents effectués par des
travailleurs migrants(par exemple, envoie d`argent mensuels à la famille
restée dans le pays d`origine). Dans un souci de simplicité, ces
paiements sont désignés par l`abbreviation «TFTM»,
etant entendu qu`il s`agit de transferts internationaux
2sources: banque mondiale et banque interamericaine
de developpement.les flux mondiaux officiellement recensés
s'établiraient à USD 232 milliards, dont USD 167 milliards
à destination des pays en développement. Toutefois, en raison de
l'imprécision de la mesure, notamment du fait de transferts financiers
non comptabilisés, les flux effectifs sont sans doute beaucoup plus
élevés - peut-être de 50 %, voire davantage (Global
economic prospects, Banque
mondiale, 2006).
.
du developpement issus des banques centrales des pays originaires
et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers internationales.
Les TFTM peuvent être examinés sous divers aspects: incidence sur
le developpement ; relation étroite avec des questions de migration
souvent politiquement sensible ; indispensable suivi des flux aux fins de la
balance de paiement.
1.definition des TFTM:
Les TFTMs peuvent etre intérieur ou internationaux. On
parle de TFTM intérieur, par exemple, en cas de migration des zones
rurales vers les zones urbaine, les TFTM internationaux est défines
comme des paiements transfrontières de montant relativement faible de
particulier a particulier.
Cette definition est conçue pour render compte des aspects
des TFTM ayant trait au systéme de paiement. Elle met l`accent sur le
fait qu`il s`agit de paiements entre particuliers et non paiements
destinés a acheter des biens et services ou de paiements entre
enterprises. Ces paiement entre particulier sont normalement de valeur
relativement faible comparés, par exemple aux vierment interbancaires de
montant élevé. Souvent ils sont opéerés entre
personnes disposant d`un revenus assez bas, et les donneurs d`ordre, s`il
s`agit de migrants, ne maîtrise pas toujours bien toutes la facettes de
la société et de l`economie de leur pays d`accueil. En outre, si
les TFTMs sont habituellement des flux récurrents, en pratique ils
s`effectuent par une serie d`instructions distinctes plutôt que par ordre
permanent1.
1instruction donnée par un débiteur
à sa banque ou à tout autre prestastaire de services de paiement
d`effectuer regulierement le paiement d`un montant fixe a un beneficiaire
désigné il existe plusieurs raison possibles pour expliquer le
fait que en pratique les ordres permanents ne sont pas beaucoup utilizes pour
les TFTM :
les donneurs d'ordre n'envoient pas toujours le même
montant ; les prestataires n'acceptent pas les ordres permanents ; ou les
donneurs d'ordre n'ont pas accès à des prestataires tels que des
banques ou d'autres établissements collecteurs de dépôts
(qui assurent des services sur ordre permanent).
Bien que, dans la pratique, les flux TFTM les plus importants
soient généralement les paiements récurrents des
travailleurs migrants allant des pays développés vers les pays en
développement, la définition utilisée ici est plus large
pour couvrir également d'autres transferts transfrontières de
faible montant entre particuliers comme, par exemple, les paiements ponctuels
(destinés, notamment, à couvrir une urgence) ou les paiements
faisant intervenir d'autres groupes de pays1.
D'un point de vue économique et social, les TFTM
présentent un intérêt particulier en tant que
catégorie de paiement. Cependant, pour le prestataire de services, ils
sont souvent impossibles à distinguer des autres paiements
transfrontières de faible montant, notamment ceux émis par des
entreprises ou destinés à des entreprises (parce que le
prestataire de faible montant, notamment ceux émis par des entreprises
ou destinés à des entreprises (parce que le prestataire de TFTM
n'a aucun moyen de savoir que le transfert s'opère entre particuliers).
Ainsi, le donneur d'ordre peut effectuer le paiement non pas en son nom mais au
nom d'une petite entreprise qu'il gère, ou bien il peut être
difficile de savoir si le nom (étranger) du bénéficiaire
est celui d'une personne ou d'une société2.
3.fonctionnement des TFTM:
Les principaux participants à un transfert TFTM sont le
donneur d'ordre, le bénéficiaire et le préstataire de
services de TFTM. Dans la pratique, un transfert fait souvent intervenir deux
préstataires, qui doivent coopérer pour assurer la
totalité du service : un dans le pays originaire (préstataire
collecteur) et un dans le pays destinataire (préstataire payeur). En
outre, les préstataires n'utilisent pas toujours leurs propres
1Il existe, par exemple, d'importants flux de
paiements entre les pays suivants : Costa Rica et autres pays d'Amérique
centrale ; Russie et autres pays de la CEI ; Afrique du Sud et autres pays de
la Communauté pour le développement de l'Afrique australe.
2De même, le prestataire ne sait
généralement pas à quoi le paiement est destiné ni
(en cas de chaîne d'instructions distinctes) qu'il s'agit d'un paiement
récurrent
bureaux ou filiales ; ils ont parfois recours à des agents
pour collecter ou débourser les fonds en leur nom. En règle
générale, les banques et autres établissements collecteurs
de dépôts, comme les coopératives de crédit, jouent
aussi un rôle important : les préstataires peuvent être
eux-mêmes collecteurs de dépôts ; sinon, ils font souvent
appel à des établissements offrant ce service pour
transférer les fonds entre pays.
Si l'on considère la totalité du transfert entre le
donneur d'ordre et le bénéficiaire, la plupart des TFTM, en
pratique, sont des virements (le paiement est déclenché par un
ordre du donneur d'ordre au préstataire). Les instruments de
débit tels que les chèques sont parfois utilisés (le
donneur d'ordre remet un chèque au destinataire qui l'encaisse à
sa banque, de sorte que l'ordre au prestataire - banque du destinataire - est
passé par le destinataire). Les autres instruments de débit,
comme les prélèvements, sont rares.
4. le marché des TFTM
Il est question ici uniquement des TFTM et services de TFTM
internatinaux,(par opposition aux transferts et services interieurs),
même si, dans un souci de simplicité cette précision est
omise. Par TFTM on enetend ici des paiements transfrontiére de montant
relativement faible de particulier a particulier, il s`agit de paiements
recurrents éffectués par des travailleurs migrants.
Les TFTM peuvent prendre diverse formes : transfert
d`éspece par des particuliers services d`opérateur mondiaux
specialisés en transfert de fonds ; services proposés par les
systèmes par cartes ou virements interbancaires1. Les
principes généraux visent l'ensemble des prestataires de TFTM,
à l'exception de ceux dont les services offrant des transferts physiques
d'espèces.
1 le terme de banque s`enetend ici dans son acception
generique et recouvre tout etablissment collecteur de depots, etblissement de
credit ou tout autre etablissement, quelle que soit sa definition legale dans
une juridiction donne.
5.Réglementation des
TFTM:
L` une des principales formes de réglementation concerne
la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme elle
comporte des critéres de connaissance de la clientéle et
prévoit l`enregistrement la déclaration de chaque transaction de
nombreux pays exigent dans ce cas que les préstataires soient
enregistrés ou disposent d`une licence dans les pays imposant un
contrôle des changes, les préstataires outre
l`enregistrement1 et la déclaration sont également
tenus de verifier que le donneur d`ordre est autorisé à effectuer
la transaction de plus il est souvent intérdit aux préstataires
de débourser des fonds en devises
plus rarement, des mesures spéciales de protection des
consommateurs peuvent s'appliquer aux TFTM (les prestataires peuvent, par
exemple, être tenus de fournir aux donneurs d'ordre certaines
informations préliminaires telles que le prix et la durée du
transfert). Enfin, même s'il ne s'agit pas de réglementation
à proprement parler, il convient de noter que, dans certains pays, les
transferts financiers, et notamment les TFTM, sont soumis à des taxes
qui en augmentent le coût.
B.Les transferts de fonds internationaux des
émigrés et leur role dans le développement:
1.Effets économiques des transferts d'LLJII1t:
L'impact des transferts de fonds sur les pays
bénéficiaires est le théme de très nombreux
ouvrages d`economie, la plupart des analyses se sont focalisées sur deux
voire pas du tout. En revanche, l'attribution d'une licence est soumise
à d'importantes conditions. En pratique, il est parfois difficile de
distinguer entre les deux.
1 Schématiquement, l'enregistrement consiste
pour un prestataire à s'identifier auprès des autorités et
à fournir certaines informations sur lui et son service, les
autorités n'imposant, par ailleurs, que peu de conditions,
grands thèmes. Une première série se
concentre sur les effets des transferts sur l'économie en
général, en examinant les incidences sur l'emploi, la
productivité et la croissance. Enfin, la deuxième série
d'ouvrages traite du rôle des transferts d'argent dans le comblement des
déficits de la balance commerciale et de la balance des
opérations courantes.
1-a Les transferts d'argent et la croissance:
Les transferts d'argent opérés par les
émigrés exercent incontestablement un certain nombre d'effets sur
le bien-être. Tout d'abord, ces transferts constituent une importante
source de revenu pour de nombreux ménages à revenu faible
à moyen, dans les pays en développement. Deuxièmement, ils
fournissent les devises fortes nécessaires pour importer des facteurs de
production rares, non disponibles sur le plan intérieur, mais aussi pour
effectuer des économies supplémentaires en vue du
développement économique. Toutefois, nombre de chercheurs ont
supposé que l'ampleur de l'impact sur le développement des
transferts d'argent dans les pays bénéficiaires dépendait
de la manière dont cet argent était dépensé. C'est
ainsi que de nombreux ouvrages étudient l'utilisation de l'argent
transféré pour la consommation, le logement, l'achat de terrains,
l'épargne et l'investissement productif. Il n'y a pas de doute que le
fait de consacrer cet argent à
l'investissement entrepreneurial influe directement et de
façon positive sur l'emploi et la croissance. Toutefois, d'autres
chercheurs ont démontré que même si l'argent
transféré est affecté à la consommation et à
l'achat immobilier, il peut avoir divers effets indirects sur la croissance
économique. Parmi ces effets figurent le déblocage d'autres
ressources pour l'investissement et la production d'effets multiplicateurs.
S'agissant de l'utilisation des fonds transférés par les
émigrés, les ouvrages de vieille date laissaient entendre que cet
argent était le plus souvent dépensé pour satisfaire des
besoins essentiels de consommation, pour des soins de santé et des
achats fonciers. Mais que le revenu provienne de transferts ou d'autres
sources, la manière de le dépenser s'ordonnait selon une
hiérarchie des besoins. On peut donc
raisonnablement supposer que tant que les pays en
développement n'auront pas atteint un certain niveau de bienêtre,
les ménages continueront d'afficher les mêmes habitudes de
dépenses, L'utilisation de l'argent transféré
présente un autre aspect nettement plus important. Il s'agit de savoir
si ces fonds sont affectés à d'autres dépenses que
l'argent procuré par d'autres sources de revenu. Des
données d'observation montrent que les ménages
bénéficiant de transferts affichent un mode de consommation
analogue à celui des ménages qui en sont privés. Pourtant,
d'autres chercheurs émettent l'idée que l'argent
transféré est traité différemment par rapport aux
autres sources de revenu et qu'il est plus souvent épargné. La
plupart des études théoriques portant sur les effets
multiplicateurs des transferts de fonds s'appuient sur des modèles qui
prennent en compte les effets à la fois des migrations et des transferts
sur le bien-être. Les chercheurs considèrent les transferts
d'argent comme un moyen possible de compenser la baisse de production que
connaissent les pays en développement du fait de la perte de
débouchés commerciaux résultant de l'émigration.
Les résultats de la modélisation montrent que si les migrants
sont des travailleurs peu qualifiés, le bien-être du pays de
départ s'accroît dès lors que les montants
transférés sont supérieurs à la perte de revenu
intérieur. Si les émigrants sont très qualifies et/ou
s'ils partent en emportant des capitaux, les transferts n'augmentent le
bien-être de ceux qui restent au pays que si le rapport
capital/main-d'oeuvre de l'économie d'origine augmente ou demeure
inchangé. Si ce rapport décroît, les effets sur le
bien-être sont négligeables, voire negatives, Les transferts n'ont
pas que des effets positifs sur l'économie d'origine. S'ils produisent
une demande supérieure à la capacité de cette
économie à y répondre, et si la demande concerne des biens
non marchands, ils peuvent avoir un effet inflationniste, Les transferts
peuvent éventuellement avoir d'autres effets défavorables sur le
bien-être. Ils peuvent notamment encourager constamment
l'émigration des personnes d'âge actif et créer une
dépendance des bénéficiaires qui s'habituent à
disposer de l'argent. Or, tous ces facteurs risquent de perpétuer la
dépendance économique, ce qui compromet les perspectives de
développement.
1-b Effets des transferts de fonds sur la balance de
paiement:
Les transferts des fonds exerce des effets remarquables sur la
balance de paiement, en plus de leurs impacts sur la consummation
privée, l`epargne, et l`investissement qui contributent a la croissance,
et au developpement des pays d`origine des émigrés, les fond
transférés s`ajoutent non seulement au revenu intérieur
des ménages mais aussi au volet « recettes » de la balance des
paiements.
Les transferts compensent les déficits chroniques de la
balance des paiements en réduisant la pénurie de devises. Ils
peuvent aider à atténuer la contrainte souvent vitale que font
peser les déficits de la balance des paiements sur le
développement
économique des pays d'origine des migrants. Leur impact
sur cette balance est plus appréciable que celui des autres flux
monétaires (telles que l'aide financière, l'investissement direct
ou les prêts) parce que leur utilisation n'est pas liée à
des projets d'investissement particuliers exigeant un fort pourcentage
d'importations, qu'ils ne sont pas productifs d'intérêts et n'ont
pas à être remboursés. En outre, les transferts constituent
une source de devises beaucoup plus stable que les autres flux de capitaux
privés et, dans certains pays, présentent un caractère
contracyclique.
Les pays en développement se sont très vite rendu
compte de cet effet manifestement positif des transferts d'argent sur leur
balance des paiements, et ont pris des mesures pour accroître cet afflux
de devises. Mais ces mesures doivent être appliquées avec prudence
parce que, mis à part leurs effets positifs sur la balance des
paiements, les transferts influent sur l'activité économique du
pays d'origine. Selon la manière dont il est dépensé ou
investi, cet argent n'aura pas le même impact sur la production,
l'inflation et les importations.
Savoir dans quelle mesure la demande supplémentaire
induite par les transferts peut être satisfaite en étoffant la
production intérieure constitue un facteur déterminant. Selon que
l'offre intérieure réagira de manière plus ou moins souple
face à l'accroissement de la demande, les transferts auront des effets
positifs sur l'emploi ou négatifs sur l'inflation. Cette souplesse
déterminera également s'il y a lieu ou non d'importer davantage.
Parmi les effets negatifs des transferts sur la balance des operations
courantes est ce que l`on appelle «l`effet boomerang», C'est ce qui
se produit quand les transferts provoquent une augmentation des importations et
des déficits de la balance commerciale de leur pays de destination.
Toutefois, la plupart des chercheurs ne partagent pas l'opinion selon laquelle
ce sont les importations induites par les transferts qui créent ces
problèmes de balance commerciale. La propension à importer peut
aussi s'accroître par suite du développement de l'économie
en général, d'un changement structurel dans la production des
biens de consommation ou d'équipement, ou de la division internationale
du travail. Les transferts de fonds peuvent engendrer un autre effet
négatif dans les cas où ils induisent une augmentation de la
demande supérieure à la capacité de production de
l'économie. Lorsque cette demande concerne des biens
échangeables, ils peuvent provoquer une appréciation du taux de
change réel. Or, un taux de change surévalué réduit
la compétitivité des entreprises du pays sur les marchés
étrangers (parce que les exportations deviennent chères) et sur
les marchés intérieurs (parce que les importations sont peu
coûteuses), et redirige les ressources du secteur des biens marchands
vers celui des biens non marchands, par un effet connu sous le nom de «
syndrome hollandais ». Ce phénomène peut à son tour
créer des pressions sur la balance des paiements, ralentir
l'accroissement des opportunités d'emploi et, par conséquent,
renforcer l'incitation à émigrer.
Section 2: la theorie fin des mouvements des capitaux a
court terme:
Depuis longtemps les mouvements internationaux des capitaux a
court terme furent considerée comme des flux financiers de contrepartie
depourvus de toute autonomie, le rôle qui leur etait dévolue
consistait seulement a financer le solde de balance des opération
courante ou de balance de base on parle alors de la
« financement compensatoire » ont s`apercu pourtant
dans les années soixante que le volume et la volatilite des capitaux
engagés n`etait nullement expliqué par les
désèquilibres de flux réels internationnaux, comme dans
les années vinght il se trouvent des capitaux brulant et
érratique.
Malheureusement les flux des capitaux internationnaux etaient
exclusivement saisis a travers les opérations de conversion d`une
monnaie dans une autre ou de prêt croisé (swap) de
trésorerie, ils relévaient d`opérateur artificiellement
separée en arbitragistes et spéculateur leur origine residait
dans un écart durable a la parite des taux d`intêret a`aucune
raison theorique ou institutionnelle ne peut justifier si ce n`est le cas
trés particulier d`un marche des change ou la banque central intervient
a terme , enfin le type d`ajustement operée par les movements des
capiteaux restait largement dans l`ombre.
Les flux des capiteaux -dette, investissement,directe,et
placement immobilier d`un pays a un autre s`enregistre au compte du capital et
d`operation financier de la balance de paiement ,les sorties correspond aux
achats d`avoirs exterieurs par les resident qui remboursent en outré
leurs emprunts a l`etranger qui investissent sur les marches financiers du pays
d`accueil et aussi les capitaux envoyer par les émigrés a leur
familles. Le fait de lever toutes les restrictions qui présent sur ces
transaction, autrement dit de laisser les capitaux entrer et sortir du pays
sans controle ni entrave est ce que l`on appelle dereglementer les mouvements
de capitaux.
Dans ce context la, de plus la liberalisation des mouvements des
capiteaux serait necessaire, la croissance des transactions internationales et
des mouvements internationnaux des capiteaux est une des caracteristiques les
plus marquantes de l`economie de la fin du 20eme siecle, les
entrée nettes des capitaux dans les pays en developpement ont
triplé passant d`environ de 50 milliards de dollars par an entre
1987 et1989 a plus de 150 milliard de dollars sur la periode
1995-1997, dans le meme temps les flux privées en 1996 en sont venus a
representer 20% des investissement interieur des pays en developpement contre
3% seulement en 1990 la libéralisation des marche des capiteaux et
l`augmentation du volume et de la volatilite des flux des capiteaux qui
découlent est un phénomene en constante évolution et dans
une certain mesure irréversible, elle a contribue a la hausse de
l`investissement a l`accéleration de la croissance et a l`amelioration
du niveau du vie dans bien des pays.
A. les avantages et les inconvenients de la
libéralisation des movements des capitaux.
L`ouverture des marche des capitaux présente plusieurs
avantages et inconvenients qui sont:
1.les inconvénients:
La libéralisation financier externe peut amplifier les
effets d`une politique malvisée, en permettant l`entrée des
banque étrangers, elle peut comme la libéralisation interne
reduire les marges et render les banques nationale plus vulnérable aux
perte sur les préts, la libéralisation des mouvements des
capitaux peut oblige les autorités a relever les taux d`intêret
encore plus brutalement pour defendre un taux de change fixe, le comité
interimaire organe directeur du FMI puis les ministres des finance et les
gouverneursdes banque centrale du groupe des sept ont souligne a l`automne 1998
que la libéralisation des movements des capitaux doit s`effectuer d`une
maniére ordonnée graduelle et bien enchainée.
2.les avantages théoriques:
La libéralisation offre un meilleur allocation des
resources et des emplois grace a l`accession au financement externe, l`epargne
internationale a étè decouplé et l`investisement des pays
a donc étè favorisé on peut egalement s`attendre a ce que
l`accroisement des investissement stimule l`emploie et permettre donc
d`utiliser le capitale humain, grace aux capitaux extérieur le pays peut
exploiter sont potentiel de croissance en investissant dans des projet rentable
au dela de ce qui serait permis par l`epargne des residents comme exemple il
s`agisse des pays qu`ont un
deficit structurel d`epargne(amérique latine) mais dont
les perspectives de croissance sont plus forte encore.
Selon bhagwati la libre circulation des capitaux a permis a
certain pays émèrgent de doubler voire tripler la vitesse de
convergence de leur niveaux de vie au niveau des pays industrialisé,
toutefois il met en evidence que la croissance des PVD et aussi due a d`autre
facteur .
B.Methodologie d`etablissement de la balance de
paiement
La balance des paiements d`un pays est l`enregistrement de toutes
les transactions économiques effectuées par les résidents
de ce pays avec le reste du monde au cours d`une période de temps
donné Les transactions économiques internationnales sont des
échanges de valeurs elles portent sur des transferts de monnaie .
L`établissement de la balance de paiement sera faite suivant le principe
de la comptabilité en partie double1. C`est une balance
équilibrée chaque transaction avec un non resident ayant une
contrepartie financière .Une exportation par les residents donne
naissance en contrepartie à une augmentation de leurs avoirs
liquides.
1-Residents: concept et definition
Le concept de résident s`applique non seulement aux
individus mais aussi aux institutions. Les residents d`un pays sont les
citoyens qui y
1banque de france balance de payment 2005 page 1
vivent de manière permanente plus les enterprises les
organisations à but non lucrative qui y sont établies .Ainsi une
enterprise est considérée comme étant residents du pays ou
elles se trouvent les touristes les membres des differents corps diplomatiques
les militaires stationnés à l`étranger les travailleurs
émigrés à titre temporaire les individus poursuivant des
études ou subissant un taitement medical à l`étranger sont
considérées comme étant des residents de leur pays
d`origine.
2-Structure et les rubriques de la balance des
payements Les rubriques de la balance des payements sont
reparties ainsi :
- Le compte de transactions courantes qui se subdivise en biens
services revenus et transferts courants.
- Le compte de capital qui regroupe les transferts en capital,
remises de dettes, pertes sur créances, aides à l'investissement,
transferts des migrants.
- et le compte des opérations financières qui se
décompose entre les investissements directs, les investissements de
portefeuille, les produits financiers dérivés, les autres
investissements et les avoirs de réserve.
Chapitre 2
Section1-A:l`économie libanaise durant la
période de la guerre{1975-1990}
La transformation de l`économie en une
économie de transfert durant la première période de la
guerre {phénomène d`émigration} :Le liban a
expérimenté um phénomène d`émigration
important qui a affecté l`économie et abouti au
déplacement vers une économie qui dépend massivement des
flux financiers externes due aux rentes pétrolières
.L`émigration gloppantes a été la conséquence de
deux causes principales:Le choc pétrolier en 1978 dans cette
période la demande des pays pétroliers de la main d`oeuvre
étrangère a augmenté suite à l`augmentation des
prix,et ausi la declenchement de la guerre civile libanais
A-1-La période de la guerre civile
L`apport des flux financiers externes qui ont comme source les
transferts de la main d`oeuvre libanaise durant la période 1975-1990
a influencé positivement
l`économie nationale en 1979 Une enquête
révèle que le nombre des travailleurs libanais à
l`étranger en 1975 varie entre 187 mille et 225 mille
personnes1 .
Les estimations faites portant sur la période de la fin
des années 1970 et du début des années 1980 montrent que
les remises des libanais travaillant à l`étranger ont
représenté alors 1880 millions de dollars par an et qu`elles
représentaient l`équivalent de 45% du revenu national au cours de
la période en question.
Ces mêmes estimations ont fait était de la
présence de 200 mille libanais travaillant à l`étranger en
1979 alors que d`autres estimations ont établie leur nombre a 240 milles
personnes en 1981.
On peut également signaler pour ce qui est du maintien
d`un rôle important des remises tout au long de la période de
guerre le fait que le nombre des libanais ayant regagné le liban suite a
la guerre du golf étaient de 260 milles personnes lesqueles
représentaient plus d`un quart de la population active
d`alors2 On peut par conséquent considérer que
l`économie libanaise ait devenu depuis la deuxième moitié
des années 70 une économie de transfert et qu`elle n`a pas perdu
cette caractéristiques au cours de la période d`après
guerre soit au cours des années 1990.
1Dagher albert écriture en arabe :beyrouth dar
al nahar 2001 p59
2voir diwan 1 squire l economic developpement and
coopération in the midle east and north africa world banque dsiscussion
po pers series n 9 nov 1993 quant au nombre des actifs libanais en 1987 il a
étéde 932 milles personnes selon R.kasparian A.baudoin la
population déplacée au liban 1975-1987 beyrouth usj 1992}
2-Balance de paeiment libanais (balance
condensées)
La balance de paiement libanais des année
1960(balance condensée
|
(En million de dollars)
|
|
|
1961
|
1965
|
1968
|
I- Balance des opérations courantes
|
|
|
|
1.
|
Balance commerciale (ou des marchandises)
|
|
|
|
|
Importation
|
-1040
|
-1509
|
-1798
|
|
Exporatation
|
228
|
447
|
733
|
|
Solde(-)
|
812
|
1062
|
1065
|
2.
|
Or nom monétaire
|
|
|
|
|
Imporation
|
-295
|
-297
|
-281
|
|
Exporation
|
241
|
285
|
18
|
|
Variation nette(-)
|
-6.5
|
-5.1
|
-10.7
|
3.
|
Tourisme et voyage
|
|
|
|
|
Recettes
|
124
|
257
|
359
|
|
Depenses
|
-40
|
-81
|
-40
|
|
Solde(+)
|
84
|
176
|
220
|
4.
|
Transport
|
|
|
|
|
Ressource
|
153
|
283
|
296
|
|
Emplois
|
-39
|
-104
|
-123
|
|
Solde(+)
|
114
|
179
|
173
|
5.
|
Revenu des investisements
|
|
|
|
|
|
Ressources
|
126
|
175
|
224
|
|
Emplois
|
-55
|
-97
|
-94
|
|
Solde(+)
|
71
|
78
|
130
|
La balance de paiement libanais des année
1960(balance condensée
|
|
(En million de dollars)
|
|
6.
|
Transaction gouvernementale
|
|
|
|
|
|
Ressource
|
76
|
106
|
|
135
|
|
Emplois
|
-4.7
|
-14
|
|
-11
|
|
Solde(+)
|
71
|
92
|
|
124
|
7.
|
Services divers
|
|
|
|
|
|
Ressources
|
187
|
221
|
|
285
|
|
emplois
|
-19
|
-29
|
|
-40
|
|
Solde(+)
|
168
|
192
|
|
245
|
8.
|
Donation et transfert
|
|
|
|
|
|
|
Ressources
|
127
|
124
|
|
140
|
|
Dont :
|
Transfert privé
|
92
|
106
|
|
122
|
|
Dons gouvernementale
|
|
|
|
|
|
Emplois
|
-17
|
-46
|
|
-58
|
|
Solde(+)
|
110
|
78
|
|
82
|
Solde de la balance de paiement courant
|
-200
|
-272
|
|
-102
|
|
|
|
|
|
Balance des opération de capital
|
|
|
|
|
|
Mouvement des capitaux
|
|
|
|
|
|
Ressources
|
269
|
629
|
|
365
|
|
emplois
|
-99
|
-425
|
|
-59
|
|
Solde(+)
|
170
|
204
|
|
306
|
|
|
|
|
|
|
Balance des réserve officielles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
Totale variation
|
50
|
54
|
|
176
|
Totale générale
|
1616
|
2655
|
|
2559
|
source : Annexe du chapitre 2 sur la balance des
paiements, tiré du cours « Finance Internationale I » : texte
adapté par docteur Albert Dagher.
3-Interprétation de la balance
condensée1 1. balance commerciale:
Le rapport x/m {exportation/importation} était de 40%
durant les années soixante ce qui dénote une capacité
productive de l`économie libanaise durant la période en
question.
Or non monétaire:
L`importation et l`exportation d`or sont
représentés par ce poste le rapport x/m était de 6.4%
durant les années 60 c`est l`or qui n`est pas utilisé pour la
couverture de la monnaie libanaise
Tourismes et voyages
Le solde de ce poste est positif ce qui exprime que
l`économie libanaise était exportatrice de services car les
dépenses des touristes étrangers au liban sont supérieurs
au dépenses des touristes libanais à l`étranger
Transport
Le solde de ce poste est positive dorant les années
soixantes les ressources plus grand que l`emploi.
Revenu des investissements:
Cette poste souligne l`idée que l`économie
libanaise est une économie exportatrice de service les emplois
reflètent les paiements recus par les étrangers sur leur
investissements au liban .Les ressources reflètent les recettes
provenant des investissements des résidents libanais à
l`étranger
1DAGHER albert finance internationale 1`annexe au
chapitre 2 sur la balance des paiements
Transaction gouvernementales
Les dépenses des activités diplomatiques libanaises
à l`étranger sont considérés comme des emplois.
Les dépenses des activités diplomatiques
étrangères au liban sont considérées comme des
ressources
Services divers
Emplois: concerne les dépenses et les paiements
d`assurance sur l`entreposage liées au commerce triangulaire
Ressource: ce poste souligne le fait que le liban était un
pole relais des échanges les services d`entreposage sont
présentés par ce poste
Donations et transferts
Les remises privées du poste ressources sont celles que
les travailleurs libanais à l`étranger envoient au liban elles
représentent un montant de 122 millions de dollars durant les
années soixantes
l`économie libanaise est présenté par ce
poste comme une économie de transfert c`est une économie semi
rentière qui s`appuie sur les flux financières externes la
diminution de ces flux fait subir au liban un choc externe.
Le solde de la balance des opérations courantes
est déficitaire:
Le solde positif de transfert ne sert pas à couvrir le
déficit de la balance commerciale ce qui fait apparaitre un solde
négatif de la balance des opérations courantes
Balance des opérations de capital:
Mouvements des capitaux:
Les entrées de capitaux étaient supérieurs
aux sorties ce qui signifie que le solde de ce poste est créditeur.En
1965 elles étaient de 629 millions de dollars mais en 1968 elle a
diminuée jusqu`à 365 millions de dollars on remarque que les
entrées ont beaucoup diminués .
Balance des réserves officielles{variation de
réserve d`or et des devises détenus par la banque centrale}
On remarque aussi que le solde des opérations de
compensation est positif.
Section 2-Aanalyse de la balance des payements
libanaise des années 1994- 2005
La balance des paiements libanaise des années
1994-1999
|
(en millions de dollars)
|
|
1994
|
1995
|
1996 1997
|
1998
|
1999
|
A.Balance des opération courante
|
|
|
|
|
|
|
1.Balance commerciale
|
|
|
|
|
|
|
Importation
|
-5990
|
-7303
|
-7559
|
-7457
|
-7457
|
-6206
|
Exportation
|
572
|
824
|
1018
|
642
|
716
|
677
|
Solde
|
-5418
|
-6479
|
-6541
|
-6815
|
-6344
|
-5229
|
2.balance des services
|
|
|
|
|
|
|
Services :credit
|
80
|
491
|
630
|
930
|
1080
|
975
|
Services :debit
|
-449
|
-545
|
-604
|
-594
|
-559
|
-474
|
Revenus des services :credit
|
559
|
795
|
808
|
818
|
805
|
900
|
La balance des paiment libanaise 1994-1999 (en
million de dollars)
|
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
revenus des services :debit
|
-232
|
-362
|
-518
|
-555
|
-575
|
-700
|
Solde
|
-42
|
379
|
316
|
599
|
751
|
701
|
3.Transfert courant
|
|
|
|
|
|
|
ressources
|
2360
|
2532
|
2655
|
2753
|
2803
|
2763
|
Dont remises privés
|
2166
|
2391
|
2503
|
2603
|
2653
|
2630
|
Dons gouvernementale
|
|
|
|
|
|
|
Emplois
|
-600
|
-600
|
-400
|
-300
|
-250
|
-200
|
Solde
|
1760
|
1932
|
2255
|
2453
|
2553
|
2563
|
Solde de la balance des operation courante
|
-3700
|
-4168
|
-3970
|
-3763
|
-3040
|
-2265
|
|
B-solde de la balance des operation courante
|
|
|
|
|
|
|
flux des capitaux
|
4831
|
4424
|
4756
|
4183
|
2552
|
2531
|
Solde de la balance des operation de capitaux
|
4831
|
4424
|
4756
|
4183
|
2552
|
2531
|
|
Solde de la balance des paiement
|
1131
|
256
|
786
|
420
|
-488
|
266
|
C.balance des reserves officielle
|
Devises (foreign exchange)
|
3840
|
4487
|
5885
|
5931
|
6508
|
7727
|
Droits de tirage spéciaux
|
16
|
18
|
19
|
19
|
21
|
22
|
Economist Intelligence Unit, « Country Profile Lebanon
», 1996-1997, p. 27; 1997-1998, pp. 33, 49; 1998-1999, p. 42; 1999-2000,
p. 42.
1-Interprétation de la balance des
opération courantes et analyse du compte des transferts courants
Balance commerciale:
Durant les années 1994-2005 le rapport x/m était
égal à 10% en moyenne .Les importations sont d`un montant de 7
milliards de dollars en comparaison avec la
période d`avant 1975 ou le rapport x/m était de 40%
durant les années soixante ce qui signifie un recul de la
capacité productive de l`économie national1.
Balance des services:
Elle comporte services de communication de transport
éducation transit assurance entreposage, constructions financiers
services personnels culturels et récréatifs Autres services aux
enterprises et services des administrations publiques.Nos exportations des
biens et des services ne couvrent que à peu près 1/4 de nos
importations de biens ce qui signifie que la capacité productive de
l`économie
1DAGHER albert finance internationale 1 annexe au
chapitre 2 sur la balance des payements
national à connu un recul en comparaison avec la
période de 1975 ou l`économie libanaise était à
l`époque une économie exportatrice de services1.
Transferts courants:
tableau: compte de transferts
courants(1994-2005)
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
Transferts courants
|
(En million de dollars)
|
Ressources
|
2360
|
2532
|
2655
|
2753
|
2803
|
2763
|
dont
|
Remises privés
|
2166
|
2391
|
2503
|
2603
|
2653
|
2630
|
|
Dons gouvernementale
|
|
|
|
|
|
|
emplois
|
-600
|
-600
|
-400
|
-300
|
-250
|
-200
|
solde
|
1760
|
1932
|
2255
|
2453
|
2553
|
2563
|
|
En millions de dollars
|
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Transferts courans(net)
|
1692
|
2433
|
2220
|
2449
|
2902
|
2105
|
Source: Economist Intelligence Unit, <<
Country Profile: Lebanon », 1998-1999, p. 42; 1999-2000, p. 42; 2001, p.
51.
FMI, << Lebanon: Statistical Appendix », Balance of
Payments, 2000-2005, p.17.
1 Voir Carolyn gates the merchant republic of Lebanon
-- -p6.
Les transferts unilatéraux nets Durant la période
de l`après guerre sont de montant de 2.5à 2.8 milliards de
dollars par an soit le double à peu près du montant des
exportations de biens et services par exemple le montant des remises
privés en 1997 est égal à 2603 millions de dollars tandis
que le montant des exportations de biens et services en 1997 est égal
à1572 {642+930} ce qui signifie que l`économie libanaise est une
économie du transfert qui depend des afflux des capitaux
extérieurs1.
La dépense public a augmenté
considérablement durant la période d`après guerre surtout
1993-1998 En somme on peut qualifier l`économie libanaise comme ayant
été une économie semi rentière2.
Au cours de la période 1975 si on prend en
considération la contribution importante des flux financiers externes
dans le financement de la consommation de l`investissement national cette
qualification de l`économie libanaise est aussi valable au cours de la
période 1975 -1990 lorsque le revenu national est constitué par
les flux financiers externes .En 1993 les dépenses libanaises surtout
celle public sont financés par les capitaux transférés de
l`extérieur les transferts des travailleurs ont été
remplacés par les emprunts de l`extérieurs pour financer
l`économie libanaise .
Les revenus transférés de l`extérieur
determinent la situation et la conjuncture économique de
l`économie national et illustre son dépendance relative à
l`égard de ces revenus et son sensibilité à l`égard
des variations qui les affectent .
1Economist intelligence unit {country profile
:Lebanon} 1998-1999 p 46 2 Dagher albert" Ç?Ó?Ó
? ñÇõËä " , p25.
2-Les transferts de fonds effectués par les
émigrés versle Liban sont parmi les plus élevés au
monde.
Les transferts officiels de fonds ont enregistrés une
augmentation rapide au cours des quinze dernières années, passant
de 1.2 milliard de US$ en 1995-1998 à 5.8 milliard US$ en 2007 et
à 6 milliard US$ en 2008. Cette augmentation reflète la
croissance globale, à l'échelle internationale, des transferts
des migrants et la croissance du nombre de migrants libanais.
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0
7
6
5
3
2
1
Lebanese Migrants' Remittances, 1990-2008
(US$ billion)
Series 1
Source : Banque Mondiale 2009
Au cours de la péiode 2000-2008, le taux de croissance des
transferts a même été significativement plus
élevé que celui enregistré par le PIB. Ainsi, leur valeur
relativement au PIB est passée de près de 20 pourcent au
début des années 2000 à 24.7 pourcent en 2004 (IMF 2008).
En 2007, la Banque mondiale estime qu'ils s'élèvent à 24.4
pourcent du PIB, ce qui place le Liban comme le quatrième pays au monde
en termes d'importance relative des transferts de fonds des
émigrés.
Le FMI estime les transferts des émigrés en 2007
à 5.1 milliard de US$, soit 20.7 pourcent du PIB (IMF 2009), ce qui est
significativement inferieur à l'estimation de la Banque Mondiale (5.77
milliard US$, soit 24,4 pourcent du GOP).
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Remittances as a share of GDP, 2007 (%)
Source : Banque Mondiale 2009
Même quand ils sont exprimés en valeurs nominales,
les transferts des émigrés vers le Liban, restent parmi les plus
élevés du Monde. Ainsi, en dépit de la petite taille de sa
population, le Liban se trouve, en 2007, à la 17ème position
parmi les pays 20 pays du monde qui reçoivent les transferts les plus
élevés, et à la troisième position parmi les pays
de la région, après l'Egypte (7.7 milliards en 2007) et le Maroc
(6.7 milliard en 2007).
Les transferts des immigrés à partir du Liban
s'élèvent en 2007 à 2,8 milliard US$, soit près de
12,4 pourcent du PIB. Le Liban est ainsi le deuxième pays du monde,
après le Luxembourg (19,6% du PIB), par l'importance relative des
transferts de fonds des immigrés. Les transferts nets de fonds
(transferts des émigrés - transferts des immigrés)
s'élèventpar conséquent à 12.4 pourcent du PIB.
Les données sur les pays sources de transferts sont rares
et confuses. Cependant, il est raisonnable d'estimer que les
émigrés dans les pays pétroliers sont à l'origine
de près de la moitié des transferts de fonds vers le Liban.
Une équipe de recherche de la Banque mondiale (Migration
and Remittances Team) a tenté récemment de pallier à
l'absence de données relatives aux transferts bilatéraux de fonds
par les émigrés, en particulier les transferts liés
à l'émigration vers les pays en développement (migration
et transferts Sud-Sud), en présentant des estimations des flux de
transferts en direction de différents pays du monde
désagrégés par pays sources. Pour ce faire, les chercheurs
de la Banque Mondiale se sont appuyés sur la base de données
concernant les stocks de migrations
bilatérales pour 162 pays, développée par
l'Université de Sussex sur la base de différentes sources
d'information disponibles. Pour estimer les transferts bilatéraux, les
chercheurs ont alors actualisé cette base de données et ont pris
en compte les niveaux de revenus dans les différents pays d'immigration
et d'émigration.
Le Liban est l'un des pays concernés par cette
étude. Cependant, la photographie quantitative des transferts
effectués par les émigrés libanais dans les
différents pays d'immigration vers leurs pays d'origine est
particulièrement décevante. Elle souffre en particulier d'une
sous-estimation particulièrement marquante des stocks de migrants
libanais dans les pays arabes pétroliers et en Afrique. En effet, alors
que le nombre total de migrants libanais est estimé à 622 mille
personnes, les émigrés libanais dans les pays pétroliers
sont alors estimés à 54 mille personnes (qui se trouvent en fait
en Arabie Saoudite) et ceux qui se trouvent en Afrique sont estimés
à 11 milles émigrés (5,394 en Cote d'Ivoire, 2,894 en
Liberia et 2,717 en Sierra Leone).Cette sous estimation du nombre de migrants
dans les pays pétroliers et en Afrique se traduit par une large
surestimation de la part des transferts en provenance des pays de l'OCDE,
lesquels sont alors estimé à plus
de 90 pourcent des 5,5 milliards de l'ensemble des transferts
(5,5 milliards US$) en direction du Liban (31% en provenance des USA, 15% du
Canada, 14% de l'Australie, 12% de l'Allemagne, 7% de la France, 10% des pays
de l'Europe du Nord). En comparaison, les remises en provenance des pays
pétroliers sont estimées à 5% seulement de l'ensemble des
transferts et les pays d'Afrique à moins de 1%.
Dans ce contexte, les milieux économiques et les sources
gouvernementales au Liban s'accordent pour estimer que les transferts en
provenance des pays du golfe constituent en fait plus que la moitié de
l'ensemble des transferts effectués par les émigrés vers
le Liban. Aussi, un rapport récent de l'IMF (mai 2009) estime que
près de 54 pour cent des transferts effectués par les
émigrés vers le Liban proviennent des pays du Conseil de
Coopération du Golfe (CCG), 16 pour cent proviennent des USA, du Canada
et de l'Australie, et le reste (30 pour cent) provient des autres pays du
monde, y compris l'Europe et l'Afrique. On voit bien à
quel point ces estimations diffèrent de celles de la
Banque Mondiale, lesquelles évaluent les transferts en provenance des
USA, du Canada et de l'Australie à 60 pour cent de l'ensemble des
transferts des migrants libanais.
3-Importance des transferts effectués par les
émigrés
dans l'économie des ménages
En dépit de la haute dépendance de
l'économie libanaise aux transferts financiers effectués par les
émigrés, nous ne disposons d'aucune étude à
l'échelle nationale sur leur usage et sur leur rôle dans
l'économie des ménages. Les enquêtes nationales sur les
Conditions de Vie des Ménages, dont la dernière a
été réalisée en 2007, ne comportent aucune question
relative à l'émigration et aux transferts financiers par les
émigrés. Les données de ces enquêtes ne permettent
par conséquent ni d'évaluer l'importance de ces transferts ni
leur contribution aux dépenses de consommation des ménages.
Pourtant, il est évident que ces transferts, dont la part officielle
représente 24 pour cent du GDP ou 1300
US$ per capita, constituent un déterminant majeur du
niveau de vie et de consommation des ménages au Liban. De même, la
distribution de ces transferts détermine en grande partie les
écarts et les disparités locales et régionales en termes
de niveau de vie et de pauvreté. Cependant, l'absence de données
nationales contraste avec l'existence de nombreuses monographies et
études locales sur des villes et des villages dans différentes
régions du Liban qui montrent --en dépit du fait qu'elles ne
soient pas toujours centrées sur le phénomène migratoire-
le rôle primordial des transferts effectués par les
émigrés dans l'économie et les dépenses de
consommation de leurs familles et de leurs proches, aussi bien ceux qui
continuent de résider dans ces localités que ceux que l'exode
rurale a conduit vers Beyrouth.
L'enquête effectuée par Mounzer Jaber en 1995
auprès d'un échantillon de 1005 ménages originaires de la
zone frontalière au Sud occupée par Israël, et qui
résidaient alors à Beyrouth (163 ménages) et sa banlieue
(842 ménages) fourni des éléments quantitatifs
précieux sur le l'étendue de la population résidente qui
bénéficie du soutien financier des émigrés.
Notons d'abord l'importance du phénomène migratoire
: sur l'ensemble des 1005 ménages enquêtés, 301
ménages (soit près de 30%) ont au moins un membre de leur famille
(chef du ménage ou descendant) émigré. Le nombre total des
émigrés s'élève à 699 personnes, soit 2,3
personnes par ménages. Le départ d'une grande majorité de
ces émigrés s'est effectué après la guerre et
surtout après 1982 : alors que 25 personnes seulement (3,6%) avaient
émigré avant 1969 ; 84 personnes (12%) avaient
émigré entre 1970 et 1981 ; 251 personnes (36%) avaient
émigré entre 1982 et 1988 et 339 personnes (48.5%),avaient
émigré entre 1989 et 1995. Par ailleurs, l'enquête recense
164 personnes qui ont effectué une migration de retour après une
période d'émigration plus ou moins longue.
64 pour cent des ménages résidents
bénéficient d'un soutien financier régulier d'un parent
émigré. L'enquête conduite par M. Jaber ne permet pas
d'évaluer la part des transferts effectués par les
émigrés dans les revenus et les dépenses des
ménages.
Elle montre cependant que sur l'ensemble des ménages
répondants (929 ménages), 599 ménages (64.4%)
reçoivent des transferts réguliers d'un parent
émigré (sans prendre en compte les aides occasionnelles ou celles
effectuées dans des situations exceptionnelles ou d'urgence, ni les
aides adressées aux villages et dont certaines sont distribuées
aux familles en besoin). On peut également noter que dans la
moitié des cas, ces transferts s'étendent au delà des
membres des ménages des émigrés pour inclure des parents
autres que leurs ascendants et leurs descendants.
Parmi les études concernant des localités, on peut
citer l'étude de Kadija Ayoub (2008) concernant le village de Aynata
au Sud Liban prés de Bint Jbeil dont la population registrée
(près de 8000 personnes) se distribuent entre le village (près de
1300 résidents en hiver), Beyrouth et sa Banlieue de (près de
5000 personnes) et les pays d'immigration (près de 1700 personnes qui se
trouvent aux Etas Unis, en Afrique de l'Ouest et surtout au Koweït et dans
les autres pays arabes pétroliers). Cette étude montre clairement
que les remises des émigrés, en particulier ceux du Koweït
et, par la suite, dans les autres pays les pays du Golfe ont constitué,
depuis les années cinquante, la principale source de revenu pour une
grande partie des ménages, aussi bien ceux qui sont restés dans
le village que ceux qui se trouvent dans la Banlieue de Beyrouth. On peut
également citer le cas du village de Lala dans le sud-ouest de la Bekaa
dont la population émigrée est estimée à
près de 7000 personnes qui se distribuent entre le Canada, le
Brésil, l'Argentine et la Colombie, alors que la population qui continue
de résider dans le village compte 2500 personnes dont près de 70
pour cent dépendent totalement ou partiellement des transferts
effectuées par leurs parents émigrés. (A. Diab 2007, Amery
& Anderson 1995) C'est aussi le cas de Kaakour dans le Mont Liban avec ses
migrants en Arabie Seoudite (M. Nancy 1985) ; de Beit Chabab dans le Mont Liban
dont l'espace migratoire, traditionnellement centré sur la Guinée
et d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest, s'est récemment étendu
vers les Etats-Unis, le Canada et l'Australie.(M. Asmar 1985) ; de Kfar Rouman
au Sud Liban (M. Nancy 1985, E. Longuenesse 1986) ; la ville de Saida au Sud
Liban (M. El-Hachem 1981) ...
4-Impacts macroéconomiques des
transferts
Les transferts de fonds des émigrés ont
un rôle déterminant dans l'équilibre de la balance des
paiements.
Les flux de capitaux transférés par les
émigrés au Liban sous formes de remises,d'investissements ou de
dépôts bancaires constituent une composante essentielle de
l'économie libanaise et jouent un rôle central dans
l'équilibre macroéconomique du pays.
En effet, la balance commerciale se caractérise au Liban
par un très faible taux de ouverture des importations par les
exportations (21,5 pourcent en 2008) et, par conséquent, par un
déficit structurel et grandissant. Ce déficit commercial est
ainsi passé de 4,8 milliard de US$ en 2003 à 11,2 milliards de
US$ en 2008 (IMF 2009). En termes relatifs, il a augmenté, au cours de
la même période, de 24,2 pour cent du GDP à 38,6 pour cent
du GDP. Il s'agit de l'un des déficits les plus larges dans le monde.
Pourtant, le Liban réussi à maintenir un solde positif de la
Balance des paiements, grâce, en grande partie, aux flux de capitaux en
provenance de la diaspora. Les transferts effectués par les
émigrés, représentant 20 à 24 pour cent du GDP au
cours des dix dernières années, jouent un rôle essentiel
dans le comblement du déficit commercial et dans l'équilibre de
la balance du paiement. Par ailleurs, une large part des investissements
directs étrangers (IDE) est en fait effectuée par les
expatriés libanais et par des entreprises qu'ils détiennent
à l'étranger, notamment dans les pays arabes pétroliers.
(ESCWA 2008) Les données les plus récentes publiées par
l'UNCETAD font apparaitre que les IDE ont atteint 3,6 milliards de US$ en 2008
soit 12,5 pour cent du PIB1.
Aussi, en dépit de l'absence de donnés fiables, il
est évident que les dépôts bancaires effectués par
la diaspora constituent une part substantielle des dépôts des
banques commerciales libanaises, lesquelles ont atteint, en 2008, 82 milliard
de US$, soit 282% du PIB --un ratio qui est le plus élevé au
monde après le Luxembourg. Pour la seule année 2008, les
dépôts effectués par les expatriés dans les banques
libanaises ont été estimés par le FMI à près
de 3 milliards de US$. (IMF 2009)2.
1Selon les estimations de l'Autorité de
développement des investissements du Liban (IDAL), plus de la
moitié des IDE en 2006 se sont dirigés vers le secteur
résidentiel et immobilier, tandis que 40
pour cent se sont dirigés vers les services financiers et
du tourisme. En revanche, les IDE qui se sont orienté vers l'industrie
et l'agriculture sont restés négligeables.
2D'après les données de la Banque du
Liban les dépôts des non résidents s'élèvent,
en juin 2009, à près de 14 milliards de US$, soit 16 pour cent
des dépôts des banques commerciales libanaises. Cependant comme,
le soulignent plusieurs rapports du FMI, ce montant est largement
sous-évalué du fait qu'une grande partie des
émigrés qui effectuent des dépôts dans les ces
banques ont des comptes résidents
En plus de ces flux de capitaux provenant de la diaspora, il faut
sans doute prendre en compte le fait que les émigrés constituent
plus que la moitié des touristes qui visitent le Liban. Bref, s'il est
vrai que l'économie libanaise est essentiellement basée sur le
secteur tertiaire, il est aussi vrai qu'elle est, et de plus en plus, une
économie fortement dépendante des transferts et des revenus
générés par l'émigration.
Les Transferts financiers effectués par les
émigrés ont augmenté en 2008. Ils ont atteint 6 milliard
de dollars, contre 5,8 million de dollars en 2007. Nous ne disposons pas
d'information sur les transferts des émigrés vers le Liban en
2009. Cependant, plusieurs éléments d'analyse et d'information
conduisent à penser que leur montant en 2009 ne serait pas inferieur
à celui enregistré en 2008. En Novembre 2008, La Banque Mondiale
avait estimé que les transferts à partir des pays
pétroliers du golfe allaient enregistrer une forte baisse en 2009.
L'équipe Migration and Remittances s'est chargée d'estimer les
impacts que la crise pourrait avoir sur les flux des transferts à partir
des différentes régions d'immigration. La conjonction des effets
de la crise financière et de la chute des prix du pétrole l'a
conduit à pronostiquer pour l'année 2009 une diminution plus
importante des transferts des émigrés à partir des pays du
Golfe en comparaison avec les transferts à partir de l'Europe et des
USA. Ainsi, il a estimé que la croissance des remises à partir
des pays CCG passerait d'un taux positif de 37,6 pour cent en 2008 à un
taux négatif de 9 pour cent en 2009. En comparaison, les taux de
croissance des transferts, en 2009, à partir l'Europe des quinze et des
USA devaient être, de -7,6 pourcent et +1,4 pourcent, respectivement. Par
conséquent, les pays destinataires les plus affectés seraient
ceux dont les transferts proviennent des pays du Golfe : les pays de la
région MENA, dont le Liban, (lesquels enregistreraient en 2009 une
diminution des transferts de l'ordre de 7 à 13 pour cent), ainsi que les
pays de l'Asie du Sud1.
1BM, Migration and Development Brief No 8, novembre
2008.
5-La crise semble affecter négativement les
investissements directs étrangers (IDE) lesquels pourraient enregistrer
une baisse de près de 20 pourcent en 2009.
Comme il a déjà été signalé,
les IDE ont totalisé 3,61 milliard de US$ (12,5%du PIB) enregistrant
ainsi une croissance de 32 pourcent en comparaison avec l'année 2007.
Nous ne disposons pas d'estimations fiables concernant l'année en cours.
Cependant, le président de l'Autorité de Développement de
l'Investissement du Liban (ADIL) a récemment prédit un recul des
IDE qui passeraient de 3,6 milliard de US$ en 2008 à 2,9 milliards US$
en 20091. Cette baisse est sans doute liée à la crise
et à ses impacts dans les pays du Golfe, mais elle est sans doute
liée aussi à l'instabilité politique du Liban dont le
signe le plus manifeste est l'échec des groupes politiques, depuis
bientôt trois mois, à former un gouvernement.
Suite à une mise à jour de l'édition 2009
de son rapport sur l'émigration et les transferts des expatriés
(Migration and Remittances FactBook), La Banque mondiale (BM) a
estimé que cette année, le Liban devrait recevoir en transferts
de sa diaspora quelque 7 milliards de dollars. Cette somme représente 22
% de l'ensemble des transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et
l'Afrique du Nord et dont le volume devrait être de l'ordre de 32,2
milliards de dollars cette année. La Banque mondiale et le Fonds
monétaire international (FMI) avaient prévu une chute de 12 % des
transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine, du fait de
la récession qui a frappé de plein fouet l'économie
mondiale, et notamment les pays du Golfe. Néanmoins, après
l'écoulement de dix mois, il s'est avéré que les
transferts des expatriés destinés au Liban sont demeurés
solides tout au long de l'année, et n'ont que très
légèrement reculé, baissant de 2,5 % par rapport au record
de 7 180 millions de dollars enregistrés en 20082.
1The Daily Star, 9 septembre 2009
2le Lebanon Weekly Monitor, bulletin économique
hebdomadaire de la Bank Audi.
L'ensemble des 210 pays inclus dans le rapport de la Banque
mondiale ont enregistré une chute des transferts de leurs
expatriés. Le Liban a été l'un des rares pays à
voir cette baisse ne pas dépasser le seuil des 3 %.
De plus, la baisse des transferts des expatriés
libanais a été inférieure à celle
enregistrée par l'ensemble de la région. Le rapport de la Banque
mondiale indique en effet que les études empiriques suggèrent que
les transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord
ont dégringolé de quelque 20 % au cours de la première
moitié de l'année.
À titre comparatif, les transferts des expatriés
vers la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire
ont reculé de 9,9 %. À l'échelle mondiale, ces transferts
ont diminué de 5,3 %.
À l'échelle régionale et en termes de
volume des transferts des émigrés, le Liban est arrivé
second sur 12 pays du Moyen-Orient observés par la Banque mondiale.
L'Égypte a raflé la première position du classement avec
7,8 milliards de dollars de transferts en 2009. Sur le plan mondial, le Liban a
obtenu la 16e position sur 210 pays, selon le même critère.
En termes de ratio des transferts des expatriés au
produit intérieur brut (PIB), le Liban est arrivé premier dans la
région et 7e dans le monde avec un ratio de 21,4 %. Ce résultat
reflète l'ampleur et la solidité des transferts des
expatriés libanais vers leur pays d'origine relativement à la
taille de l'économie et à la population du Liban.
Le rapport de la Banque mondiale indique que les transferts
des expatriés vers la région en 2008 et 2009 ont
été sévèrement affectés par la crise
financière mondiale. Néanmoins, en 2008, le Liban a vu les
transferts de ses expatriés qui lui étaient destinés
bondir de 24 % par rapport aux 5 769 millions de dollars enregistrés en
2007, s'élevant à 7 180 millions de dollars. En 2006, le pays
avait reçu de ses émigrés quelque 5 202 millions de
dollars, contre 4 924 millions de dollars en 2005 et 5 592 millions de dollars
en 2004.
La croissance des transferts des expatriés libanais en
2008 et la faiblesse de leur recul en 2009 peuvent être imputées
à deux facteurs. Il s'agit en premier de la résilience dont a
fait preuve l'économie libanaise face à la turbulence
financière mondiale et qui a encouragé les émigrés
à rapatrier une partie de leurs capitaux. De plus, il semble que peu de
Libanais ont perdu leurs emplois à l'étranger et notamment dans
le Golfe du fait de la crise mondiale. Les expatriés libanais sont
en effet souvent qualifiés alors que les licenciements
dans le Golfe ont surtout touché la main-d'oeuvre non
qualifiée.
À la lumière de ces constats, il convient de
souligner que les transferts des expatriés contribuent activement
à la croissance du FIB du Liban, ces flux étant une source de
financement importante pour l'économie libanaise. D'habitude, ces sommes
étaient utilisées par les familles des expatriés pour
financer la consommation de biens et services de première
nécessité. Il semble toutefois que cette tendance a changé
au cours des dernières années, les transferts des
expatriés étant de plus en plus utilisés pour financer des
achats de logements et de terrains1.
Un rapport édité par The Economist Intelligence
Unit (EIU) a indiqué qu'en dépit de la paralysie au niveau
politique qui a négativement affecté le Liban pendant deux ans,
l'économie a continué à bien fonctionner. Comme les autres
sources de croissance ont séché, le pays est devenu de plus en
plus dépendant d'un seul facteur, qui est l'engagement des
expatriés libanais travaillant à l'étranger à
transférer des fonds vers leur patrie, le FIB a enregistré une
hausse de 4 % en 2007 par rapport à l'année
précédente2. La consommation du secteur privé
est restée élevée, les restaurants et les commerces de
Beyrouth continuant à prospérer sauf dans le centre-ville.
Des investissements se sont poursuivis dans l'immobilier qui
estdemeuré en bonne santé, alors que le tourisme a tenu bon
jusqu'à un certain niveau.
Le plus important demeure le fait que les dépôts
bancaires en devises sont restés constants, permettant aux
établissements de crédits de continuer à couvrir la dette
publique qui représente 190 % du FIB.
The Economist Intelligence a souligné que toutes ces
sources de croissance dépendent de plus en plus de la diaspora libanaise
dont le nombre dépasse de loin celui des résidents. Cette
diaspora, qui travaille à l'étranger, est bien
éduquée et rémunérée, notamment celle
occupant des postes dans les pays du Golfe et en Afrique. Elle est en outre
réputée pour être très attachée au Liban.
1L`orient le jour ,
2selon le bulletin économique de Byblos Bank,
Lebanon This Week.
A titre d'exemple, les dépôts bancaires se sont
accrus grace notamment aux expatriés libanais. Comme dans leur grande
majorité ils utilisent des adresses locales, leurs fonds
transférés sont classés en tant que fonds
résidents. Le secteur touristique est de même dynamisé par
les expatriés libanais qui remplissent les cafés, les restaurants
et les bars et soutiennent une consommation continue dans le secteur des
produits de luxe. Mais ces expatriés ont tendance à
résider chez des parents ou des amis, ce qui explique le faible taux de
remplissage des hôtels, équivalent à seulement 30 %. De
même, l'activité dans le secteur immobilier est soutenue par les
Libanais d'outre-mer, dans la mesure où ceux-ci acquièrent des
résidences dans l'objectif ultime de retourner un jour s'installer
définitivement au
pays. De toute façon, ils trouvent les prix d'achat de
résidences dans les villes oüils travaillent comme
prohibitifs et l'enregistrement de ces pied-à-terre comme
légalement complexes. Ces expatriés sont demandeurs
d'appartements d'une ou deux chambres, mais aussi d'appartements de luxe. La
plus importante contribution de la diaspora libanaise est le transfert de fonds
vers la patrie, estimés à près de 6 milliards de dollars
en rythme annuel1.
Le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a
indiqué que quelque 90 % des flux entrants ont été
convertis en livre.Il a affirmé que des flux de capitaux de près
de 16 milliards de dollars ont afflué au Liban lors des derniers douze
mois, dont une partie importante au cours du premier trimestre de 2009. Il a
souligné que 90 % de ces fonds ont été convertis en livre
libanaise. « Ce qui a permis à la Banque centrale de baisser les
taux d'intérêt sur les certificats de dépôt sur cinq
ans, qui ont totalisé 6 milliards de dollars, et qui ont absorbé
la liquidité sur le marché. La liquidité restante a
été absorbée par les bons du Trésor. Cela a fait
reculer le recours de l'État à des liquidités en dollars
en faveur de la liquidité en livres », a-t-il dit.
Le patron de la BDL a ainsi évoqué une baisse de la
dette publique en devises à 46 %. Dans un entretien à un
hebdomadaire libanais, il a en
1Rapport de l'Economist Intelligence Unit,
L'économie libanaise de plus en plus tributaire de la diaspora,juin
2008
outre expliqué que les certificats de
dépôt émis par la BDL ne créent par des engagements
supplémentaires pour l'État vu que le budget de ce dernier est
dissocié du bilan de la Banque centrale.
Le patron de la BDL prévoit un hausse de 10% des
transferts de l`etranger.
Les transferts de fonds vers le liban devraient augmenter de 10 a
11% en 2010 et les conversion vers la livre libanaise vont se poursuivre, de
même les investisseurs vont conservaient leur confiance dans le marche
libanais1.
En ce qui concerne l`Octroi de crédits il a
déclaré que dans l'ensemble, les opérations d'octroi de
crédits ont baissé au Liban au cours du prévu une reprise
des opérations d'emprunt à partir du deuxième trimestre de
2010, soulignant que l'objectif est d'accroître d'un milliard de dollars
les crédits au cours des prochains dix-huit mois.
Le gouverneur de la BDL a prévu une baisse des taux
d'intérêt débiteurs sur les crédits en livres de
2,25 %, considérant que les banques sont en mesure suivant la nature des
comptes de prêter à des taux variant entre 5 et 7 %. Il a
toutefois affirmé que les taux appliqués sur les
dépôts demeureront stables, et ce pour continuer à attirer
des fonds au Liban2.
1le commerce du levant, revue economique
mensuelle,n5607,aout 2010 2l`orient le jour, 4 sepembre 2010
B-Evolution des différents soldes de la
balance des paiements 2004- 20082 (En milliards de
LL)
Nature de la balance
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Balance comerciale
|
7135
|
1001
|
1066
|
9509
|
13174
|
+revenus et transferts nets
|
-3920
|
-4638
|
-6727
|
-7028
|
-11790
|
= balance courante
|
3215
|
2363
|
339
|
2481
|
1384
|
+ transferts nets de capitaux
|
-1904
|
-1279
|
-4096
|
2125
|
3792
|
= cap./besoin de financement
|
1311
|
1083
|
3757
|
357
|
2409
|
+financement net
|
-1567
|
-2210
|
-456
|
-3427
|
-2810
|
Crédit
|
-374
|
-534
|
-1864
|
-250
|
-447
|
Bons du trésors
|
-307
|
-140
|
112
|
632
|
196
|
Investissements directs nets
|
-886
|
-1536
|
-2208
|
-2544
|
-2167
|
= balance de paiements
|
-255
|
-1126
|
-4213
|
-3070
|
-5128
|
|
Source : KASPARIAN robert, les comptes economique du
liban,2008
Remarque : Un solde positif dans le compte de
l'extérieur représente un déficit pour le pays, tandis
qu'un solde négatif représente un excédent Ainsi la
balance des paiements a été excédentaire durant toute la
période de 2004 à 2008.
Interpretation de la balance des paiement libanais
entre 2004-2008 Le compte des opérations sur biens et
services
La balance commerciale a été toujours
déficitaire au Liban. Entre 1997 et 2002, le déficit des
échanges de biens et services avec l'extérieur a
régressé de 8 009 milliards de LL à 5 440 milliards suite
à la stagnation des importations et à une croissance. sensible
des exportations. En 2003 et en 2004, suite à une croissance
des importations plus importante que les exportations, le
déficit est remonté à 6 242 milliards puis à 7 135
milliards de LL. En 2005 et 2006, le déficit se maintient presque au
même niveau. En 2007 et 2008 il atteint des niveaux records de 9 509
milliards puis de 13 174 milliards de LL suite à une très forte
croissance des importations. En 1997 ce déficit représentait 33%
du FIB et 24,8% de la dépense nationale ; en 2002, il ne
représente plus que 18,8% du FIB et 15,9% de la dépense
nationale. Ces ratios remontent respectivement à 21,3% et 17,5% en 2005,
à 20,9% et 17,3% en 2006 et à 25,2% et 20,1% en 2007 et se
rapprochent en 2008 de leur niveau de 1997 : 29,2% et 22,7%.
Notons que l'estimation de la balance commerciale a
été révisée à la baisse suite à la
révision à la hausse des exportations nettes de services.
Le compte des revenus primaires et des transferts
courants
Ce compte enregistre en emplois les revenus primaires
payés aux résidents libanais par le reste du monde ainsi que les
transferts nets de l'étranger. Il reprend en ressources le solde des
opérations sur biens et services et enregistre les paiements de revenus
primaires effectués par l'économie nationale à des
non-résidents.
Le solde de ce compte est égal à celui de la
balance courante des paiements. Comme la balance commerciale, cette
dernière balance est positive pour le reste du monde, ce qui
dénote un déficit pour le Liban. De 1997 à 2002, la
balance courante régresse suite à l'amélioration de la
balance commerciale au profit du Liban et en 2003 elle chute de façon
importante suite à la reprise des mouvements de transfert. En 2004 la
forte poussée des importations et le ralentissement des mouvements de
transfert courant, font remonter la balance courante au niveau atteint en 1997.
En 2005, cette balance est de nouveau en baisse. La stagnation des importations
et la forte croissance des transferts vers le Liban en 2006 font chuter la
balance courante à son plus bas niveau enregistré depuis dix ans.
En 2007 le déficit du Liban des opérations courantes avec
l'extérieur remonte au niveau atteint en 2005 pour baisser à
nouveau en 2008 suite à un fort mouvement de transfert.
Les transferts courants nets
Le Liban a de tout temps bénéficié d'un
flux de transferts provenant de l'extérieur. Il n'existe aucune
statistique sérieuse sur la nature et le montant de tels
transferts. La méthode adoptée pour l'estimation des
transferts courants a été de considérer
tout le résidu de la balance des paiements, autrement
dit la rubrique "erreur et omission", comme des transferts et de le
répartir entre transferts courants et transferts en capital suivant une
clé de répartition dépendant de la conjoncture
générale et en particulier de celle des investissements. Les
clés de répartition résultant entre transferts courants et
transferts en capital ont été, à un ajustement
près, les suivantes : 0,7/0,3 en 1997, 1998 et 2004 ; 0,8/0,2 en
19990,85/0,15 en 2000 et 2002 ; 0,9/0,1 en 2001 ; deux tiers/un tiers en 2003
trois quarts/un quart en 2005, 2007 et 2008 ; enfin 0,6/0,4 en 2006.
La tendance générale des transferts
extérieurs nets était à la baisse entre 1997 et
2002, Il était normal, vu la tendance à la baisse
des investissements au Liban, de considérer que cette baisse ait
touché plus les transferts en capitaux que les transferts courants. En
2003, le fort excédent de la balance des paiements a laissé
entrevoir un mouvement massif de transferts vers le Liban dû à la
hausse des revenus pétroliers. Les investissements dans le secteur
privé ayant redémarré à la hausse, l'accroissement
des transferts en capitaux a été considéré comme
étant plus important que celui des transferts courants. Ce mouvement
s'est maintenu en 2004 et 2005 mais à un niveau plus faible. On
enregistre à partir de 2006 des niveaux records de transfert.(plus de 10
mille milliards de LL en 2006, plus de 8 mille milliards en 2007 et plus de 15
mille milliards en 2008).
Les transactions électroniques de fonds à partir et
vers le Liban ont totalisé 1,06 milliard de dollars en 2007,
représentant une hausse de 50 % par rapport à 2006. Un total de
733,7 millions de dollars a été transféré
électroniquement vers le Liban, soit un accroissement de 58,2 % par
rapport à 2006 alors que les transferts en liquide à partir du
Liban ont totalisé 321,4 millions de dollars en 2007, un accroissement
de 34 % sur un an, a rapporté Lebanon this Week, le bulletin
économique hebdomadaire de Byblos Bank.
Les Émirats arabes unis ont été la
principale source de transfert des fonds vers le Liban avec 147,5 millions de
dollars, soit l'équivalent de 20,1 % du total des transferts en 2007.
Les Émirats sont suivis par l'Arabie saoudite avec 131,3
millions de dollars (17,9 %), les États-Unis avec 57,1 millions de
dollars (7,8 %), le Qatar avec 56,7 millions de dollars (7,7 %), l'Australie
avec 50,4 millions de dollars (6,9 %), le Koweït avec 43,8 millions de
dollars (6 %), le Gabon avec 34,4 millions de dollars (4,7 %), le Canada avec
24,4 millions de dollars (3,3 %), le Congo avec 15,5 millions de dollars (2,1
%) et l'Allemagne avec 14,1 millions de dollars (1,9 %). Les dix premiers pays
constituant des sources de transfert de fonds représentent 78,4 % de
l'ensemble des transferts. Parallèlement, les Philippines ont
représenté
la principale destination des transferts de fonds à partir
du Liban avec 58,1 millions de dollars ou 18 % du total des transferts. Elles
sont suivies par l'Égypte avec 31,5 millions de dollars (9,8 %), le Sri
Lanka avec 28,7 millions de dollars (8,9 %), l'Éthiopie avec 27 millions
de dollars (8,4 %), les Émirats arabes unis avec 13,4 millions de
dollars (4,2 %), l'Inde avec 13,3 millions de dollars (4,1 %), les
ÉtatsUnis avec 12,3 millions de dollars (3,8 %), le Bangladesh avec 10,9
millions de dollars (3,4 %), l'Indonésie avec 10,4 millions de dollars
(3,2 %) et l'Ukraine avec 9,7 millions de dollars (3 %). Les dix
premières destinations représentent 67 % de l'ensemble des
transferts1.
Les capitaux affluant vers le Liban au cours de la
première moitié de l'année 2010 ont atteint 7,8 milliards
de dollars fin juin, en baisse de 5,6 % par rapport à la même
période de l'an dernier. Malgré cette légère
baisse, ces flux ont permis non seulement de couvrir le déficit au
niveau de la balance commerciale, mais de générer
également un excédent de 1,31 milliard de dollars au niveau de la
balance des paiements. La baisse des flux s'explique notamment par le fait que
le Liban était l'un des seuls pays à avoir exhibé une
résilience particulière face à la crise internationale, ce
qui lui a permis de s'attirer des flux exceptionnels de capitaux l'an dernier.
Le Liban avait en effet bénéficié du statut de terre de
refuge pour les capitaux fuyant la débâcle. Avec la reprise
économique mondiale, ces capitaux se sont diversifiés davantage,
en termes d'orientation, d'où la légère contraction
observée fin juin 2010. Il n'en reste pas moins que les flux de capitaux
enregistrés au premier semestre de l'année représentent le
deuxième plus haut résultat depuis des années. Cette
baisse des flux, combinée à une hausse du déficit
commercial, s'est reflétée sur la balance des paiements, qui a
enregistré un excédent - certes important - mais en baisse de
37,5 % par rapport à la même période de l'an dernier.En
détail, l'excédent enregistré au cours des six premiers
mois est le résultat d'une augmentation, depuis le début de
l'année, de 2,2 milliards de dollars des avoirs nets en devises
étrangères de la BDL, qui a largement contrebalancé la
baisse,
1l`orient le jour,23 juin 2008
des mêmes avoirs auprès des banques et institutions
financières (-906,4 millions de dollars).
Sur une base mensuelle, la balance des paiements a
enregistré un excédent de 105,8 millions de dollars en juin,
contre un surplus de 443,3 millions de dollars au cours du même mois de
2009. L'excédent du mois de juin est dü à l'augmentation des
avoirs nets en devises étrangères de la BDL de l'ordre de 104,6
millions de dollars, combinée à une hausse de 1,2 million de
dollars de ces mêmes avoirs auprès des banques et institutions
financières.
C-L`IDE au liban :
Les investissement direct étranger au liban ont atteint
4.8 milliards de dollars en 2009, en hausse de 33,9 % par rapport a 2008, le
liban est ainsi le 5eme beneficiaire de L`IDE parmi les 18 pays couvert par le
rapport de l`Arab investment and export credit guarantee corporation, sa part
est de 5,95% du total regional de 80.7 milliards de dollars en baisse annuelle
de 15.1% sur la periode 1999-2009 les IDE au liban en totalisé de 25.8
milliard de dollars, soit en moyenne de 2.25 milliard par an1.
1le commerce du levant, revue economique
mensuelle,n5607,aout2010.
1-IDE 2009 (milliard de dollars)
Bénéficiaire
|
Rang
|
Milliards dollars
|
Var.sur un an (%)
|
Arabie saoudite
|
1
|
35.5
|
-6.9
|
Qatar
|
2
|
8.7
|
30.2
|
Emirate arabie unis
|
3
|
8.5
|
-37.6
|
Egypte
|
4
|
6.7
|
-29.3
|
Liban
|
5
|
4.8
|
33.2
|
Soudan
|
6
|
2.9
|
12.4
|
Maroc
|
7
|
2.5
|
-30.2
|
Jordanie
|
8
|
2.3
|
-15.6
|
Algerie
|
9
|
2.3
|
1.3
|
Tunisie
|
10
|
1.7
|
-35.2
|
Syrie
|
11
|
1.5
|
-28.4
|
Irak
|
12
|
0.9
|
88.5
|
Libye
|
13
|
0.8
|
-79.5
|
Yamen
|
14
|
0.6
|
57.6
|
Bahrein
|
15
|
0.2
|
-85.7
|
Koweit
|
16
|
0.1
|
161.4
|
Djibouti
|
17
|
0.1
|
-60.8
|
Mauritanie
|
18
|
0.8
|
-23.2
|
Total
|
|
80.7
|
-15.1
|
Source :AIECGC
2-les IDE en chiffres
Le Liban a paradoxalement profité de la crise
économique mondiale et a vu les Investissements Directs Étrangers
dans le pays doubler en 2008. Les banques libanaises, relativement saines, ont
échappé à la crise et ont bénéficié
d'une augmentation de leurs dépôts. Peu exposées aux actifs
toxiques, elles ont eu un rôle de refuge. Ainsi, sur les 11 projets d'IDE
présentés au Liban en 2008, étaient dans le secteur
bancaire. Les autres investissements concernent principalement le secteur des
télécommunications, la création d'infrastructures (sous la
forme de partenariats public/privé), le tourisme et la construction. Le
retour de la stabilité
politique dans le pays et les réformes économiques
entreprises sont bien perçus par les investisseurs étrangers.
3-Comparaison internationale de la protection des
investisseurs
Investissement direct étranger
|
2007
|
2008
|
2009
|
Flux d`IDE entrants(million USD)
|
3.376
|
4.333
|
4.804
|
Indicateur de performance, rang sur 141 économies
|
22.949
|
27.282
|
32.085
|
Indicateur de potentiel, rang sur 141 économies
|
16
|
10
|
6
|
Nombre d'investissements Greenfield
|
11
|
9
|
26
|
Stock d'IDE (en % du PIB)
|
93.0
|
95.7
|
98.8
|
Source :CNUCED
D- Pourquois choisir d`investir au liban : 1-Les
points forts :
Les avantages du Liban sont nombreux. D'abord c'est un pays
très ouvert au commerce et aux investissements étrangers. Son
économie est réellement une économie de marché
libre. De plus, l'absence de contrôle des mouvements de capitaux et des
échanges des entreprises étrangères sont aussi un avantage
indéniable du pays. Enfin, on peut souligner dans ce pays l'existence
d'une main d'oeuvre très éduquée et qualifiée,
d'une bonne qualité de vie et de restrictions limitées pour les
investissements. Il y a aujourd'hui d'importantes opportunités
d'investissement dans le domaine de la reconstruction des infrastructures de
base et productives, dans la construction et dans la grande distribution.
2-Les points faibles:
Les entrepreneurs étrangers installés dans ce pays
sont exaspérés par les problèmes de corruption, par la
relativité des arbitrages dans l'octroi des licences, par les
procédures douanières trop compliquées et par la
partialité de la justice.
E-Les mesures mise en place par le gouvernement pour faire
attirer les IDE:
Le droit commun libanais, caractérisé par la
liberté d'entreprendre, est par principe, très ouvert à
l'ensemble des formes traditionnelles d'investissement. Par ailleurs, afin de
faciliter l'ensemble des formalités administratives d'implantation aux
investisseurs, la loi n° 360 du 16 août 2001 portant sur la
promotion des investissements a créé une agence gouvernementale :
l'IDAL (Autorité pour le Développement des Investissements au
Liban). Cette Agence, placée sous l'autorité directe du Premier
ministre, accorde de nombreuses exemptions d'ordre fiscal ou propose des
régimes exceptionnels, dès lors que l'investissement se fait dans
des secteurs d'activité définis, dans des zones d'implantation
nommément désignées et à partir d'un certain
montant investi. De même, cette agence a le pouvoir de délivrer
les licences et permis nécessaires. L'IDAL a aussi lancé un plan
de service de jumelage pour Les investisseurs pour faciliter la création
de partenariats entre des entreprises locales et étrangères sous
la forme de joint venture, de participation au capital, d'acquisition ou
autres. En 2006, le gouvernement a signé avec le FMI un plan pour
faciliter les procédures d'enregistrements de sociétés. En
2007, la loi pour faciliter les investissements a permis de réduire de
moitié le temps, le coût et le nombre de procédures pour
constituer une société. Enfin, le pays s'est lancé dans un
ambitieux plan de privatisations qui a conduit notamment à privatiser le
secteur des télécoms et de l'électricité. Le pays
compte deux zones franches
opérationnelles, une dans le port de Beyrouth et une dans
le port de Tripoli. Le gouvernement libanais vient de lancer un plan
destiné à attirer les investisseurs étrangers. Il
prévoit la création de zones économiques
spécifiques, détaxées et spécialisées dans
des filières à haut potentiel comme le tourisme médical,
les médias, la high-tech et l'agro-alimentaire. Chacune de ces zones
devrait bénéficier d'infrastructures particulières et de
facilités douanières. Ce plan prévoit également
d'améliorer l'image du pays auprès des investisseurs
étrangers en développant le site de l'Agence Libanaise pour la
Promotion des Investissements1.
1Limousin international, septembre 2010
Bien que se voulant être un pays attractif et ouvert,
susceptible d`offrir de réelles opportunités d'investissement, le
Liban n'a accueilli jusqu'à present qu'un flux restreint
d'investissements directs étrangers (IDE) qui ne joue encore qu'un
rôle marginal dans les grands équilibres financiers du pays. Pour
autant exceptions faites des années 2001 et 2002 durant lesquelles les
investisseurs étrangers sont restés très prudents en
raison notamment de la dégradation de la situation régionale, les
flux d'investissements directs étrangers (IDE) au Liban ont
progressé très rapidement entre 1990, fin de la guerre civile, et
2004, année où ils ont atteint près de 288 millions USD.
La France reste, hors pays arabes, un des principaux investisseurs au pays des
cèdres.
F-Position du Liban comme pays d'accueil des
investissements:
Aucune administration libanaise ne produit encore de statistique
sur les flux ou stocks d'IDE au Liban ou libanais à l'étranger,
ni sur leur repartition sectorielle ou leur provenance géographique.
Seuls les chiffres issus du rapport sur l'investissement dans le monde,
publié chaque année par la Conférence des Nations Unies
sur le Commerce et le Développement (CNUCED), permettent
d'apprécier l'ordre de grandeur des flux d'IDE entrants au Liban.
durant toute la période de la reconstruction, à
l'issue d'une guerre de plus de 15 ans achevée en 1990, les flux annuels
d'IDE entrants au Liban ont enregistré une progression constante qui
s'est fortement accélérée à compter de 1995. D'un
montant moyen de l'ordre de 9 millions USD l'an durant la période 1985-
1995, le flux annuel d'IDE entrants s'élevait à quelques 200
millions USD en 1998 et atteignait 297,8 millions USD en 20001.
Accompagnant la dégradation de la situation
régionale, ces flux d'IDE entrants ont été ramenés
à 249 millions USD en 2001 et 257 millions USD en
2002. Après avoir atteint le record historique de 358
millions USD en 2003, les IDE entrants au Liban ont cependant enregistré
une baisse d'environ 20% en 2004. En atteignant 288 millions USD, ils ont
représenté 9% (11% en 2003) de la formation brute de capital fixe
du pays cette année là.
En 2004, le Liban se plaçait ainsi au 102ème rang
de l'ensemble des 197 pays qui ont accueilli des IDE et, dans la région
du Proche et Moyen Orient, à la 11ème place très loin
derrière la Jordanie (8ème place avec 620 millions USD) et la
Syrie (4ème place avec 1,2 milliard USD). Avec un stock d'IDE
évalué à environ 2,3 milliards USD en 2004,
représentant plus de 11% du PIB du pays, le Liban se situait parmi
les 15 pays du Proche et Moyen Orient au 11ème rang, derrière
ses
1 CNUCED
plus proches voisins la Syrie (12,5 milliards USD) et la Jordanie
(3,5 milliards USD).
Avec des flux sortants de 45 millions USD en 2004
(après 23 millions en 2001, 96 millions en 2002 et 17 millions en 2003),
le Liban dispose d'un stock d'investissement à l'étranger d'une
valeur de 611 millions USD.
Chapitre 3:
Section1-A-Les conséquences et l`influence des
flux financiers sur l`économie libanaise
La dépendance de l`économie libanaise sur les flux
financiers externes a provoqué plusieurs problèmes, un constat
négatif est établit pour ce qui est de l`évolution de
l`économie libanaise en considérant que l`économie de
transfer est une économie non productif et elle perpétue une
manque de travail au liban et une aggravation de l`emigration .
B-Dutch disease effect :le syndrome hollandais :
Dans les années 60 aux pays bas des problèmes
macroéconomiques liées à l`entrée massive de
devises ont vu le jour .Un de ces problèmes est le dutch disease effect
ou mal hollandais qui engendre des influences negatives sur la capacitée
de production et sur la compétitivitée national .
1-Définition:
La maladie hollandaise est en général liée
aux conséquences négatives provoquées par l`augmentatoin
des revenus d`un pays et explique le lien entre le déclin de
compétitivité des produits dans l`industrie manufacturière
et l`exploitation des ressources naturelles.
2-Origine
Les pays-bas Durant les années 60 ont découvert de
grands gisements de gaz naturel a gromingen puis dans le reste du pays et en
mer du nord, cette découverte a entrainé d`une augmentation des
revenus de ces pays et une appréciation de la
revenus hollandaise(florine), ainsi qu`ne perte de
competetivitédes exportations nom liées au gaz
naturel1.
Dans ce contexte cette situation a engendrés des
sérieuses influences sur l`economie hollandaise et engendrés le
phenoméne de « Dutch Desease », les recettes d`exportation des
produits du secteur minier ont assuré des flux de financement d`origine
externe et une augmentation de depense interne qui ont provoqué
l`augmentation du niveau generale des prix et en particulier des ressources
naturelles2.
Gela a été accompagné par
l`appréciation du taux de change nominal des monnais nationales de ces
pays. Les biens nom echangeable ont subit une forte augmentation de leur prix
sur le marché international en comparaison avec les biens
échangeables, cette augmentation des prix ont depossédé
ces biens de leur capacité a entré en compétition dans le
marché mondial avec les produits étrangers similaires, l`afflux
des ressources de financement d`origine externe provoquent une augmentation de
l`inflation et un recul dans la production dans la production dans le secteur
industriel, les pays concérnés assistent alors à un
rétrissements de sa capacités productive et à une chute de
son taux de croissance.
Les pays pétroliers ont subit ce genre de ce
phenoméne, les concéquences du boom pétrolier
identifiées à travers la notion du mal hollandais ne sont pas
limités a ces pays, les pays arabes nom péroliers ont connu
à leur tour ce même phenomene qui aboutit a endommagé leurs
secteur productifs et a occasinné un recul de la part de ces secteurs
dans le produit national, entre 1975-1990 l`economie libanaise a connu un fort
recul de sa capacités productive, elle est devenue une
1 KOUTASSILA, jean --philppe» le syndrome
hollandaise:theorie et verification empirique au congo et au cameroun»
université montesquieu, Bordeau , 1997 p.1
2BRAHIM, ZADEH cristine, « le mal hollandais un
surplus de richesse mal géré », finance et developpement
,vol.40, numeros 1, mars 2003 p .p 1.2
economie de transfert au lieu d`une economie de production, ce
recul est liées au transfert qui fait hausser le niveau des depenses et
aussi les salaires des biens nationaux et les rendre incapable de concurencer
les produits étrangers similaires.
La période d`après guerre surtout les années
1993-1998 assiste a un augmentation des depenses publics finances par
l`endettement qui vient en remplacement de la manque de transfert, la
période d`après guerre est une période qui confirme
l`augmentation du côut de production du pays qui reste le principale
obstacle devant le developpement de la compétéivité
nationale des secteurs productifs.
Parmi les causes principales du declin de la croissance en
mentionne
l`augmentation des côuts du production de liban par rapport
au pays étrangers cette hausse se réfléte dans le taux de
change effectif réel {taux réel domestique=taux nominale
domestique*prix domestique/prix étranger}, le taux de change effectif
réel s`est élevé dans un proportion de 55% entre 1993 et
19981 et s`est élévé de nouveaux dans une
proportion de 22% entre 1998 et 2000, soit dans une proportion de 77% pour la
période 1993-2000 il a été à ce titre le symptome
du ralentissement et ensuite de l`arrêt de la croissance economique
libanaise2.
Section 2-A-Ma! ho!!andais : !e cas du !iban
Le liban préesente, avec des modalités
particuliére, un cas accentué de ce que les economistes appellent
« mal hollandais >> cette dénomination est inspirée
des développement survenus dans les pays-bas, suite a
l`éxportation du gaz de groningue dans les années 60, elle
recouvre les situations où des entrée massive des capitaux,
généralement dues a l`éxportation en grande abondance de
matiéres premiére( mais pas seulement), aboutissent
paradoxalement a détériorer de maniére sensible et durable
la situation des secteurs producteurs de bien internationalement
echangeables.
Les estimation officielles des comptes nationaux pour
1997(années de référence des compte nationaux )montrent un
déficit des opération courante de 4.8 milliards USD, soit 30% du
PIB ce qui contitue une situation absolument aberrante, ce
1DAGHER albert « Ç?Ó?Ó ,
(jÇõËä >>,p.108.
2W.M corden « booming sector and Dutch Disease
Economics surveys and consolidation >>, oxford economic papers,36,1984 et
ABDELKADER.sid ahmed « du dutch disease a l`opep disease >>, quelque
consideration theorique autour de l`industrialisation des pays exportateur de
pétrole, revue tiers monde , n.112, october 1987
Déficit provient pratiquement pour moitié du
déficit public et pour l`autre du déficit privé(epargne-
investissement) symétriquement les comptes font apparaitre
un afflux de capitaux et de transferts dont le montant n`est pas
loin d`équivaloire àcelui du déficit courant,
année apres année, ces deux phénomene aussi inhabituel
l`un que l`autre se succèdent, la balance des paiements se
trouve bon ou mal an équilibrée son observation ne
présente pas grand intérêt.
Le mecanisme et le suivant : les capitaux viennent gonfler le
passif des banques qui les réemploient domestiquement sous forme de
prêt a l`etat et au secteur privé a travers des canaux divers ce
flux de prêt finis par alimenter les flux de consomation et dans une bien
moindre mesure d`investissment ce mécanisme suppose évidement la
réalisation de trois conditions : que les flux se perpetue que les
banques aient a placer domestiquement la quasi integralité des capitaux
attiré et que les emprunteurs ne soient pas empêcher d`utiliser
les fonds pour financer la consommation.
Il s`ensuit que la demande domestique se trouve dopée par
l`afflux de capitaux et quelle depasse de très loin la production
domestique, cet excés de demande touche aussi bien les biens et services
échangeables (qui sont susceptible d`etre importés et
exportés) que les bien et services non-echangeables y compris les marges
commerciales, le liban etant un « petit pays »l`excés de
demande sur les biens et services même pour les biens et services
non-éhangeables on assiste la a une augmentation de leurs prix qui est
d`autant plus importante que leurs production est peut élastique et cela
malgré la tendance des ressource disponible travail et capitaux a
s`orienter vers leur production cela entraine plusieurs conséquence
qu`il est facile de constater en pratique :
- Les ressources domestique (travail et capitaux) sont
massivement réallouées a la production des biens et services
nom-échangeable(commerce, services ,
education, ...) en revanche, les possibilités d`emplois
dans les secteurs producteurs de biens et services echangeable sont
réduite .
- L`élévation du prix des bien et services
nom-echangeable conduit a
l`augmentation des coût des facteurs internes(notament le
travail) sans augmentation équivalente de leurs productivité, le
pouvoir d`achat des résidents est amoindri cela favorise l`entrée
des travailleurs nom residents
sur le marché libanais et réduit la
compétitivités des produits echangeables libanais tant a l`export
que sur le marché domestique.
Ca genre de developpement s`observe en générale
dans les pays qui connaissent une croissance rapide de leurs exporation de
matiéres premiéres, le cas libanais présente à cet
egard deux particuliarités qui doivent être relevées :
- L`afflux des capitaux ne tient pas a l`exporation des
ressources nom renouvelable mais a la persistance d`un flux suffisant
d`émigrant libanais pour q`un nombre suffisant d`entre eux
réussissent à accumuler des capitaux susceptible d`être
transférés au liban.
- Si, dans le cas des pays pétrolier les ressources
peuvent s`épuiser un jour, personne ne viendra alors les
réclamer. Dans le cas libanais les capitaux attirés s`accumulent
sous forme de depôt et de créance financiéres dont les
détenteurs restent prêts a reclamer, avec les
intérêt, a tout moment.
B-Comment orienter l`economie de transfert vers un
economie de production 1-l`impératif de
compétitivité structurelle.
La compétitivité structurelle comporter trois
élément essentiels, l`autonomie de l`etat, des politique
economique appropriés des capacités technologiques domestique,
ces trois éléments orientent la capacités de
négociation de l`état, les decisions d`investissement, la
régulation du marché du travail, l`acquisition et l`absorption de
la technologie moderne et à terme, la compétitivité
internationale de l`economie1.
Il sagit de créer des avantages comparatifs a travers la
politique indutrielle, l`etat joue un rôle clé dans la stimulation
des capacités de production de long terme2.
Pour l`industrialisation tardive il s`agit de selectionner les
industries compétivités qui sont capables d`entrés en
concurrence internationale et a faible coût pour mettre l`economie en
route vers l`indutrialisation, il faut developper les différents
capacités domestique et créer des conditions necessaire de la
compétetivité structurel, ces politique doivent etre
modifiés au fur et a mesure des changements des conditions
economiques.
1AMSDEN alice << theorie of goverment
intervention >> in late industrilalization, in puttermanet D.Rueschneger,
1992, in SID AHMAD abdelkader << la paradigme rentier en
question>>, p514
2SID AHEMAD abdelkader << la paradigme rentier
en question>>, p516
Dans se contexte le developpement industrielle necessite
l`existence de multitude de condition qui peuvent etre precises comme
infrastructure Physique, institutionfinancieres specialises, une offre adequat
d`entrepreneur qui est un element d`infrastructure specifique l`experience
asiatique montre l`apparition des secteurs nouveau qui ont une importante
efonction pour realiser la croissance ces secteurs stimule les processus de
croissance notament dans les secteurs industriels1.
Les pays sud est asiatique ayant reussient a realiser une
demarche de developpement inedite ce succes est le consequence que ces pays ont
connu l`interaction particulierement fluctueuse qui doit etre etablit entre
l`etat et le secteur prive, la premiere fixe ou definis des objectives et aide
la second a les realiser le secteur prives est considere comme le moteur de
toute croissance2.
Robert wade a definis cet etat comme etant un etat fort concerne
par la realisation de la competetivite externe de l`economie, la mitocratie
dans les pays est asiatique est un element cruciale qui doit etre exicte dans
les cadres administrative et ainsi les systemes educatives nationnale
s`alignant sur le meilleur standards internaltionale, est aussi un soin accorde
par l`etat pour favorise l`education et la formation de la population, des
concours nationaux pour l`acces aux postes de l`administration, tous ces
elements apportent le succes de la demarche devolppementale.
La conclusion du modèle sud est asiatique est qu`il n`y a
pas de developpement sans administration, cette modèle nous donne les
caracteristique essentiels de cette administration pour realiser l`objectif de
croissance.
C-4 XIBIIIRANW 10111P M I P BM en oeXvIIISoXrIIIWIEe LHM
compétitif
Les reformes à faire ne sont pas de type formel. Il ne
suffit pas de faire seulement des reformes comptables, comme equilibrer un
budget par exemple. Il faut des réformes structurelles, en profondeur.
Et pour cela, il faut d'abord changer les mentalites. Ne plus se satisfaire des
sources de rentes (foncière, financière, et maintenant
touristique, sans compter les remises des emigres mais exploiter les
1SID AHMAD abdelkader, op cit p.516
2voir charlemers jonson « political institution
and economic performance the goverment business in japan south korea and Taiwan
».
Il faut changer de modèles. Et regarder Singapour. Sa
superficie est moins grande que celle du Liban et c'est un Etat moins
peuplé, et pourtant sa puissance industrielle, commerciale est
très importante. Prenons Taiwan, c'était une île de
pécheurs chinois, la Finlande et le succès de Nokia,
l'Irlande...Les exemples ne manquent pas. Mais au Liban nous sommes
fascinés par des modèles comme Dubaï, Monaco, le
Lichtenstein. Nous misons tout sur le secret bancaire, l'immobilier de luxe,
les remises de nos émigrés, les visites touristiques des riches
Arabes.
L'élite qui gouverne est dominée inconsciemment par
une culture qui vante exclusivement les bienfaits de « l'économie
de rente ». Cette classe dirigeante est constituée de milliardaires
très satisfaits des revenus de leurs rentes. Ils ne vont pas changer.
Ils n'en ont aucune raison. De plus, cette élite politique fait preuve
d'un grand désintérêt pour les questions
économiques. Le seul programme de réformes plus ou moins
accepté est celui présenté par le gouvernement à la
conférence des donateurs de Paris III, mais il est basé sur la
nécessité d'équilibrer les comptes de l'Etat, presque
exclusivement et non pas d'impulser une dynamique de développement forte
qui mobilise tous les avantages comparatifs du Liban1.
on peut affirmer que le Liban continue de vivre dangereusement
;
débarrassé de la lourde tutelle syrienne, le pays
est aujourd'hui à nouveau déstabilisé par une conjoncture
régionale très difficile et très tendue. Cependant, sa
capacité de résistance économique est forte, bien que
coûteuse en termes financiers pour ce qui concerne la stabilité du
système monétaire dual dont il s'est doté et le
renouvellement régulier des échéances de la dette
publique. Le pays dispose de plus d'un formidable potentiel de ressources
inexploitées, voir même réprimées, en particulier la
qualité de ses ressources humaines qui sont exportées au lieu
d'être valorisées sur place, mais aussi ses ressources en eaux et
capacités hydrauliques non seulement mal exploitées, mais qui
subissent une pollution alarmante.
Pour rembourser son énorme dette, le pays aura donc besoin
de mettre en oeuvre toutes ses capacités productives ; quelle que soit
l'importance du secteur des services dans la formation du PIB, celui-ci n'est
pas à même à lui seul d'assurer une expansion
économique suffisamment importante pour permettre d'assurer une
réduction progressive du montant de la dette. De plus, la moitié
de la dette publique étant libellée en dollars des Etats-Unis, il
convient que l'économie puisse dégager suffisamment de ressources
en dollars en provenance de son effort productif non plus, comme par le
passé, uniquement par l'attrait qu'exercent sur
1Lorient le jour,24 février 2010
sur l'épargne des émigrés ou des riches
arabes les taux d'intérêts généreux servis sur les
dépôts dans les banques libanaises. Sur ce plan, d'ailleurs, il
faudrait aussi que les banques libanaises parviennent à réduire
la dependence de leurs profits sur le niveau de taux d'intérêt
élevé sur la dette publique ou les importantes commissions de
swap qu'elles encaissent pour être incitées à renouveler
à plus longue échéance les titres de la dette publique
qu'elles ont en portefeuille Par ailleurs, il faudrait supprimer le
système monétaire dual et procéder à une
réforme monétaire drastique qui rétablirait le prestige de
la monnaie nationale (création d'une livre lourde). Pour réussir,
une telle réforme appelle non seulement à un changement de
politique monétaire (flexibilité plus grande dans la gestion du
taux de change, fixation de\ ce taux sur un panier de monnaies comprenant
l'Euro au lieu du système de parité fixe avec le dollar), mais
aussi à une réforme de l'appareil productif. Sur ce plan, ce qui
s'oppose le plus à la libération des capacités productives
inexploitées est la vision traditionnelle de l'économie du pays,
partagée par beaucoup d'économistes et d'hommes politiques,
suivant laquelle la vocation du Liban est celle d'une économie
exclusivement spécialisée dans les services bancaires et
touristiques ainsi que dans les transactions et spéculations
financières ou foncières. Bien plus, dans cette vision, seule la
capital et les lieux de villégiatures de montagne avoisinants sont
l'objet d'attention, cependant que l'extraordinaire variété de
paysages, de beautés naturelles et de sites archéologiques des
autres régions du pays est totalement ignorée, de même
qu'une remarquable biodiversité qui permettrait le développement
d'une production de médications à base de plantes.
Un changement de mentalité économique et
financière n'est pas une chose facile dans n'importe quel pays. Les amis
du Liban, qu'il s'agisse des pays de l'Union Européenne, la France en
tête, ou des organismes multilatéraux de financement, peuvent
considérablement aider à accélérer ce changement
inévitable, si le pays veut éviter les affres d'une crise sociale
et économique généralisée dans le futur, ce qui
pourrait advenir si la situation régionale continue à se
dégrader et que le Liban, de par la nature de son système
politique communautaire, doive en payer à nouveau les frais, comme cela
a déjà été le cas dans le
passé1.
1CORM georges «L'économie libanaise:
risques et perspectives». Article publié dans Accomex, magazine
bimestriel de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.
D-$ v1-IlEX1-ll7yS1-l011nv1-47i441-P
1-174llBlrichesse locale pourrait-elle être produite?
Il est devenu impératif et vital de créer une
richesse locale car il n'est plus concevable de faire preuve davantage
d'hésitations et d'atermoiements face à la dégradation de
la conjoncture économique, financière et sociale. Pour atteindre
cet objectif, le Liban n'a pas besoin de n'importe quel type d'investissement,
mais plutôt d'investissements qui se caractériseraient comme suit
:
le montant des investissements effectués doit être
mesuré pour que les projets envisagés soient réalisables
;
les investissements devraient produire des biens ou des
services à haute valeur ajoutée et devraient être
basés sur les avantages compétitifs du Liban, ce qui
réduirait les coats de production et permettrait ainsi d'accroître
au maximum la rentabilité.
C'est sur base de ces critères que les investissements
pourraient produire, par le biais des projets exécutés, les
ressources susceptibles d'enrichir le pays, de revigorer et de relancer
l'économie. Ces investissements ne manqueront pas d'attirer des cadres
supérieurs hautement qualifiés, à des salaires
élevés, permettant ainsi de stabiliser ces cadres au Liban et de
récupérer une partie de ceux qui avaient été
contraints de s'expatrier.
Les investissements dans les secteurs traditionnel, agricole ou
industriel ne sont plus en mesure d'aboutir aux résultats
escomptés pour un petit pays comme le Liban. Les investissements de type
classique dans l'industrie ou l'agriculture ne peuvent pas être
stimulés par un quelconque avantage compétitif du fait que le
pays ne bénéficie pas de richesses minières, de ressources
naturelles, de vastes terres agricoles, de gros capitaux ou d'une main-d'oeuvre
bon marché. En raison de l'absence de tous ces paramètres, les
biens produits localement ne peuvent pas être suffisamment concurrentiels
sur les marchés voisins ou internationaux1.
1L'Orient le Jour Salim M. EDDÉ - Directeur
général de la société Murex
Beyrouth,13Août2005
E-Les dix principes d`une reconstruction durable au
liban:
pour réaliser un développement économique et
social durable pour l'avenir du Liban au bénéfice de toutes les
couches de la population et de toutes les régions du Liban, les
principes devraient servir de guide à la politique de reconstruction qui
va être mise en oeuvre.
1) La reconstruction devra être menée suivant des
objectifs économiques, financiers et sociaux clairs et avec des
mécanismes de mise en oeuvre légers, efficaces et mobilisateurs
de la société civile et des énergies et talents des
Libanais résidents et émigrés.
2) L'objectif principal de la reconstruction sera de corriger
les déséquilibres traditionnels de l'économie libanaise,
en assurant la diversification des secteurs productifs et le
développement de toutes les régions du pays et la mise en
exploitation de leur potential agricole, artisanal et touristique.
3) La reconstruction servira de levier pour enclencher un
processus de développement assurant des taux croissance
élevés et soutenus de l'économie à travers la
mobilization des ressources humaines, l'exploitation des ressources en eaux et
des capacities agroalimentaires, l'exploitation du potentiel libanais en
matière de production et d'exportation de services à haute valeur
ajoutée qui caractérisent l'évolution de l'économie
mondiale.
4) Pour cela, le réservoir de productivité
inexploité de l'économie libanaise devra être mis en oeuvre
dès le début des opérations de reconstruction en mettant
en oeuvre les principes suivants :
· Priorité devra être donnée aux
industries libanaises dans tous les marchés de la reconstruction,
· La main d'oeuvre libanaise devra être
sollicitée en priorité pour travailler sur tous les chantiers de
la reconstruction à travers une revalorisation des salaires et une
réduction des cotisations de sécurité sociale pour les
emplois relatifs aux chantiers de reconstruction,
· L'armée libanaise sera sollicitée pour
participer aux travaux de reconstruction et en diminuer les coûts,
· Les universités et instituts d'études
supérieures ou techniques ainsi que leurs étudiants seront
associées aux travaux de la reconstruction,
· Les procédures d'adjudication des marchés
et de financement devront être légères, transparentes et
contrôlées de façon régulière et continue,
· Les ONG libanaises constitueront un Observatoire de la
reconstruction qui aura pour objectif de tenir informé l'opinion
publique de la bonne mise en oeuvre des projets de reconstruction et de
dénoncer tout écart par rapport aux grands objectifs et aux
principles de la reconstruction ; l'Observatoire sera aussi chargé de
contrôler
que les travaux de reconstruction seront faits au meilleur
coût et conformément aux règles de l'art et aux meilleures
pratiques ,
· Le monopole du Conseil du développement et de
la reconstruit sur tous les projets de développement et les grandes
adjudications d'Etat sera aboli afin que puisse être
développée la capacité institutionnelle et technique des
ministères, des municipalités et des offices publics produisant
des services essentiels, tels que la distribution d'eau,
l'électricité et les transports ; ces ministères seront
dotés de ressources humaines adéquates pour pouvoir faire face
aux nécessités de la reconstruction.
5) Des sociétés de développement
régional seront mises en place au niveau de chaque Qada qui associeront
des capitaux des émigrés, des participations du Fonds de
développement social et des subventions des municipalités ; ces
sociétés devront être dotées des capacités
techniques, en sorte de pouvoir initier des projets locaux publics et
privés et mettre en oeuvre des travaux locaux d'infrastructure.
6) Les municipalités se verront confier toutes les
tâches relatives à la protection sociale et développement
local, y compris l'enseignement primaire, secondaire et technique ; leurs
moyens financiers et humains seront renforcés ; elles chercheront
à bénéficier de jumelages avec des villes
européennes ou canadiennes ou sudaméricaines ou asiatiques pour
aider à la reconstruction.
7) Les banques libanaises accepteront de réduire leurs
taux d'intérêt durant les prochaines années et accepteront
une réduction provisoire de leur taux de profit au
bénéfice de la reconstruction ; la Banque du Liban soutiendra
cette politique et remplacera progressivement son portefeuille de bons du
trésor par un portefeuille d'effets à moyen terme sur les projets
de reconstruction financées qu'elle aura escomptés aux banques
locales au titre de l'alimentation du secteur bancaire en liquidités.
8) Les modalités de gestion de la dette publique seront
réformées pour en réduire son coût et cette gestion
sera confiée à un comité indépendant de la Banque
du Liban et du Ministère des finances.
9) Un comité de réforme du système
monétaire et financier sera créé qui aura pour mission de
faire évoluer progressivement ce système basé sur l'emploi
de deux monnaies dans l'économie (le dollar et la livre) et sur la
rigidité du taux de change à un système plus adapté
aux besoins d'une croissance accélérée basée sur le
développement des capacités productives du Liban et les exigences
de souplesse requises par la mondialisation.
1CORM georges «Les dix principes d'une
reconstruction durable au Liban».
10) La reconstruction devra être accompagnée d'une
réforme politique centrée autour d'une révision du
système électoral assurant la représentation de tous les
Libanais et d'une décentralisation administrative, économique et
financière permettant le développement de la démocratie
locale1.
F-Quelle relance economique pour le liban?
Après plusieurs années de croissance
soutenue.l`activités économique a connu un ralentissement
à partir de l`année 1996.
Si on parle actuellement de relance économique et des
moyens de relancer l`activité, la vraie question est de savoir quelle
relance veut-on pour relancer l`economie libanaise.
Si cette relance consiste à encourager les
dépenses, cela favoriserait principalement les imporatations, ce qui
tenderait à aggraver le deficit de la balance commercial et par
là réduire l`excédent de la balance de paiement.
En effet, après toute période de guerre, un pays se
doit de faire un grand effort d`epargne pour se reconstruire et rebâtir
son économie ; ceci n`est pas du tout le cas du liban actuellemt : la
consommation des ménages est supérieur de prés de 20% au
produit intérieurs brut(PIB) ce qui signifie que l`epargne interne est
n`égative et qu`il ya désépargne.
Vu le désépargne interne, c`est l`epargne externe
qui finance l`investissement. Dans ces condition, la relance économique
devrait viser en premier lieu l`investissement productif. Les libanais devrait
don faire un effort important d`epargne pour relancer les investissments
productifs, que ce soit dans les services. L`industrie, ou l`agriculture.
Ceci permettrait une croissance économique
équilibrée et de longue durée, et conduirait à
améliorer les resultats de la balance des paiements.
Il est en effet utile de soiligner que la balance de paiements a
une importance stratégique autant ppour la bonne marche de
l`économie que pour la bonne tenue de la monnaie nationale.
Un double effort est nécessaire :
- Un effort de modernisation et d`investissment de la part des
entreprises libanaises de maniéres à assurer le meilleur rapport
qualité prix, ceci leur permettrait d`acquérir des avantages sur
le marché libanais et favoriserait les exportations.
- Une orientation plus marquée des consommateurs vers les
produits libanais dan la mesure où ces derniers présenteraient un
meilleur rapport qualité prix2
1CORM georges «les dix principe d`une
reconstruction durable au liban » op cit.
2KHOURY naaman ,«le marche de la confiance»,
p.25,26.
Ceci a pour effet de favoriser la production intérieure,
de réduire les importations donc de limiter le déficit de la
balance commerciale et par là d`améliorer les resultats de la
balance de paiement.
Investir d`avantage , en epargnant d`avantage pour crée
un secteur industriel et construire un economie productifs libanais, et en
consommat libanais ce sont le paramétres essentiels de la relance de
l`économie libanaise.
Cette relance économique est une nécessité,
mais elle ne doit pas se faire dans n`importe quelle conditions, elle doit
cibler les secteurs productifs de l`économie, avec une plus grande
épargne des ménages et des investissments technologiques de
pointe elle doit avoir pour objectifs de soutenir les secteurs libanais.
On peut proposer quelque mesures supplémentaire pour la
relance de l`economie nationale :
A notre avis il existe quatre groupes de mesures pouvant
être prises pour relancer l`economie libanaise :
- Installer et consolider la confiance
- Relance keynésienne de la demande
- Renverser les anticipations des agents économiques de
maniére à les rendre plus optimistes
- Se fixer des « objectifs »
1-Installer et consolider la confiance :
La confiance est une variable stratégique .D`après
nous elle est endogène elle éEn effet elle varie en
fonction (entre autres) du climat politique et social du pays
ainsi que de l`inflation et du déficit
budgétaire.
D`autre part elle agit de façon primordiale sur le taux de
change sur l`inflation sur les taux d`intérêt sur le
déficit budgétaire sur la relance économique et bien
d`autres facteurs .
Ainsi une situation inflationniste contribue à aggraver le
manque de confiance vis-à-vis de la monnaie ce qui à son tour
entra?ne une hausse des prix on se trouve1
1voir Khoury Naaman , « le marche........ »,op cit p
(19).
alors plongés dans une spirale inflationniste.
De même l`investissement productif est ralenti par le
niveau élevé du taux d`intérêt ne peut être
effectuée que par une amélioration significative de la confiance
.
L`importance stratégique de la confiance réside
dans son effet sur stablité de la monnaie .
Installer et consolider la confiance est donc une priorité
absolue .pour cela il faut à tout prix éviter toutes de remous
politiques ou sociaux graves car c`est cela qui peut le plus entamer la
confiance au liban.
2-Relance keynesienne de la demande
La demande est constituée par la consommation des
ménages et l`investissement des entreprises .
Pour relancer la consommation il faut que la répartition
des revenus entre capital et travail se fasse davantage en faveur du
travail.
En effet malgré un très forte émission de
liquidité il n`ya pas de signes d`amélioration de
l`activité économique .Et cela est du à la faiblesse de la
demande qui fait que la circulation de la monnaie a fortement baissé ces
3 dernières années . La cause principale du recul de cette «
vélocité » vient du fait de la paupérisation
croissante des classes moyennes et pauvres or la propension à consommer
de cette tranche de la population est très élevée alors
que des classes riches est beaucoup plus faible .Ceci a conduit au recul de la
consommation et au ralentissement de l`activité économique .En
conséquence il est important d`assurer des transferts à la classe
pauvre notamment par le biais d`une fiscalité qui leur soit favorable
.Par ailleurs le maintien de taux d`intérêt élevés
décourage fortement l`investissement des entreprises .Les entrepreneurs
préfèrent de loin garder leurs capitaux immobilisés dans
les banques car cela leur rapporte beaucoup plus qu`un investissement
réel dont le rendement est nettement inférieur aux
liquidités1.
3-Effet des anticipations.
la théorie des anticpations a permis d`expliquer plusieurs
phénomènes économiques, jusque-là
inexpliqués.Pour relancer la consommation des ménages
1 voir Khoury Naaman «le marche de la
confiance»op cit p:(20,21).
ou l`investissement privé il faut que les anticipations
negatives des agents économiques se transforment en anticipations
positives .
c`est donc la confiance qui permet de renverser la vapeur et
faire reprendre l`investissement elle agit directement sur la decision
d`investir .Elle agit simultanément pour faire baisser les taux
d`intérêt en LL ainsi que le spread des taux
d`intérêt entre livre et dollar .
Il est donc très important à l`heure actuelle de
consolider la confiance et tout le reste peut être accompli
progressivement et de manière continue en tenant compte du facteur
temps.
4-Fixer des
3o1jeI\ifs»
Le gouvernement doit se fixer des objectifs précis sur un
horizon de 3 ans .Ces objectifs doivent refléter une evolution comtinue
et progressive .On pourrait appeler ce programme «confiance dans la
continuité et la progressivité».
Pour cela il faudrait créer une mini-cellule
économique qui soit chargée d`établir un cadre
économique d`ensemble .
Elle ferait des previsions sur trois ans des principales
données de l`économie:
- Pib
- Pib /population
- Inflation
- Deficit budgétaire
- Export - Import - Balance des paiements
Ainsi que d`autres variables qui peuvent être importantes
pour la politique économique.
A partir de ces previsions le gouvernement doit se fixer des
«targets» à atteindre dans 1 an 2ans 3ans ceci est appliquable
en premier lieu a ces 4 variables: déficit deficit/pib pib et
inflation1.
1voir Khoury Naaman « le marche de la
confiance» op cit p:(21.21).
Il faut ramener l`economie libanaise de nouveau a l`état
d`economie de production1, cela ne pouvait pas se faire en l`absence
d`une politique ferme de soutien à la production, notamment celle
destinée à l`exportation qu`il incombait aux gouvernement
successifs de mettre en oeuvre.
1Sur la notion d`Etat distiributif, voir J.Delacroix
«the distributve state in the world system» et voir egalement Michel
chatelus «revnus pétroliers et développement:leçon de
l`experience du monde arab», revue
tiersmonde,n.107,juin-septembre,1986.
Conclusion:
L`économie libanaise a connu un transformation remarquable
dans sa structure, cette transformation est marqué par la transition de
cette économie d`une économie exportatrice des services durant la
période d`avant guerre vers un économie semirentiére et un
économie dite « économie de transfert », durant et
après la guerre, cette dérniére période est
caractérisé par un recule de la capacité productive de
l`economie nationnale, et un dependance de l`economie au transferts
extérieure, et auusi les emprunts extérieure sont important pour
le financement intérieur.
Comme resultat, il faut noter que c`est l`augmentation des
coûts qui constitue un obstacle pour faire augmenter la
compététivité des secteurs productifs nationaux, le taux
de change éffectifs réelle continue a augmenter cela va entrainer
une augmentation continuelle des coûts de l`investissement et une recule
de la compététivité des produits nationaux dans les
marchés mondiaux.
L`économie libanaise est un exemple d`une «
économie de transfert », aussi d`une éeconomie
semi-rentiére qui depend des transferts extérieure les transferts
unilatéraux nets constituent la poste créditeurs le plus
important de la balance de paiement libanais.
Depuis les années 90 jusqu`au nos jours les
gouvernements succesifs prendrent des objectifs différents comme la
réduction de la dette public, et assurer la croissance soutenus du pays,
cela par la diminution des depence public, et faire augmenter les recettes de
l`etat.
Ce mémoire montre que l`economie libanaise est une
économie nom productive et basée sur les flux extérieurs,
mais les question qui se posent sont nombreux :quels sont les pricincipes d`une
poltique éfficace pour la relance économique du liban ? et quels
mesures doivent être poser pour assurer une croissance soutenue de
l`economie nationale.
Les reponses a ces questions peuvent être trouver si on
regarde les éxpérience des pays sud-est asiatique (corée
du sud, taiwan, japon....) ces pays atteind un succée important dans la
decision des politiques de croissance, et ont assuer une relance continuelle de
leurs économie, par la vrai relation entre l`Etat et le secteurs
privé moteur de toute croissance.
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cours « Finance Internationale I » :texte adapté par docteur
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Annexe:
Tableau 1 : balance des opérations de
capitaux(1994-2005)
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
Balance des opération de capitaux
|
(En million de dollars)
|
Solde ds invisibles,transferts et flux de capitaux(inclus
bonds)
|
6549
|
6735
|
7327
|
7235
|
5856
|
5795
|
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Solde des invisibles, transferts et flux de
capitaux
|
(En million de dollars)
|
5225
|
5227
|
6964
|
9030
|
7815
|
8226
|
Source: Economist Intelligence Unit, <<
Country profile: Lebanon », 1999-2000, p. 43; 2004, p. 52; 2005, p. 52.
Tableau 2 : Balance des opérations de
capitaux (2000-2005)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
-balance des opérations de capitaux
|
(En millions de dollars)
|
|
Flux des capitaux(inclus bonds)
|
2997
|
2585
|
4850
|
6835
|
4681
|
4157
|
Solde de la balance des opération de
capitaux
|
2997
|
2585
|
4850
|
6835
|
4681
|
4157
|
Source: Economist Intelligence Unit, <<
Country Profile: Lebanon », 2005, p. 52
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