WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Incidence du produit intérieur brut sur l'évolution de la pauvreté en RDC: de 2003 a 2007

( Télécharger le fichier original )
par Fundi MABRUKI
Université libre de Kinshasa - Graduat 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE II : DEGRADATION ECONOMIQUE GENERALISEE DE 2003 A 2007

L'évolution de la situation économique d'un pays est analysée à partir de l'évolution des principaux agrégats de quatre secteurs de l'économie à savoir :

- Le secteur réel (la croissance économique, l'inflation et la consommation des biens et services)

- Le secteur finances publiques (la pression fiscale et le déficit public)

- Le secteur monétaire (l'offre et la demande de la monnaie),

- Les relations extérieures (le taux de change, les réserves internationales, le déficit de la balance commerciale et la dette extérieure.

Les facteurs qui expliquent la dégradation socio-économique de la RDC sont anciens et nombreux. Ils datent de l'indépendance du pays en 1960 et ont évolué successivement, se consolidant toujours davantage à cause d'une gestion peu orthodoxe. Ces facteurs sont entrés en synergie avec les ajustements politiques et structurels du FMI et BM.

Ces indicateurs constituent le cadre économique et financier dans lequel l'activité économique se réalise.

La RDC serait l'une des économies les moins performantes d'Afrique, faisant partie des pays les moins avancés (PMA) et étant classée en 2006 parmi les dix pays les plus pauvres du monde.

2.1. Dégradation économique généralisée

La République Démocratique du Congo connaît depuis 19960, une situation socio-économique aussi dramatique que préoccupante - son produit intérieur brut (PIB) a marqué un net recul de -1,4% dès l'année 1989 ; entre 1988 et 1997, la baisse cumulée du PIB commercialisé est de l'ordre de 34,8% alors que la population de la RD Congo s'accroît de 3,1% chaque année.

De plus le pouvoir d'achat de la population s'est fortement dégradé à cause d'une hyperinflation qui a atteint 355% contre 10 000 % en 1994 et 8 828% en 1993.

La monnaie nationale a connu une forte dépréciation car son taux de change pour un $US est passé de 3 Nouveaux Zaïres (NZ) en octobre 1993, 155 000 NZ à fin décembre 1996 ; 110 000 NZ à fin décembre 1997, 1,55 FC à fin juillet 1998, 3,5 FC en décembre 1998 et 10,50 FC en août 199954(*).

Par ailleurs, les budgets annuels de l'Etat, entre 1990 et 1999 ont été en deçà de 500 millions de dollars américains. Ces budgets furent exécutés difficilement parce que d'une part, les recettes escomptées ne furent jamais réalisées et d'autre part, l'Etat avait du refaire, en 1995 et 1996, des cessions au service de la dette, vis-à-vis de son créancier privilégié qui est le Fonds Monétaire International.

S'agissant de la dette en général, il convient de rappeler que son montant s'évaluerait à environ 14 milliards de dollars américains alors que le PIB, en 1998, est estimé à moins de 5 milliards de $US. Donc, l'endettement global est de 300% environ par rapport au produit intérieur brut (PIB) ; ce qui est excessif et insoutenable.

Dans ce chapitre, nous nous pencherons sur l'économie réelle car, ce secteur constitue le champ d'action de notre étude.

* 54 Tiré à part- Ministère du Plan, 2005

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire