CONCLUSION
Notre ambition dans ce travail était
d'examiner l'évolution de l'assurance-vie en République
Démocratique du Congo. Notre préoccupation majeure étant
d'identifier les obstacles qui empêchent le secteur de l'assurance-vie de
jouer son rôle de collecter d'épargne et d'investisseur
institutionnel à travers la SONAS.
Ainsi, la réponse à cette préoccupation
nous a conduits à subdiviser notre travail en trois chapitres.
Premièrement, nous sommes parties des généralités
sur les assurances pour bien comprendre les différents termes qui
entourent la notion de l'assurance-vie, deuxièmement, nous avons
examiné l'évolution de l'assurance-vie en République
Démocratique du Congo et enfin le troisième chapitre nous a
conduit à proposer des pistes de solution pour la redynamisation des
assurances-vie en République Démocratique du Congo.
Certes, l'assurance-vie rend des services et propose des
produits qui se suffissent à eux-mêmes, elle analyse une situation
sociale et met en place de solution de prévoyance ou de retraite
exigée en fonction de l'assuré. Elles constituent une source
évidente du financement de l'économie. Mais, au regard des
problèmes identifiés au deuxième chapitre, les
défis à relever sont importants et même complexe. Parmi les
problèmes, nous citons : le monopole, le faible montant de prime
émise et pure, le faible nombre de souscripteurs, l'étroitesse du
marché, la modicité du pouvoir d'achat, le manque de confiance,
l'absence d'information, l'absence d'ambition des dirigeants, le manque de
culture des assurances, la mauvaise gestion du secteur des assurances, la crise
économique persistante pendant plusieurs années et enfin
l'absence des marchés financiers.
En ce qui concerne les perspectives, plusieurs mesures
liées aux réformes culturelles et institutionnelles sont
proposées. L'assainissement de l'environnement socio-économique
et la libéralisation du secteur des assurances en générale
et de l'assurance-vie en particulier sont indispensables pour donner une
impulsion nouvelle aux assurances en RDC.
A cela, il faut ajouter aussi une dose de volonté
politique et de bonne gouvernance. Cette dernière étant un
élément important dans la gestion de la chose publique.
D'autres réformes stratégiques telles que la
motivation du personnel et l'amélioration de l'environnement du
travail.
En définitive, nous espérons pour notre part que
ces différentes réformes, appliquées dans un
environnement de la bonne gouvernance et en toute transparence, permettront
sans doute aux assurances-vie de sortir de l'état dans lequel elles se
trouvent actuellement et contribueront ainsi au financement de
l'économie de la RDC.
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