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L'économie libanaise comme une économie de transfert

( Télécharger le fichier original )
par Salloum Yaacoub
Université libanaise  - Master 1, international economics 2010
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE LIBANAISE Faculté des sciences

économiques et de gestion Section II

L`ECONOMIE LIBANAISE COMME UNE ECONOMIE DE
TRANSFERT

Mémoire de Liscence en sciences économiques.
Option : Economie

Préparé par :

Yaacoub SALLOUM
Fadi HANNA

Membres du Jury :

Doc bachir el mur Directeur

Doc samir tannous Suppléant

Année universitaire :2009-2010

Nous dédions ce mémoire à notre cher pays,
qui traverse des circonstances difficiles et à

nos chers parents à qui nous devons tant.

Remerciements

A l'université Libanaise et aux professeurs,
qui nous ont dispensé leur enseignement
et assuré notre formation.
A notre professeur,
M. Bachir el mur
qui fait de son enseignement
une recherche vivante et un témoignage,
avec notre gratitude pour son obligeance
à nous avoir prodigué
ses précieuses recommandations et directives,
à l'endroit de notre projet.
A M. Samir Tanous
qui, par ses directives et conseils,
nous a aidées à composer
et faire réussir ce mémoire

Résume :

L`economie libanaise a connu une transformation importante et une changement remarquable qui est présenté par la transition de cette économie d`une économie exportatrice de services vers un economie dite « economie de transfert » durant la période de la guerre, l`economie libanaise peut être classé parmi les économies semi rentiéres,qui depend des flux extérieure des capitaux, la période de l`après guerre libanais est caractérisé par les transferts des libanais residant dans les pays du golf ,et aussi par une recule de la capacité productive nationale, la dependance de l`economie libanaise de ces flux est illustré par les comptes de la balance de paiement libanais des année 1960 jusqu`a nos jours.

summary

the lebanese economy knew an important transformation and a remarquable changing noted by the transition from the export relaying economy of services to an «economy of transfert» during the war, we can class the Lebanese economy with the semi-rentiére economies, based on the transfers from outside the country,the after war period is characterized by the massive transfert from emigrants in the golf countries and also a decline in the productive capacity of the national economy, the dependency of the Lebanese economy to the outside transfers is shown in the different accounts of the Lebanese balance of payment from 1960 until now.

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TABLE DES MATIÈRES pages

INTRODUCTION 8

Chapitre 1 : Presentation génèrale de la notion d`économie de transfert 11

Section 1: Definition d`un économie de transfert 11

A.transfert de fonds des travailleurs migrants (TFTM) 12

1.definition des TFTM 13

2.fonctionnement des TFTM 14

3.le marche des TFTM 15

4.Réglementation des TFTM 16

B.Les transferts de fonds internationaux des émigrés et leur role dans le développement: 16

1.Effets économiques des transferts d'argent 16

1-a Les transferts d'argent et la croissance 17

1-b Effets des transferts de fonds sur la balance de paiement 18 Section 2: la theorie financier des mouvements des capitaux a court terme: 20

A. les avantages et les inconvenients de la liberalisation des movements des capitaux. 21

1.les inconvenients 21

2.les avantages théoriques 21

B.Methodologie d`établissement de la balance de paiement 22

1- Residents: concept et definition 22

2- Structure et les rubriques de la balance des payements 23

Chapitre2 23

Section1-Al`économie libanaise durant la période de la guerre{1975-1990} 23

A-1-La période de la guerre civile 23

B-balance de paiement libanais des années 1960 (balance condensée) 25

B-1Interprétation de la balance condensée 27

Section 2-A analyse de la balance des payements libanaise des années 1994-

2005 29

1-Interprétation de la balance des opération courantes et analyse du compte des transferts courants 30

2-Les transferts de fonds effectués par les émigrés vers le Liban sont parmi les plus élevés au monde. 33

3-Importance des transferts effectués par les émigrés

dans l'économie des ménages 36

4-Impacts macroéconomiques des transferts 38

5-La crise semble affecter négativement les investissements directs étrangers (IDE) lesquels pourraient enregistrer une baisse de près de

20 pourcent en 2009. 40

B-Evolution des différents soldes de la balance des paiements 2004-2008 45

1-Interpretation de la balance des paiement libanais entre 2004-2008 45

C-L`IDE au liban 49

1-IDE 2009 50

2-les IDE en chiffres 50

3-Comparaison internationale de la protection des investisseurs 51

D- Pourquois choisir d`investir au liban 51

1-Les points forts 51

E-Les mesures mise en place par le gouvernement pour faire attirer les IDE52

F-Position du Liban comme pays d'accueil des investissements 53

Chapitre 3 54

Section1-A-Les conséquences et l`influence des flux financiers sur l`économie

libanaise 54

B-Dutch disease effect :le syndrome hollandais 54

1-Définition 54

2-Origine 54

Section2-A Mal hollandais : le cas du liban 56

B-Comment orienter l`economie de transfert vers un economie de

production 58

1-l`impératif de compétitivité structurelle. 58
C-Quelles sont les réformes à mettre en oeuvre pour rendre le Liban

compétitif 59
D-Avec quel type d'investissements la richesse locale pourrait-elle être

produite? 62

E-Les dix principes d`une reconstruction durable au liban 63

F-Quelle relance economique pour le liban? 65

1-Installer et consolider la confiance 66

2-Relance keynesienne de la demande 67

3-Effet des anticipations. 67

4-fixer des « objectifs » 68

Introduction

Dans l`analyse de l`economie politique des pays du moyen orient le concept d`Etat rentier est devenu important depuis une trentaine d`année l`évolution de la rente petrolier influence nombreux pays dont le liban, qui recoivent des montants excessivent des flux financier causer par l`augmentation des prix du pétrole, ces flux sont envoyer par les travailleurs libanais qui se trouvent dans les pays du golf, dans ce context la, l`afflux des capitaux externe,et ces flux financier sont soldées par un contribution a la descision de la politique économique du liban, et faire de sorte que l`economie libanaise est devenu une «economie de transfert».

Ce mémoire repondra aux question suivant:

Qu`est ce qu`un economie de transfert?comment ont défine les fonds transférés et sont influence?Quell sera linfluence et l`impact de ces flux sur la structure economique du liban?comment on doit orienter l`usage de ces flux pour transformer l`economie libanaise vers un «economie productif» comment la structure de l`economie libanaise sera refleter par la balance de paiement libanais?

Ces question sont traiter de la maniere suivante: Chapitre 1: sera divisé en deux sections.

La section1 -A definit theoriquement l`economie de transfert, les transerts des fonds des travailleurs migrants, leurs réglemenation, leurs fonctionnement et leurs marché .

Section1-B présente les effets du transfert d`argent sur la croissance et sur la balance de paiement en génèrale.

La section 2-A Présente la theorie financiére des mouvement des capitaux avec les inconvenients et les avantages théorique de la libéralisation des mouvements des capitaux.

Section 2-B montre la methodologie de l`etablissement de la balance de paiement, avec la definition du concept des residents, et prsentation des differents rubrique de la balance de paiement.

Chapitre 2 :sera divisé en deux section :

Section 1-A présente l`économie libanaise durant la période de la guerre(1975- 1990).

section 1-B présente la balance de paiement libanaise durant les années soixantes, avec son intérprétation.

Section 2-A montre la balance de paiement libanais des années 1994-2005, avec son intérpretation, aussi montre que les transferts des émigres vers le liban sont le plus élevé au monde,l`impact des transferts sur l`economie des ménages, avec un

demonstration que la crise financiére a diminué les flux d`IDE.

Section 2-B présente la balance de paiemet libanais durant les années 2004-2008 Section 2-C présente L`IDE au liban

Section2-D-montre Pourquois choisir d`investir au liban avec les points forts et faibles qui attirent l`investissements.

Section2-E-présente Les mesures mise en place par le gouvernement pour faire attirer les IDE

Section2-F- explique la Position du Liban comme pays d'accueil des investissements

Chapitre 3est divisé en deux sections :

Section 1-A montre Les conséquences et l`influence des flux financiers sur l`économie libanaise.

Section1-B-Présente le Dutch disease effect :le syndrome hollandais origine et définition

Section2-A Mal hollandais : le cas du liban

Section2-B- explique Comment orienter l`economie de transfert vers un economie de production

Section2-C-montre Quelles sont les réformes à mettre en oeuvre pour rendre le Liban compétitif.

Section2-D-explique Avec quel type d'investissements la richesse locale pourraitelle être produite

Section2-E- montre Les dix principes fondamentale d`une reconstruction durable au liban

Enfin,Section2-F- montre comment assurée une relance economique pour le liban?

Chapitre I: Presentation génèrale de la notion d`economie de transfert

Ce chapitre se propose de definir la notion d`économie de transfert a partir d`un retour a la littérature traitant théoriquement l`Etat semi-rentier,et l`economie de transfert.

Section 1: Définition d`un économie de transfert

La structure économique d`un pays donnée est qualifié comme un structure d`economie de transfert lorsque l`economie du pays depend de l`afflux des capitaux,et des transferts de l`exterieur,provenant des imigrés et des travailleurs resident a l`etranger.

Les pays non pétrolier qui se situent dans un region caracterisé par un prospérité et un preponderance du secteur petrolier bénèficent indirectement des recettes du petrole1.

Les pays nom petrolier sont donc l`objet d`un assujetissement au pays petrolier ce qui donne que la variation et la fluctuation des recettes et des revenus petrolier aboutissent a des effets remarquables sur l`economie des premiers, aussi dans ce contexte la, la prospérite des pays,c`est celle qui s`est orienter vers la péninsule arabique depend des vagues d`immigration celle ci est composé a la fois de main d`oeuvre qualifié et de cadres des professions libérales (enseignant,medecin,gros commercant) qui disposent des leurs arrivé dans le pays d`acceuil des très haut salaire et qui en régle generale laisser au liban leurs familles a qui ils envoient la majeur partie de leurs salaires qui l`utilisent pour la consummation des bien et des services, pour eclaircire d`avantage :

considerons qu`on a 50000 émigré libanais dans les pays du golf et si l`on prend une moyenne de transfert de fond de 500LL par mois par émigré nous obtenons une rentrée annuelle minimum de capitaux de l`ordre 300 million de livre.

1SID AHMED Abdelkader, « economie politique de la transition dans les pays en developpement».le cas de la Syrie, Publisud, 1996, p. 178

A.transfert de fonds des travailleurs migrants (TFTM):

Les fonds envoyés par les travailleurs migrants à leur famille restée dans le pays d'origine constituent une importante source de revenu pour nombre d'économies en développement. Pour les bénèficiaires, ces fonds sont souvent le seul moyen de couvrir leurs depenses quotidienne, se constituer une epargne de securité, voire de faire de petits placements, et d` après la banque mondiale le volume des transfert de fonds des travailleurs migrants(TFTM)1ne cesse d`uugmenter depuis dix anx, selon les estimations, le montant totale des transactions mondiales aurait depasse, en 2005 230 milliard USD pour quelque 175 million de travailleur migrants, les TFTM constituent probablement la plus importante source de financement exterieur dans les pays en developpement; ils peuvent representer dans certains cas, jusqu`a un tiers du PIB. leurs flux semble également plus stable que les autres formes de financement exterieur2ces dernier années, on a pris conscience de

l`importance des TFTM et des difficultes qui leur sont parfois associées. Ainsi, lors de leur sommet de Sea Island en juin 2004, les pays du G8 ont convenu de prendre des mesures pour aider les pays en developpement a reduire le coût de ces transferts, ils ont notamment decidés d`etablir un groupe de travail, qui se compose d`experts des paiement et du developpement issus des banques centrales des pays originaires et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers

1Transfert réecurrents effectués par des travailleurs migrants(par exemple, envoie d`argent mensuels à la famille restée dans le pays d`origine). Dans un souci de simplicité, ces paiements sont désignés par l`abbreviation «TFTM», etant entendu qu`il s`agit de transferts internationaux

2sources: banque mondiale et banque interamericaine de developpement.les flux mondiaux officiellement recensés s'établiraient à USD 232 milliards, dont USD 167 milliards à destination des pays en développement. Toutefois, en raison de l'imprécision de la mesure, notamment du fait de transferts financiers non comptabilisés, les flux effectifs sont sans doute beaucoup plus élevés - peut-être de 50 %, voire davantage (Global economic prospects, Banque

mondiale, 2006).

.

du developpement issus des banques centrales des pays originaires et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers internationales. Les TFTM peuvent être examinés sous divers aspects: incidence sur le developpement ; relation étroite avec des questions de migration souvent politiquement sensible ; indispensable suivi des flux aux fins de la balance de paiement.

1.definition des TFTM:

Les TFTMs peuvent etre intérieur ou internationaux. On parle de TFTM intérieur, par exemple, en cas de migration des zones rurales vers les zones urbaine, les TFTM internationaux est défines comme des paiements transfrontières de montant relativement faible de particulier a particulier.

Cette definition est conçue pour render compte des aspects des TFTM ayant trait au systéme de paiement. Elle met l`accent sur le fait qu`il s`agit de paiements entre particuliers et non paiements destinés a acheter des biens et services ou de paiements entre enterprises. Ces paiement entre particulier sont normalement de valeur relativement faible comparés, par exemple aux vierment interbancaires de montant élevé. Souvent ils sont opéerés entre personnes disposant d`un revenus assez bas, et les donneurs d`ordre, s`il s`agit de migrants, ne maîtrise pas toujours bien toutes la facettes de la société et de l`economie de leur pays d`accueil. En outre, si les TFTMs sont habituellement des flux récurrents, en pratique ils s`effectuent par une serie d`instructions distinctes plutôt que par ordre permanent1.

1instruction donnée par un débiteur à sa banque ou à tout autre prestastaire de services de paiement d`effectuer regulierement le paiement d`un montant fixe a un beneficiaire désigné il existe plusieurs raison possibles pour expliquer le fait que en pratique les ordres permanents ne sont pas beaucoup utilizes pour les TFTM :

les donneurs d'ordre n'envoient pas toujours le même montant ; les prestataires n'acceptent pas les ordres permanents ; ou les donneurs d'ordre n'ont pas accès à des prestataires tels que des banques ou d'autres établissements collecteurs de dépôts (qui assurent des services sur ordre permanent).

Bien que, dans la pratique, les flux TFTM les plus importants soient généralement les paiements récurrents des travailleurs migrants allant des pays développés vers les pays en développement, la définition utilisée ici est plus large pour couvrir également d'autres transferts transfrontières de faible montant entre particuliers comme, par exemple, les paiements ponctuels (destinés, notamment, à couvrir une urgence) ou les paiements faisant intervenir d'autres groupes de pays1.

D'un point de vue économique et social, les TFTM présentent un intérêt particulier en tant que catégorie de paiement. Cependant, pour le prestataire de services, ils sont souvent impossibles à distinguer des autres paiements transfrontières de faible montant, notamment ceux émis par des entreprises ou destinés à des entreprises (parce que le prestataire de faible montant, notamment ceux émis par des entreprises ou destinés à des entreprises (parce que le prestataire de TFTM n'a aucun moyen de savoir que le transfert s'opère entre particuliers). Ainsi, le donneur d'ordre peut effectuer le paiement non pas en son nom mais au nom d'une petite entreprise qu'il gère, ou bien il peut être difficile de savoir si le nom (étranger) du bénéficiaire est celui d'une personne ou d'une société2.

3.fonctionnement des TFTM:

Les principaux participants à un transfert TFTM sont le donneur d'ordre, le bénéficiaire et le préstataire de services de TFTM. Dans la pratique, un transfert fait souvent intervenir deux préstataires, qui doivent coopérer pour assurer la totalité du service : un dans le pays originaire (préstataire collecteur) et un dans le pays destinataire (préstataire payeur). En outre, les préstataires n'utilisent pas toujours leurs propres

1Il existe, par exemple, d'importants flux de paiements entre les pays suivants : Costa Rica et autres pays d'Amérique centrale ; Russie et autres pays de la CEI ; Afrique du Sud et autres pays de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe.

2De même, le prestataire ne sait généralement pas à quoi le paiement est destiné ni (en cas de chaîne d'instructions distinctes) qu'il s'agit d'un paiement récurrent

bureaux ou filiales ; ils ont parfois recours à des agents pour collecter ou débourser les fonds en leur nom. En règle générale, les banques et autres établissements collecteurs de dépôts, comme les coopératives de crédit, jouent aussi un rôle important : les préstataires peuvent être eux-mêmes collecteurs de dépôts ; sinon, ils font souvent appel à des établissements offrant ce service pour transférer les fonds entre pays.

Si l'on considère la totalité du transfert entre le donneur d'ordre et le bénéficiaire, la plupart des TFTM, en pratique, sont des virements (le paiement est déclenché par un ordre du donneur d'ordre au préstataire). Les instruments de débit tels que les chèques sont parfois utilisés (le donneur d'ordre remet un chèque au destinataire qui l'encaisse à sa banque, de sorte que l'ordre au prestataire - banque du destinataire - est passé par le destinataire). Les autres instruments de débit, comme les prélèvements, sont rares.

4. le marché des TFTM

Il est question ici uniquement des TFTM et services de TFTM internatinaux,(par opposition aux transferts et services interieurs), même si, dans un souci de simplicité cette précision est omise. Par TFTM on enetend ici des paiements transfrontiére de montant relativement faible de particulier a particulier, il s`agit de paiements recurrents éffectués par des travailleurs migrants.

Les TFTM peuvent prendre diverse formes : transfert d`éspece par des particuliers services d`opérateur mondiaux specialisés en transfert de fonds ; services proposés par les systèmes par cartes ou virements interbancaires1. Les principes généraux visent l'ensemble des prestataires de TFTM, à l'exception de ceux dont les services offrant des transferts physiques d'espèces.

1 le terme de banque s`enetend ici dans son acception generique et recouvre tout etablissment collecteur de depots, etblissement de credit ou tout autre etablissement, quelle que soit sa definition legale dans une juridiction donne.

5.Réglementation des TFTM:

L` une des principales formes de réglementation concerne la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme elle comporte des critéres de connaissance de la clientéle et prévoit l`enregistrement la déclaration de chaque transaction de nombreux pays exigent dans ce cas que les préstataires soient enregistrés ou disposent d`une licence dans les pays imposant un contrôle des changes, les préstataires outre l`enregistrement1 et la déclaration sont également tenus de verifier que le donneur d`ordre est autorisé à effectuer la transaction de plus il est souvent intérdit aux préstataires de débourser des fonds en devises

plus rarement, des mesures spéciales de protection des consommateurs peuvent s'appliquer aux TFTM (les prestataires peuvent, par exemple, être tenus de fournir aux donneurs d'ordre certaines informations préliminaires telles que le prix et la durée du transfert). Enfin, même s'il ne s'agit pas de réglementation à proprement parler, il convient de noter que, dans certains pays, les transferts financiers, et notamment les TFTM, sont soumis à des taxes qui en augmentent le coût.

B.Les transferts de fonds internationaux des émigrés et leur role dans le développement:

1.Effets économiques des transferts d'LLJII1t:

L'impact des transferts de fonds sur les pays bénéficiaires est le théme de très nombreux ouvrages d`economie, la plupart des analyses se sont focalisées sur deux voire pas du tout. En revanche, l'attribution d'une licence est soumise à d'importantes conditions. En pratique, il est parfois difficile de distinguer entre les deux.

1 Schématiquement, l'enregistrement consiste pour un prestataire à s'identifier auprès des autorités et à fournir certaines informations sur lui et son service, les autorités n'imposant, par ailleurs, que peu de conditions,

grands thèmes. Une première série se concentre sur les effets des transferts sur l'économie en général, en examinant les incidences sur l'emploi, la productivité et la croissance. Enfin, la deuxième série d'ouvrages traite du rôle des transferts d'argent dans le comblement des déficits de la balance commerciale et de la balance des opérations courantes.

1-a Les transferts d'argent et la croissance:

Les transferts d'argent opérés par les émigrés exercent incontestablement un certain nombre d'effets sur le bien-être. Tout d'abord, ces transferts constituent une importante source de revenu pour de nombreux ménages à revenu faible à moyen, dans les pays en développement. Deuxièmement, ils fournissent les devises fortes nécessaires pour importer des facteurs de production rares, non disponibles sur le plan intérieur, mais aussi pour effectuer des économies supplémentaires en vue du développement économique. Toutefois, nombre de chercheurs ont supposé que l'ampleur de l'impact sur le développement des transferts d'argent dans les pays bénéficiaires dépendait de la manière dont cet argent était dépensé. C'est ainsi que de nombreux ouvrages étudient l'utilisation de l'argent transféré pour la consommation, le logement, l'achat de terrains, l'épargne et l'investissement productif. Il n'y a pas de doute que le fait de consacrer cet argent à

l'investissement entrepreneurial influe directement et de façon positive sur l'emploi et la croissance. Toutefois, d'autres chercheurs ont démontré que même si l'argent transféré est affecté à la consommation et à l'achat immobilier, il peut avoir divers effets indirects sur la croissance économique. Parmi ces effets figurent le déblocage d'autres ressources pour l'investissement et la production d'effets multiplicateurs. S'agissant de l'utilisation des fonds transférés par les émigrés, les ouvrages de vieille date laissaient entendre que cet argent était le plus souvent dépensé pour satisfaire des besoins essentiels de consommation, pour des soins de santé et des achats fonciers. Mais que le revenu provienne de transferts ou d'autres sources, la manière de le dépenser s'ordonnait selon une hiérarchie des besoins. On peut donc

raisonnablement supposer que tant que les pays en développement n'auront pas atteint un certain niveau de bienêtre, les ménages continueront d'afficher les mêmes habitudes de dépenses, L'utilisation de l'argent transféré présente un autre aspect nettement plus important. Il s'agit de savoir si ces fonds sont affectés à d'autres dépenses que l'argent procuré par d'autres sources de revenu. Des

données d'observation montrent que les ménages bénéficiant de transferts affichent un mode de consommation analogue à celui des ménages qui en sont privés. Pourtant, d'autres chercheurs émettent l'idée que l'argent transféré est traité différemment par rapport aux autres sources de revenu et qu'il est plus souvent épargné. La plupart des études théoriques portant sur les effets multiplicateurs des transferts de fonds s'appuient sur des modèles qui prennent en compte les effets à la fois des migrations et des transferts sur le bien-être. Les chercheurs considèrent les transferts d'argent comme un moyen possible de compenser la baisse de production que connaissent les pays en développement du fait de la perte de débouchés commerciaux résultant de l'émigration. Les résultats de la modélisation montrent que si les migrants sont des travailleurs peu qualifiés, le bien-être du pays de départ s'accroît dès lors que les montants transférés sont supérieurs à la perte de revenu intérieur. Si les émigrants sont très qualifies et/ou s'ils partent en emportant des capitaux, les transferts n'augmentent le bien-être de ceux qui restent au pays que si le rapport capital/main-d'oeuvre de l'économie d'origine augmente ou demeure inchangé. Si ce rapport décroît, les effets sur le bien-être sont négligeables, voire negatives, Les transferts n'ont pas que des effets positifs sur l'économie d'origine. S'ils produisent une demande supérieure à la capacité de cette économie à y répondre, et si la demande concerne des biens non marchands, ils peuvent avoir un effet inflationniste, Les transferts peuvent éventuellement avoir d'autres effets défavorables sur le bien-être. Ils peuvent notamment encourager constamment l'émigration des personnes d'âge actif et créer une dépendance des bénéficiaires qui s'habituent à disposer de l'argent. Or, tous ces facteurs risquent de perpétuer la dépendance économique, ce qui compromet les perspectives de développement.

1-b Effets des transferts de fonds sur la balance de paiement:

Les transferts des fonds exerce des effets remarquables sur la balance de paiement, en plus de leurs impacts sur la consummation privée, l`epargne, et l`investissement qui contributent a la croissance, et au developpement des pays d`origine des émigrés, les fond transférés s`ajoutent non seulement au revenu intérieur des ménages mais aussi au volet « recettes » de la balance des paiements.

Les transferts compensent les déficits chroniques de la balance des paiements en réduisant la pénurie de devises. Ils peuvent aider à atténuer la contrainte souvent vitale que font peser les déficits de la balance des paiements sur le développement

économique des pays d'origine des migrants. Leur impact sur cette balance est plus appréciable que celui des autres flux monétaires (telles que l'aide financière, l'investissement direct ou les prêts) parce que leur utilisation n'est pas liée à des projets d'investissement particuliers exigeant un fort pourcentage d'importations, qu'ils ne sont pas productifs d'intérêts et n'ont pas à être remboursés. En outre, les transferts constituent une source de devises beaucoup plus stable que les autres flux de capitaux privés et, dans certains pays, présentent un caractère contracyclique.

Les pays en développement se sont très vite rendu compte de cet effet manifestement positif des transferts d'argent sur leur balance des paiements, et ont pris des mesures pour accroître cet afflux de devises. Mais ces mesures doivent être appliquées avec prudence parce que, mis à part leurs effets positifs sur la balance des paiements, les transferts influent sur l'activité économique du pays d'origine. Selon la manière dont il est dépensé ou investi, cet argent n'aura pas le même impact sur la production, l'inflation et les importations.

Savoir dans quelle mesure la demande supplémentaire induite par les transferts peut être satisfaite en étoffant la production intérieure constitue un facteur déterminant. Selon que l'offre intérieure réagira de manière plus ou moins souple face à l'accroissement de la demande, les transferts auront des effets positifs sur l'emploi ou négatifs sur l'inflation. Cette souplesse déterminera également s'il y a lieu ou non d'importer davantage. Parmi les effets negatifs des transferts sur la balance des operations courantes est ce que l`on appelle «l`effet boomerang», C'est ce qui se produit quand les transferts provoquent une augmentation des importations et des déficits de la balance commerciale de leur pays de destination. Toutefois, la plupart des chercheurs ne partagent pas l'opinion selon laquelle ce sont les importations induites par les transferts qui créent ces problèmes de balance commerciale. La propension à importer peut aussi s'accroître par suite du développement de l'économie en général, d'un changement structurel dans la production des biens de consommation ou d'équipement, ou de la division internationale du travail. Les transferts de fonds peuvent engendrer un autre effet négatif dans les cas où ils induisent une augmentation de la demande supérieure à la capacité de production de l'économie. Lorsque cette demande concerne des biens échangeables, ils peuvent provoquer une appréciation du taux de change réel. Or, un taux de change surévalué réduit la compétitivité des entreprises du pays sur les marchés étrangers (parce que les exportations deviennent chères) et sur les marchés intérieurs (parce que les importations sont peu coûteuses), et redirige les ressources du secteur des biens marchands vers celui des biens non marchands, par un effet connu sous le nom de « syndrome hollandais ». Ce phénomène peut à son tour créer des pressions sur la balance des paiements, ralentir l'accroissement des opportunités d'emploi et, par conséquent, renforcer l'incitation à émigrer.

Section 2: la theorie fin des mouvements des capitaux a court terme:

Depuis longtemps les mouvements internationaux des capitaux a court terme furent considerée comme des flux financiers de contrepartie depourvus de toute autonomie, le rôle qui leur etait dévolue consistait seulement a financer le solde de balance des opération courante ou de balance de base on parle alors de la

« financement compensatoire » ont s`apercu pourtant dans les années soixante que le volume et la volatilite des capitaux engagés n`etait nullement expliqué par les désèquilibres de flux réels internationnaux, comme dans les années vinght il se trouvent des capitaux brulant et érratique.

Malheureusement les flux des capitaux internationnaux etaient exclusivement saisis a travers les opérations de conversion d`une monnaie dans une autre ou de prêt croisé (swap) de trésorerie, ils relévaient d`opérateur artificiellement separée en arbitragistes et spéculateur leur origine residait dans un écart durable a la parite des taux d`intêret a`aucune raison theorique ou institutionnelle ne peut justifier si ce n`est le cas trés particulier d`un marche des change ou la banque central intervient a terme , enfin le type d`ajustement operée par les movements des capiteaux restait largement dans l`ombre.

Les flux des capiteaux -dette, investissement,directe,et placement immobilier d`un pays a un autre s`enregistre au compte du capital et d`operation financier de la balance de paiement ,les sorties correspond aux achats d`avoirs exterieurs par les resident qui remboursent en outré leurs emprunts a l`etranger qui investissent sur les marches financiers du pays d`accueil et aussi les capitaux envoyer par les émigrés a leur familles. Le fait de lever toutes les restrictions qui présent sur ces transaction, autrement dit de laisser les capitaux entrer et sortir du pays sans controle ni entrave est ce que l`on appelle dereglementer les mouvements de capitaux.

Dans ce context la, de plus la liberalisation des mouvements des capiteaux serait necessaire, la croissance des transactions internationales et des mouvements internationnaux des capiteaux est une des caracteristiques les plus marquantes de l`economie de la fin du 20eme siecle, les entrée nettes des capitaux dans les pays en developpement ont triplé passant d`environ de 50 milliards de dollars par an entre

1987 et1989 a plus de 150 milliard de dollars sur la periode 1995-1997, dans le meme temps les flux privées en 1996 en sont venus a representer 20% des investissement interieur des pays en developpement contre 3% seulement en 1990 la libéralisation des marche des capiteaux et l`augmentation du volume et de la volatilite des flux des capiteaux qui découlent est un phénomene en constante évolution et dans une certain mesure irréversible, elle a contribue a la hausse de l`investissement a l`accéleration de la croissance et a l`amelioration du niveau du vie dans bien des pays.

A. les avantages et les inconvenients de la libéralisation des movements des capitaux.

L`ouverture des marche des capitaux présente plusieurs avantages et inconvenients qui sont:

1.les inconvénients:

La libéralisation financier externe peut amplifier les effets d`une politique malvisée, en permettant l`entrée des banque étrangers, elle peut comme la libéralisation interne reduire les marges et render les banques nationale plus vulnérable aux perte sur les préts, la libéralisation des mouvements des capitaux peut oblige les autorités a relever les taux d`intêret encore plus brutalement pour defendre un taux de change fixe, le comité interimaire organe directeur du FMI puis les ministres des finance et les gouverneursdes banque centrale du groupe des sept ont souligne a l`automne 1998 que la libéralisation des movements des capitaux doit s`effectuer d`une maniére ordonnée graduelle et bien enchainée.

2.les avantages théoriques:

La libéralisation offre un meilleur allocation des resources et des emplois grace a l`accession au financement externe, l`epargne internationale a étè decouplé et l`investisement des pays a donc étè favorisé on peut egalement s`attendre a ce que l`accroisement des investissement stimule l`emploie et permettre donc d`utiliser le capitale humain, grace aux capitaux extérieur le pays peut exploiter sont potentiel de croissance en investissant dans des projet rentable au dela de ce qui serait permis par l`epargne des residents comme exemple il s`agisse des pays qu`ont un

deficit structurel d`epargne(amérique latine) mais dont les perspectives de croissance sont plus forte encore.

Selon bhagwati la libre circulation des capitaux a permis a certain pays émèrgent de doubler voire tripler la vitesse de convergence de leur niveaux de vie au niveau des pays industrialisé, toutefois il met en evidence que la croissance des PVD et aussi due a d`autre facteur .

B.Methodologie d`etablissement de la balance de paiement

La balance des paiements d`un pays est l`enregistrement de toutes les transactions économiques effectuées par les résidents de ce pays avec le reste du monde au cours d`une période de temps donné Les transactions économiques internationnales sont des échanges de valeurs elles portent sur des transferts de monnaie . L`établissement de la balance de paiement sera faite suivant le principe de la comptabilité en partie double1. C`est une balance équilibrée chaque transaction avec un non resident ayant une contrepartie financière .Une exportation par les residents donne naissance en contrepartie à une augmentation de leurs avoirs liquides.

1-Residents: concept et definition

Le concept de résident s`applique non seulement aux individus mais aussi aux institutions. Les residents d`un pays sont les citoyens qui y

1banque de france balance de payment 2005 page 1

vivent de manière permanente plus les enterprises les organisations à but non lucrative qui y sont établies .Ainsi une enterprise est considérée comme étant residents du pays ou elles se trouvent les touristes les membres des differents corps diplomatiques les militaires stationnés à l`étranger les travailleurs émigrés à titre temporaire les individus poursuivant des études ou subissant un taitement medical à l`étranger sont considérées comme étant des residents de leur pays d`origine.

2-Structure et les rubriques de la balance des payements Les rubriques de la balance des payements sont reparties ainsi :

- Le compte de transactions courantes qui se subdivise en biens services revenus et transferts courants.

- Le compte de capital qui regroupe les transferts en capital, remises de dettes, pertes sur créances, aides à l'investissement, transferts des migrants.

- et le compte des opérations financières qui se décompose entre les investissements directs, les investissements de portefeuille, les produits financiers dérivés, les autres investissements et les avoirs de réserve.

Chapitre 2

Section1-A:l`économie libanaise durant la période de la guerre{1975-1990}

La transformation de l`économie en une économie de transfert durant la première période de la guerre {phénomène d`émigration} :Le liban a expérimenté um phénomène d`émigration important qui a affecté l`économie et abouti au déplacement vers une économie qui dépend massivement des flux financiers externes due aux rentes pétrolières .L`émigration gloppantes a été la conséquence de deux causes principales:Le choc pétrolier en 1978 dans cette période la demande des pays pétroliers de la main d`oeuvre étrangère a augmenté suite à l`augmentation des prix,et ausi la declenchement de la guerre civile libanais

A-1-La période de la guerre civile

L`apport des flux financiers externes qui ont comme source les transferts de la
main d`oeuvre libanaise durant la période 1975-1990 a influencé positivement

l`économie nationale en 1979 Une enquête révèle que le nombre des travailleurs libanais à l`étranger en 1975 varie entre 187 mille et 225 mille personnes1 .

Les estimations faites portant sur la période de la fin des années 1970 et du début des années 1980 montrent que les remises des libanais travaillant à l`étranger ont représenté alors 1880 millions de dollars par an et qu`elles représentaient l`équivalent de 45% du revenu national au cours de la période en question.

Ces mêmes estimations ont fait était de la présence de 200 mille libanais travaillant à l`étranger en 1979 alors que d`autres estimations ont établie leur nombre a 240 milles personnes en 1981.

On peut également signaler pour ce qui est du maintien d`un rôle important des remises tout au long de la période de guerre le fait que le nombre des libanais ayant regagné le liban suite a la guerre du golf étaient de 260 milles personnes lesqueles représentaient plus d`un quart de la population active d`alors2 On peut par conséquent considérer que l`économie libanaise ait devenu depuis la deuxième moitié des années 70 une économie de transfert et qu`elle n`a pas perdu cette caractéristiques au cours de la période d`après guerre soit au cours des années 1990.

1Dagher albert écriture en arabe :beyrouth dar al nahar 2001 p59

2voir diwan 1 squire l economic developpement and coopération in the midle east and north africa world banque dsiscussion po pers series n 9 nov 1993 quant au nombre des actifs libanais en 1987 il a étéde 932 milles personnes selon R.kasparian A.baudoin la population déplacée au liban 1975-1987 beyrouth usj 1992}

2-Balance de paeiment libanais (balance condensées)

La balance de paiement libanais des année 1960(balance condensée

(En million de dollars)

 
 

1961

1965

1968

I- Balance des opérations courantes

 
 
 

1.

Balance commerciale (ou des marchandises)

 
 
 
 

Importation

-1040

-1509

-1798

 

Exporatation

228

447

733

 

Solde(-)

812

1062

1065

2.

Or nom monétaire

 
 
 
 

Imporation

-295

-297

-281

 

Exporation

241

285

18

 

Variation nette(-)

-6.5

-5.1

-10.7

3.

Tourisme et voyage

 
 
 
 

Recettes

124

257

359

 

Depenses

-40

-81

-40

 

Solde(+)

84

176

220

4.

Transport

 
 
 
 

Ressource

153

283

296

 

Emplois

-39

-104

-123

 

Solde(+)

114

179

173

5.

Revenu des investisements

 
 
 
 
 

Ressources

126

175

224

 

Emplois

-55

-97

-94

 

Solde(+)

71

78

130

La balance de paiement libanais des année 1960(balance condensée

 

(En million de dollars)

 

6.

Transaction gouvernementale

 
 
 
 
 

Ressource

76

106

 

135

 

Emplois

-4.7

-14

 

-11

 

Solde(+)

71

92

 

124

7.

Services divers

 
 
 
 
 

Ressources

187

221

 

285

 

emplois

-19

-29

 

-40

 

Solde(+)

168

192

 

245

8.

Donation et transfert

 
 
 
 
 
 

Ressources

127

124

 

140

 

Dont :

Transfert privé

92

106

 

122

 

Dons gouvernementale

 
 
 
 
 

Emplois

-17

-46

 

-58

 

Solde(+)

110

78

 

82

Solde de la balance de paiement courant

-200

-272

 

-102

 
 
 
 
 

Balance des opération de capital

 
 
 
 
 

Mouvement des capitaux

 
 
 
 
 

Ressources

269

629

 

365

 

emplois

-99

-425

 

-59

 

Solde(+)

170

204

 

306

 
 
 
 
 
 

Balance des réserve officielles

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

11

Totale variation

50

54

 

176

Totale générale

1616

2655

 

2559

source : Annexe du chapitre 2 sur la balance des paiements, tiré du cours « Finance Internationale I » : texte adapté par docteur Albert Dagher.

3-Interprétation de la balance condensée1 1. balance commerciale:

Le rapport x/m {exportation/importation} était de 40% durant les années soixante ce qui dénote une capacité productive de l`économie libanaise durant la période en question.

Or non monétaire:

L`importation et l`exportation d`or sont représentés par ce poste le rapport x/m était de 6.4% durant les années 60 c`est l`or qui n`est pas utilisé pour la couverture de la monnaie libanaise

Tourismes et voyages

Le solde de ce poste est positif ce qui exprime que l`économie libanaise était exportatrice de services car les dépenses des touristes étrangers au liban sont supérieurs au dépenses des touristes libanais à l`étranger

Transport

Le solde de ce poste est positive dorant les années soixantes les ressources plus grand que l`emploi.

Revenu des investissements:

Cette poste souligne l`idée que l`économie libanaise est une économie exportatrice de service les emplois reflètent les paiements recus par les étrangers sur leur investissements au liban .Les ressources reflètent les recettes provenant des investissements des résidents libanais à l`étranger

1DAGHER albert finance internationale 1`annexe au chapitre 2 sur la balance des paiements

Transaction gouvernementales

Les dépenses des activités diplomatiques libanaises à l`étranger sont considérés comme des emplois.

Les dépenses des activités diplomatiques étrangères au liban sont considérées comme des ressources

Services divers

Emplois: concerne les dépenses et les paiements d`assurance sur l`entreposage liées au commerce triangulaire

Ressource: ce poste souligne le fait que le liban était un pole relais des échanges les services d`entreposage sont présentés par ce poste

Donations et transferts

Les remises privées du poste ressources sont celles que les travailleurs libanais à l`étranger envoient au liban elles représentent un montant de 122 millions de dollars durant les années soixantes

l`économie libanaise est présenté par ce poste comme une économie de transfert c`est une économie semi rentière qui s`appuie sur les flux financières externes la diminution de ces flux fait subir au liban un choc externe.

Le solde de la balance des opérations courantes est déficitaire:

Le solde positif de transfert ne sert pas à couvrir le déficit de la balance commerciale ce qui fait apparaitre un solde négatif de la balance des opérations courantes

Balance des opérations de capital: Mouvements des capitaux:

Les entrées de capitaux étaient supérieurs aux sorties ce qui signifie que le solde de ce poste est créditeur.En 1965 elles étaient de 629 millions de dollars mais en 1968 elle a diminuée jusqu`à 365 millions de dollars on remarque que les entrées ont beaucoup diminués .

Balance des réserves officielles{variation de réserve d`or et des devises détenus par la banque centrale}

On remarque aussi que le solde des opérations de compensation est positif.

Section 2-Aanalyse de la balance des payements libanaise des années 1994- 2005

La balance des paiements libanaise des années 1994-1999

(en millions de dollars)

 

1994

1995

1996 1997

1998

1999

A.Balance des opération courante

 
 
 
 
 
 

1.Balance commerciale

 
 
 
 
 
 

Importation

-5990

-7303

-7559

-7457

-7457

-6206

Exportation

572

824

1018

642

716

677

Solde

-5418

-6479

-6541

-6815

-6344

-5229

2.balance des services

 
 
 
 
 
 

Services :credit

80

491

630

930

1080

975

Services :debit

-449

-545

-604

-594

-559

-474

Revenus des services :credit

559

795

808

818

805

900

La balance des paiment libanaise 1994-1999
(en million de dollars)

 

1994

1995

1996

1997

1998

1999

revenus des services :debit

-232

-362

-518

-555

-575

-700

Solde

-42

379

316

599

751

701

3.Transfert courant

 
 
 
 
 
 

ressources

2360

2532

2655

2753

2803

2763

Dont remises privés

2166

2391

2503

2603

2653

2630

Dons gouvernementale

 
 
 
 
 
 

Emplois

-600

-600

-400

-300

-250

-200

Solde

1760

1932

2255

2453

2553

2563

Solde de la balance des operation courante

-3700

-4168

-3970

-3763

-3040

-2265

 

B-solde de la balance des operation courante

 
 
 
 
 
 

flux des capitaux

4831

4424

4756

4183

2552

2531

Solde de la balance des operation de capitaux

4831

4424

4756

4183

2552

2531

 

Solde de la balance des paiement

1131

256

786

420

-488

266

C.balance des reserves officielle

Devises (foreign exchange)

3840

4487

5885

5931

6508

7727

Droits de tirage spéciaux

16

18

19

19

21

22

Economist Intelligence Unit, « Country Profile Lebanon », 1996-1997, p. 27; 1997-1998, pp. 33, 49; 1998-1999, p. 42; 1999-2000, p. 42.

1-Interprétation de la balance des opération courantes et analyse du compte des transferts courants

Balance commerciale:

Durant les années 1994-2005 le rapport x/m était égal à 10% en moyenne .Les importations sont d`un montant de 7 milliards de dollars en comparaison avec la

période d`avant 1975 ou le rapport x/m était de 40% durant les années soixante ce qui signifie un recul de la capacité productive de l`économie national1.

Balance des services:

Elle comporte services de communication de transport éducation transit assurance entreposage, constructions financiers services personnels culturels et récréatifs Autres services aux enterprises et services des administrations publiques.Nos exportations des biens et des services ne couvrent que à peu près 1/4 de nos importations de biens ce qui signifie que la capacité productive de l`économie

1DAGHER albert finance internationale 1 annexe au chapitre 2 sur la balance des payements

national à connu un recul en comparaison avec la période de 1975 ou l`économie libanaise était à l`époque une économie exportatrice de services1.

Transferts courants:

tableau: compte de transferts courants(1994-2005)

 

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Transferts courants

(En million de dollars)

Ressources

2360

2532

2655

2753

2803

2763

dont

Remises privés

2166

2391

2503

2603

2653

2630

 

Dons gouvernementale

 
 
 
 
 
 

emplois

-600

-600

-400

-300

-250

-200

solde

1760

1932

2255

2453

2553

2563

 

En millions de dollars

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Transferts courans(net)

1692

2433

2220

2449

2902

2105

Source: Economist Intelligence Unit, << Country Profile: Lebanon », 1998-1999, p. 42; 1999-2000, p. 42; 2001, p. 51.

FMI, << Lebanon: Statistical Appendix », Balance of Payments, 2000-2005, p.17.

1 Voir Carolyn gates the merchant republic of Lebanon -- -p6.

Les transferts unilatéraux nets Durant la période de l`après guerre sont de montant de 2.5à 2.8 milliards de dollars par an soit le double à peu près du montant des exportations de biens et services par exemple le montant des remises privés en 1997 est égal à 2603 millions de dollars tandis que le montant des exportations de biens et services en 1997 est égal à1572 {642+930} ce qui signifie que l`économie libanaise est une économie du transfert qui depend des afflux des capitaux extérieurs1.

La dépense public a augmenté considérablement durant la période d`après guerre surtout 1993-1998 En somme on peut qualifier l`économie libanaise comme ayant été une économie semi rentière2.

Au cours de la période 1975 si on prend en considération la contribution importante des flux financiers externes dans le financement de la consommation de l`investissement national cette qualification de l`économie libanaise est aussi valable au cours de la période 1975 -1990 lorsque le revenu national est constitué par les flux financiers externes .En 1993 les dépenses libanaises surtout celle public sont financés par les capitaux transférés de l`extérieur les transferts des travailleurs ont été remplacés par les emprunts de l`extérieurs pour financer l`économie libanaise .

Les revenus transférés de l`extérieur determinent la situation et la conjuncture économique de l`économie national et illustre son dépendance relative à l`égard de ces revenus et son sensibilité à l`égard des variations qui les affectent .

1Economist intelligence unit {country profile :Lebanon} 1998-1999 p 46 2 Dagher albert" Ç?Ó?Ó ? ñÇõËä " , p25.

2-Les transferts de fonds effectués par les émigrés versle Liban sont parmi les plus élevés au monde.

Les transferts officiels de fonds ont enregistrés une augmentation rapide au cours des quinze dernières années, passant de 1.2 milliard de US$ en 1995-1998 à 5.8 milliard US$ en 2007 et à 6 milliard US$ en 2008. Cette augmentation reflète la croissance globale, à l'échelle internationale, des transferts des migrants et la croissance du nombre de migrants libanais.

4

0

7

6

5

3

2

1

Lebanese Migrants' Remittances, 1990-2008

(US$ billion)

Series 1

Source : Banque Mondiale 2009

Au cours de la péiode 2000-2008, le taux de croissance des transferts a même été significativement plus élevé que celui enregistré par le PIB. Ainsi, leur valeur relativement au PIB est passée de près de 20 pourcent au début des années 2000 à 24.7 pourcent en 2004 (IMF 2008). En 2007, la Banque mondiale estime qu'ils s'élèvent à 24.4 pourcent du PIB, ce qui place le Liban comme le quatrième pays au monde en termes d'importance relative des transferts de fonds des émigrés.

Le FMI estime les transferts des émigrés en 2007 à 5.1 milliard de US$, soit 20.7 pourcent du PIB (IMF 2009), ce qui est significativement inferieur à l'estimation de la Banque Mondiale (5.77 milliard US$, soit 24,4 pourcent du GOP).

45

40

50

35

30

25

20

15

10

0

5

46

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

38

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

29

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

24

24

24

23

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

20

19

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

18

16

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

12

12

 
 
 
 
 
 
 
 
 

11

10

9

9

9

9

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Remittances as a share of GDP, 2007 (%)

Source : Banque Mondiale 2009

Même quand ils sont exprimés en valeurs nominales, les transferts des émigrés vers le Liban, restent parmi les plus élevés du Monde. Ainsi, en dépit de la petite taille de sa population, le Liban se trouve, en 2007, à la 17ème position parmi les pays 20 pays du monde qui reçoivent les transferts les plus élevés, et à la troisième position parmi les pays de la région, après l'Egypte (7.7 milliards en 2007) et le Maroc (6.7 milliard en 2007).

Les transferts des immigrés à partir du Liban s'élèvent en 2007 à 2,8 milliard US$, soit près de 12,4 pourcent du PIB. Le Liban est ainsi le deuxième pays du monde, après le Luxembourg (19,6% du PIB), par l'importance relative des transferts de fonds des immigrés. Les transferts nets de fonds (transferts des émigrés - transferts des immigrés) s'élèventpar conséquent à 12.4 pourcent du PIB.

Les données sur les pays sources de transferts sont rares et confuses. Cependant, il est raisonnable d'estimer que les émigrés dans les pays pétroliers sont à l'origine de près de la moitié des transferts de fonds vers le Liban.

Une équipe de recherche de la Banque mondiale (Migration and Remittances Team) a tenté récemment de pallier à l'absence de données relatives aux transferts bilatéraux de fonds par les émigrés, en particulier les transferts liés à l'émigration vers les pays en développement (migration et transferts Sud-Sud), en présentant des estimations des flux de transferts en direction de différents pays du monde désagrégés par pays sources. Pour ce faire, les chercheurs de la Banque Mondiale se sont appuyés sur la base de données concernant les stocks de migrations

bilatérales pour 162 pays, développée par l'Université de Sussex sur la base de différentes sources d'information disponibles. Pour estimer les transferts bilatéraux, les chercheurs ont alors actualisé cette base de données et ont pris en compte les niveaux de revenus dans les différents pays d'immigration et d'émigration.

Le Liban est l'un des pays concernés par cette étude. Cependant, la photographie quantitative des transferts effectués par les émigrés libanais dans les différents pays d'immigration vers leurs pays d'origine est particulièrement décevante. Elle souffre en particulier d'une sous-estimation particulièrement marquante des stocks de migrants libanais dans les pays arabes pétroliers et en Afrique. En effet, alors que le nombre total de migrants libanais est estimé à 622 mille personnes, les émigrés libanais dans les pays pétroliers sont alors estimés à 54 mille personnes (qui se trouvent en fait en Arabie Saoudite) et ceux qui se trouvent en Afrique sont estimés à 11 milles émigrés (5,394 en Cote d'Ivoire, 2,894 en Liberia et 2,717 en Sierra Leone).Cette sous estimation du nombre de migrants dans les pays pétroliers et en Afrique se traduit par une large surestimation de la part des transferts en provenance des pays de l'OCDE, lesquels sont alors estimé à plus

de 90 pourcent des 5,5 milliards de l'ensemble des transferts (5,5 milliards US$) en direction du Liban (31% en provenance des USA, 15% du Canada, 14% de l'Australie, 12% de l'Allemagne, 7% de la France, 10% des pays de l'Europe du Nord). En comparaison, les remises en provenance des pays pétroliers sont estimées à 5% seulement de l'ensemble des transferts et les pays d'Afrique à moins de 1%.

Dans ce contexte, les milieux économiques et les sources gouvernementales au Liban s'accordent pour estimer que les transferts en provenance des pays du golfe constituent en fait plus que la moitié de l'ensemble des transferts effectués par les émigrés vers le Liban. Aussi, un rapport récent de l'IMF (mai 2009) estime que près de 54 pour cent des transferts effectués par les émigrés vers le Liban proviennent des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), 16 pour cent proviennent des USA, du Canada et de l'Australie, et le reste (30 pour cent) provient des autres pays du monde, y compris l'Europe et l'Afrique. On voit bien à

quel point ces estimations diffèrent de celles de la Banque Mondiale, lesquelles évaluent les transferts en provenance des USA, du Canada et de l'Australie à 60 pour cent de l'ensemble des transferts des migrants libanais.

3-Importance des transferts effectués par les émigrés

dans l'économie des ménages

En dépit de la haute dépendance de l'économie libanaise aux transferts financiers effectués par les émigrés, nous ne disposons d'aucune étude à l'échelle nationale sur leur usage et sur leur rôle dans l'économie des ménages. Les enquêtes nationales sur les Conditions de Vie des Ménages, dont la dernière a été réalisée en 2007, ne comportent aucune question relative à l'émigration et aux transferts financiers par les émigrés. Les données de ces enquêtes ne permettent par conséquent ni d'évaluer l'importance de ces transferts ni leur contribution aux dépenses de consommation des ménages. Pourtant, il est évident que ces transferts, dont la part officielle représente 24 pour cent du GDP ou 1300

US$ per capita, constituent un déterminant majeur du niveau de vie et de consommation des ménages au Liban. De même, la distribution de ces transferts détermine en grande partie les écarts et les disparités locales et régionales en termes de niveau de vie et de pauvreté. Cependant, l'absence de données nationales contraste avec l'existence de nombreuses monographies et études locales sur des villes et des villages dans différentes régions du Liban qui montrent --en dépit du fait qu'elles ne soient pas toujours centrées sur le phénomène migratoire- le rôle primordial des transferts effectués par les émigrés dans l'économie et les dépenses de consommation de leurs familles et de leurs proches, aussi bien ceux qui continuent de résider dans ces localités que ceux que l'exode rurale a conduit vers Beyrouth.

L'enquête effectuée par Mounzer Jaber en 1995 auprès d'un échantillon de 1005 ménages originaires de la zone frontalière au Sud occupée par Israël, et qui résidaient alors à Beyrouth (163 ménages) et sa banlieue (842 ménages) fourni des éléments quantitatifs précieux sur le l'étendue de la population résidente qui bénéficie du soutien financier des émigrés.

Notons d'abord l'importance du phénomène migratoire : sur l'ensemble des 1005 ménages enquêtés, 301 ménages (soit près de 30%) ont au moins un membre de leur famille (chef du ménage ou descendant) émigré. Le nombre total des émigrés s'élève à 699 personnes, soit 2,3 personnes par ménages. Le départ d'une grande majorité de ces émigrés s'est effectué après la guerre et surtout après 1982 : alors que 25 personnes seulement (3,6%) avaient émigré avant 1969 ; 84 personnes (12%) avaient émigré entre 1970 et 1981 ; 251 personnes (36%) avaient émigré entre 1982 et 1988 et 339 personnes (48.5%),avaient émigré entre 1989 et 1995. Par ailleurs, l'enquête recense 164 personnes qui ont effectué une migration de retour après une période d'émigration plus ou moins longue.

64 pour cent des ménages résidents bénéficient d'un soutien financier régulier d'un parent émigré. L'enquête conduite par M. Jaber ne permet pas d'évaluer la part des transferts effectués par les émigrés dans les revenus et les dépenses des ménages.

Elle montre cependant que sur l'ensemble des ménages répondants (929 ménages), 599 ménages (64.4%) reçoivent des transferts réguliers d'un parent émigré (sans prendre en compte les aides occasionnelles ou celles effectuées dans des situations exceptionnelles ou d'urgence, ni les aides adressées aux villages et dont certaines sont distribuées aux familles en besoin). On peut également noter que dans la moitié des cas, ces transferts s'étendent au delà des membres des ménages des émigrés pour inclure des parents autres que leurs ascendants et leurs descendants.

Parmi les études concernant des localités, on peut citer l'étude de Kadija Ayoub (2008) concernant le village de Aynata au Sud Liban prés de Bint Jbeil dont la population registrée (près de 8000 personnes) se distribuent entre le village (près de 1300 résidents en hiver), Beyrouth et sa Banlieue de (près de 5000 personnes) et les pays d'immigration (près de 1700 personnes qui se trouvent aux Etas Unis, en Afrique de l'Ouest et surtout au Koweït et dans les autres pays arabes pétroliers). Cette étude montre clairement que les remises des émigrés, en particulier ceux du Koweït et, par la suite, dans les autres pays les pays du Golfe ont constitué, depuis les années cinquante, la principale source de revenu pour une grande partie des ménages, aussi bien ceux qui sont restés dans le village que ceux qui se trouvent dans la Banlieue de Beyrouth. On peut également citer le cas du village de Lala dans le sud-ouest de la Bekaa dont la population émigrée est estimée à près de 7000 personnes qui se distribuent entre le Canada, le Brésil, l'Argentine et la Colombie, alors que la population qui continue de résider dans le village compte 2500 personnes dont près de 70 pour cent dépendent totalement ou partiellement des transferts effectuées par leurs parents émigrés. (A. Diab 2007, Amery & Anderson 1995) C'est aussi le cas de Kaakour dans le Mont Liban avec ses migrants en Arabie Seoudite (M. Nancy 1985) ; de Beit Chabab dans le Mont Liban dont l'espace migratoire, traditionnellement centré sur la Guinée et d'autres pays de l'Afrique de l'Ouest, s'est récemment étendu vers les Etats-Unis, le Canada et l'Australie.(M. Asmar 1985) ; de Kfar Rouman au Sud Liban (M. Nancy 1985, E. Longuenesse 1986) ; la ville de Saida au Sud Liban (M. El-Hachem 1981) ...

4-Impacts macroéconomiques des transferts

Les transferts de fonds des émigrés ont un rôle déterminant dans l'équilibre de la balance des paiements.

Les flux de capitaux transférés par les émigrés au Liban sous formes de remises,d'investissements ou de dépôts bancaires constituent une composante essentielle de l'économie libanaise et jouent un rôle central dans l'équilibre macroéconomique du pays.

En effet, la balance commerciale se caractérise au Liban par un très faible taux de ouverture des importations par les exportations (21,5 pourcent en 2008) et, par conséquent, par un déficit structurel et grandissant. Ce déficit commercial est ainsi passé de 4,8 milliard de US$ en 2003 à 11,2 milliards de US$ en 2008 (IMF 2009). En termes relatifs, il a augmenté, au cours de la même période, de 24,2 pour cent du GDP à 38,6 pour cent du GDP. Il s'agit de l'un des déficits les plus larges dans le monde. Pourtant, le Liban réussi à maintenir un solde positif de la Balance des paiements, grâce, en grande partie, aux flux de capitaux en provenance de la diaspora. Les transferts effectués par les émigrés, représentant 20 à 24 pour cent du GDP au cours des dix dernières années, jouent un rôle essentiel dans le comblement du déficit commercial et dans l'équilibre de la balance du paiement. Par ailleurs, une large part des investissements directs étrangers (IDE) est en fait effectuée par les expatriés libanais et par des entreprises qu'ils détiennent à l'étranger, notamment dans les pays arabes pétroliers. (ESCWA 2008) Les données les plus récentes publiées par l'UNCETAD font apparaitre que les IDE ont atteint 3,6 milliards de US$ en 2008 soit 12,5 pour cent du PIB1.

Aussi, en dépit de l'absence de donnés fiables, il est évident que les dépôts bancaires effectués par la diaspora constituent une part substantielle des dépôts des banques commerciales libanaises, lesquelles ont atteint, en 2008, 82 milliard de US$, soit 282% du PIB --un ratio qui est le plus élevé au monde après le Luxembourg. Pour la seule année 2008, les dépôts effectués par les expatriés dans les banques libanaises ont été estimés par le FMI à près de 3 milliards de US$. (IMF 2009)2.

1Selon les estimations de l'Autorité de développement des investissements du Liban (IDAL), plus de la moitié des IDE en 2006 se sont dirigés vers le secteur résidentiel et immobilier, tandis que 40

pour cent se sont dirigés vers les services financiers et du tourisme. En revanche, les IDE qui se sont orienté vers l'industrie et l'agriculture sont restés négligeables.

2D'après les données de la Banque du Liban les dépôts des non résidents s'élèvent, en juin 2009, à près de 14 milliards de US$, soit 16 pour cent des dépôts des banques commerciales libanaises. Cependant comme, le soulignent plusieurs rapports du FMI, ce montant est largement sous-évalué du fait qu'une grande partie des émigrés qui effectuent des dépôts dans les ces banques ont des comptes résidents

En plus de ces flux de capitaux provenant de la diaspora, il faut sans doute prendre en compte le fait que les émigrés constituent plus que la moitié des touristes qui visitent le Liban. Bref, s'il est vrai que l'économie libanaise est essentiellement basée sur le secteur tertiaire, il est aussi vrai qu'elle est, et de plus en plus, une économie fortement dépendante des transferts et des revenus générés par l'émigration.

Les Transferts financiers effectués par les émigrés ont augmenté en 2008. Ils ont atteint 6 milliard de dollars, contre 5,8 million de dollars en 2007. Nous ne disposons pas d'information sur les transferts des émigrés vers le Liban en 2009. Cependant, plusieurs éléments d'analyse et d'information conduisent à penser que leur montant en 2009 ne serait pas inferieur à celui enregistré en 2008. En Novembre 2008, La Banque Mondiale avait estimé que les transferts à partir des pays pétroliers du golfe allaient enregistrer une forte baisse en 2009. L'équipe Migration and Remittances s'est chargée d'estimer les impacts que la crise pourrait avoir sur les flux des transferts à partir des différentes régions d'immigration. La conjonction des effets de la crise financière et de la chute des prix du pétrole l'a conduit à pronostiquer pour l'année 2009 une diminution plus importante des transferts des émigrés à partir des pays du Golfe en comparaison avec les transferts à partir de l'Europe et des USA. Ainsi, il a estimé que la croissance des remises à partir des pays CCG passerait d'un taux positif de 37,6 pour cent en 2008 à un taux négatif de 9 pour cent en 2009. En comparaison, les taux de croissance des transferts, en 2009, à partir l'Europe des quinze et des USA devaient être, de -7,6 pourcent et +1,4 pourcent, respectivement. Par conséquent, les pays destinataires les plus affectés seraient ceux dont les transferts proviennent des pays du Golfe : les pays de la région MENA, dont le Liban, (lesquels enregistreraient en 2009 une diminution des transferts de l'ordre de 7 à 13 pour cent), ainsi que les pays de l'Asie du Sud1.

1BM, Migration and Development Brief No 8, novembre 2008.

5-La crise semble affecter négativement les investissements directs étrangers (IDE) lesquels pourraient enregistrer une baisse de près de 20 pourcent en 2009.

Comme il a déjà été signalé, les IDE ont totalisé 3,61 milliard de US$ (12,5%du PIB) enregistrant ainsi une croissance de 32 pourcent en comparaison avec l'année 2007. Nous ne disposons pas d'estimations fiables concernant l'année en cours. Cependant, le président de l'Autorité de Développement de l'Investissement du Liban (ADIL) a récemment prédit un recul des IDE qui passeraient de 3,6 milliard de US$ en 2008 à 2,9 milliards US$ en 20091. Cette baisse est sans doute liée à la crise et à ses impacts dans les pays du Golfe, mais elle est sans doute liée aussi à l'instabilité politique du Liban dont le signe le plus manifeste est l'échec des groupes politiques, depuis bientôt trois mois, à former un gouvernement.

Suite à une mise à jour de l'édition 2009 de son rapport sur l'émigration et les transferts des expatriés (Migration and Remittances FactBook), La Banque mondiale (BM) a estimé que cette année, le Liban devrait recevoir en transferts de sa diaspora quelque 7 milliards de dollars. Cette somme représente 22 % de l'ensemble des transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et dont le volume devrait être de l'ordre de 32,2 milliards de dollars cette année. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) avaient prévu une chute de 12 % des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine, du fait de la récession qui a frappé de plein fouet l'économie mondiale, et notamment les pays du Golfe. Néanmoins, après l'écoulement de dix mois, il s'est avéré que les transferts des expatriés destinés au Liban sont demeurés solides tout au long de l'année, et n'ont que très légèrement reculé, baissant de 2,5 % par rapport au record de 7 180 millions de dollars enregistrés en 20082.

1The Daily Star, 9 septembre 2009

2le Lebanon Weekly Monitor, bulletin économique hebdomadaire de la Bank Audi.

L'ensemble des 210 pays inclus dans le rapport de la Banque mondiale ont enregistré une chute des transferts de leurs expatriés. Le Liban a été l'un des rares pays à voir cette baisse ne pas dépasser le seuil des 3 %.

De plus, la baisse des transferts des expatriés libanais a été inférieure à celle enregistrée par l'ensemble de la région. Le rapport de la Banque mondiale indique en effet que les études empiriques suggèrent que les transferts des expatriés vers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont dégringolé de quelque 20 % au cours de la première moitié de l'année.

À titre comparatif, les transferts des expatriés vers la tranche supérieure des pays à revenu intermédiaire ont reculé de 9,9 %. À l'échelle mondiale, ces transferts ont diminué de 5,3 %.

À l'échelle régionale et en termes de volume des transferts des émigrés, le Liban est arrivé second sur 12 pays du Moyen-Orient observés par la Banque mondiale. L'Égypte a raflé la première position du classement avec 7,8 milliards de dollars de transferts en 2009. Sur le plan mondial, le Liban a obtenu la 16e position sur 210 pays, selon le même critère.

En termes de ratio des transferts des expatriés au produit intérieur brut (PIB), le Liban est arrivé premier dans la région et 7e dans le monde avec un ratio de 21,4 %. Ce résultat reflète l'ampleur et la solidité des transferts des expatriés libanais vers leur pays d'origine relativement à la taille de l'économie et à la population du Liban.

Le rapport de la Banque mondiale indique que les transferts des expatriés vers la région en 2008 et 2009 ont été sévèrement affectés par la crise financière mondiale. Néanmoins, en 2008, le Liban a vu les transferts de ses expatriés qui lui étaient destinés bondir de 24 % par rapport aux 5 769 millions de dollars enregistrés en 2007, s'élevant à 7 180 millions de dollars. En 2006, le pays avait reçu de ses émigrés quelque 5 202 millions de dollars, contre 4 924 millions de dollars en 2005 et 5 592 millions de dollars en 2004.

La croissance des transferts des expatriés libanais en 2008 et la faiblesse de leur recul en 2009 peuvent être imputées à deux facteurs. Il s'agit en premier de la résilience dont a fait preuve l'économie libanaise face à la turbulence financière mondiale et qui a encouragé les émigrés à rapatrier une partie de leurs capitaux. De plus, il semble que peu de Libanais ont perdu leurs emplois à l'étranger et notamment dans le Golfe du fait de la crise mondiale. Les expatriés libanais sont

en effet souvent qualifiés alors que les licenciements dans le Golfe ont surtout touché la main-d'oeuvre non qualifiée.

À la lumière de ces constats, il convient de souligner que les transferts des expatriés contribuent activement à la croissance du FIB du Liban, ces flux étant une source de financement importante pour l'économie libanaise. D'habitude, ces sommes étaient utilisées par les familles des expatriés pour financer la consommation de biens et services de première nécessité. Il semble toutefois que cette tendance a changé au cours des dernières années, les transferts des expatriés étant de plus en plus utilisés pour financer des achats de logements et de terrains1.

Un rapport édité par The Economist Intelligence Unit (EIU) a indiqué qu'en dépit de la paralysie au niveau politique qui a négativement affecté le Liban pendant deux ans, l'économie a continué à bien fonctionner. Comme les autres sources de croissance ont séché, le pays est devenu de plus en plus dépendant d'un seul facteur, qui est l'engagement des expatriés libanais travaillant à l'étranger à transférer des fonds vers leur patrie, le FIB a enregistré une hausse de 4 % en 2007 par rapport à l'année précédente2. La consommation du secteur privé est restée élevée, les restaurants et les commerces de Beyrouth continuant à prospérer sauf dans le centre-ville.

Des investissements se sont poursuivis dans l'immobilier qui estdemeuré en bonne santé, alors que le tourisme a tenu bon jusqu'à un certain niveau.

Le plus important demeure le fait que les dépôts bancaires en devises sont restés constants, permettant aux établissements de crédits de continuer à couvrir la dette publique qui représente 190 % du FIB.

The Economist Intelligence a souligné que toutes ces sources de croissance dépendent de plus en plus de la diaspora libanaise dont le nombre dépasse de loin celui des résidents. Cette diaspora, qui travaille à l'étranger, est bien éduquée et rémunérée, notamment celle occupant des postes dans les pays du Golfe et en Afrique. Elle est en outre réputée pour être très attachée au Liban.

1L`orient le jour ,

2selon le bulletin économique de Byblos Bank, Lebanon This Week.

A titre d'exemple, les dépôts bancaires se sont accrus grace notamment aux expatriés libanais. Comme dans leur grande majorité ils utilisent des adresses locales, leurs fonds transférés sont classés en tant que fonds résidents. Le secteur touristique est de même dynamisé par les expatriés libanais qui remplissent les cafés, les restaurants et les bars et soutiennent une consommation continue dans le secteur des produits de luxe. Mais ces expatriés ont tendance à résider chez des parents ou des amis, ce qui explique le faible taux de remplissage des hôtels, équivalent à seulement 30 %. De même, l'activité dans le secteur immobilier est soutenue par les Libanais d'outre-mer, dans la mesure où ceux-ci acquièrent des résidences dans l'objectif ultime de retourner un jour s'installer définitivement au

pays. De toute façon, ils trouvent les prix d'achat de résidences dans les villes ils travaillent comme prohibitifs et l'enregistrement de ces pied-à-terre comme

légalement complexes. Ces expatriés sont demandeurs d'appartements d'une ou deux chambres, mais aussi d'appartements de luxe. La plus importante contribution de la diaspora libanaise est le transfert de fonds vers la patrie, estimés à près de 6 milliards de dollars en rythme annuel1.

Le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé a indiqué que quelque 90 % des flux entrants ont été convertis en livre.Il a affirmé que des flux de capitaux de près de 16 milliards de dollars ont afflué au Liban lors des derniers douze mois, dont une partie importante au cours du premier trimestre de 2009. Il a souligné que 90 % de ces fonds ont été convertis en livre libanaise. « Ce qui a permis à la Banque centrale de baisser les taux d'intérêt sur les certificats de dépôt sur cinq ans, qui ont totalisé 6 milliards de dollars, et qui ont absorbé la liquidité sur le marché. La liquidité restante a été absorbée par les bons du Trésor. Cela a fait reculer le recours de l'État à des liquidités en dollars en faveur de la liquidité en livres », a-t-il dit.

Le patron de la BDL a ainsi évoqué une baisse de la dette publique en devises à 46 %. Dans un entretien à un hebdomadaire libanais, il a en

1Rapport de l'Economist Intelligence Unit, L'économie libanaise de plus en plus tributaire de la diaspora,juin 2008

outre expliqué que les certificats de dépôt émis par la BDL ne créent par des engagements supplémentaires pour l'État vu que le budget de ce dernier est dissocié du bilan de la Banque centrale.

Le patron de la BDL prévoit un hausse de 10% des transferts de l`etranger.

Les transferts de fonds vers le liban devraient augmenter de 10 a 11% en 2010 et les conversion vers la livre libanaise vont se poursuivre, de même les investisseurs vont conservaient leur confiance dans le marche libanais1.

En ce qui concerne l`Octroi de crédits il a déclaré que dans l'ensemble, les opérations d'octroi de crédits ont baissé au Liban au cours du prévu une reprise des opérations d'emprunt à partir du deuxième trimestre de 2010, soulignant que l'objectif est d'accroître d'un milliard de dollars les crédits au cours des prochains dix-huit mois.

Le gouverneur de la BDL a prévu une baisse des taux d'intérêt débiteurs sur les crédits en livres de 2,25 %, considérant que les banques sont en mesure suivant la nature des comptes de prêter à des taux variant entre 5 et 7 %. Il a toutefois affirmé que les taux appliqués sur les dépôts demeureront stables, et ce pour continuer à attirer des fonds au Liban2.

1le commerce du levant, revue economique mensuelle,n5607,aout 2010 2l`orient le jour, 4 sepembre 2010

B-Evolution des différents soldes de la balance des paiements 2004-
20082 (En milliards de LL)

Nature de la balance

2004

2005

2006

2007

2008

Balance comerciale

7135

1001

1066

9509

13174

+revenus et transferts nets

-3920

-4638

-6727

-7028

-11790

= balance courante

3215

2363

339

2481

1384

+ transferts nets de capitaux

-1904

-1279

-4096

2125

3792

= cap./besoin de financement

1311

1083

3757

357

2409

+financement net

-1567

-2210

-456

-3427

-2810

Crédit

-374

-534

-1864

-250

-447

Bons du trésors

-307

-140

112

632

196

Investissements directs nets

-886

-1536

-2208

-2544

-2167

= balance de paiements

-255

-1126

-4213

-3070

-5128

 

Source : KASPARIAN robert, les comptes economique du liban,2008

Remarque : Un solde positif dans le compte de l'extérieur représente un déficit pour le pays, tandis qu'un solde négatif représente un excédent Ainsi la balance des paiements a été excédentaire durant toute la période de 2004 à 2008.

Interpretation de la balance des paiement libanais entre 2004-2008 Le compte des opérations sur biens et services

La balance commerciale a été toujours déficitaire au Liban. Entre 1997 et 2002, le déficit des échanges de biens et services avec l'extérieur a régressé de 8 009 milliards de LL à 5 440 milliards suite à la stagnation des importations et à une croissance. sensible des exportations. En 2003 et en 2004, suite à une croissance

des importations plus importante que les exportations, le déficit est remonté à 6 242 milliards puis à 7 135 milliards de LL. En 2005 et 2006, le déficit se maintient presque au même niveau. En 2007 et 2008 il atteint des niveaux records de 9 509 milliards puis de 13 174 milliards de LL suite à une très forte croissance des importations. En 1997 ce déficit représentait 33% du FIB et 24,8% de la dépense nationale ; en 2002, il ne représente plus que 18,8% du FIB et 15,9% de la dépense nationale. Ces ratios remontent respectivement à 21,3% et 17,5% en 2005, à 20,9% et 17,3% en 2006 et à 25,2% et 20,1% en 2007 et se rapprochent en 2008 de leur niveau de 1997 : 29,2% et 22,7%.

Notons que l'estimation de la balance commerciale a été révisée à la baisse suite à la révision à la hausse des exportations nettes de services.

Le compte des revenus primaires et des transferts courants

Ce compte enregistre en emplois les revenus primaires payés aux résidents libanais par le reste du monde ainsi que les transferts nets de l'étranger. Il reprend en ressources le solde des opérations sur biens et services et enregistre les paiements de revenus primaires effectués par l'économie nationale à des non-résidents.

Le solde de ce compte est égal à celui de la balance courante des paiements. Comme la balance commerciale, cette dernière balance est positive pour le reste du monde, ce qui dénote un déficit pour le Liban. De 1997 à 2002, la balance courante régresse suite à l'amélioration de la balance commerciale au profit du Liban et en 2003 elle chute de façon importante suite à la reprise des mouvements de transfert. En 2004 la forte poussée des importations et le ralentissement des mouvements de transfert courant, font remonter la balance courante au niveau atteint en 1997. En 2005, cette balance est de nouveau en baisse. La stagnation des importations et la forte croissance des transferts vers le Liban en 2006 font chuter la balance courante à son plus bas niveau enregistré depuis dix ans. En 2007 le déficit du Liban des opérations courantes avec l'extérieur remonte au niveau atteint en 2005 pour baisser à nouveau en 2008 suite à un fort mouvement de transfert.

Les transferts courants nets

Le Liban a de tout temps bénéficié d'un flux de transferts provenant de l'extérieur.
Il n'existe aucune statistique sérieuse sur la nature et le montant de tels transferts.
La méthode adoptée pour l'estimation des transferts courants a été de considérer

tout le résidu de la balance des paiements, autrement dit la rubrique "erreur et omission", comme des transferts et de le répartir entre transferts courants et transferts en capital suivant une clé de répartition dépendant de la conjoncture générale et en particulier de celle des investissements. Les clés de répartition résultant entre transferts courants et transferts en capital ont été, à un ajustement près, les suivantes : 0,7/0,3 en 1997, 1998 et 2004 ; 0,8/0,2 en 19990,85/0,15 en 2000 et 2002 ; 0,9/0,1 en 2001 ; deux tiers/un tiers en 2003 trois quarts/un quart en 2005, 2007 et 2008 ; enfin 0,6/0,4 en 2006.

La tendance générale des transferts extérieurs nets était à la baisse entre 1997 et

2002, Il était normal, vu la tendance à la baisse des investissements au Liban, de considérer que cette baisse ait touché plus les transferts en capitaux que les transferts courants. En 2003, le fort excédent de la balance des paiements a laissé entrevoir un mouvement massif de transferts vers le Liban dû à la hausse des revenus pétroliers. Les investissements dans le secteur privé ayant redémarré à la hausse, l'accroissement des transferts en capitaux a été considéré comme étant plus important que celui des transferts courants. Ce mouvement s'est maintenu en 2004 et 2005 mais à un niveau plus faible. On enregistre à partir de 2006 des niveaux records de transfert.(plus de 10 mille milliards de LL en 2006, plus de 8 mille milliards en 2007 et plus de 15 mille milliards en 2008).

Les transactions électroniques de fonds à partir et vers le Liban ont totalisé 1,06 milliard de dollars en 2007, représentant une hausse de 50 % par rapport à 2006. Un total de 733,7 millions de dollars a été transféré électroniquement vers le Liban, soit un accroissement de 58,2 % par rapport à 2006 alors que les transferts en liquide à partir du Liban ont totalisé 321,4 millions de dollars en 2007, un accroissement de 34 % sur un an, a rapporté Lebanon this Week, le bulletin économique hebdomadaire de Byblos Bank.

Les Émirats arabes unis ont été la principale source de transfert des fonds vers le Liban avec 147,5 millions de dollars, soit l'équivalent de 20,1 % du total des transferts en 2007.

Les Émirats sont suivis par l'Arabie saoudite avec 131,3 millions de dollars (17,9 %), les États-Unis avec 57,1 millions de dollars (7,8 %), le Qatar avec 56,7 millions de dollars (7,7 %), l'Australie avec 50,4 millions de dollars (6,9 %), le Koweït avec 43,8 millions de dollars (6 %), le Gabon avec 34,4 millions de dollars (4,7 %), le Canada avec 24,4 millions de dollars (3,3 %), le Congo avec 15,5 millions de dollars (2,1 %) et l'Allemagne avec 14,1 millions de dollars (1,9 %). Les dix premiers pays constituant des sources de transfert de fonds représentent 78,4 % de l'ensemble des transferts. Parallèlement, les Philippines ont représenté

la principale destination des transferts de fonds à partir du Liban avec 58,1 millions de dollars ou 18 % du total des transferts. Elles sont suivies par l'Égypte avec 31,5 millions de dollars (9,8 %), le Sri Lanka avec 28,7 millions de dollars (8,9 %), l'Éthiopie avec 27 millions de dollars (8,4 %), les Émirats arabes unis avec 13,4 millions de dollars (4,2 %), l'Inde avec 13,3 millions de dollars (4,1 %), les ÉtatsUnis avec 12,3 millions de dollars (3,8 %), le Bangladesh avec 10,9 millions de dollars (3,4 %), l'Indonésie avec 10,4 millions de dollars (3,2 %) et l'Ukraine avec 9,7 millions de dollars (3 %). Les dix premières destinations représentent 67 % de l'ensemble des transferts1.

Les capitaux affluant vers le Liban au cours de la première moitié de l'année 2010 ont atteint 7,8 milliards de dollars fin juin, en baisse de 5,6 % par rapport à la même période de l'an dernier. Malgré cette légère baisse, ces flux ont permis non seulement de couvrir le déficit au niveau de la balance commerciale, mais de générer également un excédent de 1,31 milliard de dollars au niveau de la balance des paiements. La baisse des flux s'explique notamment par le fait que le Liban était l'un des seuls pays à avoir exhibé une résilience particulière face à la crise internationale, ce qui lui a permis de s'attirer des flux exceptionnels de capitaux l'an dernier. Le Liban avait en effet bénéficié du statut de terre de refuge pour les capitaux fuyant la débâcle. Avec la reprise économique mondiale, ces capitaux se sont diversifiés davantage, en termes d'orientation, d'où la légère contraction observée fin juin 2010. Il n'en reste pas moins que les flux de capitaux enregistrés au premier semestre de l'année représentent le deuxième plus haut résultat depuis des années. Cette baisse des flux, combinée à une hausse du déficit commercial, s'est reflétée sur la balance des paiements, qui a enregistré un excédent - certes important - mais en baisse de 37,5 % par rapport à la même période de l'an dernier.En détail, l'excédent enregistré au cours des six premiers mois est le résultat d'une augmentation, depuis le début de l'année, de 2,2 milliards de dollars des avoirs nets en devises étrangères de la BDL, qui a largement contrebalancé la baisse,

1l`orient le jour,23 juin 2008

des mêmes avoirs auprès des banques et institutions financières (-906,4 millions de dollars).

Sur une base mensuelle, la balance des paiements a enregistré un excédent de 105,8 millions de dollars en juin, contre un surplus de 443,3 millions de dollars au cours du même mois de 2009. L'excédent du mois de juin est dü à l'augmentation des avoirs nets en devises étrangères de la BDL de l'ordre de 104,6 millions de dollars, combinée à une hausse de 1,2 million de dollars de ces mêmes avoirs auprès des banques et institutions financières.

C-L`IDE au liban :

Les investissement direct étranger au liban ont atteint 4.8 milliards de dollars en 2009, en hausse de 33,9 % par rapport a 2008, le liban est ainsi le 5eme beneficiaire de L`IDE parmi les 18 pays couvert par le rapport de l`Arab investment and export credit guarantee corporation, sa part est de 5,95% du total regional de 80.7 milliards de dollars en baisse annuelle de 15.1% sur la periode 1999-2009 les IDE au liban en totalisé de 25.8 milliard de dollars, soit en moyenne de 2.25 milliard par an1.

1le commerce du levant, revue economique mensuelle,n5607,aout2010.

1-IDE 2009 (milliard de dollars)

Bénéficiaire

Rang

Milliards dollars

Var.sur un an (%)

Arabie saoudite

1

35.5

-6.9

Qatar

2

8.7

30.2

Emirate arabie unis

3

8.5

-37.6

Egypte

4

6.7

-29.3

Liban

5

4.8

33.2

Soudan

6

2.9

12.4

Maroc

7

2.5

-30.2

Jordanie

8

2.3

-15.6

Algerie

9

2.3

1.3

Tunisie

10

1.7

-35.2

Syrie

11

1.5

-28.4

Irak

12

0.9

88.5

Libye

13

0.8

-79.5

Yamen

14

0.6

57.6

Bahrein

15

0.2

-85.7

Koweit

16

0.1

161.4

Djibouti

17

0.1

-60.8

Mauritanie

18

0.8

-23.2

Total

 

80.7

-15.1

Source :AIECGC

2-les IDE en chiffres

Le Liban a paradoxalement profité de la crise économique mondiale et a vu les Investissements Directs Étrangers dans le pays doubler en 2008. Les banques libanaises, relativement saines, ont échappé à la crise et ont bénéficié d'une augmentation de leurs dépôts. Peu exposées aux actifs toxiques, elles ont eu un rôle de refuge. Ainsi, sur les 11 projets d'IDE présentés au Liban en 2008, étaient dans le secteur bancaire. Les autres investissements concernent principalement le secteur des télécommunications, la création d'infrastructures (sous la forme de partenariats public/privé), le tourisme et la construction. Le retour de la stabilité

politique dans le pays et les réformes économiques entreprises sont bien perçus par les investisseurs étrangers.

3-Comparaison internationale de la protection des investisseurs

Investissement direct étranger

2007

2008

2009

Flux d`IDE entrants(million USD)

3.376

4.333

4.804

Indicateur de performance, rang sur 141 économies

22.949

27.282

32.085

Indicateur de potentiel, rang sur 141 économies

16

10

6

Nombre d'investissements Greenfield

11

9

26

Stock d'IDE (en % du PIB)

93.0

95.7

98.8

Source :CNUCED

D- Pourquois choisir d`investir au liban : 1-Les points forts :

Les avantages du Liban sont nombreux. D'abord c'est un pays très ouvert au commerce et aux investissements étrangers. Son économie est réellement une économie de marché libre. De plus, l'absence de contrôle des mouvements de capitaux et des échanges des entreprises étrangères sont aussi un avantage indéniable du pays. Enfin, on peut souligner dans ce pays l'existence d'une main d'oeuvre très éduquée et qualifiée, d'une bonne qualité de vie et de restrictions limitées pour les investissements. Il y a aujourd'hui d'importantes opportunités d'investissement dans le domaine de la reconstruction des infrastructures de base et productives, dans la construction et dans la grande distribution.

2-Les points faibles:

Les entrepreneurs étrangers installés dans ce pays sont exaspérés par les problèmes de corruption, par la relativité des arbitrages dans l'octroi des licences, par les procédures douanières trop compliquées et par la partialité de la justice.

E-Les mesures mise en place par le gouvernement pour faire attirer les IDE:

Le droit commun libanais, caractérisé par la liberté d'entreprendre, est par principe, très ouvert à l'ensemble des formes traditionnelles d'investissement. Par ailleurs, afin de faciliter l'ensemble des formalités administratives d'implantation aux investisseurs, la loi n° 360 du 16 août 2001 portant sur la promotion des investissements a créé une agence gouvernementale : l'IDAL (Autorité pour le Développement des Investissements au Liban). Cette Agence, placée sous l'autorité directe du Premier ministre, accorde de nombreuses exemptions d'ordre fiscal ou propose des régimes exceptionnels, dès lors que l'investissement se fait dans des secteurs d'activité définis, dans des zones d'implantation nommément désignées et à partir d'un certain montant investi. De même, cette agence a le pouvoir de délivrer les licences et permis nécessaires. L'IDAL a aussi lancé un plan de service de jumelage pour Les investisseurs pour faciliter la création de partenariats entre des entreprises locales et étrangères sous la forme de joint venture, de participation au capital, d'acquisition ou autres. En 2006, le gouvernement a signé avec le FMI un plan pour faciliter les procédures d'enregistrements de sociétés. En 2007, la loi pour faciliter les investissements a permis de réduire de moitié le temps, le coût et le nombre de procédures pour constituer une société. Enfin, le pays s'est lancé dans un ambitieux plan de privatisations qui a conduit notamment à privatiser le secteur des télécoms et de l'électricité. Le pays compte deux zones franches

opérationnelles, une dans le port de Beyrouth et une dans le port de Tripoli. Le gouvernement libanais vient de lancer un plan destiné à attirer les investisseurs étrangers. Il prévoit la création de zones économiques spécifiques, détaxées et spécialisées dans des filières à haut potentiel comme le tourisme médical, les médias, la high-tech et l'agro-alimentaire. Chacune de ces zones devrait bénéficier d'infrastructures particulières et de facilités douanières. Ce plan prévoit également d'améliorer l'image du pays auprès des investisseurs étrangers en développant le site de l'Agence Libanaise pour la Promotion des Investissements1.

1Limousin international, septembre 2010

Bien que se voulant être un pays attractif et ouvert, susceptible d`offrir de réelles opportunités d'investissement, le Liban n'a accueilli jusqu'à present qu'un flux restreint d'investissements directs étrangers (IDE) qui ne joue encore qu'un rôle marginal dans les grands équilibres financiers du pays. Pour autant exceptions faites des années 2001 et 2002 durant lesquelles les investisseurs étrangers sont restés très prudents en raison notamment de la dégradation de la situation régionale, les flux d'investissements directs étrangers (IDE) au Liban ont progressé très rapidement entre 1990, fin de la guerre civile, et 2004, année où ils ont atteint près de 288 millions USD. La France reste, hors pays arabes, un des principaux investisseurs au pays des cèdres.

F-Position du Liban comme pays d'accueil des investissements:

Aucune administration libanaise ne produit encore de statistique sur les flux ou stocks d'IDE au Liban ou libanais à l'étranger, ni sur leur repartition sectorielle ou leur provenance géographique. Seuls les chiffres issus du rapport sur l'investissement dans le monde, publié chaque année par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), permettent d'apprécier l'ordre de grandeur des flux d'IDE entrants au Liban.

durant toute la période de la reconstruction, à l'issue d'une guerre de plus de 15 ans achevée en 1990, les flux annuels d'IDE entrants au Liban ont enregistré une progression constante qui s'est fortement accélérée à compter de 1995. D'un montant moyen de l'ordre de 9 millions USD l'an durant la période 1985- 1995, le flux annuel d'IDE entrants s'élevait à quelques 200 millions USD en 1998 et atteignait 297,8 millions USD en 20001.

Accompagnant la dégradation de la situation régionale, ces flux d'IDE entrants ont été ramenés à 249 millions USD en 2001 et 257 millions USD en

2002. Après avoir atteint le record historique de 358 millions USD en 2003, les IDE entrants au Liban ont cependant enregistré une baisse d'environ 20% en 2004. En atteignant 288 millions USD, ils ont représenté 9% (11% en 2003) de la formation brute de capital fixe du pays cette année là.

En 2004, le Liban se plaçait ainsi au 102ème rang de l'ensemble des 197 pays qui ont accueilli des IDE et, dans la région du Proche et Moyen Orient, à la 11ème place très loin derrière la Jordanie (8ème place avec 620 millions USD) et la Syrie (4ème place avec 1,2 milliard USD). Avec un stock d'IDE évalué à environ 2,3 milliards USD en 2004, représentant plus de 11% du PIB du pays, le Liban se situait parmi les 15 pays du Proche et Moyen Orient au 11ème rang, derrière ses

1 CNUCED

plus proches voisins la Syrie (12,5 milliards USD) et la Jordanie (3,5 milliards USD).

Avec des flux sortants de 45 millions USD en 2004 (après 23 millions en 2001, 96 millions en 2002 et 17 millions en 2003), le Liban dispose d'un stock d'investissement à l'étranger d'une valeur de 611 millions USD.

Chapitre 3:

Section1-A-Les conséquences et l`influence des flux financiers sur l`économie libanaise

La dépendance de l`économie libanaise sur les flux financiers externes a provoqué plusieurs problèmes, un constat négatif est établit pour ce qui est de l`évolution de l`économie libanaise en considérant que l`économie de transfer est une économie non productif et elle perpétue une manque de travail au liban et une aggravation de l`emigration .

B-Dutch disease effect :le syndrome hollandais :

Dans les années 60 aux pays bas des problèmes macroéconomiques liées à l`entrée massive de devises ont vu le jour .Un de ces problèmes est le dutch disease effect ou mal hollandais qui engendre des influences negatives sur la capacitée de production et sur la compétitivitée national .

1-Définition:

La maladie hollandaise est en général liée aux conséquences négatives provoquées par l`augmentatoin des revenus d`un pays et explique le lien entre le déclin de compétitivité des produits dans l`industrie manufacturière et l`exploitation des ressources naturelles.

2-Origine

Les pays-bas Durant les années 60 ont découvert de grands gisements de gaz naturel a gromingen puis dans le reste du pays et en mer du nord, cette découverte a entrainé d`une augmentation des revenus de ces pays et une appréciation de la

revenus hollandaise(florine), ainsi qu`ne perte de competetivitédes exportations nom liées au gaz naturel1.

Dans ce contexte cette situation a engendrés des sérieuses influences sur l`economie hollandaise et engendrés le phenoméne de « Dutch Desease », les recettes d`exportation des produits du secteur minier ont assuré des flux de financement d`origine externe et une augmentation de depense interne qui ont provoqué l`augmentation du niveau generale des prix et en particulier des ressources naturelles2.

Gela a été accompagné par l`appréciation du taux de change nominal des monnais nationales de ces pays. Les biens nom echangeable ont subit une forte augmentation de leur prix sur le marché international en comparaison avec les biens échangeables, cette augmentation des prix ont depossédé ces biens de leur capacité a entré en compétition dans le marché mondial avec les produits étrangers similaires, l`afflux des ressources de financement d`origine externe provoquent une augmentation de l`inflation et un recul dans la production dans la production dans le secteur industriel, les pays concérnés assistent alors à un rétrissements de sa capacités productive et à une chute de son taux de croissance.

Les pays pétroliers ont subit ce genre de ce phenoméne, les concéquences du boom pétrolier identifiées à travers la notion du mal hollandais ne sont pas limités a ces pays, les pays arabes nom péroliers ont connu à leur tour ce même phenomene qui aboutit a endommagé leurs secteur productifs et a occasinné un recul de la part de ces secteurs dans le produit national, entre 1975-1990 l`economie libanaise a connu un fort recul de sa capacités productive, elle est devenue une

1 KOUTASSILA, jean --philppe» le syndrome hollandaise:theorie et verification empirique au congo et au cameroun» université montesquieu, Bordeau , 1997 p.1

2BRAHIM, ZADEH cristine, « le mal hollandais un surplus de richesse mal géré », finance et developpement ,vol.40, numeros 1, mars 2003 p .p 1.2

economie de transfert au lieu d`une economie de production, ce recul est liées au transfert qui fait hausser le niveau des depenses et aussi les salaires des biens nationaux et les rendre incapable de concurencer les produits étrangers similaires.

La période d`après guerre surtout les années 1993-1998 assiste a un augmentation des depenses publics finances par l`endettement qui vient en remplacement de la manque de transfert, la période d`après guerre est une période qui confirme l`augmentation du côut de production du pays qui reste le principale obstacle devant le developpement de la compétéivité nationale des secteurs productifs.

Parmi les causes principales du declin de la croissance en mentionne

l`augmentation des côuts du production de liban par rapport au pays étrangers cette hausse se réfléte dans le taux de change effectif réel {taux réel domestique=taux nominale domestique*prix domestique/prix étranger}, le taux de change effectif réel s`est élevé dans un proportion de 55% entre 1993 et 19981 et s`est élévé de nouveaux dans une proportion de 22% entre 1998 et 2000, soit dans une proportion de 77% pour la période 1993-2000 il a été à ce titre le symptome du ralentissement et ensuite de l`arrêt de la croissance economique libanaise2.

Section 2-A-Ma! ho!!andais : !e cas du !iban

Le liban préesente, avec des modalités particuliére, un cas accentué de ce que les economistes appellent « mal hollandais >> cette dénomination est inspirée des développement survenus dans les pays-bas, suite a l`éxportation du gaz de groningue dans les années 60, elle recouvre les situations où des entrée massive des capitaux, généralement dues a l`éxportation en grande abondance de matiéres premiére( mais pas seulement), aboutissent paradoxalement a détériorer de maniére sensible et durable la situation des secteurs producteurs de bien internationalement echangeables.

Les estimation officielles des comptes nationaux pour 1997(années de référence des compte nationaux )montrent un déficit des opération courante de 4.8 milliards USD, soit 30% du PIB ce qui contitue une situation absolument aberrante, ce

1DAGHER albert « Ç?Ó?Ó , (jÇõËä >>,p.108.

2W.M corden « booming sector and Dutch Disease Economics surveys and consolidation >>, oxford economic papers,36,1984 et ABDELKADER.sid ahmed « du dutch disease a l`opep disease >>, quelque consideration theorique autour de l`industrialisation des pays exportateur de pétrole, revue tiers monde , n.112, october 1987

Déficit provient pratiquement pour moitié du déficit public et pour l`autre du déficit privé(epargne- investissement) symétriquement les comptes font apparaitre

un afflux de capitaux et de transferts dont le montant n`est pas loin d`équivaloire àcelui du déficit courant, année apres année, ces deux phénomene aussi inhabituel

l`un que l`autre se succèdent, la balance des paiements se trouve bon ou mal an équilibrée son observation ne présente pas grand intérêt.

Le mecanisme et le suivant : les capitaux viennent gonfler le passif des banques qui les réemploient domestiquement sous forme de prêt a l`etat et au secteur privé a travers des canaux divers ce flux de prêt finis par alimenter les flux de consomation et dans une bien moindre mesure d`investissment ce mécanisme suppose évidement la réalisation de trois conditions : que les flux se perpetue que les banques aient a placer domestiquement la quasi integralité des capitaux attiré et que les emprunteurs ne soient pas empêcher d`utiliser les fonds pour financer la consommation.

Il s`ensuit que la demande domestique se trouve dopée par l`afflux de capitaux et quelle depasse de très loin la production domestique, cet excés de demande touche aussi bien les biens et services échangeables (qui sont susceptible d`etre importés et exportés) que les bien et services non-echangeables y compris les marges commerciales, le liban etant un « petit pays »l`excés de demande sur les biens et services même pour les biens et services non-éhangeables on assiste la a une augmentation de leurs prix qui est d`autant plus importante que leurs production est peut élastique et cela malgré la tendance des ressource disponible travail et capitaux a s`orienter vers leur production cela entraine plusieurs conséquence qu`il est facile de constater en pratique :

- Les ressources domestique (travail et capitaux) sont massivement réallouées a la production des biens et services nom-échangeable(commerce, services ,

education, ...) en revanche, les possibilités d`emplois dans les secteurs producteurs de biens et services echangeable sont réduite .

- L`élévation du prix des bien et services nom-echangeable conduit a

l`augmentation des coût des facteurs internes(notament le travail) sans augmentation équivalente de leurs productivité, le pouvoir d`achat des résidents est amoindri cela favorise l`entrée des travailleurs nom residents

sur le marché libanais et réduit la compétitivités des produits echangeables libanais tant a l`export que sur le marché domestique.

Ca genre de developpement s`observe en générale dans les pays qui connaissent une croissance rapide de leurs exporation de matiéres premiéres, le cas libanais présente à cet egard deux particuliarités qui doivent être relevées :

- L`afflux des capitaux ne tient pas a l`exporation des ressources nom renouvelable mais a la persistance d`un flux suffisant d`émigrant libanais pour q`un nombre suffisant d`entre eux réussissent à accumuler des capitaux susceptible d`être transférés au liban.

- Si, dans le cas des pays pétrolier les ressources peuvent s`épuiser un jour, personne ne viendra alors les réclamer. Dans le cas libanais les capitaux attirés s`accumulent sous forme de depôt et de créance financiéres dont les détenteurs restent prêts a reclamer, avec les intérêt, a tout moment.

B-Comment orienter l`economie de transfert vers un economie de production 1-l`impératif de compétitivité structurelle.

La compétitivité structurelle comporter trois élément essentiels, l`autonomie de l`etat, des politique economique appropriés des capacités technologiques domestique, ces trois éléments orientent la capacités de négociation de l`état, les decisions d`investissement, la régulation du marché du travail, l`acquisition et l`absorption de la technologie moderne et à terme, la compétitivité internationale de l`economie1.

Il sagit de créer des avantages comparatifs a travers la politique indutrielle, l`etat joue un rôle clé dans la stimulation des capacités de production de long terme2.

Pour l`industrialisation tardive il s`agit de selectionner les industries compétivités qui sont capables d`entrés en concurrence internationale et a faible coût pour mettre l`economie en route vers l`indutrialisation, il faut developper les différents capacités domestique et créer des conditions necessaire de la compétetivité structurel, ces politique doivent etre modifiés au fur et a mesure des changements des conditions economiques.

1AMSDEN alice << theorie of goverment intervention >> in late industrilalization, in puttermanet D.Rueschneger, 1992, in SID AHMAD abdelkader << la paradigme rentier en question>>, p514

2SID AHEMAD abdelkader << la paradigme rentier en question>>, p516

Dans se contexte le developpement industrielle necessite l`existence de multitude de condition qui peuvent etre precises comme infrastructure Physique, institutionfinancieres specialises, une offre adequat d`entrepreneur qui est un element d`infrastructure specifique l`experience asiatique montre l`apparition des secteurs nouveau qui ont une importante efonction pour realiser la croissance ces secteurs stimule les processus de croissance notament dans les secteurs industriels1.

Les pays sud est asiatique ayant reussient a realiser une demarche de developpement inedite ce succes est le consequence que ces pays ont connu l`interaction particulierement fluctueuse qui doit etre etablit entre l`etat et le secteur prive, la premiere fixe ou definis des objectives et aide la second a les realiser le secteur prives est considere comme le moteur de toute croissance2.

Robert wade a definis cet etat comme etant un etat fort concerne par la realisation de la competetivite externe de l`economie, la mitocratie dans les pays est asiatique est un element cruciale qui doit etre exicte dans les cadres administrative et ainsi les systemes educatives nationnale s`alignant sur le meilleur standards internaltionale, est aussi un soin accorde par l`etat pour favorise l`education et la formation de la population, des concours nationaux pour l`acces aux postes de l`administration, tous ces elements apportent le succes de la demarche devolppementale.

La conclusion du modèle sud est asiatique est qu`il n`y a pas de developpement sans administration, cette modèle nous donne les caracteristique essentiels de cette administration pour realiser l`objectif de croissance.

C-4 XIBIIIRANW 10111P M I P BM en oeXvIIISoXrIIIWIEe LHM compétitif

Les reformes à faire ne sont pas de type formel. Il ne suffit pas de faire seulement des reformes comptables, comme equilibrer un budget par exemple. Il faut des réformes structurelles, en profondeur. Et pour cela, il faut d'abord changer les mentalites. Ne plus se satisfaire des sources de rentes (foncière, financière, et maintenant touristique, sans compter les remises des emigres mais exploiter les

1SID AHMAD abdelkader, op cit p.516

2voir charlemers jonson « political institution and economic performance the goverment business in japan south korea and Taiwan ».

Il faut changer de modèles. Et regarder Singapour. Sa superficie est moins grande que celle du Liban et c'est un Etat moins peuplé, et pourtant sa puissance industrielle, commerciale est très importante. Prenons Taiwan, c'était une île de pécheurs chinois, la Finlande et le succès de Nokia, l'Irlande...Les exemples ne manquent pas. Mais au Liban nous sommes fascinés par des modèles comme Dubaï, Monaco, le Lichtenstein. Nous misons tout sur le secret bancaire, l'immobilier de luxe, les remises de nos émigrés, les visites touristiques des riches Arabes.

L'élite qui gouverne est dominée inconsciemment par une culture qui vante exclusivement les bienfaits de « l'économie de rente ». Cette classe dirigeante est constituée de milliardaires très satisfaits des revenus de leurs rentes. Ils ne vont pas changer. Ils n'en ont aucune raison. De plus, cette élite politique fait preuve d'un grand désintérêt pour les questions économiques. Le seul programme de réformes plus ou moins accepté est celui présenté par le gouvernement à la conférence des donateurs de Paris III, mais il est basé sur la nécessité d'équilibrer les comptes de l'Etat, presque exclusivement et non pas d'impulser une dynamique de développement forte qui mobilise tous les avantages comparatifs du Liban1.

on peut affirmer que le Liban continue de vivre dangereusement ;

débarrassé de la lourde tutelle syrienne, le pays est aujourd'hui à nouveau déstabilisé par une conjoncture régionale très difficile et très tendue. Cependant, sa capacité de résistance économique est forte, bien que coûteuse en termes financiers pour ce qui concerne la stabilité du système monétaire dual dont il s'est doté et le renouvellement régulier des échéances de la dette publique. Le pays dispose de plus d'un formidable potentiel de ressources inexploitées, voir même réprimées, en particulier la qualité de ses ressources humaines qui sont exportées au lieu d'être valorisées sur place, mais aussi ses ressources en eaux et capacités hydrauliques non seulement mal exploitées, mais qui subissent une pollution alarmante.

Pour rembourser son énorme dette, le pays aura donc besoin de mettre en oeuvre toutes ses capacités productives ; quelle que soit l'importance du secteur des services dans la formation du PIB, celui-ci n'est pas à même à lui seul d'assurer une expansion économique suffisamment importante pour permettre d'assurer une réduction progressive du montant de la dette. De plus, la moitié de la dette publique étant libellée en dollars des Etats-Unis, il convient que l'économie puisse dégager suffisamment de ressources en dollars en provenance de son effort productif non plus, comme par le passé, uniquement par l'attrait qu'exercent sur

1Lorient le jour,24 février 2010

sur l'épargne des émigrés ou des riches arabes les taux d'intérêts généreux servis sur les dépôts dans les banques libanaises. Sur ce plan, d'ailleurs, il faudrait aussi que les banques libanaises parviennent à réduire la dependence de leurs profits sur le niveau de taux d'intérêt élevé sur la dette publique ou les importantes commissions de swap qu'elles encaissent pour être incitées à renouveler à plus longue échéance les titres de la dette publique qu'elles ont en portefeuille Par ailleurs, il faudrait supprimer le système monétaire dual et procéder à une réforme monétaire drastique qui rétablirait le prestige de la monnaie nationale (création d'une livre lourde). Pour réussir, une telle réforme appelle non seulement à un changement de politique monétaire (flexibilité plus grande dans la gestion du taux de change, fixation de\ ce taux sur un panier de monnaies comprenant l'Euro au lieu du système de parité fixe avec le dollar), mais aussi à une réforme de l'appareil productif. Sur ce plan, ce qui s'oppose le plus à la libération des capacités productives inexploitées est la vision traditionnelle de l'économie du pays, partagée par beaucoup d'économistes et d'hommes politiques, suivant laquelle la vocation du Liban est celle d'une économie exclusivement spécialisée dans les services bancaires et touristiques ainsi que dans les transactions et spéculations financières ou foncières. Bien plus, dans cette vision, seule la capital et les lieux de villégiatures de montagne avoisinants sont l'objet d'attention, cependant que l'extraordinaire variété de paysages, de beautés naturelles et de sites archéologiques des autres régions du pays est totalement ignorée, de même qu'une remarquable biodiversité qui permettrait le développement d'une production de médications à base de plantes.

Un changement de mentalité économique et financière n'est pas une chose facile dans n'importe quel pays. Les amis du Liban, qu'il s'agisse des pays de l'Union Européenne, la France en tête, ou des organismes multilatéraux de financement, peuvent considérablement aider à accélérer ce changement inévitable, si le pays veut éviter les affres d'une crise sociale et économique généralisée dans le futur, ce qui pourrait advenir si la situation régionale continue à se dégrader et que le Liban, de par la nature de son système politique communautaire, doive en payer à nouveau les frais, comme cela a déjà été le cas dans le passé1.

1CORM georges «L'économie libanaise: risques et perspectives». Article publié dans Accomex, magazine bimestriel de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

D-$ v1-IlEX1-ll7yS1-l011nv1-47i441-P 1-174llBlrichesse locale pourrait-elle être produite?

Il est devenu impératif et vital de créer une richesse locale car il n'est plus concevable de faire preuve davantage d'hésitations et d'atermoiements face à la dégradation de la conjoncture économique, financière et sociale. Pour atteindre cet objectif, le Liban n'a pas besoin de n'importe quel type d'investissement, mais plutôt d'investissements qui se caractériseraient comme suit :

le montant des investissements effectués doit être mesuré pour que les projets envisagés soient réalisables ;

les investissements devraient produire des biens ou des services à haute valeur ajoutée et devraient être basés sur les avantages compétitifs du Liban, ce qui réduirait les coats de production et permettrait ainsi d'accroître au maximum la rentabilité.

C'est sur base de ces critères que les investissements pourraient produire, par le biais des projets exécutés, les ressources susceptibles d'enrichir le pays, de revigorer et de relancer l'économie. Ces investissements ne manqueront pas d'attirer des cadres supérieurs hautement qualifiés, à des salaires élevés, permettant ainsi de stabiliser ces cadres au Liban et de récupérer une partie de ceux qui avaient été contraints de s'expatrier.

Les investissements dans les secteurs traditionnel, agricole ou industriel ne sont plus en mesure d'aboutir aux résultats escomptés pour un petit pays comme le Liban. Les investissements de type classique dans l'industrie ou l'agriculture ne peuvent pas être stimulés par un quelconque avantage compétitif du fait que le pays ne bénéficie pas de richesses minières, de ressources naturelles, de vastes terres agricoles, de gros capitaux ou d'une main-d'oeuvre bon marché. En raison de l'absence de tous ces paramètres, les biens produits localement ne peuvent pas être suffisamment concurrentiels sur les marchés voisins ou internationaux1.

1L'Orient le Jour Salim M. EDDÉ - Directeur général de la société Murex Beyrouth,13Août2005

E-Les dix principes d`une reconstruction durable au liban:

pour réaliser un développement économique et social durable pour l'avenir du Liban au bénéfice de toutes les couches de la population et de toutes les régions du Liban, les principes devraient servir de guide à la politique de reconstruction qui va être mise en oeuvre.

1) La reconstruction devra être menée suivant des objectifs économiques, financiers et sociaux clairs et avec des mécanismes de mise en oeuvre légers, efficaces et mobilisateurs de la société civile et des énergies et talents des Libanais résidents et émigrés.

2) L'objectif principal de la reconstruction sera de corriger les déséquilibres traditionnels de l'économie libanaise, en assurant la diversification des secteurs productifs et le développement de toutes les régions du pays et la mise en exploitation de leur potential agricole, artisanal et touristique.

3) La reconstruction servira de levier pour enclencher un processus de développement assurant des taux croissance élevés et soutenus de l'économie à travers la mobilization des ressources humaines, l'exploitation des ressources en eaux et des capacities agroalimentaires, l'exploitation du potentiel libanais en matière de production et d'exportation de services à haute valeur ajoutée qui caractérisent l'évolution de l'économie mondiale.

4) Pour cela, le réservoir de productivité inexploité de l'économie libanaise devra être mis en oeuvre dès le début des opérations de reconstruction en mettant en oeuvre les principes suivants :

· Priorité devra être donnée aux industries libanaises dans tous les marchés de la reconstruction,

· La main d'oeuvre libanaise devra être sollicitée en priorité pour travailler sur tous les chantiers de la reconstruction à travers une revalorisation des salaires et une réduction des cotisations de sécurité sociale pour les emplois relatifs aux chantiers de reconstruction,

· L'armée libanaise sera sollicitée pour participer aux travaux de reconstruction et en diminuer les coûts,

· Les universités et instituts d'études supérieures ou techniques ainsi que leurs étudiants seront associées aux travaux de la reconstruction,

· Les procédures d'adjudication des marchés et de financement devront être légères, transparentes et contrôlées de façon régulière et continue,

· Les ONG libanaises constitueront un Observatoire de la reconstruction qui aura pour objectif de tenir informé l'opinion publique de la bonne mise en oeuvre des projets de reconstruction et de dénoncer tout écart par rapport aux grands objectifs et aux principles de la reconstruction ; l'Observatoire sera aussi chargé de contrôler

que les travaux de reconstruction seront faits au meilleur coût et conformément aux règles de l'art et aux meilleures pratiques ,


· Le monopole du Conseil du développement et de la reconstruit sur tous les projets de développement et les grandes adjudications d'Etat sera aboli afin que puisse être développée la capacité institutionnelle et technique des ministères, des municipalités et des offices publics produisant des services essentiels, tels que la distribution d'eau, l'électricité et les transports ; ces ministères seront dotés de ressources humaines adéquates pour pouvoir faire face aux nécessités de la reconstruction.

5) Des sociétés de développement régional seront mises en place au niveau de chaque Qada qui associeront des capitaux des émigrés, des participations du Fonds de développement social et des subventions des municipalités ; ces sociétés devront être dotées des capacités techniques, en sorte de pouvoir initier des projets locaux publics et privés et mettre en oeuvre des travaux locaux d'infrastructure.

6) Les municipalités se verront confier toutes les tâches relatives à la protection sociale et développement local, y compris l'enseignement primaire, secondaire et technique ; leurs moyens financiers et humains seront renforcés ; elles chercheront à bénéficier de jumelages avec des villes européennes ou canadiennes ou sudaméricaines ou asiatiques pour aider à la reconstruction.

7) Les banques libanaises accepteront de réduire leurs taux d'intérêt durant les prochaines années et accepteront une réduction provisoire de leur taux de profit au bénéfice de la reconstruction ; la Banque du Liban soutiendra cette politique et remplacera progressivement son portefeuille de bons du trésor par un portefeuille d'effets à moyen terme sur les projets de reconstruction financées qu'elle aura escomptés aux banques locales au titre de l'alimentation du secteur bancaire en liquidités.

8) Les modalités de gestion de la dette publique seront réformées pour en réduire son coût et cette gestion sera confiée à un comité indépendant de la Banque du Liban et du Ministère des finances.

9) Un comité de réforme du système monétaire et financier sera créé qui aura pour mission de faire évoluer progressivement ce système basé sur l'emploi de deux monnaies dans l'économie (le dollar et la livre) et sur la rigidité du taux de change à un système plus adapté aux besoins d'une croissance accélérée basée sur le développement des capacités productives du Liban et les exigences de souplesse requises par la mondialisation.

1CORM georges «Les dix principes d'une reconstruction durable au Liban».

10) La reconstruction devra être accompagnée d'une réforme politique centrée autour d'une révision du système électoral assurant la représentation de tous les Libanais et d'une décentralisation administrative, économique et financière permettant le développement de la démocratie locale1.

F-Quelle relance economique pour le liban?

Après plusieurs années de croissance soutenue.l`activités économique a connu un ralentissement à partir de l`année 1996.

Si on parle actuellement de relance économique et des moyens de relancer l`activité, la vraie question est de savoir quelle relance veut-on pour relancer l`economie libanaise.

Si cette relance consiste à encourager les dépenses, cela favoriserait principalement les imporatations, ce qui tenderait à aggraver le deficit de la balance commercial et par là réduire l`excédent de la balance de paiement.

En effet, après toute période de guerre, un pays se doit de faire un grand effort d`epargne pour se reconstruire et rebâtir son économie ; ceci n`est pas du tout le cas du liban actuellemt : la consommation des ménages est supérieur de prés de 20% au produit intérieurs brut(PIB) ce qui signifie que l`epargne interne est n`égative et qu`il ya désépargne.

Vu le désépargne interne, c`est l`epargne externe qui finance l`investissement. Dans ces condition, la relance économique devrait viser en premier lieu l`investissement productif. Les libanais devrait don faire un effort important d`epargne pour relancer les investissments productifs, que ce soit dans les services. L`industrie, ou l`agriculture.

Ceci permettrait une croissance économique équilibrée et de longue durée, et conduirait à améliorer les resultats de la balance des paiements.

Il est en effet utile de soiligner que la balance de paiements a une importance stratégique autant ppour la bonne marche de l`économie que pour la bonne tenue de la monnaie nationale.

Un double effort est nécessaire :

- Un effort de modernisation et d`investissment de la part des entreprises libanaises de maniéres à assurer le meilleur rapport qualité prix, ceci leur permettrait d`acquérir des avantages sur le marché libanais et favoriserait les exportations.

- Une orientation plus marquée des consommateurs vers les produits libanais dan la mesure où ces derniers présenteraient un meilleur rapport qualité prix2

1CORM georges «les dix principe d`une reconstruction durable au liban » op cit. 2KHOURY naaman ,«le marche de la confiance», p.25,26.

Ceci a pour effet de favoriser la production intérieure, de réduire les importations donc de limiter le déficit de la balance commerciale et par là d`améliorer les resultats de la balance de paiement.

Investir d`avantage , en epargnant d`avantage pour crée un secteur industriel et construire un economie productifs libanais, et en consommat libanais ce sont le paramétres essentiels de la relance de l`économie libanaise.

Cette relance économique est une nécessité, mais elle ne doit pas se faire dans n`importe quelle conditions, elle doit cibler les secteurs productifs de l`économie, avec une plus grande épargne des ménages et des investissments technologiques de pointe elle doit avoir pour objectifs de soutenir les secteurs libanais.

On peut proposer quelque mesures supplémentaire pour la relance de l`economie nationale :

A notre avis il existe quatre groupes de mesures pouvant être prises pour relancer l`economie libanaise :

- Installer et consolider la confiance

- Relance keynésienne de la demande

- Renverser les anticipations des agents économiques de maniére à les rendre plus optimistes

- Se fixer des « objectifs »

1-Installer et consolider la confiance :

La confiance est une variable stratégique .D`après nous elle est endogène elle éEn effet elle varie en fonction (entre autres) du climat politique et social du pays

ainsi que de l`inflation et du déficit budgétaire.

D`autre part elle agit de façon primordiale sur le taux de change sur l`inflation sur les taux d`intérêt sur le déficit budgétaire sur la relance économique et bien d`autres facteurs .

Ainsi une situation inflationniste contribue à aggraver le manque de confiance vis-à-vis de la monnaie ce qui à son tour entra?ne une hausse des prix on se trouve1

1voir Khoury Naaman , « le marche........ »,op cit p (19).

alors plongés dans une spirale inflationniste.

De même l`investissement productif est ralenti par le niveau élevé du taux d`intérêt ne peut être effectuée que par une amélioration significative de la confiance .

L`importance stratégique de la confiance réside dans son effet sur stablité de la monnaie .

Installer et consolider la confiance est donc une priorité absolue .pour cela il faut à tout prix éviter toutes de remous politiques ou sociaux graves car c`est cela qui peut le plus entamer la confiance au liban.

2-Relance keynesienne de la demande

La demande est constituée par la consommation des ménages et l`investissement des entreprises .

Pour relancer la consommation il faut que la répartition des revenus entre capital et travail se fasse davantage en faveur du travail.

En effet malgré un très forte émission de liquidité il n`ya pas de signes d`amélioration de l`activité économique .Et cela est du à la faiblesse de la demande qui fait que la circulation de la monnaie a fortement baissé ces 3 dernières années . La cause principale du recul de cette « vélocité » vient du fait de la paupérisation croissante des classes moyennes et pauvres or la propension à consommer de cette tranche de la population est très élevée alors que des classes riches est beaucoup plus faible .Ceci a conduit au recul de la consommation et au ralentissement de l`activité économique .En conséquence il est important d`assurer des transferts à la classe pauvre notamment par le biais d`une fiscalité qui leur soit favorable .Par ailleurs le maintien de taux d`intérêt élevés décourage fortement l`investissement des entreprises .Les entrepreneurs préfèrent de loin garder leurs capitaux immobilisés dans les banques car cela leur rapporte beaucoup plus qu`un investissement réel dont le rendement est nettement inférieur aux liquidités1.

3-Effet des anticipations.

la théorie des anticpations a permis d`expliquer plusieurs phénomènes économiques, jusque-là inexpliqués.Pour relancer la consommation des ménages

1 voir Khoury Naaman «le marche de la confiance»op cit p:(20,21).

ou l`investissement privé il faut que les anticipations negatives des agents économiques se transforment en anticipations positives .

c`est donc la confiance qui permet de renverser la vapeur et faire reprendre l`investissement elle agit directement sur la decision d`investir .Elle agit simultanément pour faire baisser les taux d`intérêt en LL ainsi que le spread des taux d`intérêt entre livre et dollar .

Il est donc très important à l`heure actuelle de consolider la confiance et tout le reste peut être accompli progressivement et de manière continue en tenant compte du facteur temps.

4-Fixer des 3o1jeI\ifs»

Le gouvernement doit se fixer des objectifs précis sur un horizon de 3 ans .Ces objectifs doivent refléter une evolution comtinue et progressive .On pourrait appeler ce programme «confiance dans la continuité et la progressivité».

Pour cela il faudrait créer une mini-cellule économique qui soit chargée d`établir un cadre économique d`ensemble .

Elle ferait des previsions sur trois ans des principales données de l`économie:

- Pib

- Pib /population

- Inflation

- Deficit budgétaire

- Export - Import - Balance des paiements

Ainsi que d`autres variables qui peuvent être importantes pour la politique économique.

A partir de ces previsions le gouvernement doit se fixer des «targets» à atteindre dans 1 an 2ans 3ans ceci est appliquable en premier lieu a ces 4 variables: déficit deficit/pib pib et inflation1.

1voir Khoury Naaman « le marche de la confiance» op cit p:(21.21).

Il faut ramener l`economie libanaise de nouveau a l`état d`economie de production1, cela ne pouvait pas se faire en l`absence d`une politique ferme de soutien à la production, notamment celle destinée à l`exportation qu`il incombait aux gouvernement successifs de mettre en oeuvre.

1Sur la notion d`Etat distiributif, voir J.Delacroix «the distributve state in the world system» et voir egalement Michel chatelus «revnus pétroliers et développement:leçon de l`experience du monde arab», revue tiersmonde,n.107,juin-septembre,1986.

Conclusion:

L`économie libanaise a connu un transformation remarquable dans sa structure, cette transformation est marqué par la transition de cette économie d`une économie exportatrice des services durant la période d`avant guerre vers un économie semirentiére et un économie dite « économie de transfert », durant et après la guerre, cette dérniére période est caractérisé par un recule de la capacité productive de l`economie nationnale, et un dependance de l`economie au transferts extérieure, et auusi les emprunts extérieure sont important pour le financement intérieur.

Comme resultat, il faut noter que c`est l`augmentation des coûts qui constitue un obstacle pour faire augmenter la compététivité des secteurs productifs nationaux, le taux de change éffectifs réelle continue a augmenter cela va entrainer une augmentation continuelle des coûts de l`investissement et une recule de la compététivité des produits nationaux dans les marchés mondiaux.

L`économie libanaise est un exemple d`une « économie de transfert », aussi d`une éeconomie semi-rentiére qui depend des transferts extérieure les transferts unilatéraux nets constituent la poste créditeurs le plus important de la balance de paiement libanais.

Depuis les années 90 jusqu`au nos jours les gouvernements succesifs prendrent des objectifs différents comme la réduction de la dette public, et assurer la croissance soutenus du pays, cela par la diminution des depence public, et faire augmenter les recettes de l`etat.

Ce mémoire montre que l`economie libanaise est une économie nom productive et basée sur les flux extérieurs, mais les question qui se posent sont nombreux :quels sont les pricincipes d`une poltique éfficace pour la relance économique du liban ? et quels mesures doivent être poser pour assurer une croissance soutenue de

l`economie nationale.

Les reponses a ces questions peuvent être trouver si on regarde les éxpérience des pays sud-est asiatique (corée du sud, taiwan, japon....) ces pays atteind un succée important dans la decision des politiques de croissance, et ont assuer une relance continuelle de leurs économie, par la vrai relation entre l`Etat et le secteurs privé moteur de toute croissance.

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L'Orient le Jour Salim M. EDDÉ - Directeur général de la société Murex Beyrouth,13Août2005

The Daily Star, 9 septembre 2009

W.M corden « booming sector and Dutch Disease Economics surveys and consolidation », oxford economic papers,36,1984.

Annexe:

Tableau 1 : balance des opérations de capitaux(1994-2005)

 

1994

1995

1996

1997

1998

1999

Balance des opération de capitaux

(En million de dollars)

Solde ds invisibles,transferts et flux de capitaux(inclus bonds)

6549

6735

7327

7235

5856

5795

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Solde des invisibles, transferts et flux de capitaux

(En million de dollars)

5225

5227

6964

9030

7815

8226

Source: Economist Intelligence Unit, << Country profile: Lebanon », 1999-2000, p. 43; 2004, p. 52; 2005, p. 52.

Tableau 2 : Balance des opérations de capitaux (2000-2005)

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

-balance des opérations de capitaux

(En millions de dollars)

 

Flux des capitaux(inclus bonds)

2997

2585

4850

6835

4681

4157

Solde de la balance des opération de capitaux

2997

2585

4850

6835

4681

4157

Source: Economist Intelligence Unit, << Country Profile: Lebanon », 2005, p. 52

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