IV- RESULTATS
Présentation des résultats :
L'analyse implique la manipulation des données pour
aboutir à un certains nombre de résultat en utilisant les
techniques du SIG.
Figure3 : répartition des infrastructures de
santé et de la population
Cette carte montre l'inégale répartition des
centres de santés communautaires(CSCOM) entres les différents
quartiers de la commune. On remarque que certains quartiers comme Badalabougou
et Quartier-Mali n'ont pas de CSCOM alors que d'autres se trouvent avec 2 ou 3
et enfin Kalaban-coura qui détient le plus grand nombre d'effectif se
trouve seulement avec 1. Alors la carte thématique
Et par conséquent ce résultat montre la couverture
sanitaire des quartiers en fonction du nombre d'habitants. A partir de ce
dernier on peut localiser le rapport infrastructures sanitaires et la
population afin de faire une planification en perspective. Dans ce contexte les
autorités sanitaires doivent tenter de répondre à la
demande de soin par la mise en place de politiques planificatrice ayant des
impacts sur l'agencement du territoire.
Pour mieux illustrer la répartition de la
population le graphique ci-dessous nous édifie sur la question :
40000
70000
60000
50000
30000
20000
10000
0
POPULATION TOTALE
POPULATION TOTALE
Figure4 : diagramme de répartition de
la population par quartier.
Dans le cadre de la présentation des résultats il
faut reconnaitre que les routes jouent un rôle essentiel dans la
répartition des structures sanitaires. Elles relient les centres de
santé et certaines sont impraticable à une certaine
période de la saison, d'autres sont beaucoup plus utilisées par
les usagers ce qui créé les embouteillages ; pour palier à
ces contraintes l'analyse réseau permet de faciliter l'accès aux
CSCOM.
Figure 5 : disposition des routes dans la
commune.
Cette carte nous renseigne sur la disposition des routes par
rapport aux CSCOM, ce qui est un facteur non négligeable pour la
fluidité en cas d'urgence. Et grâce aux SIG, aujourd'hui nous
avons la possibilité de connaitre le chemin le plus court menant
à un centre de santé ou encore emprunter l'itinéraire la
plus fluide pour accéder à un CSCOM. Grace aux simulations nous
tenterons de relever ce défit.
Scénario 1 :
Un accident de la circulation s'est produit au niveau du rond
point des martyrs, quel est le chemin le plus court pour accéder au
CSCOM compétant pour les soins de cas d'urgence?
Figure 6: Requête du scénario 1
dans l'environnement ArcGIS.
Grace à l'analyse réseau nous avons pu
détecter la route la plus directe et la plus courte pour évacuer
les victimes notamment celui de Baco-djicoroni. Cette fonction s'avère
déterminante pour les services sanitaires en cas d'urgence.
Scénario2 :
Un incendie s'est déroulé au marché de
Kalaban-coura à 8h, heure travail (embouteillage sur les routes) en une
certaine période de l'année (Aout) donc certaines routes sont
impraticable ; Il y'a quatre grands centres de santé dans
la zone mais c'est celui de Daoudabougou qui fait des interventions en
matière de brulure
Trouver alors le chemin du Centre de santé le plus proche
du lieu de l'incendie en tenant compte des routes impraticables, cela est
possible grace au «network analyst»
Figure 7: Requête du scénario 2
dans l'environnement ArcGIS.
Cette fonctionnalité permet de faire une esquisse sur le
chemin à prendre tout en mettant une croix sur les routes
impraticables et les itinéraire de flux (embouteillage) grâce
à la
commande `'Barriers''
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de cet fait le SIG devient un outil indispensable pour les
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pompiers dans leur intervention.
Toujours dans la perspective de la présentation des
résultats nous allons procéder aux opérations de
proximité pour dégager le facteur distance et structures
sanitaires.
Création de zone tampon :
L'excès ne nuit pas en en matière de
d'infrastructures sanitaires mais le déficit oui2 ; en ces
termes avec l'analyse de proximité il est possible de faire un diaporama
sur les infrastructures sanitaires afin de pouvoir harmoniser la distribution
et réduire la distance à parcourir.
2 KABORE Mariam: spatialisation des IS dans la commune
de Baskuy(Ouagadougou) GPM4 année 2008 RECTAS
Figure 8 : création des buffers de 500
et 1000m entre deux CSCOM.
A l'issue de la création des buffers de 500 et 1000, dans
certains quartiers la population effectue plus de 1 km pour se rendre à
une structure de santé tandis que l'on remarque cette
inégalité dans d'autres ; comme en témoigne la zone tampon
se situant au niveau du CSCOM de Sabalibougou. La distance maximum pour avoir
accès à une structure sanitaire est de 500m cela met en exergue
la distribution inapproprié des centres de santé.
Si l'on considère l'exemple représenté dans
la carte, on remarque que le CSCOM de kalaban- coura en bas est pratiquement
seul dans un rayon de plus de 1km alors que le premier est entouré de 4
centres de santé dans un rayon de 1 km.
Les cartes aussi constituent des moyens de présentation
de l'information géographique. Nous avons réalisé
ci-dessous une carte par rapport à la disposition d'un certains nombre
d'infrastructures sanitaires de la commune V du District de Bamako :
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