E-Les mesures mise en place par le gouvernement pour faire
attirer les IDE:
Le droit commun libanais, caractérisé par la
liberté d'entreprendre, est par principe, très ouvert à
l'ensemble des formes traditionnelles d'investissement. Par ailleurs, afin de
faciliter l'ensemble des formalités administratives d'implantation aux
investisseurs, la loi n° 360 du 16 août 2001 portant sur la
promotion des investissements a créé une agence gouvernementale :
l'IDAL (Autorité pour le Développement des Investissements au
Liban). Cette Agence, placée sous l'autorité directe du Premier
ministre, accorde de nombreuses exemptions d'ordre fiscal ou propose des
régimes exceptionnels, dès lors que l'investissement se fait dans
des secteurs d'activité définis, dans des zones d'implantation
nommément désignées et à partir d'un certain
montant investi. De même, cette agence a le pouvoir de délivrer
les licences et permis nécessaires. L'IDAL a aussi lancé un plan
de service de jumelage pour Les investisseurs pour faciliter la création
de partenariats entre des entreprises locales et étrangères sous
la forme de joint venture, de participation au capital, d'acquisition ou
autres. En 2006, le gouvernement a signé avec le FMI un plan pour
faciliter les procédures d'enregistrements de sociétés. En
2007, la loi pour faciliter les investissements a permis de réduire de
moitié le temps, le coût et le nombre de procédures pour
constituer une société. Enfin, le pays s'est lancé dans un
ambitieux plan de privatisations qui a conduit notamment à privatiser le
secteur des télécoms et de l'électricité. Le pays
compte deux zones franches
opérationnelles, une dans le port de Beyrouth et une dans
le port de Tripoli. Le gouvernement libanais vient de lancer un plan
destiné à attirer les investisseurs étrangers. Il
prévoit la création de zones économiques
spécifiques, détaxées et spécialisées dans
des filières à haut potentiel comme le tourisme médical,
les médias, la high-tech et l'agro-alimentaire. Chacune de ces zones
devrait bénéficier d'infrastructures particulières et de
facilités douanières. Ce plan prévoit également
d'améliorer l'image du pays auprès des investisseurs
étrangers en développant le site de l'Agence Libanaise pour la
Promotion des Investissements1.
1Limousin international, septembre 2010
Bien que se voulant être un pays attractif et ouvert,
susceptible d`offrir de réelles opportunités d'investissement, le
Liban n'a accueilli jusqu'à present qu'un flux restreint
d'investissements directs étrangers (IDE) qui ne joue encore qu'un
rôle marginal dans les grands équilibres financiers du pays. Pour
autant exceptions faites des années 2001 et 2002 durant lesquelles les
investisseurs étrangers sont restés très prudents en
raison notamment de la dégradation de la situation régionale, les
flux d'investissements directs étrangers (IDE) au Liban ont
progressé très rapidement entre 1990, fin de la guerre civile, et
2004, année où ils ont atteint près de 288 millions USD.
La France reste, hors pays arabes, un des principaux investisseurs au pays des
cèdres.
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