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Incidence du produit intérieur brut sur l'évolution de la pauvreté en RDC: de 2003 a 2007

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par Fundi MABRUKI
Université libre de Kinshasa - Graduat 2010
  

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1.2.3.1 Les limites du P.I.B41(*)

Une idée simple est très largement répandue dans la littérature économique selon laquelle plus la croissance du P.I.B est forte, plus le bien être collectif et individuel pourra être lui-même élevé. Cette proposition, pour n'être pas complètement fausse, pose cependant un certain nombre de problèmes. En effet, la croissance du P.I.B peut s'accompagner de déséquilibres économiques et sociaux  graves : augmentation des inégalités des richesses, fort taux de chômage, exclusion et pauvreté42(*).

1.2.3.2. Le P.I.B, une estimation et non une mesure exacte

Les méthodes de calcul de grands agrégats ne sont pas homogénéisées dans l'ensemble des pays. Le calcul du P.I.B implique une saisie d'informations auprès des agents économiques pour estimer la valeur ajoutée. La confiance que l'on peut accorder aux renseignements ainsi collectés va donc, en premier lieu, dépendre des moyens matériels et humains dont les organismes chargés d'élaborer les statistiques disposent. Dans les pays développés, ces moyens existent, ainsi les entreprises sont obligées de tenir une comptabilité précise, selon des règles normalisées, identiques pour toutes les firmes (bilan, compte de résultats,...) et doivent dégager certains soldes, dont la valeur ajoutée, qui seront ensuite pris en compte par les statisticiens nationaux pour le calcul du P.I.B.

La situation dans nombre de pays du Tiers monde est souvent différente. Le degré de fiabilité des indicateurs fournis, tel que le P.I.B, est alors nettement plus faible que celui dans les pays développés.

1.2.4. Economie réelle et informelle

Certaines richesses ne sont pas prises en compte dans le P.I.B. Le produit de l'économie souterraine, c'est-à-dire de l'ensemble des activités qui échappent au contrôle de l'Etat, est occulté.

Par ailleurs, certains biens détruits par l'activité humaine ne sont pas comptabilisés dans les consommations intermédiaires et n'apparaissent donc pas avec un signe négatif dans le calcul du P.I.B.

Ensuite, une partie de la production n'est pas prise en compte ou est sous-évaluée. Sont ainsi concernées :

- L'exclusion du travail domestique

- L'exclusion du travail bénévole

- L'économie souterraine ou plus communément appelé travail au noir

- La production non marchande de l'Etat est souvent sous-évaluée.

1.2.5. Rôle des secteurs institutionnels dans la formation du PIB

L'activité économique peut être définie comme l'allocation des ressources découlant de l'interaction des décisions de divers groupes socio-économiques qualifiés d'agents économiques43(*).

Les économistes disent alors qu'il s'agit d'un ménage ou une personne morale c'est-à-dire une entreprise, une administration publique ou une association. Les unités institutionnelles ayant la même activité principale et la même source principale sont regroupées en six secteurs institutionnels44(*) :

· Les ménages ;

· Les sociétés non financières (SNF) ;

· Les sociétés financières ;

· Les administrations publiques ;

· Les institutions sans but lucratif au service au service des ménages (ISBLSM) ;

· Le Reste du Monde (RM).

L'ensemble des unités non résidentes, dans la mesure où elles entretiennent des relations économiques avec des unités résidentes, sont regroupées dans une catégorie appelée Reste du Monde45(*).

Chacun rassemble des unités institutionnelles, c'est-à-dire les unités qui disposent d'une comptabilité complète et d'une autonomie de décision dans l'exercice de leurs fonctions principales.

* 41 www.ac-versailles.fr

* 42 Idem

* 43 Peter TSCHOP, Eléments d'Economie Politique, éd . Librairie de l'Université Georg, Genève, 1972, p.35

* 44 CT MBOYO NKULI, Cours inédit de Comptabilité Nationale, ULK, 2010

* 45 CT MBOYO NKULI, op-cit

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