EPIGRAPHE
1TAYLOR C. et SPARKS., Diagnostic infirmier, du
raisonnement à la pratique, Lamare, Paris, 1995, page 8
« Le diagnostic, fruit de la collecte des données
pour la formulation des objectifs et la planification des soins, doit
refléter le phénomène sur lequel l'infirmier fondera ses
interventions (1) ».
DEDICACE
A Jéhovah, Père d'amour et des
miséricordes qui par sa bonté de coeur a permis que nous
matérialisons cette entreprise profane.
A ma Chère épouse Nathalie TSHIAMALA NTUMBA,
pour tant de peines et sacrifices combien louables consentis pour une issue
heureuse de ce dur labeur.
A mes enfants Hénoch NGOIE, Eunice KASHIKA et Henchel
MUKENDI pour avoir accepté d'être privé des plaisirs et
partagé avec nous toutes les souffrances de cette période.
A ma Mère Marie José TSHIKA
A madame Georgette TSHITENDA pour ses loyaux conseils
A mes frères et soeurs tant charnels que spirituels
A mes beaux frères et belles soeurs pour leur
soutien
Aux amis et connaissances
A mes collègues de service qui ont activement
contribué à l'achèvement de nos études
A vous tous qui, de loin ou de près, avez
contribué à notre devenir scientifique
Nous dédions ce travail.
Paul TSHIAMALA MUKENDIAVANT -
PROPOS.
Une âme rassasiée jettera le miel en rayon, mais
pour une âme affamée toute chose amère est douce, dit la
bible.
Arrivés à la fin de notre cycle, nous devons
nous acquitter du devoir d'exprimer notre gratitude à tous ceux et
à toutes celles qui nous ont été d'un soutien
inestimable.
Nous remercions le comité de gestion de l'Institut
Supérieur des Techniques Médicales de Mbujimayi
« ISTM/MBM » qui s'est donné corps et âme pour
nous diriger avec beaucoup de conscience afin que nous arrivions à la
fin de nos études.
Nous remercions également le corps professoral de
l'ISTM/MBM pour les efforts pleins d'amour et d'abnégation afin de nous
transmettre les compétences nécessaires pour notre devenir
professionnel.
Nous remercions sincèrement Monsieur Jean Christophe
BUKASA TSHILONDA, qui en dépit de ses multiples occupations a
accepté de diriger consciencieusement le présent travail, nous
lui sommes très reconnaissants.
Nos remerciements s'adressent aussi aux messieurs Pierre
NZEMBU KABUASA et Alain KOLELA pour leurs multiples conseils sans lesquels nous
ne prendrions pas la décision d'élever notre niveau
d'études.
Nous remercions tous les responsables des terrains de stage
où nous sommes passés pour leur participation active à
notre formation.
Nous remercions enfin tous ceux qui de loin ou de près
ont contribué à la réalisation de ce travail
Que le présent travail soit le fruit de vos efforts
combien louables pour notre devenir.
Paul TSHIAMALA MUKENDI
INTRODUCTION.
1. Etat de la question
Vu l'énormité et l'importance des tâches
que doit accomplir l'infirmier, nul n'est besoin de prouver actuellement
l'importance du diagnostic infirmier. Mais il faut relever un fait, bien que le
diagnostic infirmier soit important, il peut perdre son impact sur les malades
qui en sont bénéficiaires s'il a été mal
posé. Ceci peut se traduire par une routine qui ne répond pas aux
besoins réels qu'exige l'état du client.
En ce siècle de la mondialisation, l'infirmier ne doit
pas oublier son « rôle essentiel qui consiste à aider la
personne (malade ou en bonne santé) à conserver ou à
recouvrer la santé (ou à l'assister dans ses derniers moments) en
accomplissant des tâches dont elle s'acquitterait elle - même si
elle avait la force, la volonté, ou les connaissances nécessaires
et à aider également la personne à suivre le traitement
prescrit et à reconquérir son autonomie le plus rapidement
possible (1(*)).
L'accomplissement adéquat de ce rôle exige de
l'infirmier une bonne connaissance pour la formulation exacte d'un diagnostic
infirmier, mais il faut noter aujourd'hui que le terme « Diagnostic
infirmier » suscite de nombreuses réactions chez les
infirmiers, certaines positives, d'autres négatives. Parce que certains
infirmiers ont toujours associé le mot diagnostic à la profession
médicale, d'autres oublient que de nombreux autres professionnels
formulent aussi des diagnostics (2(*))
L'utilisation des diagnostics infirmiers n'entraîne pas
de concurrence avec le corps médical. Ils représentent un enjeu
formidable pour les patients, pour les infirmiers et pour les médecins
avec la formulation et le développement du savoir, favorisent une
meilleure réponse aux besoins de santé de la population (3(*)) et surtout que
l'émergence du diagnostic infirmier suit l'évolution de la
profession (4(*))
Une pré enquête menée à la Division
Clinique Dipumba laisse envisager que les idées sont multiples sur la
démarche à suivre pour poser un diagnostic infirmier. Certains
infirmiers formulent convenablement un diagnostic infirmier, tandis que
d'autres affichent diverses difficultés, d'autres même n'en ont
jamais entendu parler.
Ceci est préjudiciable pour la formation d'une
équipe d'infirmiers homogène sur la formulation des diagnostics
infirmiers, avec un impact négatif sur la santé du patient.
Raison pour laquelle, étant personnel de santé, avons jugé
utile de travailler sur un sujet intitulé : « NIVEAU DES
CONNAISSANCE ET PRATIQUES DES INFIRMIERS DE LA DIVISION CLINIQUE DIPUMBA FACE
AU DIAGNOSTIC INFIRMIER ».
Nous pensons que sur base des résultats de notre
recherche, nous serons à mesure de formuler des suggestions qui
contribueront à l'amélioration de la formulation et pratique du
diagnostic infirmier et par conséquent de la qualité des soins
infirmiers consécutifs aux besoins de santé des clients
fréquentant cette institution hospitalière.
A ce stade du problème nous posons la question
suivante : Quel serait le niveau de connaissance et pratique des
infirmiers de la Division Clinique Dipumba face au diagnostic
infirmier ?
2. Hypothèses.
a. Les infirmiers de la Division Clinique Dipumba ont des
connaissances insuffisantes du diagnostic infirmier, estimées à
moins de 50%.
b. Ils ne formulent pas convenablement les diagnostics
infirmiers.
3. Objectifs.
a. Identifier le personnel infirmier concerné par notre
étude.
b. Déterminer le niveau des connaissances des
infirmiers face au diagnostic infirmier.
c. Déterminer également la pratique de ces
infirmiers face au diagnostic infirmier.
4. Méthodologie
Pour atteindre nos objectifs, nous avons opté pour la
méthode d'enquête transversale à visée prospective
appuyée par la technique d'interview structurée.
5. Délimitation du sujet.
Notre travail détermine le niveau de connaissance et
pratiques des infirmiers de la Division Clinique face au diagnostic infirmier.
C'est donc cette institution hospitalière qui constitue le cadre que
nous avons choisi pour la récolte et le traitement des
données.
Cette étude est réalisée sur une
période allant du 06 au 26 avril 2007.
6. Division du travail
Outre l'introduction, notre travail est divisé en
trois chapitres :
- Le premier porte sur l'aperçu théorique dans
lequel nous avons défini les concepts de base, énoncé
l'importance d'un diagnostic infirmier et décrit les théories
relatives à ce dernier.
- Le deuxième est axé sur le cadre
méthodologique, le milieu et matériel : nous y avons
présenté notre champs d'investigation, l'échantillon, les
méthodes et techniques utilisées et les paramètres
d'études ;
- Le troisième présente l'analyse et
l'interprétation des résultats ainsi que la discussion.
Une conclusion suivie des suggestions va clore ce travail.
Chapitre I : APERCU THEORIQUE
I.1. Définitions.
I.1.1. Infirmier
Selon le dictionnaire médical, un infirmier est une
personne qui ayant suivi les études de base, est apte à assumer
dans son pays la responsabilité de l'ensemble de soins que requiert la
promotion de la santé, la prévention des maladies et les soins
donnés au malade. (1(*))
I.1.2. Diagnostic
Le diagnostic est l'analyse attentive et critique d'une chose
afin d'en déterminer la nature (2(*))
I.1.3. Diagnostic
infirmier
Le diagnostic infirmier se défini comme
indentification d'un problème de santé réel ou potentiel,
présenté par une personne ou un groupe et qui est de la
compétence de l'infirmier en fonction de sa formation et de son
expérience (3(*)).
I.2. Evolution des diagnostics
infirmiers
Les diagnostics infirmiers constituent un outil
précieux pour structurer les connaissances en soins infirmiers afin de
définir avec précision le rôle et les champs de
compétence de l'infirmier. Florence Nightingale fut la première
à vouloir définir les soins infirmiers et les fonctions de
l'infirmier (ère). Elle écrit que l'objectif des soins infirmiers
est de « placer le malade dans les meilleures conditions
possibles pour que la nature agisse sur
lui ».
S'inspirant de travaux du début du XXe siècle
où on tenait de faire distinction entre les soins infirmiers et la
médecine afin de circoncire ces deux disciplines du point de vue
légal et pédagogique, VIRGINIA HENDERSON (1955), et F.ABDELLAH
(1960) proposaient d'organiser le programme de formation de soins infirmiers en
fonction des problèmes de soins infirmiers ou des besoins de client
plutôt qu'en fonction des diagnostics médicaux (4(*)). Il faut noter ici que le
diagnostic médical décrit un ensemble de signes et
symptômes que représente l'état d'une maladie pour laquelle
le médecin prescrit une thérapie, tandis que le diagnostic
infirmier contient des mots essentiels, incitant l'infirmier à
reconnaître une réaction humaine à un problème de
santé, à développer ses compétences à
être responsable des soins (5(*)).
L'expression diagnostic infirmier a été
utilisée pour la première fois en 1953, dans un document
rédigé par VIRGINIAFRY (6(*)). L'auteur y suggère une nouvelle approche de
l'exercice de la profession d'infirmier (ère) fondée sur la
formulation d'un diagnostic infirmier et l'élaboration d'un plan des
soins personnalisé (7(*)).
En 1973, GEBBIE propose le jugement posé par
l'infirmier c'est à cette époque que le groupe national
d'infirmiers aux Etats Unies d'Amérique, se réunit pour la
première fois à Saint - Louis MOSSOURI afin de travailler
à la classification des diagnostics infirmiers (1(*))
Pendant que les théoriciennes débattent de la
terminologie des soins infirmiers, le docteur Lester King publie l'article
« Qu'est ce qu'un diagnostic ? ». Selon lui, pour
poser un diagnostic, trois conditions doivent être
réunies :
1. L'infirmier doit disposer de catégorie qu'il
consultera pour formuler son diagnostic ; 2 le jugement diagnostique doit
porter obligatoirement sur une entité spécifique, et 3.
L'infirmier doit établir le lien entre le phénomène ou la
réaction à l'étude et une catégorie de diagnostic
infirmier. Ces critères ont servi de fondements pour
l'élaboration du système de classification (taxinomie) (2(*))
En 1976 Gordon introduisit la notion de problème de
santé dont l'infirmier est responsable.
En 1977 : création de l'Association Nord
Américaine pour les Diagnostics infirmiers (ANADI)
En 1989 : la taxinomie des diagnostics infirmiers de
l'ANADI est soumise à l'organisation Mondiale de la Santé OMS
(3(*))
Toutefois, il faut noter qu'au cours de son évolution
le diagnostic infirmier a tout d'abord été
considéré comme une méthode (processus), puis au fil du
temps comme un résultat, enfin aujourd'hui il est entendu comme
méthode et un résultat.
Les définitions ci - dessous nous permettent de suivre
cette évolution.
Le diagnostic : une
méthode
Selon J. ROTHBERG (Etats - Unis 1967) : le diagnostic
infirmier est le processus qui identifie les besoins, les ressources, les
déficits du malade afin de découvrir l'aide dont il a besoin de
la part du service infirmier ». Une quinzaine d'année plus
tard le diagnostic devient une catégorie, un résultat.
Le diagnostic : une
catégorie, un résultat.
Ainsi selon CALISTA ROY (Etats-Unis 1982) :
« le diagnostic infirmier est une phrase ou énoncé
concis d'indicateurs empiriques représentant des modèles de la
personne unitaire globale ».
Selon Riopelle, L GRONDIN, et PHANEUF (Canada 1976)
« le diagnostic infirmier est un énoncé concis actuel
ou probable des manifestations de dépendance de la personne,
regroupées ou non reliées à une source de
difficulté. Le diagnostic constitue le rôle autonome de
l'infirmier ».
Selon LINDA JUALL CARPENITO (Etats-Unis 1987) :
« le diagnostic infirmier décrit la réponse humaine
(état de santé ou mode d'interaction réel ou potentiel
altéré) d'un individu ou d'un groupe, que les infirmiers peuvent
légalement identifier et pour laquelle ils peuvent prescrire des
interventions curatives visant à maintenir l'état de santé
ou à en réduire, à en éliminer ou à en
prévenir les altérations ».
Le diagnostic : une
catégorie et un processus.
A partir de 1975, l'évolution des définitions
met en évidence que le diagnostic infirmier est entendu comme une
catégorie (résultat) et un processus (méthodes). Ainsi
GORDON propose la définition suivante : « Problème
de santé réel ou potentiel que les infirmiers par leur formation
et leur expérience ont la capacité et le droit de
traiter » (1(*)).
En juin 1990, la proposition d'une définition des
diagnostics infirmiers de la 9e conférence de l'ANADI
(Association Nord Américaine du Diagnostic Infirmier) fut
adoptée. Cette définition est très riche dans son
contenu : « le diagnostic infirmier est l'énoncé
d'un jugement clinique sur les réactions aux problèmes de
santé présents ou potentiels ou aux processus de la vie d'une
personne, d'une famille ou d'une collectivité » (2(*)).
Les diagnostics infirmiers sont la base pour choisir des
interventions de soins infirmiers visant l'atteinte des résultats pour
lesquels l'infirmier est responsable.
La définition du diagnostic infirmier a
évolué au cours des années et continuera de le faire
(3(*)).
I.3. Importance du diagnostic
infirmier.
Le diagnostic infirmier peut apporter une solution aux
besoins des soins infirmiers parce qu'il sert à :
- Circoncire le champ d'application de l'infirmier ;
- Etablir le plan de soins infirmiers ;
- Définir les soins infirmiers dans leur état
actuel ;
- Classifier le domaine des soins infirmiers ;
- Différencier les soins infirmiers de la
médecine ;
- Identifier les connaissances en soins infirmiers. (4(*))
I.4. Le système de classification des
diagnostics infirmiers.
La classification est une organisation systématique,
en groupe ou en catégorie à partir de critères
établis, c'est l'organisation de groupes des phénomènes
selon leur lien.
Commencée en 1973, la classification des diagnostics
infirmiers a permis d'obtenir une liste alphabétique des diagnostics.
En 1976, Soeur Callista Roy proposait de réunir un
groupe d'infirmières théoriciennes afin d'élaborer un
cadre pour un système de classification qui fournirait :
- Des règles d'admissibilité dans le
système ;
- La place tenue par la catégorie diagnostique dans le
système ;
- Des règles régissant l'organisation des
ensembles et des sous ensembles de catégories (5(*))
Le travail du premier groupe de théoriciennes, puis
celui du comité de taxinomie de l'ANADI, a permis d'ébaucher un
cadre conceptuel pour le système de classification des diagnostics
infirmiers. On appelle ce cadre la taxinomie I des diagnostics infirmiers de
l'ANADI et celui - ci se compose de neuf modes des réactions humaines
qui sont :
- Echanges
- Communication
- Relations
- Valeurs
- Choix
- Mouvement
- Perceptions
- Connaissances
- Sensations
- Sentiments
Une taxinomie est un type de la classification, c'est
l'étude théorique de classifications systématiques
comprenant leurs bases, leurs principes, leurs modalités et leurs
règles. Les neufs modes de réactions humaines ne servent
qu'à la classification. Ce sont les coulisses de la pratique clinique.
Ni les cliniciens, ni les novices, ni les experts n'ont pas besoin de
comprendre comment la classification se fait, ni les règles qui la
régissent. Ces neufs modes ne doivent pas servir à structurer les
questionnaires de collecte de données ou les cours (1(*)).
Selon MCCLOSKY et BULECHEK la classification intègre
des activités des soins directs (exemple : toilette corporelle,
bain, douche) qui nécessitent la présence du patient. Celles- ci
incluent à la fois les actions infirmières. La classification
repose sur l'harmonisation de la terminologie de soins infirmiers. (2(*))
MARJORY GORDON a aussi décrit un autre système
de classification qu'il a baptisé les modes fonctionnels de
santé. Il s'agit de onze modèles sur lesquels l'infirmier
peut baser sa collecte de données qui est l'évaluation continue
de l'état de santé d'une personne, d'une famille ou d'une
collectivité. Outre qu'ils servent de cadre de réflexion et de
systématisation, les modes fonctionnels de santé offrent les
avantages suivants :
1. Les modes fonctionnels de santé sont
immuables ; ce sont les champs d'application qui peuvent être
élargis sur la base des expériences cliniques ;
2. Les modes fonctionnels de santé mènent
directement au diagnostic infirmier ;
3. Les modes fonctionnels de santé s'appuient sur une
approche globale du fonctionnement de l'être humain, sans égard
à son milieu, à son groupe d'âge et du stade qu'il a
franchi dans le continium santé maladie.
Les modes fonctionnels sur lesquels est basé le
système de classification de Gordon sont :
1. Perception et gestion de la santé ;
2. Nutrition et métabolisme
3. Elimination
4. Activité
5. Sommeil et repos
6. Cognition et perception
7. Perception de soi et concept de soi
8. Relation et rôle
9. Sexualité et reproduction
10. Adaptation et tolérance au stress
11. Valeurs et croyances (1(*))
Un autre système de classification est celui de L.
GRONDIN et M. PHANEUF ; ils classifient les diagnostics infirmiers sur
base de 14 besoin fondamentaux. Dans ce système, chaque diagnostic
infirmier comprend une définition du besoin et ensemble de
problèmes accompagnés de leurs causes ou facteurs reliés
et de la définition de leurs caractéristiques (2(*)).
I.5. Composantes d'un diagnostic
infirmier
D'une manière générale, un diagnostic
infirmier est composé de quatre éléments
suivants :
- Un intitulé ou titre
- Une définition
- Des facteurs favorisants
- Des caractéristiques déterminantes
I.5.1. L'intitulé ou titre
(Problème de santé ou catégorie
diagnostique)
Le problème est énoncé de façon
systématique à l'aide d'un mot ou d'un groupe de mots ou d'une
phrase. Il peut s'agir d'un problème réel et présent (par
exemple : altération de l'intégrité de la peau) ou
potentiel (par exemple : risque élevé d'automutilation) ou
encore possible : c'est-à-dire qu'un recueil supplémentaire
est nécessaire pour confirmer cette hypothèse.
I.5.2. La
définition
Elle précise l'intitulé du diagnostic et le
distingue des autres.
I.5.3. Les facteurs
favorisants.
Ils correspondent aux causes qui contribuent au
développement du problème. Cette partie du diagnostic infirmier
est généralement introduite par l'expression
« relié à ». Cet énoncé doit
être bref. Il sert de repère afin de choisir les interventions les
plus appropriées. Les facteurs favorisants (ou facteurs associés)
permettent d'orienter de façon plus personnelle le plan de soins et de
prendre en compte les besoins de la personne. Dans leur ouvrage traité
de diagnostic infirmier en 1995, MCFARLAND et MCFARLANE précisent que la
formulation des facteurs favorisant exige une grande expérience
clinique.
I.5.4. Les caractéristiques
déterminantes.
Encore appelés signes ou caractéristiques
particulières, ce sont des manifestations cliniques qui précisent
des données objectives ou des données subjectives. Les recherches
actuelles permettent de vérifier la pertinence des
caractéristiques de chaque diagnostic et surtout de distinguer les
caractéristiques essentielles et secondaires de façon plus
fiable. Cette partie du diagnostic est introduite par la locution
« se manifeste par » (1(*)).
I.6. Le raisonnement diagnostic et le diagnostic
infirmier.
Le jugement clinique repose sur le recueil d'information,
l'analyse et la définition du problème.
Quels sont les faits qui me font penser qu'il y a un
problème
Titre du diagnostic infirmier ou intitulé ou
problème
Pourquoi est - ce ainsi
De quel problème s'agit - il ?
Caractéristiques déterminantes
ou signes ou manifestations cliniques ou manifestations de
dépendance
Facteurs favorisants ou facteurs de risque ou cause ou source
de difficultés.
Le diagnostic infirmier précise le problème. Il
est au centre des décisions de soins permettant d'atteindre les
résultats excomptés (2(*))
I.7. Les types des diagnostics
infirmiers.
Les différents types des diagnostics infirmiers
sont :
- Le diagnostic actuel
- Le diagnostic potentiel
- Le diagnostic possible
- Le diagnostic de recherche de mieux être
- Le diagnostic d'un syndrome
I.7.1. Le diagnostic infirmier actuel ou
réel.
Est celui qui décrit un problème dont les
manifestations sont présentement observé. Ce problème
s'accompagne d'une cause et ou de facteurs contributifs appelés aussi
facteurs étiologiques (3(*)).
Dans la mesure du possible, l'intitulé diagnostic doit
comporter un terme qui caractérise le problème tel
qu'altération, incapacité, déficit, inefficacité
ou inapproprié. Dans un diagnostic infirmier actuel, ce terme actuel
ne fait jamais partie de l'intitulé diagnostic (4(*)).
I.7.2. Le diagnostic infirmier potentiel ou de
risque élevé.
Décrit un problème qui surviendra si rien n'est
fait pour l'en empêcher. Les manifestations ne sont pas encore
présentes mais certaines conditions (âge, immobilité,
etc... ) sont réunis pour son éclosion. Ce type de diagnostic
est particulièrement utile en prévention (1(*)). Il est introduit par
« risque élevé de » (2(*)).
I.7.3. Le diagnostic infirmier
possible.
C'est un énoncé décrivant un
problème que l'on soupçonne, mais qu'on ne peut encore valider
faute de données suffisantes.
Dans un diagnostic infirmier le terme possible signifie que
le problème est peut être présent, mais qu'il faudra
recueillir des données supplémentaires pour confirmer ou infirmer
ses hypothèses.
Le diagnostic possible se formule en deux parties,
soit :
- la catégorie diagnostique
- relié aux données qui ont amené
l'infirmier à formuler cette hypothèse. (3(*))
I.7.4. Le diagnostic infirmier de recherche de
mieux être.
C'est un jugement clinique sur une personne, une famille ou
une collectivité en transition entre un certain niveau de bien
être et un niveau de bien être supérieur.
Lorsqu'on formule un diagnostic de recherche de mieux
être pour une personne ou un groupe, la présence de deux
caractéristiques est nécessaire :
- Le désir d'un niveau supérieur de bien
être
- Un état ou un fonctionnement actuel efficace.
Ce type de diagnostic contient une seule partie, la
catégorie diagnostique.
La catégorie commence par « potentiel
d'amélioration », puis elle est suivie du niveau de mieux
être que la personne ou le groupe désire atteindre.
Exemple : Potentiel d'amélioration de la dynamique
familiale.
Les diagnostics de recherche de mieux être ne sont pas
formulés avec une cause, car ils impliquent que la personne ou le groupe
savent qu'ils peuvent atteindre un niveau supérieur de bien être
s'ils le veulent (4(*)).
I.7.5. Le diagnostic infirmier de
syndrome.
Les syndromes dans le diagnostic infirmier englobent un
ensemble de diagnostics infirmiers actuels et de risque élevé
qu'on peut extrapoler lorsqu'un événement ou une situation se
produisent.
Il existe trois diagnostics de syndrome :
· le syndrome du traumatisme de viol,
· le syndrome d'immobilité
· le syndrome d'inadaptation à un milieu.
Il faut aborder les diagnostics infirmiers de syndrome avec
prudence, et interroger la personne afin de déterminer d'autres
problèmes de soins infirmiers qui indiquent le besoin d'intervention de
la part de l'infirmier. Les diagnostics de syndrome ont l'avantage d'indiquer
la présence d'un état clinique complexe qui nécessite des
évaluations et des interventions plus poussées (MC Court et
CARROLL JOHNSON 1990). Les diagnostics de syndrome sont des diagnostics en une
partie, l'étiologie et les facteurs déclenchants étant
compris dans la catégorie diagnostique ( Syndrome du traumatisme
donné par exemple) (1(*)).
I.8. Enoncé diagnostique.
Les diagnostics infirmiers décrivent l'état de
santé d'une personne ou d'un groupe et sont habituellement
formulés en une, deux ou trois parties.
1. les diagnostics en une
partie ne contiennent que la catégorie diagnostique.
Ce sont :
- les diagnostics de recherche de mieux être
- les diagnostics de syndrome
Exemple :
· Diagnostic de recherche de mieux être
Potentiel d'amélioration de rôle de parent.
· Diagnostic infirmier de syndrome
Syndrome d'immobilité
2. Les diagnostics en deux
parties contiennent la catégorie diagnostique et les
facteurs qui ont contribué ou qui peuvent contribuer à un
changement dans l'état de santé ; ces sont :
- les diagnostics possibles
- les diagnostics de risque élevé
Exemple :
· Diagnostic infirmier possible
Perturbation de l'image corporelle reliée au repli sur
soi du mari après l'opération
· Diagnostic de risque élevé
Risque élevé d'accident relié à
l'ignorance.
3. Les diagnostics en trois
parties comportant la catégorie diagnostique, ces
facteurs déclenchants ainsi que les signes et symptômes du
diagnostic, ce sont :
- les diagnostics actuels
Exemple : Diagnostic infirmier actuel
Attente à l'intégrité de la peau
reliée à l'immobilité prolongée consécutive
à une fracture du bassin, se manifestant par une lésion de 2
centimètres au sacrum (2(*))
I.9. La formulation des diagnostics
infirmiers.
Selon Marjory Gordon cité par GERTRUDE MCFARLAD et
ELIZABETH MCFARLANE, la formulation du diagnostic infirmier est un processus
continu , divisé en quatre étapes exigeant chacune des
connaissances et des habiletés particulières.
Ces quatre étapes sont :
- La collecte des données
- La classification des données
- L'interprétation des données
- L'indentification du problème de soins infirmiers.
Après avoir rassemblé les données,
l'infirmier doit les analyser afin d'en dégager le sens et pouvoir
interpréter la situation.
L'analyse de la situation consiste notamment à
comparer les données de base recueillies aux normes établies pour
un certain type de population. Par la suite, les mêmes données
serviront de points de comparaison avec les données sub séquentes
pour mesurer les progrès de la personne. En procédant par la
déduction, l'infirmier détermine si les manifestations
observés sont dans la norme ou s'en écartent, auquel cas elle
conclura à la présence de santé.
L'analyse des données doit aussi tenir compte de la
situation globale et du milieu de la personne (1(*))
Dans les diagnostics infirmiers en deux et trois parties,
l'expression reliée a fait le lien entre la première et la
deuxième partie de l'énoncé. Il est important que
l'infirmier ne relie pas la catégorie diagnostique à une cause
qui l'expose ou expose d'autres personnes à des poursuites judiciaires.
Voici un exemple :
Non observance reliée aux effets
indésirables des médicaments, se manifestant par la phrase
suivante : « J'ai cessé de prendre mes médicaments
pour la pression artérielles ».
Si les caractéristiques d'un diagnostic infirmier sont
présentes mais que les facteurs étiologiques et
déclenchant sont inconnus, l'énoncé diagnostic peut
comprendre les mots « étiologie inconnue ».
En voici l'exemple :
Peur reliée à une étiologie inconnue,
se manifestant par une respiration rapide, le va et vient dans la pièce
et la phrase : « je me fais du souci ».
L'utilisation des mots étiologies inconnue incite
l'infirmier et les autres membres à rechercher les facteurs
déclenchants pendant qu'ils interviennent pour résoudre le
problème actuel.
Si l'infirmier soupçonne la présence de certains
facteurs ou qu'il pense qu'il y a un lien entre certains facteurs et le
diagnostic infirmier, il peut utiliser le mot possible. En voici un
exemple : anxiété reliée à une
mésentente conjugale possible (2(*)).
I.10. Comment éviter les erreurs dans la
formulation d'un diagnostic infirmier.
La formulation des diagnostics infirmiers est un art, et
comme tout art, elle exige de bonnes bases théoriques et pratiques. Pour
formuler des diagnostics plus précis et plus utiles (et pour
réduire la frustration de l'infirmier), certaines erreurs sont à
éviter.
a. Le diagnostic infirmier n'est pas :
- Un diagnostic médical
- Une pathologie médicale (diminution de
l'oxygène dans les tissus cérébraux, par exemple)
- Un traitement, du matériel
- Un examen diagnostique (cathétérisme
cardiaque)
- Une situation (une grossesse par exemple)
b. Le diagnostic infirmier ne doit pas être
formulé en termes :
- Des signes (pâleur ou taux d'hémoglobine basse,
par exemple)
- De conclusion (dyspnée, par exemple)
- De but (devrait effectuer ses propres soins de colostomie,
par exemple)
- D'objectif du client (doit marcher toutes les 8 heures par
exemple)
- D'objectif de l'infirmier (changement de pansement par
exemple)
c. L'infirmier ne doit pas porter de jugement de valeur ni
inscrire des informations qui pourraient être préjudiciables
lorsqu'elle formule un diagnostic.
Exemple : Peur reliée au fait que son mari la bat
souvent.
d. Un diagnostic infirmier ne doit pas être relié
à un diagnostic médical
Exemple : perturbation du concept de soi reliée
à la scelerose en plaques.
Si l'utilisation d'un diagnostic médical peut
clarifier le diagnostic infirmier, on peut le joindre au diagnostic en ajoutant
les mots consécutifs à, comme dans l'exemple suivant :
Perturbation du concept de soi reliée à la perte
récente des responsabilités inhérentes au rôle
consécutive à une sclérose en plaque, se manifestant par
la phrase suivante : « Ma mère vient chaque jour
s'occuper de ma maison, je ne peux même plus m'occuper de ma propre
maison ». (1(*))
Chapitre II : MILIEU, MATERIEL ET METHODES.
II.1. Milieu Dans le cadre de notre
travail, nous avons choisi la Division Clinique Dipumba comme milieu
d'études. Elle appartient à l'Etat Congolais, mais sa gestion est
confiée à la société minière de Bakwanga.
La Division Clinique Dipumba est située dans la ville
de Mbujimayi, plus précisément dans la commune de la Kanshi. Elle
est bornée au Nord par l'avenue de l'hôpital, au sud par l'avenue
en béton, à l'Est par l'avenue Mukeba et à l'Ouest par
l'avenue Kanshi.
II.2. Matériel et
méthodes.
II.2.1. Matériel
Pour récolter les données de notre étude
sur le terrain de recherche, nous avons utilisé un questionnaire
d'enquête qui a été adressé à tous les
infirmiers ayant pour tâche de répondre aux problèmes de
santé de leurs clients.
II.2.2. Méthodes et
techniques.
La méthode dans notre travail constitue le chemin que
nous avons suivi pour bien mener notre étude.
Ainsi pour approfondir notre étude et atteindre nos
objectifs nous avons recouru à la méthode d'enquête
prospective transversale appuyée de la technique d'interview
structurée.
II.2.2.1. Population et
échantillon.
Notre population est constituée de tous les infirmiers
travaillant au sein de la Division Clinique Dipumba et qui sont appelés
à répondre à notre questionnaire d'enquête.
De cette population qui était de 106 infirmiers nous
avons tiré un échantillon de 74 infirmiers sur lequel a
porté notre étude.
II.2.2.2. Technique
d'échantillonnage.
Nous avons utilisé la technique
d'échantillonnage de la liste aléatoire qui a consisté
à ranger sur une liste les infirmiers selon l'ordre alphabétique
en écartant ceux qui étaient en congé légal.
Ensuite nous avons tiré sur cette liste 74 infirmiers.
Cette technique a été renforcée par les
critères de sélection ci - après :
- Accepter de répondre à notre questionnaire
- Etre présent sur le lieu de travail pendant notre
enquête
On été écartés de notre
échantillon :
- Les infirmiers n'ayant pas répondu à nos
critères de sélection ci -dessus.
II.2.2.3. Paramètres
d'étude.
Pour la réalisation de notre travail nous avons retenu
les paramètres suivants :
· Paramètres généraux.
1. Le niveau d'études
2. la fonction occupée
3. le service d'affectation
4. l'ancienneté.
· Paramètres en rapport avec la connaissance.
1. Le lieu de la première information sur le diagnostic
infirmier
2. Connaissance effective du diagnostic infirmier
3. Reconnaissance de l'importance du diagnostic infirmier.
· Paramètres en rapport avec la pratique
1. Avoir formulé un diagnostic infirmier
2. Formulation du diagnostic infirmier selon les types
· Paramètres en rapport avec les perspectives
d'amélioration.
1. La nécessité d'amélioration
2. Propositions d'amélioration faites par les
infirmiers.
II.2.2.4. Echelle des valeurs.
Nous dirons que l'infirmier connaît le diagnostic
infirmier si :
- Il le défini comme l'indentification d'un
problème réel, potentiel et possible d'une personne, d'une
famille ou d'une collectivité par l'infirmier.
- Il énonce un type de diagnostic infirmier parmi ceux
- ci :
« Diagnostic infirmier réel ou actuel
« Diagnostic infirmier potentiel ou de risque
« Diagnostic infirmier possible
« Diagnostic infirmier de mieux être
« Diagnostic infirmier de syndrome
- Il énumère au moins 3 composantes d'un
diagnostic infirmier parmi celles - ci :
« Le titre
« La définition
« Les facteurs favorisants
« Les caractéristiques déterminantes.
Nous dirons que l'infirmier de la Division Clinique Dipumba
reconnaît l'importance du diagnostic infirmier s'il dit que ce dernier
permet de :
« Etablir le plan de soins
« Définir les soins infirmiers
« Classifier le domaine des soins infirmiers
« Différencier les soins infirmiers de la
médecine
« Identifier les connaissances en soins infirmiers
« Circoncire le champ des interventions infirmiers
NB : L'une de ses assertions suffit.
Nous dirons que la pratique des infirmiers est
meilleure :
« S'il a déjà formulé au moins un
diagnostic infirmier.
Nous dirons en guise de critère d'acceptabilité
pour notre étude que les infirmiers de la Division Clinique Dipumba ont
des connaissances suffisantes et que leur pratique est satisfaisante face au
diagnostic infirmier si l'ensemble des résultats obtenus pour chacun de
ces paramètres atteint au moins 70%.
Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSION.
III.1. Présentation des résultats
III.1.1. Données
préliminaires
Tableau 1 : Répartition des
infirmiers selon la qualification.
Qualification
|
Fréquence observée
(F.O)
|
%
|
Infirmier A0
|
0
|
0
|
Infirmier A1
|
22
|
29,7
|
Infirmier A2
|
33
|
44,6
|
Infirmier A3
|
19
|
25,7
|
Total
|
74
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 44,6% d'infirmiers de la
Division Clinique Dipumba concerné par notre étude sont de niveau
A2, soit 33 infirmier sur 74 et 29,7% de niveau A1 soit
au total 22 et 25,7% soit 19 infirmiers de niveau A3.
Tableau 2 : Répartition des
infirmiers en rapport avec la fonction occupée et le service
d'affectation.
Fonction occupée
Service d'affectation
|
Chef de nursing
|
Coordon
nateur
|
Chef de postes
|
Chef d'unités
|
Infirmiers de trait
|
Infirmier de permanence
|
Infirmier consultant
|
Totaux
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
F.O
|
%
|
Nursing
|
1
|
1,4
|
2
|
2,7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
4,1
|
Médecine interne
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
3
|
4
|
16
|
21,6
|
1
|
1,4
|
2
|
2,27
|
23
|
31,1
|
Chirurgie
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
3
|
4
|
14
|
18,9
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
19
|
25,7
|
Pédiatrie
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
2
|
2,7
|
6
|
8,1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
12,1
|
Anesthésie réanimation soins intensifs
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
1
|
1,4
|
12
|
16,2
|
4
|
5,4
|
0
|
0
|
18
|
24,4
|
Service médico - technique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
0
|
0
|
1
|
1,4
|
0
|
0
|
2
|
2,8
|
Total
|
1
|
1,4
|
2
|
2,7
|
4
|
5,6
|
10
|
13,5
|
48
|
64,8
|
6
|
8,2
|
3
|
4,1
|
74
|
100
|
Ce tableau révèle que : 64,8 soit 48
infirmiers font le service de trait, 13,5% soit 10 infirmier occupent la
fonction de chef d'unités.
Le service de médecine interne englobe 31,1%
d'infirmiers, la chirurgie 25,7% et le service d'anesthésie
réanimation 24,4%.
Tableau 3 : Répartition des
infirmiers selon leur ancienneté.
Ancienneté
|
Fréquence observée
(F.O)
|
Pourcentage
%
|
31 - 40 ans
|
7
|
9,5
|
21 - 30 ans
|
28
|
37,8
|
11 - 20 ans
|
23
|
31,1
|
0 - 10 ans
|
16
|
21,6
|
Total
|
74
|
100
|
Ce tableau montre que la majorité d'infirmiers ont une
ancienneté qui se situe dans la tranche allant de : 21 à 30
ans soit 37,8% ou un effectif de 28 infirmiers et la tranche d'infirmier ayant
une ancienneté allant de 11 à 20 ans couvrant 31,1% soit un total
de 23 infirmiers.
II.1.2. Données en rapport avec les
connaissances.
Tableau 4 : Avoir entendu parler du
diagnostic infirmier.
Réponse
|
Fréquence observée
(F.O)
|
Pourcentage
%
|
Oui
|
65
|
87,8
|
Non
|
9
|
12,2
|
Total
|
74
|
100
|
Au regard de ce tableau, sur les 74 infirmiers ayant
répondus à nos critères d'inclusion, 65 ont affirmé
avoir entendu parler du diagnostic infirmier soit une proportion de 87,8% alors
que 9 infirmiers, soit 12,2% déclarent n'avoir jamais entendu parler du
diagnostic infirmier.
Tableau 5 : Lieu de la 1ere information
sur le diagnostic infirmier.
Lieu
|
Fréquence Attendue (F.A)
|
Fréquence observée
(F.O)
|
Pourcentage
%
|
ITM (Institut Technique Médical)
|
65
|
24
|
36,9
|
ISTM (Institut Supérieur des Techniques
Médicales)
|
65
|
29
|
44,6
|
HOPITAL
|
65
|
11
|
16,9
|
AUTRES
|
65
|
1
|
1,5
|
Nous informant sur la source d'acquisition de l'information
sur le diagnostic infirmier, nous nous sommes rendus compte que 44,6%
d'infirmiers affirment avoir eu leur première information sur ce sujet
à l'ISTM, 36,9% à l'ITM, 16,9% à l'hôpital et 1,5%
autres sources d'information.
Tableau 6 : Connaissance effective du
diagnostic infirmier.
Réponse
|
Fréquence observée
(F.O)
|
Pourcentage
%
|
Connaissent le diagnostic infirmier
|
10
|
15,4
|
Ne connaissent pas le diagnostic infirmier
|
55
|
84,6
|
Total
|
65
|
100
|
Ce tableau montre que parmi les 65 infirmiers de la Division
Clinique Dipumba ayant affirmé avoir entendu parler du diagnostic
infirmier seul 15,4% le connaissent et 84,6% ne le connaissent pas.
Tableau 7 : Reconnaissance effective de
l'importance du diagnostic infirmier.
Réponse
|
F.A
|
F.O
|
Pourcentage
%
|
Permet d'établir un plan de soins infirmier
|
65
|
7
|
10,8
|
Différencier les soins infirmiers de la
médecine
|
65
|
2
|
3,1
|
Circonscrire le champ d'application de l'infirmier
|
65
|
1
|
1,5
|
Définir les soins infirmiers
|
65
|
0
|
0
|
Classifier le domaine des soins infirmiers
|
65
|
0
|
0
|
Ce tableau montre que dans l'ensemble 15,4% d'infirmiers
connaissent l'importance du diagnostic infirmier, parmi lesquels 10,8% montrent
que ce dernier permet l'établissement d'un plan de soins 3,1% montrent
qu'il différencie les soins infirmiers de la médecine et 1,5%
disent que c'est pour circonscrire le champ d'application de l'infirmier.
Tableau 8 : Synthèse des
résultats sur la connaissance basée sur les paramètres
retenus en
fonction de notre
échelle de valeur.
Réponse
|
Pourcentage %
|
Connaissance effective du diagnostic infirmier et
reconnaissance de son importance
|
15,4 %
|
Total
|
15,4%
|
Ce tableau nous montre que la synthèse de pourcentage
est de 15,4%.
III.1.3. Données en rapport avec la pratique
Tableau 9 : Avoir formulé un
diagnostic infirmier.
Lieu
|
Fréquence Attendue (F.A)
|
Fréquence observée
(F.O)
|
Pourcentage
%
|
Oui
|
65
|
64
|
98,5
|
Non
|
65
|
01
|
1,5
|
Ce tableau montre sur 65 infirmiers ayant affirmé
avoir entendu parler du diagnostic infirmier 98,5% déclarent l'avoir
déjà formulé et 1,5% d'entre eux disent n'avoir jamais
formulé un diagnostic infirmier.
Tableau 10 : Formulation concrète
du diagnostic selon les types.
Réponse
|
F.A
|
F.O
|
Pourcentage
%
|
Diagnostic actuel
|
64
|
6
|
9,4
|
Diagnostic potentiel
|
64
|
2
|
3,1
|
Diagnostic possible
|
64
|
1
|
1,6
|
L'analyse de ce tableau révèle que sur 64
infirmiers ayant affirmé avoir formulé le diagnostic infirmier
9,4 ont déjà posé un diagnostic actuel, 3,1% un diagnostic
potentiel et 1,6% un diagnostic possible.
Tableau 11 : Synthèse des
résultats sur la pratique basée sur les paramètres retenus
en fonction de notre échelle de valeur.
Paramètres
|
Pourcentage
%
|
Formulation concrète du diagnostic infirmier
|
14,1 %
|
Total
|
14,1 %
|
Ce tableau montre que 14,1% d'infirmiers savent formuler
convenablement le diagnostic infirmier.
III.1.4. Données en rapport avec les
perspectives d'amélioration.
Tableau 12 : Reconnaissance de la
nécessité des améliorations pour la formulation du
diagnostic infirmier au
sein de la Division Clinique Dipumba.
Réponse
|
F.O
|
Pourcentage
%
|
Oui
|
67
|
90,5
|
Non
|
7
|
9,5
|
Total
|
74
|
100
|
Selon ce tableau, un grand nombre d'infirmier, soit 90.5%
reconnaissent qu'il est nécessaire d'apporter des améliorations
pour la formulation des diagnostics infirmiers au sein de la Division Clinique
Dipumba.
Tableau 13 : Proposition
d'améliorations présentées par les infirmiers de la
Division
Clinique
Dipumba.
Propositions
|
F.O
|
%
|
Formation permanente ou en cours d'emploi
|
30
|
44,8
|
Encourager l'autoformation
|
3
|
4,5
|
Améliorer les conditions de travail
|
4
|
6
|
Placer les managers formés aux postes de
responsabilités
|
3
|
4,5
|
Elaboration obligatoire des plans infirmiers
|
8
|
11,9
|
Formation des responsables sur le diagnostic infirmier
|
3
|
4,5
|
Adaptation des effectifs au volume du travail
|
5
|
7,4
|
Réorganiser les méthodes de dispensation des
soins infirmiers
|
2
|
3
|
Pratique obligatoire
|
2
|
3
|
Aucune
|
7
|
10,4
|
Total
|
67
|
100
|
L'analyse de ce tableau révèle que 44,8%
d'infirmiers proposent la formation en cours d'emploi et 11,9%
l'élaboration obligatoire des plans des soins infirmiers pour
l'amélioration de la formulation des diagnostics infirmiers à la
Division Clinique Dipumba.
III.2. DISCUSSION
Dans cette étape de notre étude, il est
question de donner aux résultats issus de notre enquête une
signification sur base des critères d'évaluation de la
vérification de nos hypothèses et des objectifs à
atteindre que nous nous sommes assignés.
Considérant la variable qualification, le tableau
n°1 de notre travail révèle qu'au sein de la Division
Clinique Dipumba les infirmiers A2 sont nombreux soit 44,6%, mais vu
aussi le nombre des infirmiers A1 29,7%, soit 22 sur 74, il est certain que
quelques uns d'entre eux occuperaient des fonctions d'exécutants.
Pour assurer la continuité des soins infirmiers
dispensés à ses clients, tout hôpital bien organisé
a un service de garde. La Division Clinique Dipumba ne s'écarte pas de
cette logique, témoin le tableau n°2 qui révèle que
64,8% soit 48 sur 74 infirmiers de cette institution hospitalière sont
les infirmiers de trait alternatif. Ceci s'explique du fait que ce sont eux qui
exécutent un grand nombre des tâches.
Bien qu'on acquiert l'expérience avec l'âge, les
facultés physiques, mentales et intellectuelles sont plus actives
pendant la jeunesse, ce qui pousserait naturellement à penser que la
pratique favorable de la profession se ferait sans ennuis pendant que toutes
ces facultés sont encore conservées. Le tableau n°3 montre
qu'il y a un équilibre à ce sujet car les tranches
d'ancienneté les plus fréquentes sont : de 21 - 30 ans soit
37,8%, 11 - 20 ans 21,6% et de 0 - 10 ans soit 21,6%.
Prenant en compte la variable lieu de l'information sur le
diagnostic infirmier 44,6% soit 29 sur 65 infirmiers ont eu leur
première information sur ce concept à l'ISTM (Tableau 4 et 5).
Ceci témoigne le désir sincère qu'ont les infirmiers de
cette institution hospitalière d'élever leur niveau
d'études, d'autant plus que nombreux d'entre eux ont été
engagés diplômé A2 et A3.
Considérant la variable connaissance effective du
diagnostic infirmier un fait important du serment de l'infirmier (Adopté
par l'Association Nationale des Infirmiers du Congo, ANIC, à Kinshasa le
22 septembre 1982) est interpellateur. Ce serment stipule : « Je
m'efforcerais de maintenir mes connaissances professionnelles au niveau le plus
élevé..., je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour
élever le niveau de ma profession... ». Cet aspect semble
être oublié car seuls 15,4% connaissent le diagnostic infirmier
(Tableau n°6).
Prenant en compte la variable la reconnaissance de
l'importance du diagnostic infirmier le tableau 7 montre que parmi les 65
infirmiers ayant affirmé avoir entendu parler du diagnostic infirmier
15,4% en connaissent l'importance. Cependant il faut noter ici que 10,8%
d'infirmiers sur les 15,4% connaissant l'importance du diagnostic infirmier ont
révélé que ce dernier permet d'établir un plan de
soins infirmiers, cela est conforme à l'idée de CECILE LAMBERT,
citée par PASCAL A et FRECOM, selon laquelle le plan de soins infirmiers
sans diagnostic infirmier reste un exercice théorique abstrait sans
grand intérêt. Dans la pratique professionnelle ces deux
éléments restent indissociables (1(*))
En rapport avec la pratique 98,5% d'infirmiers, sur 65 ayant
affirmé avoir entendu parler du diagnostic infirmier, déclarant
l'avoir formulé (Tableau 9) ; mais lorsque nous considérons
la variable formulation concrète du diagnostic infirmier selon les
types, le tableau 10 révèle que la pratique des infirmiers de la
Division Clinique Dipumba n'est pas meilleure car seuls 9,4% d'infirmiers ont
déjà formulé le diagnostic actuel, 3,1% ont le diagnostic
potentiel et 1,6% le diagnostic possible, pourtant le diagnostic infirmier
constitue le rôle autonome (2(*)) et aussi il faut noter que depuis 1989 la pratique
infirmière consiste, à diagnostiquer les problèmes de
santé actuels ou potentiels et à formuler des plans des soins
pour les résoudre sur la base des caractéristiques
suivantes : le phénomène, que l'infirmier doit
déceler et qui est la réaction humaine à un
problème de santé actuel ou potentiel, les connaissances
théoriques, qui aident l'infirmier à affirmer ses observations et
à mieux comprendre le phénomène sur laquelle il doit se
pencher, les interventions qui doivent viser l'amélioration ou la
résolution d'un problème de santé, la prévention
d'une maladie ou le maintien de la santé et les effets escomptés
, qui sont les réactions humaines positives et observables aux
interventions infirmières (3(*)).
Parmi les propositions d'amélioration formulés
par les infirmiers, 44,9% sur l'ensemble de ceux ayant reconnu la
nécessité d'amélioration pour la formulation des
diagnostics infirmiers au sein de la Division Clinique Dipumba, ont émis
le voeux de voir tous les infirmiers de cette institution sanitaire être
formés sur la mise en évidence des diagnostics, 11,9% encouragent
l'élaboration obligatoire des pans des soins infirmiers dont la base est
le diagnostic infirmier (Tableau 13). Le nombre important d'infirmiers ayant
manifesté la nécessité d'amélioration, soit 90,5%
prouve l'esprit positif qu'ils ont en vue d'une prise en charge adéquate
de leurs clients (Tableau 12).
Le domaine de la formulation et pratique des diagnostics
infirmiers étant déficitaire à la Division Clinique
Dipumba, il constitue une priorité impérieuse pour élever
le niveau de la profession infirmière dans cette institution
hospitalière.
Le besoin exprimé par les infirmiers de la Division
Clinique Dipumba révèle qu'ils épousent l'idée de
ROUGEMONT qui démontre que pour aider quelqu'un à apprendre ,
c'est - à - dire à s'informer, retenir et appliquer il faut
déterminer d'abord ce que celui - ci aura besoin d'apprendre (4(*)).
Il est donc crucial d'assurer la formation continue des
infirmiers de la Division Clinique Dipumba sur le diagnostic infirmier, afin
d'élever le niveau de la profession infirmière au sein de cette
institution hospitalière.
CONCLUSION.
Nous voici arrivés à la fin de notre travail
scientifique réalisé pour sanctionner la fin du cycle de graduat
en sciences infirmières, option Enseignement et Administration en Soins
Infirmiers.
Notre recherche avait pour thème :
« NIVEAU DES CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES INFIRMIERS DE LA DIVISION
CLINIQUE DIPUMBA FACE AU DIAGNOSTIC INFIRMIER ».
Au début de cette recherche, nous nous posions la
question suivante :
Quel serait le niveau des connaissances et pratique des
infirmiers de la Division Clinique Dipumba face au diagnostic
infirmier ?
Nous basant sur le constat selon lequel les idées sur
le concept diagnostic infirmier étaient multiples dans le milieu des
infirmiers au sein de la Division Clinique Dipumba nous avons pensé
que :
3. Les infirmiers de la Division Clinique Dipumba ont des
connaissances insuffisantes du diagnostic infirmier ;
4. ils ne formulent pas convenablement les diagnostics
infirmiers.
Eu égard à ce qui précède nous
nous sommes fixés les objectifs suivants pour concrétiser notre
recherche :
1. Identifier le personnel infirmier concerné par notre
étude ;
2. Déterminer le niveau des connaissances des
infirmiers face au diagnostic infirmier ;
3. Déterminer également la pratique de ces
infirmiers face au diagnostic infirmier.
Après analyse et interprétation des
données nous sommes arrivés à des résultats
suivants :
1. les infirmiers de la Division Clinique Dipumba ont
réellement des connaissances insuffisantes sur le diagnostic infirmier,
car sur base de notre échelle de valeur et de notre critère
d'acceptabilité, les connaissances sur le diagnostic infirmier
représente 15,4% d'infirmiers ce qui est de loin inférieur
à notre critère fixé à 70% (Voir tableau 8)
2. la pratique quant elle est caractérisée par
le manque d'une formulation convenable des diagnostics infirmiers car cette
dernière représente 14,1% d'infirmier toujours inférieur
à notre critère d'acceptabilité (voir tableau 11).
C'est ainsi que nous suggérons ce qui suit :
a. Aux responsables de la Division Clinique
Dipumba.
- Elever le niveau de la profession infirmière en
organisant les séances de formation sur le diagnostic infirmier.
- Intégrer obligatoirement dans la pratique
infirmière au sein de cette institution le diagnostic infirmier.
- Placer des managers de formation à des postes de
responsabilité pour assurer la formation continue du personnel.
b. Aux infirmiers oeuvrant au sein de cette
institution hospitalière.
- De prendre conscience de manque des notions sur le
diagnostic infirmier
- De s'auto former
- De cultiver un esprit de recherche personnelle qui les
aidera à maintenir leurs connaissances professionnelles au niveau le
plus élevé
- De mettre en pratique la formulation du diagnostic
infirmier.
c. Aux futurs chercheurs
- D'évaluer l'impact de l'insuffisance de la
connaissance du diagnostic infirmier sur les bénéficiaires des
soins.
- De déterminer les facteurs de l'insuffisance de la
connaissance du diagnostic infirmier à la Division Clinique Dipumba.
- D'élargir la recherche du niveau de connaissance du
diagnostic infirmier à d'autres institutions hospitalières.
BIBLIOGRAPHIE.
I. OUVRAGES.
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classification, Masson/Interedition, Paris, 1994, 198 pages.
2. BERNARD et PIERRE G, Dictionnaire médical pour
les régions tropicales, Edition BERPS, Kangu Mayumbe, 1984, 857
pages.
3. CARPENITO L.J, Diagnostic infirmier, application
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4. CARPENITO L.J, Diagnostic infirmier, du concept
à la pratique clinique, 2e Edition, ANNETE, Paris, 1990,
989 pages.
5. DE CHANOZ G et MAGNON R, Dictionnaire des soins
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6. DUBOYS FRESNEY C ; Le résume de soins
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INC, Montréal, Quebec, 1990, 334 pages.
11. GRONDIN L et PHANEUF M. ; Utilisation des
diagnostics infirmiers, 2e Edition, Malonne, Paris, 2004, 634
pages.
12. HENDERSON V et NITE G. ; Principles and pratice of
Nursing, Sixth Edition, MAC MILLAN, New York, 1978, 285 pages.
13. MCCLOSKEY J.L et BULECHEK G.M; Nursing, intervention et
classification, 2e Edition, Morby, Saint Louis, 1986, 388
pages.
14. MCFARLAND et MCFRARLANE, Traité de diagnostic
infirmier, ERPI, Quebec, 1995, 830 pages.
15. PASCAL A et FRECOM. E, Diagnostic infirmier,
interventions et résultats, langage pratique, Masson,
Paris, 1998, 532 pages.
16. RIOPELLE et All, Répertoire des diagnostics
selon le modèle conceptuel de VIRGINIA HENDERSON, MCRAW - HILL,
Québec, 1986, 104 pages.
17. ROUGEMENT A. ; Planifier, gérer,
évaluer la santé en pays tropicaux, Doin édition,
Paris, 1989, 401 pages.
18. TAYLOR CM et SHARKS M. Diagnostic infirmier, du
raisonnement à la pratique, Lamare, Paris, 1995, 396 pages.
II. AUTRES.
1. ANIC, Serment de l'infirmier (ère), adopté
par le comité national de l'ANIC, Kinshasa, 1982, 1 page.
TABLE DES MATIERES.
Epigraphe I
Dédicace II
Avant - propos III
Introduction 1
1. Etat de la question 1
2. Hypothèses 2
3. Objectifs 2
4. Méthodologie 2
5. Délimitation du sujet 2
6. Division du travail. 2
Chapitre I : APERÇU THEORIQUE
3
I.1. Définition 3
I.2. Evolution des diagnostics infirmiers 3
I.3. Importance du diagnostic infirmier 5
I.4. Le système de classification des diagnostics
infirmiers 5
I.5. Composantes d'un diagnostic infirmier. 7
I.6. Le raisonnement diagnostic et le diagnostic infirmier
8
I.7.Les types des diagnostics infirmiers 8
I.8. Enoncé diagnostique 10
I.9.La formulation des diagnostics infirmiers 10
I.10. Comment éviter les erreurs dans la formulation
d'un diagnostic infirmier. 11
Chapitre II : MILIEU, MATERIEL et METHODES.
13
II.1. Milieu 13
II.2. Matériel et Méthodes 13
II.2.1. Matériel 13
II.2.2. Méthodes et Techniques 13
II.2.2.1. Echantillon et population 13
II.2.2.2. Techniques d'échantillonnage 13
II.2.2.3. Paramètres d'étude 13
II.2.2.4. Echelle de valeur 14
Chapitre III : RESULTATS et DISCUSSION.
15
III.1. Présentation des résultats 15
III.1.1. Données préliminaires 15
III.1.2. Données en rapport avec les connaissances
16
III.1.3. Données en rapport avec la pratique 18
III.1.4. Données en rapport avec les perspectives
d'amélioration 18
III.2. Discussion. 20
Conclusion 23
Bibliographie 25
Annexes
Table des matières. 26
* 1 HENDERSON V et NITE G ;
Principles and practice of nursing, Sixth Edition, MAC MILLAN, NEW YORK,
1978, page 7.
* 2 CARPENITO L.J ;
Diagnostics infirmiers, applications cliniques, 5e
édition, Masson, Paris, 1993, page 3.
* 3 DUBOYS FRESNEY C. et
PERRING ; Le métier de l'infirmier en France, Malonne,
Paris, 1987, page 30.
* 4 DUBOYS FRESNEY C.; Le
résumé de soins infirmiers, Maloine, Paris, 1997, page 37.
* 1 BERNARD ET GENEVIEVE
P ; Le dictionnaire médical pour les régions
tropicales, Edition BERPS, KANGU MAYUMBE, 1984, page 388.
* 2 CARPENITO L.J. Op Cit, page
3.
* 3 MAGNON R et DECHANOZ
G ; Le dictionnaire des soins infirmiers, AMIEC, Paris, 1995, page
676.
* 4 CARPENITO L.J. Op Cit, page
5.
* 5 DUBOYS FRESNEY C. ; Op
Cit, page 35.
* 6 FRY V. ; Nouvelle
approche des soins infirmiers, MOSBY YEARBOOK, Saint Louis, 1957, page
301.
* 7 Idem, page 1.
* 1 DUBOYS FRESNEY C ; Op
Cit, page 36.
* 2 MCFARLAND Et MCFARLANE,
Traité de diagnostic infirmier, ERPI, Québec, 1995, page
9.
* 3 DUBOYS FRESNEY C ; Op
Cit, page 37.
* 1 PASCAL A et FRECOM
E. ; Diagnostic infirmier, interventions et résultats, langage
pratique, Masson, Paris, 1998, page 22.
* 2 ANADI ; Diagnostics
infirmiers, définitions et classifications, AFEDI, Masson/ Inter
Edition, Paris, 1994, page 183.
* 3 DUBOYS FRESNEY C; Op Cit,
page 38.
* 4 CARPENITO L.J.;
Diagnostic infirmier du concept à la pratique clinique,
2e édition, ARNETTE, Paris, 1993, page 4.
* 5 CARPENITO L.J. Op Cit, page
12.
* 1 CARPENITO L.J. Op Cit, page
14
* 2 MCCLOSKEY et BULECHEK,
Nursing, Intervention, classification, 2e édition,
MOSBY, Saint Louis, 1996, page 35.
* 1 GORDON M ;
Diagnostic infirmier, méthode et application ; MCGRAW-WILL,
New York, 1987, page 138
* 2 GRONDIN L et PHANEUF
M ; Utilisation des diagnostics infirmiers, 2e
édition, MALONNE, Paris, 2004, pages XXXVII
* 1 PASCAL A et FRECOM
E. ; Op Cit, page 6.
* 2 Idem , page 8.
* 3 GRONDIN L et all;
Planification des soins infirmiers, modèle d'intervention
autonome, les Editions de la Chenelière INC, Montréal,
Québec, 1990, page 3.
* 4 CARPENITO L.J, Op Cit ,
page 17
* 1 GRONDIN L et all; Op Cit,
page 4
* 2 CARPENITO L.J, Op Cit, page
20
* 3 Idem , page 21
* 4 Ibidem, page 22.
* 1 CARPENITO L.J, Op Cit, page
25
* 2 Idem, page 27.
* 1 MCFARLAND Et MCFALARNE, Op
Cit, page 14.
* 2 CARPENITO L.J, Op Cit, page
29.
* 1 CARPENITO L.J, Op Cit, page
31
* 1 PASCAL A. et FREDOM
E ; Op Cit, page 5.
* 2 RIOPELLE et All,
Répertoire de diagnostic infirmier selon le modèle conceptuel
de Virginia Henderson, MCRAW - HILL, Québec, 1986, page XII.
* 3 MCFARLAND et MCFARLANE, Op
Cit, page 2.
* 4 ROUGEMONT A. ;
Planifier, gérer, évaluer la santé en pays
tropicaux, DOIN EDITEUR, Paris, 1984, page 532.
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