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SIG et spatialisation des infrastructures sanitaires en commune V du district de Bamako

( Télécharger le fichier original )
par Mahamadou Housseini MAIGA
RECTAS - DESS 2010
  

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IV- RESULTATS

Présentation des résultats :

L'analyse implique la manipulation des données pour aboutir à un certains nombre de résultat en utilisant les techniques du SIG.

Figure3 : répartition des infrastructures de santé et de la population

Cette carte montre l'inégale répartition des centres de santés communautaires(CSCOM) entres les différents quartiers de la commune. On remarque que certains quartiers comme Badalabougou et Quartier-Mali n'ont pas de CSCOM alors que d'autres se trouvent avec 2 ou 3 et enfin Kalaban-coura qui détient le plus grand nombre d'effectif se trouve seulement avec 1. Alors la carte thématique

Et par conséquent ce résultat montre la couverture sanitaire des quartiers en fonction du nombre d'habitants. A partir de ce dernier on peut localiser le rapport infrastructures sanitaires et la population afin de faire une planification en perspective. Dans ce contexte les autorités sanitaires doivent tenter de répondre à la demande de soin par la mise en place de politiques planificatrice ayant des impacts sur l'agencement du territoire.

Pour mieux illustrer la répartition de la population le graphique ci-dessous nous édifie sur la question :

40000

70000

60000

50000

30000

20000

10000

0

POPULATION TOTALE

POPULATION TOTALE

Figure4 : diagramme de répartition de la population par quartier.

Dans le cadre de la présentation des résultats il faut reconnaitre que les routes jouent un rôle essentiel dans la répartition des structures sanitaires. Elles relient les centres de santé et certaines sont impraticable à une certaine période de la saison, d'autres sont beaucoup plus utilisées par les usagers ce qui créé les embouteillages ; pour palier à ces contraintes l'analyse réseau permet de faciliter l'accès aux CSCOM.

Figure 5 : disposition des routes dans la commune.

Cette carte nous renseigne sur la disposition des routes par rapport aux CSCOM, ce qui est un facteur non négligeable pour la fluidité en cas d'urgence. Et grâce aux SIG, aujourd'hui nous avons la possibilité de connaitre le chemin le plus court menant à un centre de santé ou encore emprunter l'itinéraire la plus fluide pour accéder à un CSCOM. Grace aux simulations nous tenterons de relever ce défit.

Scénario 1 :

Un accident de la circulation s'est produit au niveau du rond point des martyrs, quel est le chemin le plus court pour accéder au CSCOM compétant pour les soins de cas d'urgence?

Figure 6: Requête du scénario 1 dans l'environnement ArcGIS.

Grace à l'analyse réseau nous avons pu détecter la route la plus directe et la plus courte pour évacuer les victimes notamment celui de Baco-djicoroni. Cette fonction s'avère déterminante pour les services sanitaires en cas d'urgence.

Scénario2 :

Un incendie s'est déroulé au marché de Kalaban-coura à 8h, heure travail (embouteillage sur les routes) en une certaine période de l'année (Aout) donc certaines routes sont

impraticable ; Il y'a quatre grands centres de santé dans la zone mais c'est celui de Daoudabougou qui fait des interventions en matière de brulure

Trouver alors le chemin du Centre de santé le plus proche du lieu de l'incendie en tenant compte des routes impraticables, cela est possible grace au «network analyst»

Figure 7: Requête du scénario 2 dans l'environnement ArcGIS.

Cette fonctionnalité permet de faire une esquisse sur le chemin à prendre tout en mettant une
croix sur les routes impraticables et les itinéraire de flux (embouteillage) grâce à la

commande `'Barriers''

 

de cet fait le SIG devient un outil indispensable pour les

pompiers dans leur intervention.

Toujours dans la perspective de la présentation des résultats nous allons procéder aux opérations de proximité pour dégager le facteur distance et structures sanitaires.

Création de zone tampon :

L'excès ne nuit pas en en matière de d'infrastructures sanitaires mais le déficit oui2 ; en ces termes avec l'analyse de proximité il est possible de faire un diaporama sur les infrastructures sanitaires afin de pouvoir harmoniser la distribution et réduire la distance à parcourir.

2 KABORE Mariam: spatialisation des IS dans la commune de Baskuy(Ouagadougou) GPM4 année 2008 RECTAS

Figure 8 : création des buffers de 500 et 1000m entre deux CSCOM.

A l'issue de la création des buffers de 500 et 1000, dans certains quartiers la population effectue plus de 1 km pour se rendre à une structure de santé tandis que l'on remarque cette inégalité dans d'autres ; comme en témoigne la zone tampon se situant au niveau du CSCOM de Sabalibougou. La distance maximum pour avoir accès à une structure sanitaire est de 500m cela met en exergue la distribution inapproprié des centres de santé.

Si l'on considère l'exemple représenté dans la carte, on remarque que le CSCOM de kalaban- coura en bas est pratiquement seul dans un rayon de plus de 1km alors que le premier est entouré de 4 centres de santé dans un rayon de 1 km.

Les cartes aussi constituent des moyens de présentation de l'information géographique. Nous avons réalisé ci-dessous une carte par rapport à la disposition d'un certains nombre d'infrastructures sanitaires de la commune V du District de Bamako :

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius